
تقي زاده
"Vos spéculations temporelles risquent de mal tourner" (Peskov)
Le Kremlin appelle les Occidentaux à arrêter d’« annoncer chaque jour une date pour une invasion par la Russie ».
Les déclarations alarmistes des puissances occidentales sur l’imminence d’une invasion russe en Ukraine sont une provocation et pourraient avoir des conséquences néfastes, a déclaré ce dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi avoir la conviction que la Russie pourrait lancer une opération armée « à tout moment ».
« Le président russe Vladimir Poutine ne prête pas attention à ces propos », a dit Dmitri Peskov sur la chaîne de télévision Rossiya 1.
Israël ne sait pas quoi faire face aux drones de la Résistance
Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité du Parlement israélien a appelé Tel-Aviv à se préparer pour faire face aux petits drones furtifs qui s’infiltrent dans l’espace aérien des territoires occupés par Israël.
Suite à l’échec cuisant du régime israélien vis-à-vis du drone Hassan du Hezbollah, Ram Ben Barak a souligné qu’Israël devrait s’apprêtait à confronter les petits drones furtifs.
La contre-attaque des combattants yéménites a infligé de lourdes pertes de la coalition saoudienne
Les forces armées yéménites, avec la participation de leurs unités de missiles, de drones et d’artillerie, ont repoussé les attaques des mercenaires de la coalition saoudienne contre la ville de Harad, dans le nord-ouest du Yémen, leur infligeant de lourdes pertes.
« Lors de leur avancée sur l’axe du Harad et au cours d’une opération de contre-attaque, les combattants de l’armée yéménite et des Comités populaires ont pu prendre le contrôle des positions des mercenaires de la coalition saoudienne », a annoncé l’armée yéménite.
La Russie et le Venezuela insistent sur l'élargissement de la coopération militaire
En pleine crise ukrainienne, la Russie a décidé d'étendre sa sphère d'influence dans l'arrière-cour des États-Unis en Amérique latine. C'est ce qu'estiment certaines analyses sur la récente rencontre du vice-premier ministre russe avec le président vénézuélien à Caracas. Il paraît que les Russes s'apprêtent à préparer le cas échéant une contre-attaque aux Américains à leur porte. َQuoi qu'il soit le résultat des tensions à la frontière russe, les Américains récolent enfin, ce qu'ils sèment. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré avoir rencontré le vice-Premier ministre russe et les deux hommes politiques ont discuté de la « puissante » coopération militaire entre les deux pays.
Après une rencontre avec une délégation du gouvernement russe, le président vénézuélien a déclaré que la Russie et le Venezuela avaient examiné les programmes de coopération militaire et convenu de les renforcer afin de maintenir la paix et la souveraineté dans le pays sud-américain. « Nous allons augmenter tous les plans de formation et de coopération », a déclaré Maduro dans une émission à la télévision d'État, ajoutant que le Venezuela soutenait Moscou pour dissiper les menaces de l'OTAN.
Le Kurdistan irakien vend "illégalement" son pétrole à la Turquie et à Israël
L’arrêt de la Cour suprême fédérale d’Irak sommant le Kurdistan de livrer tout son pétrole à Bagdad a imposé ses impacts à l’atmosphère politique du pays.
Saad Mohammed al-Kaabi, analyste politique irakien, a déclaré, lors d’une interview avec l’agence de presse al-Maalomah, que la décision de la Cour fédérale de permettre l’accès de Bagdad aux revenus pétroliers gagnés par le Kurdistan irakien entraînerait la désintégration de la coalition tripartite composée des blocs al-Taqaddom et al-Azm, qui s’étaient alliés entre eux, aux côtés des deux principaux partis kurdes, le Parti démocratique kurde (PDK) et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK). « Cette décision aboutirait à la désintégration de la coalition tripartite et au retrait de Barzani de cette coalition », a-t-il souligné.
« La réaction d’Erbil au dossier pétrolier, récemment ouvert par la Cour fédérale, susciterait une crise politique opposant les partis, notamment les partis de poids, les uns aux autres », a déclaré Mohammed al-Kaabi.
