تقي زاده

تقي زاده

Des poids lourds de l'administration de Barack Obama participeront mardi à une audition au Sénat américain pour défendre une intervention militaire en Syrie, où le président américain, selon des sénateurs, semblait en outre prêt à renforcer l'aide aux rebelles.

Le secrétaire d'Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, témoigneront devant la commission des Affaires étrangères mardi à 14H30 (18H30 GMT) lors d'une audition ouverte au public, a-t-on appris lundi. M. Kerry reviendra mercredi au Capitole pour une audition à la Chambre des représentants.

A l'issue d'une rencontre avec Barack Obama à la Maison Blanche lundi, les sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham ont qualifié de "catastrophique" un éventuel rejet par le Congrès de la résolution autorisant le recours à la force.

"Un vote du Congrès contre la résolution serait à mon avis catastrophique", a déclaré M. McCain, qui milite pour une intervention musclée, semblant ainsi apporter son soutien au président.

Le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde lundi contre le risque d'une guerre régionale en cas de frappe militaire occidentale, alors que Washington et Paris tentent de convaincre leurs opinions de la nécessité de frapper la Syrie.

Le Moyen-Orient est un baril de poudre et le feu s'en approche aujourd'hui (...) Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe, a déclaré le président syrien au journal Le Figaro.

Alors que Paris est en première ligne au côté de Washington pour mener une attaque, le président Assad a mis en garde contre une politique hostile au peuple syrien.

Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais (...) dans la mesure où la politique de l'Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi.

Il y a aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France, a-t-il menacé.

Dans le contexte de potentielles frappes américaines sur la Syrie, la Russie a promis lundi de protéger le droit international et la Charte de l'ONU contre les tentatives visant à créer « le chaos contrôlé ».

« Si quelqu'un pense que le chaos contrôlé sera plus utile que le respect du droit international et le renforcement du Conseil de sécurité de l'ONU (CSONU) et de l'ONU dans son ensemble, nous ne pouvons être catégoriquement d'accord avec cela et ferons tout pour protéger le droit international, la Charte de l'ONU, les prérogatives de l'ONUCS », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov après sa rencontre avec son homologue sud-africain, Maite Nkoana-Mashabane.

Il a affirmé que l'offensive militaire qui pourrait être lancée contre la Syrie, annoncée par Washington, pourrait retarder voire annuler la conférence Genève-II prévue pour résoudre la crise syrienne.

La guerre en Syrie aurait commencé, sans bien sûr, l’aval du Congrès américain,

si l’on en croit les dernières "informations" que nous venons de recevoir. En guise de test, les Etats-Unis auraient commencé leur (nouvelle) guerre sale et injustifiée pour maintenir le monde en coupes réglées. Hélas, ces gens-là n’ont pas encore compris que le monde change, leur logiciel de pensée étant resté dans les années 1950. On peut avoir toutes les armes du monde, mais soumettre un peuple n’est plus évident de nos jours, voire impossible…

Selon les médias américains donc, notamment le journal Oklahoman, citant des sources militaires américaines, un Lockheed F-22 Raptor, chasseur américain, se serait écrasé hier en fin d’après-midi ou dans la nuit de dimanche à lundi au nord de la Jordanie. Or, ces sources militaires semblent aussi affirmer que cet avion, le Lockheed F-22 Raptor, a été simplement abattu par des missiles syriens lorsqu’il tenta d’entrer au-delà de la frontière syrienne. Si cette information se confirme, le spectre d’une attaque sur la Syrie s’éloigne, d’autant plus que, cette fois-ci, la Syrie est plus vigilante et a la main sur la gachette, s’attendant à toutes les éventualités.

Le Los Angeles Times affirme quant à lui que, les forces de défense syriennes ont abattu quatre missiles Tomahawk lancé par les Américains sur la Syrie. Si c’est le cas, alors que ces engins de la mort font partie du nec plus ultra des missiles de croisière, il faut avouer que ça va être simplement la fin des vélléités guerrières des personnes comme Obama ou encore son rantanplan, François Hollande. Enfin, espérons…

Selon ces mêmes sources, ces missiles auraient été lancés pour tester le degré de protection des forces syriennes.

lundi, 02 septembre 2013 10:11

La Syrie, attaquée? Que fera l'Iran?

