تقي زاده

تقي زاده

Les dirigeants de ces mêmes pays qui ont tué des centaines de milliers d’innocents avec des bombes de napalm, du phosphore blanc, des projectiles d’uranium appauvri et des substances chimiques inconnues qui sont la cause du syndrome de la guerre du Golfe persique, pleurent aujourd’hui la mort de 350 Syriens, apparemment victimes d’armes chimiques. Comme si la mort de 100.000 personnes par armes conventionnelles et la fuite de 5 millions d’habitants de leur foyer n’étaient pas des raisons suffisantes pour s’émouvoir.Guerre sous faux drapeau ? Est-il possible que les rebelles aient utilisé ces substances chimiques contre leurs propres concitoyens et aient rejeté la faute sur Damas ?

« Ô honte ! où est ta rougeur ? » (Hamlet, acte III)

Le régime de Barack Obama, avant toute enquête sérieuse, a accusé le gouvernement de Bachar el-Assad, alors que les insurgés eux-mêmes ont reconnu leur crime à la journaliste d’Associated Press, Dale Gavlak : ils disent avoir reçu ces substances d’Arabie Saoudite, et que c’était un « accident » dû à une mauvaise manipulation.Le gouvernement iranien a révélé avoir prévenu Washington il y a neuf mois du fait que les insurgés s’étaient procuré ces armes.

D’autre part, Carla del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur l’usage d’armes chimiques en Syrie, a déclaré le 6 mai que les rebelles avaient utilisé du gaz sarin lors du conflit. En décembre, des opposants syriens avaient été arrêtés en Turquie en possession de deux kilos de gaz sarin. On peut se demander comment ils se les étaient procurés !

Et pourtant l’ONU n’a rien fait, et les États-Unis et leurs alliés, au lieu de se désolidariser de ces criminels, ont augmenté les aides économiques et militaires qu’ils leur octroyaient depuis 2011 (Lire : La OTAN, a las puertas de Siria).

Obama avait prononcé le verdict avant d’obtenir les preuves. La décision, déjà prise, n’exigeait que de plates excuses.

La preuve d’un « casus belli »

Une vidéo floue diffusée par les opposants, pour laquelle la « chaîne de possession » n’a même pas été contrôlée. Il est surprenant de découvrir des enfants morts gisant sur le sol, sans leurs mères, et l’absence de funérailles publiques – si importantes dans la culture musulmane. En outre, malgré tous les téléphones portables disposant d’une caméra, les images de ce qui est présenté comme une boucherie sont peu nombreuses, en comparaison avec la quantité de photos et d’enregistrements qui existent sur le massacre des Kurdes à Halabja il y a 30 ans, sous la dictature de Saddam Hussein.

Voilà 10 ans maintenant que Colin Powell, muni de photos et de graphiques, intervint au conseil de sécurité de l’ONU et tenait (sans gants !) un flacon rempli d’une poudre blanche en jurant qu’il s’agissait d’anthrax envoyé par le raïs irakien. Nicholas Kristof du The New York Times écrivit que « le FBI sait depuis trois mois que l’auteur des attaques à l’anthrax est un Nord-Américain. » Bush et lui lanceront de fausses accusations au président irakien. Ils l’accuseront d’être impliqué dans les attentats du 11 septembre, de collaborer avec Al-Qaïda, d’acheter de l’uranium au Niger, de tuer des bébés koweïtiens dans leurs couveuses, etc.Aujourd’hui, leurs héritiers, John Kerry et Obama, apportent des preuves « indéniables » au fait que les armes de destruction massive ont été envoyées par Assad. Pourquoi ne pas établir un cessez-le-feu et procéder à une enquête exhaustive ?

Jean Daniel, éditeur de la revue Le Nouvel Observateur, se souvient que le 31 août 1995, le premier ministre français Édouard Balladur lui avoua que l’attentat perpétré sur la place de Markale à Sarajevo qui fit une centaine de victimes était l’œuvre des musulmans bosniaques et non celle des serbes. Ils voulaient par ce moyen-là forcer l’intervention de l’OTAN, juste quand Milosevic avait accepté la quasi-totalité des exigences occidentales, mettant dans l’embarras Bill Clinton qui projetait de détruire le dernier état socialiste d’Europe (Lire : Yugoslavia : ensayo de la “guerrahumanitaria”).

Le temps n’est pas aux élections, et un Obama déjà vaincu a recours à la guerre préventive, illégale et contraire à la Charte des Nations Unies pour qu’on cesse de le traiter de « faible et isolationniste ».

Cui bono ?

Assad ne semble pas assez suicidaire ni assez stupide pour franchir « la ligne rouge » en tuant des centaines de personnes, provoquant ainsi une guerre avec les États-Unis au moment où il bénéficie d’un solide avantage sur les rebelles.L’attaque des États-Unis radicalisera les courants modérés de son gouvernement qui n’ont jusqu’à présent même pas répondu aux quatre bombardements d’Israël sur leur territoire (ces six derniers mois). Cela ne dissuadera pas non plus une future utilisation de telles armes dans les deux camps. Pire encore : maintenant que le chef de la Maison-Blanche affirme ne pas avoir l’intention de renverser Assad, les insurgés peuvent recommencer à utiliser ces armes pour montrer le besoin d’en finir avec le président dans une guerre dévastatrice.

Garder Assad au pouvoir fait partie de la même stratégie du « chaos contrôlé » utilisée par Bush contre Saddam Hussein. Ils en ont fait la bête noire de 1991 à 2003 : ils ont militarisé le Golfe Persique tout en faisant d’un État vertébré une déliquescence et continueront à occuper l’espace post-soviétique sous prétexte d’une « lutte contre le terrorisme ».

