
تقي زاده
Est yéménite, prochaine cible d'Ansarallah
Alors que l’avancement de la Résistance yéménite se poursuit sans relâche, y compris la récente contre-attaque des combattants yéménites dans la province de Harad, qui a infligé de lourdes pertes à la coalition saoudienne, cette dernière semble tenter désespérément de lancer un nouveau complot en rassemblant ses partisans dans la province stratégique d’al-Mahra comme en témoigne l’arrivée d’un certain nombre d’officiers et d’experts israéliens de Mossad à l’aéroport d’al-Ghaydah.
La coalition saoudienne a reconnu qu’au moins 16 personnes avaient été blessées à la suite d’une frappe au drone des forces armées yéménites et les Comités contre l’aéroport de King Abdullah à Jizan.
Bien que la coalition saoudienne affirme avoir pris pour cible le drone, l’attaque a causé des dommages humaines ce qui fait état des propos contradictoires de la collation saoudienne.
Malgré le fait que la coalition saoudienne dispose de toutes sortes d’équipements militaires, il s’est avéré qu’elle n’est pas en mesure de résister aux frappes aériennes et terrestres de la Résistance yéménite. Il reste à voir si l’appel de la coalition saoudienne à l’aide d’Israël pour sauver leur tête conduira à un changement dans la situation déclinante des mercenaires saoudiens ou les poussera à la défaite à un rythme plus rapide comme ce que les Israéliens ont vécu a la guerre de Gaza.
Comment Jupiter a tenté de pêcher en eau trouble?
Après que les diplomates iraniens eurent insisté sur les revendications légitimes du pays en rejetant le paquet d’offres déraisonnable des Occidentaux, le président français Emmanuel Macron, dont le pays assume actuellement la présidence par rotation du Conseil de l’Union européenne, a eu en entretien téléphonique avec son homologue iranien Ibrahim Raïssi, manière de demander à la partie iranienne de mettre un bémol dans ses revendications d’ailleurs raisonnables lors des négociations. Le site Web de l’Élysée a écrit que M. Macron a demandé à son homologue iranien d’agir dans le sens d’accélérer le processus des pourparlers à Vienne.
La réponse du président Raïssi à l’étrange demande du « Mauvais flic » des négociations a été négative. C’est avec une fermeté impressionnante qu’Ebrahim Raïssi, au cours de ce long entretien téléphonique, a reproché à l’Occident son approche politique maximaliste au cours des vingt dernières années, mettant en garde contre les complots du régime sioniste, mais aussi contre les conséquences d’un suivisme aveugle aux politiques israéliennes.
Cette réponse a évidemment déplu au M. Macron, à tel point que le ministère français des Affaires étrangères a préféré ne pas publier des informations complémentaires sur les détails de la conversation téléphonique des deux chefs d’État.
Après les agissement US, les Hachd créent des Unités de réserve
Un porte-parole des de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans la province irakienne de Diyala a fait état de la formation de l’unité des forces réserves au sein de ce groupe de la Résistance irakienne pour aider les forces de sécurité irakiennes en cas d’urgence et lors d’attaques terroristes de Daech.
« En raison de l’activité des cellules dormantes de Daech dans la province de Diyala, on fait face à des menaces sécuritaires dans cette province, d’où la nécessité de changer de notre stratégie de confrontation », a-t-il déclaré.
Des milliers de raids pour arriver à ceci : le sud syrien est une base balistique contre Israël (Ynet)
C'est dans l'air du temps : Un convoi logistique militaire américain est entré lundi à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, via le point de passage d'al-Waleed, à la frontière avec l'Irak composé de 23 camions transportant des armes, des équipements et des fournitures diverses à l'effet de renforcer officiellement les FDS mais à vrai dire pour armer les terroristes daechistes que les Yankee ont fait libérer de Gouiran il y a trois semaines et à l'aide de qui ils veulent mettre à l'échec comme en 2011 la Syrie et ec dans le stricte objectif de protéger Israël mais le cœur n'y est pas :
Des sources militaires ont déclaré à SANA que ce nouvel acheminement vise à renforcer les bases américaines dans le nord-est de la Syrie qui servent de couverture au pillage du pétrole syrien : des vols dans lesquels les milices kurdes FDS sont également impliquées. Les États-Unis veulent maintenir leur présence militaire dans le nord-est et est de la Syrie alors que les Syriens la considèrent comme une occupation. Il y a quelques jours, des villageois de la banlieue de Qamishli ont bloqué la route à trois véhicules de l'armée américaine et les ont obligés à battre en retraite à coups de pierres.