Pour la première fois l'Iran évoque la perspective d'un échec des pourparlers et met en garde l'Amérique
Est-ce une victoire à la Pyrrhus que cherchent les Américains à qui l'Iran continue à fermer toute porte de dialogue avant qu'ils ne suppriment les sanctions anti iraniennes? Toujours est-il que le ton est monté ce dimanche à Téhéran où pour la première fois depuis le début des pourparlers de Vienne, le MAE iranien a évoqué la perspective d'un échec, soulignant qu'en cas de revers, ce sont les Américains qui en sont coupable. Au fait personne ne peut confirmer le contraire y compris les allié les plus proches de Washington dont la position se distingue par une confusion totale autour de leur politique iranienne puis un triple non, non à la levée des sanctions, non à garantir un retour sans départ US à l'accord nucléaire, non à la possibilité de vérifier si oui ou non leurs sanctions ont été véritablement levées ou s'agit-il de mesures uniquement cosmétiques. Le ministre iranien des Affaires étrangères met en garde contre le double jeu occidental sur le « texte » et le « calendrier » à Vienne, le président Raïssi soulignant que tout accord à Vienne devrait inclure la levée des sanctions, une garantie valable et la clôture des questions et revendications politiques.
Maarib: Gaza prêt à intervenir!
Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a appelé les pays arabes participant aux Accords d’Abraham à reconsidérer leurs démarches accélérées de rapprochement avec le régime occupant israélien.
Dans un communiqué, le FDLP a souligné « la nécessité de ne pas suivre ces démarches de normalisation avec le régime occupant sioniste pour former une alliance politique, militaire, économique, culturelle, sécuritaire et financière , sous parrainage des États-Unis et de leur ambassadeur en Israël ».
Selon le journal Al-Quds, le FDLP a appelé les pays arabes participants aux Accords d’Abraham à « écouter l’appel du peuple palestinien dans les territoires occupés, dans la diaspora et dans le Néguev », à « les soutenir dans la résistance face à l’occupation ».
« Les processus de normalisation se poursuivent à l’ombre de l’escalade de la judaïsation et d’une colonisation rampante, des arrestations massives et de la démolition de maisons palestiniennes, et d’autres violations commises contre les lieux sacrés islamiques et chrétiens à Qods, y compris la mosquée Al-Aqsa, à quoi s’ajoute la violation des droits des prisonniers palestiniens et la poursuite du blocus imposé à Gaza, ainsi que la confiscation des droits des familles des martyrs et des fonds de compensation, sans oublier la destruction continue des terrains agricoles des Palestiniens en Cisjordanie ».
Ce n'est pas seulement le ciblage d'Eilat ou Dimona par les cocktail missiles-drones yéménites...
D’après le mouvement de résistance palestinien, l’expérience de normalisation avec le régime occupant, sous prétexte d’apporter stabilité, calme, sécurité et paix dans la région, ne laisse aucun doute que tout cela n’est qu’un mythe.
Cette mise en garde qui pourrait signifier le ralliement de Gaza à la bataille d’Ansarallah contre l’axe Israël-Émirats intervient quelques heures après une 3ème attaque d’Ansarallah contre les Émirats dans le cadre de l’opération Hurricane du Yémen-3, bataille axée sur la destruction des sites et des chantiers navals. En ce même sens, Gold Bond Group, la société de logistique qui exploite le chantier naval israélien, a annoncé avoir été cette nuit victime d’une cyberattaque, écrit le site Web Arab-48.
Le groupe a annoncé lundi 31 janvier dans une déclaration aux investisseurs qu’il y avait eu des perturbations dans les ordinateurs de l’entreprise, avant de conclure qu’une partie à l’identité inconnue aurait essayé d’infiltrer le système informatique de l’entreprise, afin d’en perturber et/ou d’en extraire des informations.
« La plupart des systèmes informatiques de l’entreprise sont toujours en panne et le site Web Gold Bond reste également en panne et indisponible », ajoute le communiqué.
Gold Bond a ajouté qu’elle s’efforçait de réduire l’ampleur des dommages causés par cette attaque cybernétique ayant directement visé ses ordinateurs. « Il n’est pas encore possible d’estimer l’ampleur des dommages causés ou pouvant résulter de cet événement (…) ; on s’attend à ce qu’il y ait des perturbations dans le travail logistique dans le port d’Ashdod », précise le communiqué publié par Gold Bond.