Des dizaines de milliers de mercenaires (vauriens et gangsters vétérans) recrutés par le cheikh Bandar, le prince saoudien, attendent à l’intérieur comme à l’extérieur du pays qu’Obama appuie sur la gâchette pour provoquer un bain de sang. En Jordanie, 25.000 individus ont été enrôlés par le cheikh dans l’organisation « les adeptes de l’Islam ».

On se demande encore comment une attaque militaire peut réduire le risque d’utilisation de telles armes. Les missiles de croisière et les bombes de tous types sont-ils plus acceptables que les armes chimiques ? Au moins pour ces dernières il existe des masques à gaz et des abris, ce qui n’est pas le cas pour les bombes bunker buster (utilisées en Afghanistan), qui pénètrent jusqu’au cœur de la terre.

Les 12 buts réels de l’attaque

Derrière l’opération de punition d’Assad se cachent d’autres objectifs :

1.Dominer l’Eurasie. Avec plus ou moins de réussite, les États-Unis ont tenté, en allant faire la guerre en Irak, en Afghanistan, en Yougoslavie et en Libye, de contrôler le Proche-Orient, l’Asie centrale, l’Europe centrale et le nord de l’Afrique. Maintenant, suivant les conseils du stratège britannique Sir Mackinder concernant l’importance de cette région – que l’on appelle Heartland, ou Cœur du Monde – ils essaient de contenir la progression de la Chine et de la Russie. La Syrie est le pays qui fait le lien entre les deux continents.

2.Contrôler la totalité du Moyen Orient. C’était également un des motifs pour renverser Kadhafi.

3.Empêcher la construction du méga gazoduc Iran-Irak-Syrie (appelé « gazoduc chiite »), soutenu par l’Iran et la Russie et qui devrait exporter du gaz vers l’Europe, à la suite de l’échec de l’autre projet (Lire : « Nabucco : Europa Esclava« ). Ce gazoduc est néfaste pour la Turquie, qui cesserait d’être le pays de transit de l’hydrocarbure et pour l’Arabie saoudite, qui a investi dans le gazoduc arabe, traversant l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban et Israël. Il est tellement crucial pour Riyad de s’emparer de la Syrie que, selon le journal libanais As-Safir, le prince Bandar Ben Sultan aurait fait comprendre à Vladimir Poutine lors de leur récente rencontre que si celui-ci retirait son soutien à Bachar el-Assad, il lui garantirait la sécurité des Jeux olympiques d’hiver 2014 organisés à Sotchi (en Russie) en calmant les Tchétchènes. Que ce soit en russe ou en arabe, cela ressemble à du chantage ! De plus, les cheikhs sont inquiets du rapprochement entre les deux géants du pétrole que sont la Russie et le Venezuela. La première est le plus grand producteur et exportateur de la planète, le second possède les plus importantes réserves prouvées au monde. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui inonde le marché de pétrole, bon marché qui plus est, voit son pouvoir menacé. Il ne faut pas sous-estimer l’Arabie saoudite : les principales institutions financières dépendent de ses pétrodollars.

4.Humilier la Russie dans sa zone d’influence et montrer au monde son incapacité à agir sur les événements internationaux dans ce qui est le premier affrontement entre les deux puissances depuis la guerre froide. Sergueï Lavrov a déjà dit que son pays n’irait pas se battre avec les États-Unis en Syrie, bien que les entreprises russes aient investi une vingtaine de milliards dans ce pays et près de 100.000 Russes vivent là-bas. Accueillir Snowden est une chose, entrer en guerre en est une autre. Après avoir perdu la Syrie, Moscou tentera de récupérer son influence ailleurs. En Iran par exemple.

5.Détruire l’armée syrienne en raison de ses relations avec la Russie. Les États-Unis ont déjà agi de cette manière avec les forces armées d’Irak et de Libye. Ils réduisent ainsi l’influence militaire slave sur la planète.

6.Triompher sur le terrain de la guerre et contrôler militairement le monde pour compenser l’échec dans le domaine économique. Aux grandes crises économiques, les grandes guerres. Le capitalisme vendra plus d’armes, conquerra de nouveaux marchés et donnera la chance aux entreprises de construction un peu habiles de reconstruire ce qui a été détruit.C’est un nouvel assaut pour conquérir les travailleurs du monde entier qui paieront de leur vie ou avec leurs impôts l’aventure de quatre cow-boys. La hausse du prix du pétrole, qui aura des répercussions sur tous les produits, nuira également à l’économie chinoise.

7.Contourner une fois de plus l’ONU et faire baisser ce qui reste des systèmes judiciaires qui font office de frein aux intentions belliqueuses.

8.Traquer l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique a récemment rapporté que 1.000 nouvelles centrifugeuses avaient été installées dans les usines nucléaires de ce pays. La Chine et la Russie pensent que le but de l’agression de la Syrie est l’Iran. Téhéran, très prudent, soupèse les événements et détache son sort de celui de son allié.Il l’aidera via le Hezbollah et le Jihad islamique. Sa ligne rouge est l’occupation de la Syrie. À la plus grande joie de Tel-Aviv et de Riyad, cette attaque complique les rencontres entamées avec les États-Unis.