Mais les Américains croient-ils réellement possible un retour à la case départ 2011? Il est indéniable que tant que les États-Unis maintiendront leur statut de puissance hégémonique et dominatrice, ils défieront les différents acteurs régionaux en fonction de leurs intérêts et du contexte mondial.
La présence américaine en Syrie est conforme à la stratégie globale de Washington. La confrontation américano-russe en Syrie est purement stratégique et s'inscrit dans la continuité de la crise de Crimée ; une tactique qui n'est pas sans rappeler l'histoire de la guerre froide. Le défi lancé par la Russie à l'ordre international fondé sur un système de règles et son soutien à des pays tels que la Syrie, l'Iran et le Venezuela ont conduit à la multiplication de ce qui est en fait un conflit par procuration entre la Russie et les États-Unis .
Pourquoi Le Caire se rapproche de Téhéran?
Pourquoi le régime égyptien « manœuvre » sur les relations avec l’Iran ? Des sources égyptiennes ont révélé à Al-Araby Al-Jadeed « des évolutions survenues dans la politique iranienne du Caire en cette nouvelle ère qui commence à la lumière de récents contacts inopinés entre les deux parties ».
Ces sources ont indiqué que « les récents changements rapides dans la boussole des relations sur le plan régional ont incité Le Caire à adopter une nouvelle approche concernant ses liens avec Téhéran. « L’Égypte cherche ainsi à garder l’équilibre et préserver son rôle dans la région malgré toutes les pressions auxquelles elle est aux prises », affirment ces sources.
« Dans des conjonctures où les Émirats arabes unis se rapprochent d’une part d’Israël, et de la Turquie, de l’autre, l’Égypte est à la recherche d’un mécanisme qui garantisse son rôle dans la région. Dans le même temps, Le Caire craint qu’un rapprochement Ankara-Tel-Aviv n’aboutisse au renforcement du poids de la Turquie dans les débats politiques autour de la question palestinienne ».
Le brouillon du nouvel accord avec l’Iran
Les négociations 5+1 sur le nouvel accord nucléaire avec l’Iran ont abouties à un premier document de 20 pages [1].
Une première étape devrait consister en suspension par l’Iran de l’enrichissement de l’uranium à plus de 5 % et la libération de prisonniers occidentaux, tandis que 7 milliards de dollars d’avoirs iraniens seraient débloqués en Corée du Sud. La seconde phase consistera en la levée des sanctions états-uniennes. En définitive, l’Iran n’enrichira plus d’uranium à plus de 3,67 %.
Dans la pratique, Washington n’abrogera pas les sanctions, mais prendra des mesures dérogatoires qui devront être confirmées tous les trois mois.
Le problème restant est de savoir si les États-Unis pourront signer ce nouveau texte, puis retirer aussi facilement leur signature que l’avait fait le président Donald Trump, et si l’Iran serait alors en droit de se retirer également de l’accord. D’une manière générale, Washington prétexte toujours la possibilité de changements démocratiques de son administration pour ne pas se lier les mains à moyen terme.
Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, qui considère l’accord imminent, a déclaré le 20 février 2022, que son pays exigeait des garanties que l’Iran ne posséderait jamais la bombe atomique. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s’est rendu au Qatar, le 21 février, pour participer au Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) (photo). Il devrait parallèlement rencontrer des représentants d’Israël (et non pas des Israéliens).
Il est évidemment possible que les États-Unis négocient bilatéralement avec l’Iran à propos de son gaz. L’accord qui avait été conclu avec Barack Obama et dont Donald Trump s’était retiré, avait été l’occasion de négocier avec le président Hassan Rohani l’exportation de gaz iranien vers l’Europe pour concurrencer le gaz russe. Ce projet avait dû être abandonné, mais redevient particulièrement sensible avec la tension entre Moscou et Washington.