Jusqu’à l’après-midi du 28 août, il n’y avait pas eu de position iranienne

claire sur la possibilité d’une frappe militaire contre la Syrie. Selon une source d’Al-Monitor à Téhéran, les Iraniens étaient, bien sûr, en train d’évaluer la situation, pesant les options possibles et préparant leurs plans en conformité avec les derniers développements.

L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, a dit avoir eu toutes les options sur la table quand il a rencontré à un moment resté secret les officiers supérieurs des Gardiens de la Révolution et ses plus proches conseillers militaires. Notre informateur a reconnu : « Il y a un contact permanent avec le Hezbollah au Liban et avec la Syrie », soulignant que le « bloc de la résistance » [l’Iran, le Hezbollah au Liban et le régime syrien] attendait ce moment depuis le début de la crise en 2011.

Le premier mouvement des Iraniens était de se tourner vers leurs alliés les plus puissants, les Chinois et les Russes, en envoyant un message clair à ces deux pays le 26 août : « L’Iran défendra la Syrie jusqu’à la fin. Nous maintiendrons notre alliance, même si vous décidez de l’abandonner. Nous serons avec la Syrie jusqu’à notre dernier souffle. » Ce message a été suivi de plusieurs autres initiatives, y compris en s’adressant directement aux pays capables de transmettre des messages aux États-Unis et au Royaume-Uni.

La source d’Al -Monitor révèle encore : « L’Iran est célèbre pour sa diplomatie au sang-froid, et c’est pourquoi ils ont toujours été lents, mais sûrs, dans leurs initiatives. » Elle ajoute : « Ceux qui menacent la Syrie ont entendu un message très clair : l’ampleur d’une telle guerre ne peut pas être contrôlée, et l’Iran et ses alliés dans la région ne laisseront pas la Syrie s’écrouler. »

Le 26 août , nous avons appris que le secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU , M. Jeffrey Feltman - un ancien diplomate américain - avait demandé aux Iraniens de rester calme en cas de frappes aériennes contre la Syrie. L’Iran a pris l’avertissement au sérieux et a commencé à chercher les façons de prémunir Damas contre une telle attaque.

« Les Américains disent que les frappes seront limitées et qu c’est essentiel pour le rétablissement de l’équilibre des forces avant d’aller à [la conférence de] Genève II, » a déclaré notre informateur à Al -Monitor. « L’Iran ne donnera en aucun cas sa bénédiction à une telle attaque et elle exercera toutes les pressions possibles pour l’empêcher, mais si cela arrive, alors nous allons faire ce qui devra être fait. »

Dans le dictionnaire iranien, « ce qui devra être fait » peut signifier tout ce que l’on veut - de ne rien faire jusqu’à lancer une guerre, comme à quelque chose entre les deux. Tenant compte de tout le soutien que Téhéran et le Hezbollah ont fourni au président syrien Bachar al-Assad au cours des deux dernières années, il est difficile d’imaginer qu’ils vont laisser passer une attaque sans une réplique, tôt ou tard.

Le 28 août , un déluge de déclarations de hauts responsables politiques et militaires iraniens a soudainement frappé les médias. Ce jour-là , lors d’une rencontre avec le président Hassan Rouhani, Khamenei a averti : « l’intervention de l’Amérique sera une catastrophe pour la région. La région est comme une poudrière, et l’avenir ne peut être prédit ». Quelques instants plus tard, Rouhani a ajouté son point de vue sur la situation en déclarant : « Les peuples du Moyen -Orient n’accepteront pas une nouvelle guerre, et tout aventure [militaire] dans la région mettra en très grand danger sa stabilité et celle du monde, et ne fera que conduire à la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ».

Le Ministre des Affaires étrangères Mohammad Jawad Zarif, et le porte-parole du Parlement, Ali Larijani, ont tous les deux mis en garde contre les conséquences désastreuses d’une guerre. La source d’Al -Monitor a expliqué : « Qui peut garantir une frappe limitée ou illimitée ? Personne. » Elle a ajouté : « Cela me rappelle la guerre contre la Libye il y a quelques années. Ils ont trompé le Conseil de sécurité des Nations unies et les Russes en affirmant qu’ils allaient mettre en place une zone d’exclusion aérienne, puis ils ont commencé à tout faire jusqu’à ce qu’ils aient renversé et tué [le dirigeant libyen Mouammar ] Kadhafi. S’ils veulent faire la même chose [ en Syrie ], ils devront d’abord marcher sur nos cadavres. »