L’information tombe trois jours après que le groupe de hackers Bâton de Moïse eut piraté un grand nombre de caméras de surveillance en Palestine occupée pas loin des locaux de la fameuse compagnie militaire Rafael.
2021: les victoires d'Ansarallah?
La DCA yéménite a frappé samedi 29 janvier un drone Scan Eagle de la coalition saoudienne dans le ciel de Juba au sud de la province de Maarib. Selon le site d’information ISW News, le porte-parole de l’armée yéménite, le général Yahya Saree, a annoncé qu’il s’agissait du 12ème drone d’espionnage de type Scan Eagle de la coalition a avoir été intercepté et détruit par Ansarallah au cours de la guerre du Yémen.
Le premier drone Scan Eagle de la coalition saoudo-émiratie avait été frappé le 19 juin 2021 au-dessus des hauteurs d’al-Machjah à l’ouest de la province de Maarib. Depuis, plusieurs autres drones de reconnaissance de ce type ont été interceptés avec succès et frappés par les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) yéménites majoritairement dans le ciel de la province de Maarib, mais ce n’est pas tout.
En effet, l’année 2021 marquait dans l’ensemble une période des plus brillantes en termes de victoires des forces yéménites au cours d’opérations sur le terrain afin de libérer des zones occupées par les forces de la coalition de guerre.
Lors d’une conférence de presse il y a peu de temps, le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree, a brossé un tableau précis du bilan de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen au cours de l’année dernière (2021) :
- Écarter 322 opérations offensives et 166 opérations d’infiltration de l’ennemi ;
- Mener 194 opérations offensives et 382 opérations de nuisance en réaction aux raids des avions de chasse ennemis contre des civils et des infrastructures yéménites.
Le général Yahya Saree entre dans les détails sur les acquis des forces yéménites pendant l’année 2021, pour dire :
« Les opérations Al-Nasr ul-Mubin (Victoire démontrée) et Rabi’ul-Nasr (Printemps de la victoire) ont été menées respectivement en trois et deux étapes en 2021, opérations au cours desquelles de vastes zones, soit une superficie de 12.250 km² a été libérée dans les provinces de Maarib, al-Jawf, al-Bayda, Chabwa et Hudaydah.
En outre, l’unité d’ingénierie a su viser des éléments, équipements militaires et casernes de l’ennemi, au cours de 5010 différentes opérations. Dans l’ensemble, notre unité d’artillerie a mené pendent ce temps pas moins de 21.925 opérations visant des fortifications, rassemblements et équipements militaires de l’ennemi, tandis que notre unité de tireurs d’élite a mené 13.191 opérations en 2021. »
Toujours selon le général Saree, la DCA des forces yéménites a mené pendant cette durée de temps quelque 1025 opérations contre l’ennemi agresseur.
« 22 aéronefs saoudiens ont été frappés, y compris six drones CH-4, 12 drones Scan Eagle, un drone MQ-9, deux drones RQ-20 et un drone Karayel. De même, deux drones Wing Loong-2 émiratis et 64 mini-drones de reconnaissance ont été frappés en 2021. » (Regarder la vidéo cijointe)
L’unité balistique de l’armée yéménite et d’Ansarallah a mené, pendant cette période de temps, 440 opérations dont 340 ont visé l’ennemi à l’intérieur du territoire yéménite et 100 autres, ont frappé les positions ou infrastructures de l’ennemi en dehors des frontières du Yémen, précise le porte-parole.
Le général Yahya Saree a également précisé que l’unité des drones yéménite avait quant à elle effectué 4.497 opérations d’assaut ou de reconnaissance contre des cibles ennemies à l’intérieur ou l’extérieur du Yémen, ajoutant : « 394 soldats ou officiers saoudiens ainsi que 745 effectifs soudanais ont été tués, tandis que le nombre des pertes en vies humaines auprès des mercenaires locaux recrutés par la coalition a dépassé en 2021 les 24.000 tués et blessés. 1.749 véhicules blindés et de transport de troupes ainsi que 253 mitrailleuses ont été entièrement détruits ou gravement endommagés, et 39 stocks d’armement de l’ennemi ont pris feu et été détruits en 2021 ». « Nous insistons à accomplir nos devoirs en termes du Jihad [lutte sur la voie de Dieu] jusqu’à obtenir la libération, l’indépendance et la libération du Yémen tout entier », a-t-il aussi ajouté.