Une coexistence USA/Russie en Syrie, est-ce fini déjà?
Ce n'est pas tous les jours que le haut diplomate qu'est M. Lavrov qui recevait il y a quelques heures son homologue syrien à Moscou qui se hasarderait un " Nous condamnons dans les termes les plus vifs les frappes israéliennes contre la Syrie car nous croypons que ce genre de frappe tendra de façon sensible les tensions dans la région ". Comme le craignait l'entité, il semblerait que parallèlement à l'escalade en Ukraine où pour la première fois un clash directe vient d'avoir lieu entre les gardes frontières russes et les blindés ukrainiens qui ont franchi les frontières, la Russie s’éloigne à grand pas d'Israël tout en allant droit vers davantage de tension avec les Yankees dont la présence lui tape de plus en plus sur les nerfs. Ce lundi et pour la première fois depuis 2016, date à laquelle les Etats Unis ont établi une zone dite de 55 km au dessus d'al-Tanf à Homs où ils détiennent une base illégale toujours, mais une base aérienne totalement castrée depuis que un quintuplet de drone de la Résistance l'a bousillée en octobre et l'a littéralement éliminé de l'équation aérienne, quitte à la déconnecter des F-16 israéliens, l'armée de l'air russe a survolé al-Tanf dans une posture bien menaçante.
Pourquoi les Saoudiens veulent un cinquième de pourparlers avec les Iraniens à Bagdad?
L'Iran répondra-t-il à la « surprenante » invitation saoudienne de tenir le cinquième round des négociations de Bagdad ? Et quel est son rapport avec la fin imminente des négociations nucléaires de Vienne et l'aggravation de la crise ukrainienne ? Et comment Téhéran sera-t-il le plus fort et Riyad le plus faible dans les deux cas ? Quelles sont les répercussions de tout cela sur la guerre au Yémen, s’interroge le rédacteur en chef de Rai Al-Youm.
« Le prince Faisal bin Farhan, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a confirmé lors de sa participation à la conférence de Munich sur la sécurité que son pays se réjouit d'organiser un cinquième cycle de pourparlers directs avec l'Iran malgré l'absence de progrès substantiels lors des quatre cycles précédents qui se sont tenus à Bagdad », et il a appelé l'Iran à « changer son comportement dans la région ». Mais les souhaits sont une chose, et l'évolution des réalités sur le terrain en est une autre », a écrit Abdel Bari Atwan dans son éditorialiste du 20 février.
Israël/Gaza: Guerre des "blindés"!
Voitures piégées, fusillades mortelles, opérations commando le front intérieur israélien est hors du contrôle bien que la féroce censure médiatique empêche toute information de circuler librement.
Vendredi soir à Yafa une voiture piégée a explosé tandis que samedi un colon s'est fait descendre en Cisjordanie. Ce dimanche un grave incident sécuritaire à eu lieu à Lod dont seules les images nous sont parvenues. Tout indique que le front intérieur s'embrasera à l'approche du premier anniversaire de l'historique Epée de Qods bien avant le front Sud.
Juste après une action hostile et de spectacle d'un député extrême-droit de la Knesset à Cheikh Jarrah, la Résistance avertit les responsables israéliens de ne pas mettre à l'épreuve la patience des Palestiniens à Cheikh Jarrah situé à Qods.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a averti Israël contre toute atteinte à Qods qui rallumera la mèche de la guerre. "Ce que vous faites à Qods occupée et à Cheikh Jarrah tend à raviver certains souvenirs, ceux de la bataille « Épée de Qods ». Le chef du bureau des relations arabo-islamiques du Hamas, Khalil al-Hayat, a conseillé le régime sioniste de ne pas s'approcher de Qods, déclarant que ce serait jouer avec le jeu.
« Ce que vous faites, a continué le responsable palestinien, à Qods et à Cheikh Jarrah fait revivre le souvenir de la guerre de 11 jours à Gaza dont vous êtes sortis vaincus. »
Khalil al-Hayat a par ailleurs souligné : «S'approcher de Qods n’est que de jouer avec le feu et le régime d'Israël doit choisir entre la paix et la guerre ».