9.Donner l’impression de garder le statut de puissance hégémonique mondiale par un « système de Ponzi », système qui tire son nom d’un escroc italien qui a su amasser d’énormes sommes d’argent et, sans rien faire, payer des intérêts aux investisseurs avec leur propre argent ou celui de nouvelles victimes. Son escroquerie a pu persister quelques années grâce au nombre de victimes crédules qui ne cessait d’augmenter.Madeleine Albright disait que l’existence même de la plus grande machine militaire de l’histoire humaine exigeait qu’on l’utilise. Une mission devenue objectif alors qu’en réalité, les États-Unis n’ont aucun intérêt majeur dans ce conflit. Mais que personne ne sous-estime le rôle de la bêtise dans l’Histoire.

10.Faire pencher la balance des forces du conflit syrien en faveur des rebelles et obtenir ainsi des avantages à la table des négociations. Par ailleurs, et comme une guerre dans une autre guerre, les wahhabites saoudiens se séparent des Frères musulmans (soutenue par la Turquie et le Qatar) ainsi que des membres d’Al-Qaïdadu Jabhat al-Nosra. Ce qui divise encore un peu plus l’opposition et fragilise l’alliance entre les États-Unis et le Qatar, un des sièges du Pentagone.

11.La France, après le succès de la reconquête libyenne, rêve de rétablir sa domination sur une autre de ses anciennes colonies.

12.Israël affaiblit l’allié de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah, et, pendant ce temps, il garde les ressources d’eau syriennes du plateau du Golan et tente de prendre la partie syrienne du champ de gaz découvert dans la Méditerra née. (Lire : El “factor gas” en la crisis siria)

Pour le premier défi de son second mandat, Obama terrorise le monde dans l’intérêt de l’Arabie Saoudite et d’Israël !

Aucun de ces objectifs n’a quelque chose à voir avec les droits de l’Homme en Syrie.

Les 8 conséquences

L’agression militaire des États-Unis et de leurs alliés…

1.Provoquera les représailles de la Syrie contre Israël, la Jordanie, la Turquie et les troupes de l’OTAN en Irak et au Liban. La Syrie n’est pas le petit Kosovo. De plus il y a là-bas des armes chimiques, des terroristes cannibales, les germes d’un conflit sectaire sanglant et… un Poutine qui n’a rien d’un Eltsine.

2.Affaiblira les propres alliés de Washington, tels que la Jordanie et la Turquie.

3.Modifiera l’équilibre des forces en Syrie sans résoudre le conflit. Cela accentuera les tensions religieuses et ethniques du pays, et ce même après Assad.

4.Renforcera le salafisme et le wahhabisme dans le monde entier, au détriment des forces progressistes.

5.Endommagera les relations de l’Occident avec la Russie et la Chine, et modifiera le climat politique international.

6.Permettra à la Russie d’augmenter les coûts de cette agression en coupant l’approvisionnement des troupes de l’OTAN en Afghanistan par le réseau de distribution du Nord (Russie-Kazakhstan-Afghanistan), ce que fait le Pakistan pour la route du Sud. Ou d’ignorer les sanctions imposées à l’Iran et de resserrer les liens avec ce dernier. Hassan Rohani se réunira le mois prochain avec Poutine et le président chinois, Xi Jinping, au Kirghizistan.

7.Poussera les pays de la région à une course à l’armement effrénée.

8.Établira un autre précédent sur la façon de contourner la souveraineté nationale des petits pays étant des puissances armées jusqu’aux dents.

Dans le climat néo-impérial actuel, les prétentions des États-Unis sont les rêves d’un fou réalisés par un ivrogne

L'armée turque a descendu un hélicoptère syrien selon les règles d'engagement, ce dernier ayant violé son espace aérien, a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan mardi.

"Nous avions dit à l'avance que les règles d'engagement seraient mises en oeuvre. Il y a eu une violation de frontière de plus de deux kilomètres," a souligné M. Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue pakistanais en visite Nawaz Sharif, soutenant que le tir avait été effectué en accord avec le droit international.

Le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc avait fait savoir lundi que les avions de guerre de son pays avaient descendu un hélicoptère syrien dans la région de la frontière entre les deux pays.

L'armée syrienne a confirmé plus tard ce jour-là que la Turquie avait descendu un hélicoptère à elle qui avait pénétré "par erreur" et "brièvement" l'espace aérien turc, soulignant qu'il s'était écrasé à l'intérieur des territoires syriens.

L'un de l'équipage de l'hélicuptère syrien abattu par l'armée turc a été captivé et exécuté par les rebelles syriens.

Le ministère iranien de la Défense n’estime que le renforcement du pouvoir de dissuasion sur la défense et la place du pays perse élevé régional à la suite des réalisations de la défense sacrée (la guerre imposée par l'Irak contre la nation perse entre 1980 et 1988) à la violation des ennemis.

C'est ce qu'a déclaré le ministère persan dans un communiqué publié mercredi à l'occasion du trente-troisième anniversaire de la Semaine de la Défense Sacrée, qui coïncide avec les 22 Septembre.

Le Saint- défense est comme un joyau étincelant sur le temps de la fierté, de l'unité et de la résistance de la nation révolutionnaire iranien à protéger son indépendance, l'intégrité territoriale et les idéaux islamiques, ajoute la note.

En ce sens, l'Etat national affirme que la Semaine de la Défense Sacrée chaque année est une occasion précieuse pour la nation iranienne, remémorer la période historique de huit années de guerre imposée par les puissances arrogantes contre la Révolution islamique, et de prendre enseignements pour l'avenir de ce pays.

Ce grand événement historique, selon le communiqué, a ouvert une excellente manière pour les générations futures de pays islamique à toujours résister aux menaces et extorsions de l’arrogant.