Les Iraniens pensent que leur message a été « étudié attentivement par les Américains » et qu’une « frappe sur la Syrie pourrait conduire à une guerre généralisée qui pourrait être pire que tout. »

Plus tard, d’autres officiels iraniens ont publié des déclarations, dont le général Qassem Soleimani , commandant des Forces al-Qods des Gardiens de la Révolution, qui a dit explicitement que al-Sham - c’est-à-dire la Syrie et le Liban - représentent une ligne rouge pour l’Iran et qu’il sera le cimetière des Américains . et il le sera....

((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

25 shawal‏, l’anniversaire de martyr de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p)

Dieu, le Très Haut a dit dans ٍon Noble Livre : Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA): le 25 shawwâl est l’anniversaire de la mort de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p), le 6em Imam de descendant du Prophète( psl), un grand personnage, très connu par tous les écoles islamiques ,surtout par le milieu scientifique. Du fait qu'il n'a jamais dit autre chose que la vérité et que tout ce qu'il a enseigné aux gens était vrai et exact, on le connaît généralement sous la dénomination d'"Al-Sâdiq (le Véridique). Il naquit à Médine en l'an 83 de l'Hégire et rendit soupir en l'an 148 de l'Hégire. Il est contemporain a la fin des Omeyyades et du début du Califat Abbasside.

Il est l’Imâm qui, à son époque, avait rempli le monde en matière de science et de culture, au point que les penseurs, les chercheurs et les savants continuent jusqu’à nos jours de lire ses œuvres et de profiter de ses connaissances. En nous penchant sur l’œuvre de l’Imâm as-Sâdiq (p), nous ne trouvons aucune question parmi les questions de l’Islam, qu’elle soit relative à la doctrine, à la loi, à la philosophie, à la morale ou à l’ouverture vis-à-vis de Dieu et des perspectives spirituelles qui portent l’homme à s’incliner devant son Seigneur, sans que l’Imâm as-Sâdiq (p) n’eut donné à son propos un avis ou une qualification.

Il avait un rôle très important dans la transmission de la sunna du prophète psl via la chaine de transmission par la famille du saint Prophète psl. Cet Imâm qui a été ouvert vis-à-vis de tous les Musulmans, et de tous les hommes. Il a porté l’Islam pour l’introduire dans toute raison afin de rationaliser les hommes par l’Islam ; pour l’introduire dans tous les cœurs afin d’ouvrir les cœurs par l’Islam ; pour l’introduire dans toute la vie afin de conduire les hommes sur la ligne de l’Islam.

Son rôle était de répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.

L’Imâm as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».

Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim…. et Djâbir Ibn Hayân : l'Alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanif ah, le fondateur de l'école Hanafi, Malik Ibn Anas : le fondateur d`ecole Malikite, Qâdi Sukûni, Qâdï Abu Al -Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants.

Imam Mâlik Ibn Anas, le chef de fil de l’école mâlikite a dit : « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».

On a demandé à Abû Hanîfa qui est l’homme le plus versé dans la jurisprudence à son époque ; il a répondu que c’est Ja’far Ibn Muhammad as-Sâdiq. S’expliquant, il a fait le rapport suivant : « Le Calife Abû Ja’far al-Mansûr m’a convoqué et m’a dit : ‘Les gens sont fascinés par Ja’far Ibn Muhammad. Prépare-lui donc quelques-unes parmi les questions les plus sophistiquées pour prouver son incompétence. Je me suis donc rendu au palais où m’attendait une assemblée de savants dont l’Imâm Ja’far.Al-Mansûr m’a dit : ‘Pose tes questions à Abû ‘Abdullâh’ Ja`far. J’ai commencé à les poser et chaque fois, il me répondait : ‘Vous les jurisconsultes de Khoufa, vous dites telle chose, nous, Ahlul-Baytes, nous disons telle chose et les jurisconsultes de Médine disent telle chose’. Il a ainsi répondu à toutes mes quarante questions montrant qu’il connaissait les vues de tous les jurisconsultes musulmans. Et Abû Hanîfa de conclure : « Ne disons-nous pas que le plus savant parmi les gens est celui qui connaît le plus leurs points de divergences ? ».