Avancées sur le terrain des forces yéménites en 2021
« Les avancées sur le terrain se sont effectuées dans deux zones différentes : les régions du sud de la province de Hudaydah à l’ouest du Yémen ; cela a été rendu possible à la suite de la débandade des forces soutenues par les Émirats arabes unis du sud de Hudaydah après trois ans, si bien que les régions susmentionnées ont été libérées par Ansarallah jusqu’à une distance d’environ 70 km au nord du port d’al-Khukha ». Pour le reste, Yahya Saree a précisé que les avancées sur le terrain ont été acquises le long de la province d’al-Jawf sur l’axe nord-sud, ainsi que dans les provinces de Maarib, Dhali, Bayda et Chabwa, avec la libération d’au moins 12.000 km² de territoires occupés yéménites répandus sur toutes ces provinces.
Et le porte-parole des forces yéménites d’ajouter : « Les derniers mois de l’année 2021, les forces d’Ansarallah étaient sur le point d’entrer dans la ville de Maarib et de la nettoyer de la présence des forces pro-Hadi soutenues par Riyad. Après l’appel au secours de la coalition saoudo-émiratie et l’arrivée des forces de la soi-disant Brigade des géants sur le front de Chabwa, l’opération d’assaut ultime sur la ville de Maarib a été reportée de presque un mois ; pourtant, on s’attend à ce qu’une nouvelle vague d’opérations de la libération de Maarib commence bientôt, étant donné que les EAU ont ordonné à leurs mercenaires de quitter cette zone, de peur des attaques aux missiles yéménites contre Abou Dhabi et Dubaï. »
Quelles armes a utilisées Ansarallah dans les attaques contre les positions de la coalition ?
Au cours d’attaques à l’intérieur du territoire yéménite, une gamme variée d’armement a été utilisée, y compris des drones-kamikazes à courte portée tels que Samad-1 et Kasef K-2, sans oublier des roquettes d’artillerie comme Badr-1P, Sa’eer, Qassem et Nakal largement utilisés sur le front de Maarib. Des missiles antichars tels que Konkurs et Metis aussi ont été utilisés pour détruire des dizaines de chars et blindés de l’ennemi au cours d’opérations à l’intérieur des frontières yéménites.
S’agissant d’opérations contre des zones aux profondeurs de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, divers missiles ont été utilisés. « Le missile balistique Zolfaqar a été utilisé contre des cibles à Riyad et Abou Dhabi soit à une distance d’environ 1.500 km. Les forces yéménites ont aussi utilisé des drones-kamikazes Samad-2 et 3, à quoi s’ajoute le drone Va’id, avec une portée estimée à 2500 km, et qui, pour avoir largement utilisé au cours des dernières années lors d’attaques contre des installations pétrolières saoudiennes, a la réputation d’être la tueuse d’Aramco ».
Le porte-parole des forces yéménites a également évoqué les noms des missiles balistiques tactiques Qassem-2 et Qaher M-2, employés lors d’attaques sur des infrastructures militaires et économiques dans les provinces de Jizan et Najran au sud de l’Arabie saoudite. Il a aussi et surtout parlé des missiles de croisière Qods-1 et 2, plus d’une fois utilisés pour frapper les profondeurs du territoire de l’Arabie saoudite, sans que la DCA saoudienne puisse les intercepter.
Ukraine: la pire vengeance russe
Le ministre russe des Affaires étrangères appelle l’Occident à des garanties contraignantes: à défaut d’une réponse adéquate à ses demandes, la Russie peut organiser des exercices d’envergure juste aux frontières des États-Unis.
Soulignant la nécessité de garanties de sécurité juridiquement contraignantes de la part de l'OTAN et des États-Unis, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a déclaré que l’Occident devait clarifier la manière dont il remplirait ses obligations, a rapporté Reuters, hier 30 janvier.
« Aujourd'hui, par l'intermédiaire du département d'État, nous adressons une demande officielle à nos partenaires de l'Alliance [OTAN] et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, leur demandant d'expliquer comment ils souhaitent ne pas remplir leurs engagements sécuritaires au détriment de la sécurité d'autrui », a déclaré Segueï Lavrov, lors d’une interview télévisée.