Le 22 Septembre, c'est l'anniversaire de la guerre imposée par l'ancien régime baasiste irakien contre la République islamique d’Iran, et chaque année en cette semaine a tenu programmes culturels et artistiques pour le commémorer.

le site d'analyse Counterpunch fait publier un article où il dénonce "un Empire américain agonisant qui tout en allant à sa perte se moque du monde entier" !

" Un hypocrite tel que John Kerry demandait il y a quelques jours : jusqu'à quand faut-il assister, silencieux, au massacre des gens? ".. nous lui répondons : " Jusqu'à ce que l'administration US cesse de tuer les innocents" !! " le secrétaire d'état prétend vouloir sauver les syriens des mains d'Assad .. A l'exemple de précédentes guerres menées par les Etats Unis, ces derniers s'apprêtent cette fois aussi à tuer des milliers d' innocents, à mutiler des milliers d'autres à empoisonner leur environnement et ils s'appellent ceci "opération de sauvetage"!! ... le secrétaire Kerry le sait mieux que toute autre personne que la guerre que son administration prépare contre la Syrie n'a aucun lien avec l'usage du gaz sarin! c'est du gaz naturel qu'il s'agit ! en effet la Russie, , premier exportateur du gaz , pays qui procure 40% des besoins en gaz de l'Europe pourrait à tout moment être poussée à bout par un axe euro américain enclin souvent à lui mettre des bâtons dans les roues , ce qui mènera la Russie à priver l'Europe de son gaz, ce qui s'est déjà produit à plusieurs reprise. c'est pour éviter ce contretemps que l'Europe, en quête d'une source gazière alternative a pensé au Qatar. le Qatar qui soit dit en passant rêve d'exporter son gaz vers l'Europe via la Syrie. Assad avait d'ailleurs eu vent de ce projet mais il s'y était opposé , par égard pour son allié russe. ... et la guerre que les Etats unis, la France, la Turquie , le Qatar, l'Allemagne , l'Arabie saoudite et Israël mènent contre Assad s'enracine dans ce refus courageux .. la Syrie vient de donner son aval d'ailleurs à un projet de transit de gaz iranien vers l'Europe. les réserves gazières iraniennes étant moins importantes que celles du Qatar et l'Iran étant allié de la Russie, ce projet n'affecte en rien les intérêts russes . mais les Européens n'en veulent pas ! en Europe presque tous les Etats sont dépendants du gaz russe à part la Grande Bretagne qui n'en importe pas . la France, l'un des défenseurs acharné de la guerre contre la Syrie importe 14% de se besoins en gaz depuis la Russie ... en ce sens, toute intervention militaire contre la Syrie est un acte de guerre direct contre la Russie. d'où le déploiement impressionnant des navires de guerre russes en Méditerranée . le moindre acte d'hostilité contre la Syrie de la part des Américains sera riposté par les russes soutenus aussi par Pékin qui a envoyé un navire de guerre en guise de solidarité dans les eaux de la Méditerrané." le site émet le souhait de voir la menace d'une intervention armée contre la Syrie s'écarter définitivement après l'initiative russe mais ne peut faire confiance à Obama : " il a montré à plus d'une reprise qu'il peut être pire que Bush. A ce rythme les américains pourront être sûrs que leur prochain président sera un clown »!

La seule stratégie pour faire face aux complots américains et ses alliés contre le monde musulman est de maintenir l'unité islamique, a souligné vendredi le secrétaire général du Mouvement de la résistance islamique au Liban (Hezbollah), Seyed Hassan Nasrollah.

Il a déclaré lors d'une réunion avec son homologue lors du Forum mondial pour le rapprochement des écoles de pensée islamiques, l'ayatollah Mohsen Araki, qui a réclamé le régime israélien toutes les conspirations anti- religieuses dans la région du Moyen-Orient.

" Le régime israélien est considéré comme un ennemi commun à toutes les nations de la région (du Moyen-Orient) et de leurs religions. Ce régime ne respecte pas les règles, quand pour atteindre leurs propres intérêts et ne cherche à contrecarrer la volonté des forces en présence contre lui ", a déclaré l'ayatollah Araki.

Après avoir discuté de la situation du monde musulman, y compris la crise qui frappe la nation syrienne depuis plus de 30 mois, le secrétaire général du Hezbollah, a déclaré que " l'oppression du régime israélien contre les Palestiniens sans défense ne doit pas être éclipsée parles événements de la région ".

Aussi Nasrollah été considéré comme un grand succès inauguration libanais du quartier général du Forum mondial pour le rapprochement des écoles de pensée islamiques.

jeudi, 12 septembre 2013 15:56

La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

Celui qui se prosternait pendant plusieurs heures L'IMAM, 'ALI B. MUSA AL REZA (P).

Son titre : Al-Rezâ (celui sur lequel s'accorde la famille de Mohammad).

Son Kunya : Abû Al Hassan, comme son père. Il naquit à Médine le 11 zu'l-qad en l'an 148 h. et mourut à Tûs dans le Khorasan, (aujourd'hui ville d'Iran, Machhad.) le 17 du mois de Safar, en l'an 203 h. Il avait 55 ans.

La durée de son Imamat est de 20 ans. Sa mère était une esclave du nom de Umm Al-Banîn. Ali Al-Ridâ (p) est l'ainé des enfants de Mûsa.

La Période de son Imamat coïncida avec le califat de Haroun Rachid et de Ma'mûn.

Le huitième Imam parvint à l'imamat après la mort de son père, sur Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. La période de son imamat coïncida avec le califat de Hârun et de ses fils Amin et Ma'mûn. Après la mort de son père, Ma'mûn entra en conflit avec son frère Amin, conflit qui se termina par des guerres sanglantes et par l'assassinat d'Ami'n, à la suite duquel Ma'mûn devint calife. Jusqu'alors, la politique du califat Abbasside envers les chi'ites était devenue progressivement plus dure et plus cruelle. De temps à autre, un des partisans d'Ali (Alawis), se révoltait, provoquant des guerres et des rebellions qui causèrent de grandes difficultés au califat.