Le chef du bureau du Hamas pour les relations arabes et islamiques a également précisé que la bande de Gaza était prête à défendre de toutes ses forces Qods et sa population.
Auparavant, les mouvements du Hamas et du Jihad islamique palestinien avaient mis en garde les Israéliens contre toute offensive des colons contre le quartier palestinien Cheikh Jarrah.
Le Hamas a en outre apporté son soutien à tous les Palestiniens à travers tous les territoires palestiniens, affirmant que Qods constituait la ligne rouge des Palestiniens. Dans cet ordre d’idées, il avertit que si l'agression des colons à Qods se poursuivait, la Résistance lancerait l'ordre de mobilisation.
Le député d'extrême droite à la Knesset, Itamar Ben-Gviar, sous-tend de nouvelles escalades à Cheikh Jarrah, alors qu'il a installé samedi dernier une tente dans le quartier, au nord de Qods, comme son bureau en tant que député de la Knesset. Au même moment où la police a passé à l’acte pour réprimer les protestataires, un groupe de colons est entré dans le quartier avec des pancartes de protestation.
Les habitants du quartier palestinien ont cependant contesté contre la présence des colons sur le terrain, exigeant donc leur expulsion, mais les forces de sécurité israéliennes ont utilisé des bombes assourdissantes et des balles en plastique pour disperser les Palestiniens.
Comme ils l’ont promis, les groupes de la Résistance ont passé à l'acte, l’aile militaire du Mouvement des Moudjaheddines de la Palestine, Kataeb al-Moujahedeen ,a fait part de la tenue d’un exercice militaire à Gaza, manière d’exprimer son soutien aux Palestiniens en Cisjordanie et à Qods.
« Kataëb al-Moujahideen », la branche militaire du mouvement des Moudjahidines palestiniens, a mené l'exercice militaire « Al-Wa'd al-Mafa'ul 4 » dans la bande de Gaza. Selon l'agence de presse Sama, l'exercice a simulé des scénarios défensifs et offensifs.
Le rapport souligne que l'exercice a consisté à exercer des unités de combat qui luttent en utilisant de vraies munitions avec des véhicules blindés. Bref la guerre de blindé contre blindé. De même et lors de l’exercice, la lutte contre l'infanterie israélienne le long des côtes ainsi que l’attaque avec une variété d'armes contre de divers bateaux ennemis aux points de contact ont été simulées.
Par ailleurs, le groupe de résistance palestinien a rendu hommage aux positions pro-palestiniennes du leader de la Résistance libanaise, Seyyed Hassan Nasrallah.
La prochaine confrontation Israël/Gaza semble ne pas rester confinée dans le ciel bien que jeudi dernier une salve de sept missiles anti navire palestiniens ait été tirés contre la Méditerranée. L'épée de Qods-2 sera la guerre où outre les missiles les colonies feront l'objet d'opération terrestre à coup de commando et de blindés.
Kataeb al-Mujahideen a enfin précisé que tous les groupes de résistance palestiniens travailleraient ensemble pour libérer le pays.
Iran : « En cas de guerre l'Armée de l'air sera prête en moins d'une heure »
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri, en marge de la cérémonie de l’inauguration du Centre du commencement et de contrôle du sud-est de l’armée de terre iranienne tenu dimanche 20 février a fait état des capacités et aux progrès réalisés dans le secteur de la technologie et de l’information de l’armée et a qualifié d’un impact considérable les innovations nationales de de l’armée terrestre dans le domaine de la communication, de la guerre électronique, de la capacité approfondie des systèmes d’interception et de reconnaissance.
Le général de brigade Mohammad Baqeri a décrit la création d’un centre de commandement et de contrôle dans la base sud-est du pays comme une autre réalisation de l’armée iranienne et a ajouté : « Tous les développements aux frontières sud-est, nord-est, ouest et nord du pays sont transmis aux centres de commencement et de contrôle intégré sous forme audiovisuelle et d’autres types de données et ces centres peuvent synchroniquement visualiser les rapportes et prendre des mesures appropriées et de manières coordonnées ».