« S'ils n'ont pas l'intention de le faire, ils doivent expliquer pourquoi. Ce sera une question clé pour déterminer nos futures propositions, dont nous remettons le rapport au président russe Poutine », a-t-il affirmé.
Lavrov a affirmé que la Russie ne voulait pas de promesses de l'Occident, mais plutôt des garanties de sécurité juridiquement contraignantes qui assuraient la sécurité totale de l'ensemble du continent européen, avec la pleine considération des intérêts légitimes de la Russie.
Les propos du plus haut diplomate russe interviennent alors que le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré vendredi que les États-Unis et l'OTAN n'avaient pas répondu aux principales demandes de sécurité de Moscou vis-à-vis de l'Ukraine, mais qu'il était prêt à poursuivre les pourparlers.
Le 17 décembre 2021, le ministère russe des Affaires étrangères a rendu public un projet d'accords de sécurité avec les États-Unis et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Moscou rejette spécifiquement la poursuite de l'expansion de la présence de l'alliance de l'OTAN vers l'est et son entrée dans les pays de l'ex-Union soviétique ainsi que dans le Caucase et en Asie centrale.
Finalement ce n’est que le mercredi 26 janvier que le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a déclaré que Washington avait répondu par écrit à la demande russe de sécurité en Europe de l'Est.
A défaut d’une réponse rassurante, la Russie pourra désormais établir des bases militaires au Venezuela et à Cuba et y déployer des missiles de croisière intelligents d'une portée allant jusqu'à 2 500 kilomètres largement suffisants pour atteindre des cibles à travers les États-Unis, dont les principales installations militaires, indique l'expert militaire russe Viktor Barants, cité par le site Web militaire russe Avia.pro.
« La Russie pourra en outre déployer son aviation tactique à longue portée à Cuba ou au Venezuela, y compris des bombardiers à longue portée Tu-22M3, des avions anti-sous-marins, des complexes hypersoniques Kinzhal », a noté l’expert.
« Ces pays d'Amérique latine pourraient également recevoir des systèmes de défense aérienne russes S-400 et des radars transhorizon pour répondre à toute frappe américaine en un temps plusieurs fois plus court », a-t-il poursuivi.
Pour aller plus loin, explique Viktor Barants, l'aviation et la marine russes ont la possibilité de mener des exercices de grande envergure à Cuba et au large des côtes américaines contrairement à la flotte américaine opérant en mer Noire dont les actions restent très limitées en raison d’être soumises à la convention de Montreux qui ne s’applique pas en Atlantique, où la Russie pourra déployer dans un avenir proche des dizaines de navires de guerre, de sous-marins nucléaires et d'aviation tactique et stratégique.
Lui de poursuivre sur un ton ironique que la réaction à toute contestation de Washington serait de rétorquer que « nous allons juste apporter nos armes là-bas, c'est tout, juste pour apprendre aux Cubains comment utiliser nos armes et protéger la démocratie au Venezuela et à Cuba contre une éventuelle agression américaine.
« Les États-Unis ressentiront un malaise évident lorsqu'ils apprendront qu'un sous-marin nucléaire russe armé de missiles nucléaires se trouve à 150 kilomètres de leurs frontières, ou lorsque des navires de guerre russes lanceront de manière démonstrative une volée de missiles de croisière Kalibr. La simple apparition de bombardiers stratégiques russes en mer des Caraïbes va semer l’horreur au Pentagone », a-t-il affirmé.
Il convient de rappeler que le président russe, Vladimir Poutine, a eu des entretiens avec les dirigeants de Cuba et du Venezuela, à la suite desquels des accords ont été conclus sur le renforcement de la coopération militaro-technique. Étant donné que la Russie entend bien donner une réponse adéquate aux États-Unis pour les tensions et provocations créées à ses frontières, le déroulement prochain des exercices militaires en Amérique latine n’est pas exclu.
Mossad: coup d'État du Hezbollah!