Les Imams chi'ites ne coopéraient pas avec les instigateurs de rebellions et se tenaient à l'écart de leurs affaires. Les chi'ites de cette époque, qui formaient une population importante, continuaient de considérer les Imams comme leurs guides religieux auxquels l'obéissance était due et comme les véritables califes du Prophète. Ils estimaient le califat très éloigné de l'autorité sacrée de leurs Imams, car le califat ressemblait à la cour des rois de Perse et des empereurs romains et était dirigé par des gens plus préoccupés de gouvernement mondain que d'application des principes religieux. La persistance d'une telle situation était dangereuse et constituait une sérieuse menace pour le califat.

Ma'mûn essaya de trouver une nouvelle solution à ces difficultés politiques qui, depuis soixante dix ans n'avaient pu être résolues par ses prédécesseurs Abbassides. Pour arriver à ses fins, il choisit le huitième Imam comme successeur, espérant ainsi surmonter deux difficultés: premièrement, empêcher les descendants du Prophète de se rebeller contre le gouvernement puisqu'ils en feraient eux-mêmes partie, et deuxièmement faire perdre aux gens leur croyance spirituelle et leur attachement intérieur aux Imams. Ceci se réaliserait en laissant les Imams s'enfoncer dans les affaires mondaines et la politique du califat qui avait toujours été considéré par les chi'ites comme mauvais et impur. De la sorte leur organisation religieuse s'écroulerait et ils ne représenteraient plus un danger pour le califat.

Ces desseins une fois accomplis, l'éloignement de l'Imam ne présenterait aucune difficulté pour les Abbassides. Afin de mettre en action son projet, Ma'mûn demanda à l'Imam de venir de Médine à Marw. Lorsqu'il y arriva, Ma'mûn lui offrit d'abord le califat et ensuite, la succession au califat. L'Imam s'excusa et refusa la proposition, mais il fut finalement conduit à accepter le principe de la succession, à condition qu'il ne se mêlât pas des affaires gouvernementales ni de la nomination et de la révocation des agents gouvernementaux.

Cet événement eut lieu en 200H/814. Mais Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du chi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam et une audience étonnante de l'Imam auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.

Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe. Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions. Plusieurs de ces débats sont enregistrés dans les collections de hadiths chi'ites.

LA CAUSE DE LA MORT DE ALI AL-REZA.

Al Ma’Mûn commençait à devenir de plus en plus en colère contre Ali, car ce dernier n'a Jamais cessé de le mettre en garde, de lui dire qu'il devait se repentir, de craindre Dieu, de lui faire prendre conscience de ses crimes, lui et ses prédécesseurs (Abbassides)- De plus, il lui recommanda souvent de ne plus écouter les mauvais conseils des frères sahl.

Ma'mûn, poussé par les frères Sahl, décida de mettre à mort le huitième imam.

En l'invitant chez lui, le calife l'empoisonnera. Après avoir gardé sa mort secrète pendant un Jour et une nuit, Ma'mûn fit chercher l'oncle de l'Imam, Muhammad b. Ja'far Al-SaJiq (p) et un groupe de la famille d'Abu Tâlib. Après que son noble corps eut été lavé et parfumé, on transporta la sainte dépouille vers sa tombe. Ses funérailles furent conduites par son fils, l'Imam Muhammad al-Taqi al-Jawâd (P) et il fut inhumé à Meshad (IRAN) où se trouve son mausolée aujourd'hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n'ont pas besoin d'être relatées ici.

On raconte que l'imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu'il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d'affilée et accompli mille rak'ah en une journée et une nuit.. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l'habitude de jeûner souvent. Il n'aurait jamais interrompu quelqu'un pendant qu'il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu'un, ni n'aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu'un.

Il s'asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.

QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL-REZA (as)

-Celui qui ne remercie pas ses parents ne remercie pas Allah.

-Le meilleur raisonnement (aql) c'est de se connaître soi-même.

-La colère est un test pour le croyant car quand il est en colère, il ne s'éloigne jamais de la vérité et lorsqu'il est satisfait, il ne rentre jamais dans l'erreur. Et s'il se trouve dans une position de puissance, il ne prend que son droit.

LA MORALE DE L’IMAM (as)

Un jour, un homme dit à l'Imam ar-Ridza (as) : "Par Allah, tu es la meilleure des personnes !"

Sur cette parole l’Imam (as) voulut donner un exemple à tous les musulmans et dit : "Il ne faut jamais faire les louanges d'une personne qui est face à vous, même si elle le mérite, Ô toi ne jure pas ! Il peut être meilleur que moi celui qui craint Allah plus que moi ! Par Allah, ce verset n'a pas été abrogé : " Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre connaissiez, est-il que le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est celui qui le crains le plus."

L'Imam (as) profitait de toutes les occasions pour propager l'Islam et ses principes sous forme de comportement concret afin qu'ils restent gravés dans la mémoire des gens.

jeudi, 12 septembre 2013 15:46

Imam Ali ibn Moussa al-Ridha (p)

Le Huitème Imam est Ali Ridha, fils de Moussâ. Sa mère est la Dame Najma.

L’Imam est né le 11 dhulqa’dah de l’an 148 A.H. à Médine. Il est mort empoisonné le dernier jour du mois de Safar, 203 A.H. Ses funérailles furent conduites par son fils, l’Imam Muhammad Taqi Jawâd et il fut inhumé à Machhad (Iran) où se trouve son mausolée aujourd’hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n’ont pas besoin d’être relatées ici.

Le Calife Mamoun voulut désigner l’Imam comme héritier présomptif. L’Imam déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l’Imam n’accepta cette offre forcée qu’à condition de ne prendre aucune part à l’administration du gouvernement.

La large connaissance de l’Imam en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l’Imam.

A l’époque Nichapour était une grande ville universitaire et lorsque l’imam Ridha y passa, des centaines de savants l’accueillirent plumes et papiers à la main pour inscrire tout ce que l’imam allait dire. Ils insistèrent pour que l’imam leur récite quelques hadiths du prophète (p). L’’imam leur dit alors d’écrire :

« J’ai entendu mon père Moussa (p) , qui a entendu de son père Ja’far (p), qui a entendu de son père Muhammad (p) , qui a entendu de son père ‘Ali (p), qui a entendu de son père Al Hussein (p), qui a entendu de son père ‘Ali Ibn Abi Talib (p) , qui a entendu le Prophète (P) dire : j’ai entendu l’ange Jibrîl (p) dire : J’ai entendu Allah ,qu’Il soit exalté, dire : « ‘’il n y a d’autres Dieu que Dieu ‘’

Est mon bastion ; et quiconque entre dans mon bastion est protégé de mon châtiment ».

Puis l’imam Ridha (P) ajouta « et moi (l’imam) je suis l’une de ses (il n y a d’autre Dieu que Dieu) conditions ». Le nombre de ceux qui ont écrits ce hadith appelé « la chaîne d’or » en raison de la sainteté de ses transmetteurs, est estimé à vingt milles.

S’adressant un jour à un de ses frères de même père nommé Zaid Ibn Moussa qui avait fait une révolte sanguinaire en commettant des actes interdits par l’islam, l’imam lui dit : « Malheur à toi pourquoi as-tu verser le sang et couper des routes. Crois tu à la prétention des gens de Kûfa selon laquelle les descendants de Fatima (P) sont immunisés contre l’enfer ? Prends garde car cette immunité n’est ni pour toi ni pour moi et ne concernait que Al Hassan (P) et Al Hussein (P) !

Par Dieu même eux ne l’avaient que grâce à leur soumission inconditionnelle à Dieu. Alors si tu estime que tu peux désobéir à Dieu et ensuite aller au paradis alors cela veut dire que tu t’estime plus proche de Dieu qu’Al Hassan (P) et Al Hussein (P), ainsi que le Prophète (P), moi ou ton père Moussa Ibn Ja’far (P)…. Par Dieu personne ne peut avoir ce qui est chez Dieu que par la soumission et l’obéissance à Lui »

On raconte que l’Imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu’il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d’affilées et accompli mille rak’ah en une journée et une nuit. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l’habitude de jeûner souvent.

Il n’aurait jamais interrompu quelqu’un pendant qu’il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu’un, ni n’aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu’un.

Il s’asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.

Avant de procéder à la réponse à votre question, nous allons tout d’abord éplucher le texte auquel vous faites allusion qui apparait dans le discours 184 de Nahjul Balagha. Il est écrit dans ce passage : « Un homme nommé Barj ibn Mousa’ar Ta’i s’était placé dans un endroit où l’écho de ses propos parvenait à l’imam Ali (as) et lançaient le célèbre slogan des Khawarijs : La Houkma illa lillah (le jugement appartient à Dieu seul). Après avoir entendu ce propos, l’imam Ali (as) face à ce monsieur et dit : « Ô homme édenté, Dieu t’a fait laid ! Tais-toi ! Je jure par Dieu, lorsque la vérité était évidente et qu’il n’y avait pas du tout de doute, il n’y avait aucune trace de toi et ta voix n’était pas entendue. À présent que la faux essaye de se dresser devant la vérité, tu essaye de te faire voir un peu comme les cornes d’un mouton qui pousse plus vite que lui- même ».

En lançant le slogan de : « Point de jugement sauf celui de Dieu », les Khawarijs essayaient de critiquer l’attitude de l’imam Ali (as) dans le dénouement de la guerre de Seffine. Ils essayaient de montrer qu’en acceptant la médiation de paix qui n’était rien d’autre que l’expression de la faiblesse et de l’étroitesse d’esprit de ces mêmes Khawarijs est un signe que l’imam Ali (as) a mécru et à la fin, essayait de monter que tout gouvernement est un faux gouvernement, bref ils croyaient en quelque sorte à l’anarchisme. L’imam a essayé à plusieurs reprises avec la logique et les arguments de montrer que la pensée de ces groupes de personnes était absurde et invalable.[1] Chaque fois que l’imam avait l’impression qu’en adoptant le calme et la sérénité face à ces personnes les choses pouvaient s’arranger, il ne manquait pas d’adopter des attitudes convenables. Par exemple, lorsque l’imam faisait un discours, un Khawarij se leva et lança le même fameux slogan et l’imam répondit par un coup de silence, une deuxième personne de ce groupe se leva et répéta la même chose l’imam garda toujours le silence. Ce silence continua ainsi jusqu’à ce que dans les environs de la mosquée on entendait à chaque fois ce fameux slogan des Khawarijs. C’est alors que l’imam Ali (as) s’est tourné vers eux et dit : « Étant donné que vous avez une très mauvaise intention en évoquant ce slogan juste, vous avez trois avantages avec vous » :

1- Vous êtes libres de venir dans nos mosquées, d’y prier et adorer Dieu.