Sale temps pour Israël : entre les cyberattaques qui ciblent les unes après les autres les secteurs les plus stratégiques de l'armée israélienne et on pense au "Bâton de Moïse" qui, pas plus tard que ce vendredi, a hacké non seulement les caméras de surveillance de Rafael,
en sige d'une totale disposition à faciliter les infiltrations commandos dans des bases militaires israéliennes mais encore les systèmes liés à la DCA made in Rafael, là encore en signe d'une infiltration commandos qui pourrait être suivie des frappes de roquettes et de missiles et tout ceci, nous rappelle les scénarios mainte fois commentés que les chroniqueurs israéliens attribuent au Hezbollah, il y a cette nouvelle particulièrement cuisante pour quiconque mystifiant le Mossad! le navire du renseignement israélien prend l'eau de toute part : Le département de renseignement des forces de sécurité intérieure du Liban (évidemment appuyé par le Hezbollah) a démantelé plus de 15 réseaux d’espionnage israéliens qui avaient des activités, séparément et dans des zones différentes au Liban et en Syrie. Et dire que les Américains viennent d'accorder une enveloppe de 67 millions de dollars aux forces de sécurité et à l'armée libanaise pour qu'ils laissent tomber le Hezbollah. L’opération a été lancée il y a quatre semaines, après des consultations avec le procureur général et le commandement des forces de sécurité intérieure du Liban et malgré le nombre élevé des personnes soupçonnées de coopérer avec le régime sioniste, les officiers du département de renseignement ont déployé tous leurs efforts pour achever aussi tôt que possible et de la meilleure des manières leur mission.
Il s’agit du plus grand coup asséné par le Liban au Mossad, soit également la plus grande opération sécuritaire depuis 2009 au cours de laquelle les réseaux d’espionnage de ce service de renseignement israélien ont été démantelés l’un après l’autre.
La guerre illimitée du régime sioniste contre le Liban s’est intensifiée ces dernières années. Les grandes crises auxquelles le Liban est confronté, notamment dans les domaines politique et économique, les vastes campagnes médiatiques contre la Résistance, les interventions étrangères et la multiplication des activités des ONG, financées par des parties étrangères, ont tous intensifié les pressions sécuritaires sur le Liban et fait apparaître de nouvelles coopérations entre les services d’espionnage israéliens et les instances de sécurité arabes et internationaux. C'est tout ceci qui vient de tomber à l'eau par un spectaculaire coup du Hezbollah.
C'est dans ce contexte particulièrement fragile qu'une quatrième tête vient de tomber au sein du Mossad : Le commandant anonyme de la division des opérations spéciales du Mossad a démissionné, selon les médias israéliens. Il es devenu le quatrième haut responsable à quitter le Mossad en sept mois depuis que David Barnea est devenu directeur de l’agence de renseignement israélienne en juin 2021. Selon un reportage de Channel 13 News dimanche, le commandant a démissionné après que Barnea lui a dit que lui et d’autres responsables étaient devenus un « fardeau pour l’organisation ». L’année dernière, le responsable de la technologie, le responsable des opérations et le responsable de l’anti-terrorisme du Mossad ont tous démissionné de leurs fonctions.
Trois hauts responsables du service de renseignement israélien, Mossad, avaient annoncé leur démission, à la suite de changements organisationnels, opérés par le nouveau directeur du service de renseignement, David Barnea. Le site d'information israélien, "Israël 24", avait alors indiqué que les trois hauts responsables ont le grade de général. Et d’ajouter que “les 3 hauts fonctionnaires ont annoncé leur démission, des mois après la prise de fonction de Barnea à la tête du Mossad, il s'agit du chef du département technologique, du chef du département antiterroriste et du chef du département «Mafraq», qui est le département central de l'agence, chargé des activités des agents“. Parmi les démissionnaires figuraient « le chef du département (Tzomt), qui est chargé du recrutement des agents, le chef du département technologique, un responsable de la lutte contre le ‘terrorisme’ et un autre responsable d’un département technologique sensible. Dans ce contexte, les spécialistes des affaires sionistes ont estimé que les changements en cours dans le Mossad israélien pourraient représenter une nouvelle page pour la Résistance palestinienne, cette dernière ayant confirmé à plusieurs reprises l’échec du Mossad à mener des opérations de renseignement à l’intérieur de la bande de Gaza. Or l'actualité libanaise marque de son côté la défaite libanaise du Mossad.