2- Aussi longtemps que vous ne vous séparerez pas de nous, vos droits qui proviennent de la trésorerie ne seront pas coupés.

3- Nous n’engagerons jamais de guerre contre vous aussi longtemps que n’engagez pas de guerre contre nous.

Nous avons également un autre cas où un Khawarij assistait à la prière d’assemblée dirigée par l’imam Ali (as) et au milieu de la prière, ce khawarij lu un verset coranique à haute et intelligible voix, un verset à travers lequel il voulait indirectement à l’imam Ali (as) que tous ses efforts de djihad dans la voie de Dieu jusqu’ici sont vains et qu’il fait partie des perdants.[2] L’imam garda le silence deux fois par respect pour le coran et pour la troisième fois, après un bout de temps, le monsieur répéta le même verset et l’imam Ali (as) lu un verset dans lequel Dieu préconise la patience et l’endurance tout cela pour éviter de ne pas avoir une attitude violente envers ce monsieur. Ensuite, l’imam continua sa prière.[3] Avec toutes ces argumentations et toutes ces attitudes d’endurances il y avait des personnes qui n’avaient aucun antécédent de djihad encore moins de connaissances et pour cette raison, ils n’étaient pas connus dans la société islamique. C’étaient des gens en quête de réputation qui voyant les conditions et le contexte de cette époque s’employaient à détruire la personnalité de l’imam Ali (as) pour se faire voir dans la communauté islamique.

Il est clair qu’on ne peut pas se lancer dans un dialogue intellectuel avec ce genre de personnes et avec des argumentations et des raisonnements logiques, essayaient d’amener à la raison. Face à ce genre de personnes en quête de réputation permanente, on ne peut pas utiliser que la méthode d’outrage qu’ils emploient pour essayer de salir la réputation des autres. Ici, le pardon et l’indulgence n’ont pas de place. Et si on ne fait rien par rapport à leurs initiatives, on assistera à une intoxication générale de l’opinion publique.

L’imam Ali (as) a eu un entretien avec Koumeil (l’un de ses fideles compagnons) au sujet de ces personnes caractérisées par une foi faible, et qui sans connaissances cherchent permanemment un slogan qu’ils voudraient bien lancer à n’importe quel vent afin de justifier leurs mauvaises habitudes et leurs mauvaises intentions.[4] Barj ibn Mousa’ar fait partie de ces groupes de personnes. Il n’était pas à la recherche de la vérité s’il avait des doutes par rapport à quelque chose, il aurait du s’asseoir et en discuter avec lui ou alors se tourner vers l’un de ses compagnons et dialoguer avec et peut être avec des arguments rationnels il aurait obtenu la réponse à sa question. Au lieu de faire cela, ils apparaissaient subitement au milieu des gens et se mettaient à lancer des cris dans le but d’abuser de la patience et de l’endurance de l’imam Ali (as) avec ses insultes ils attaquaient l’imam et pour cette raison ils essayaient de détruire sa personnalité dans la société. D’autre part, nous savons également que « Répondre par la même » en respectant les conditions fait partie des conditions de l’islam. Dieu dit dans le saint coran : « Face à des personnes qui avec de tels slogans au sein de la société essayaient d’humilier l’imam Ali (as) et l’accuser de mécréant, un effort pour détruire sa personnalité et introduire des déviations au sein des textes religieux il est tout a fait normal que l’imam emploie également des mots durs vis-à-vis de ces personnes ». [5]Avant d’en arriver là, l’imam des pieux essayaient beaucoup plus d’être patient, indulgent, d’adopter le silence et de préférer le silence par rapport à l’offense. Et dans la plus part des cas, les propos durs que l’imam employait présentaient des nuances un côté avait réellement une signification insultante. On a par exemple les expressions « ibn Al ha’ik wouo Asram » l’imam Ali (as) dans un autre cas a utilisé l’expression ibn ha’ik pour dénigrer un homme orgueilleux qui était le gouverneur de Koufa à l’époque et qui avait refusé de répondre à son ordre d’aller au djihad.[6] Dans un premier temps « Ha’ik signifie celui qui tisse » à l’époque cette profession paraissait misérable. Mais en se fiant à certains hadiths[7] on peut retenir que ce mot signifié « Celui concocte des mensonges » et c’était cela que l’imam voulait exprimer. En réalité ne voulait pas insulter la profession de tisseur.

« Asram signifie édentée ou dépourvue de dents » dans un premier sens ce la peut traduire la particularité d’une personne sans aucune forme d’insulte un peu comme on note dans le surnom l’un des plus grands compagnons de l’imam Ali (as) le mot « Ashtar ». Cette expression pour ce commandant de l’armée de l’imam Li (as) n’était pas une insulte. Dans un autre sens en utilisant le mot Asram, l’imam veut par là s’exprimer en parabole pour traduire le manque de discernement chez les Khawarijs. En effet, celui manque et de logique ressemble à quelqu’un qui n’arrive pas à bien s’exprimer par ce qu’il manque de dents dans la bouche.

D’après ce qu’on a expliqué, nous pouvons conclure que l’ensemble des propos et des attitudes des guides de Dieu ne doit pas se voir ou être interpréter dans sa forme et son apparence.

REFERENCE :

[1]- Nahjul Balagha discours 40, page 82.

[2]- Doua’imoul Islam, Nou’man ibn Mohammad Maghribi Tammimi, vol 1, page 393, Darul Ma’aref, Misr, 1385 hégire lunaire.

[3]- Tahzib ul Akham, Mohammad ibn Hassan, Sheikh Tousi, vol 3, page 35, hadith 39, Darul Koutoub ul islamiyya Téhéran, 1365 hégire lunaire.

[4]- Nahjul Balagha, propos 145, page 496, les éditions Darul Jar’a Qom.

[5]- Sourate Baqarah : 194.

[6]- Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 32, page 86, Mo’assassa al wafa Beyrouth, 1404 hégire lunaire.

[7]- Ousoul kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny, vol 2, page 340 hadith 10, Darul Koutoub ul islamiyya Téhéran, 1365 hégire solaire

Le président iranien Hassan Rohani, est optimiste d'être en mesure de résoudre les questions de programme d'énergie nucléaire à Téhéran " Fourchu un temps pas long" si les puissances mondiales se pencher sérieusement sur la question.

" Je ne suis pas pessimiste, parce que nous suivons les conversations avec la meilleure volonté et selon la logique. Je crois que si notre partenaire a fait de même, trouverait une sortie précoce .Nous devons résoudre le cas avec pas de perdants .Cela seul gagner une partie vide de sens », Rohani a déclaré mardi dans une interview à la télévision d’Etat.

Rappelez-vous, cependant, que le temps de résoudre la question du nucléaire est "limitée" et le groupe 5 1 doit «saisir l'occasion qui lui a donné le peuple iranien dans les élections " présidentielle 14 juin.

Rohani explique que commencent les négociations nucléaires dans le cadre de la réunion annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies, où il s'entretiendra avec les ministres des Affaires étrangères des pays membres du G5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni et Allemagne).

En ce qui concerne la Syrie, le leader perse félicite de la proposition de la Russie, à savoir que Damas sous un contrôle international de son arsenal chimique, il a considérablement réduit la possibilité d'une guerre contre ce pays.

Il a également souligné les efforts de l'Iran pour empêcher l’attaque contre le territoire syrien, par exemple, les négociations de chancellerie persans avec 35 autres pays.

"Si nous nous éloignons de la Syrie de la guerre, nous avons franchi une étape importante dans l'établissement de la sécurité au Moyen -Orient", dit-il.

"La région fait maintenant face à deux graves problèmes : le terrorisme et les conflits sectaires, phénomènes qui se propagent à d'autres pays .Syrie, l'un des épicentres de la résistance, est d'une importance capitale pour la région. Ce pays souffre mêler .Nous condamnons l'utilisation d'armes chimiques dans n'importe quel pays, mais le problème est que les Etats-Unis et ses alliés cherchent qu'un prétexte pour attaquer la Syrie ", prévient-il.

Ailleurs dans son discours, Rohani a donné une importance particulière à ses rencontres avec leurs homologues russes et chinois lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Le président iranien se rendra le 13 Septembre au Kirghizistan pour participer à l’événement.

J’espère que les nouvelles positions américaines sur la Syrie sont véritables et non une ruse, et représentent un retrait par rapport aux positions erronées de ce gouvernement depuis quelques semaines.

Le site d’information de l’Imam Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, a annoncé que son excellence avait reçu le 11 septembre 2013, les organisateurs du Hadj à qui il avait déclaré que le Pèlerinage est une source de pouvoir politique, culturel et spirituel pour les musulmans.

« J’espère que les nouvelles positions américaines sur la Syrie sont véritables et non une ruse, et représentent un retrait par rapport aux positions erronées de ce gouvernement depuis quelques semaines.

Une des nécessités du pèlerinage est le comportement fraternel que doivent avoir les pèlerins qui doivent éviter les conflits dans les paroles et la haine dans les cœurs. Malheureusement, il y a des gens qui n’ont rien compris à l’islam et tentent d’interpréter l’interdiction coranique de conflit pendant le Hadj, comme une interdiction de rejet des athées et des polythéistes, alors que l’opposition de l’islam à ces groupes est une de ses principales règles.

Les ennemis de la communauté ont bien compris que les divergences entre les musulmans étaient dans l’intérêt du régime sioniste. C’est pour cela qu’ils ont lancé les groupes takfiris et des chaines apparemment islamiques et même chiites, pour attiser les conflits confessionnels et occuper les musulmans. Les grands religieux chiites ainsi que l’imam Khomeiny, ont toujours insisté sur la nécessité de l’union dans la communauté.

Les chaines soi disant chiites en Angleterre ou aux États-Unis, qui encouragent les dissensions ne sont pas dans la voie du chiisme authentique. Etant donné le grand nombre de chaines et de radios anti islamiques, les pèlerins iraniens ont le devoir de montrer l’islam authentique et les progrès du régime islamique, dans leurs paroles et leur comportement. La foi, la confiance en Dieu et en Ses promesses sont des bienfaits qu’apporte le Hadj qui permettent de traverser les difficultés et de ne pas craindre la force apparente de grandes puissances comme les États-Unis qui ne reculent devant aucun crime pour réaliser leurs objectifs illégitimes dans la région et protéger les intérêts du régime sioniste et des capitalistes.

La République islamique observe avec soin les évolutions dans la région. Nous devons en tant que peuple important de la région, et étant donné la sensibilité de la situation régionale, présenter nos objectifs humanitaires inspirés de l’islam, et inviter le monde à avancer dans le sens de l’islam c'est-à-dire dans le sens du renforcement de notre puissance nationale avec la foi et l’union du peuple, des programmes justes de la part des responsables, une union entre eux et le peuple, et la confiance en Dieu.

La raison, la spiritualité, la confiance en Dieu, le mouvement et l’action sont les cinq composantes de la puissance nationale. Le régime islamique avance dans ce sens et cette puissance nationale aura sans aucun doute, une influence dans la région, comme cela a été le cas jusqu’à ce jour », a-t-il dit.