De toutes les contrées, les gens accouraient vers l’Imâm as-Sâdiq (p) pour s’instruire. On dit que juste avant de quitter ce monde, son père, l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) lui a dit : « Mon fils ! Je te recommande de bien traiter mes compagnons ». – « Je m’efforcerai, a répondu l’Imam as-Sâdiq (p), de les éduquer et de les instruire jusqu’à ce qu’ils n’auront plus besoin de se renseigner auprès de qui que ce soit ». Et en fait, l’Imâm as-Sâdiq (p) s’est appliqué dans son école à être fidèle à cet engagement.

Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre partie pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes)) (Coran IV, 135).

Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; q

La République islamique d’Iran est en deuil lundi pour l'anniversaire du martyre de l'Imam Sadeq (que la paix soit sur lui), le sixième imam chiite et fondateur de la jurisprudence de cette branche de l’islam.

En ce jour, les Iraniens vont se rassembler dans les centres religieux pour exprimer son chagrin sur le martyre de Jafar Ibn Mohammad, connu sous le nom Jafar Sadeq, (700-765).

Imam Sadeq (AS) a succédé à son père, l'Imam Muhammad Baqer (AS), quand il avait 31 ans, devenant ainsi leader de la communauté chiite. Son leadership a coïncidé avec les dernières années du régime des Umayyades et les premières années de la abbasside despotique.

Tout au long de sa vie, il a enseigné la jurisprudence islamique, tandis que le chiisme a montré la grandeur de tous les adeptes de l’islam, y compris les sunnites.

Il a été tué à 65 ans, après avoir été empoisonné dans la ville de Médine, en Arabie Saoudite aujourd’hui, où il fut enterré, par ordre du calife Al -Mansour.

Agence Ahlul Bayt Nouvelles présente ses condoléances à tous les musulmans du monde pour le martyre du sixième imam chiite.

Cheikh Hodjatollah Niki Maleki a accordé une interview à la chaîne internationale Sahar. Lors de cette interview, le directeur général de l’Agence de presse TAGHRIB (APT) a donné des explications sur la 26e conférence de l’Unité islamique, tenue le mois dernier à Téhéran.

Pouvez-vous nous donner un peu d’explication sur cette (26e) conférence ?

Ce qui important concernant la question du réveille islamique, nous devons travailler de plus en plus sur la question de l’unité. Les dignités religieuses des religions doivent être prises en considération. Pour la première fois, cette année lors de cette conférence, nous avons cité le message de quatre dignités religieuses. De même pour la première fois, nous avons envoyé un orateur pour prononcer un discours sur l’Unité pendant la prière de vendredi de Téhéran. En effet, nous devons institutionnaliser l’Unité (islamique) dans les discours et les cérémonies. Cette année, nous avons travaillé plus sur ce sujet. Et je pense que nous avons de plus en plus besoin des idées mettant l’accent sur l’Unité.

Notre approche est fondée sur l’Unité, le respect du sang des musulmans- le sang des musulmans est quelque chose de valeureux- ainsi sur la place du vénéré prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa descendance). Ces thèmes sont abordés lors de cette dernière conférence. Je dois préciser que l’on n’a pas déjà travaillé suffisamment sur l’Unité islamique.

Au sein de cette conférence, nous avons également parlé sur la question syrienne. Il ne s’agit pas de réveil islamique en Syrie. L’éveil islamique se réalise au moment que le peuple est éveillé. Est-ce que le peuple syrien qui s’est soulevé ? Non, il s’agit des terroristes qui massacres les civiles et les citoyens syriens. Alors, il ne faut pas de tout dire qu’il s’agit d’un soulèvement populaire. De même, je pense que certains extrémistes essaient de mêler la situation Syrie. Ils veulent devenir membre du gouvernement par les actes terroristes. Ce n’est pas possible. Lors de cette conférence, on parlé sur le rôle positif de l’Unité islamique. En Syrie, les musulmans doivent essayer de résoudre la question.

A la fin de cet entretien, cheikh Niki Maleki a ajouté que cette 26e conférence de l’Unité islamique était très distinguée cette année. Il y avait une bonne ambiance et de nouveaux programmes. Inch’Allah, nous allons continuer notre démarche dans l’avenir. Et l’année prochaine, nous serons témoignes d’une conférence plus complète.

Quiconque étudie la politique des Ahl-ul-Bayt, leur combat et leurs activités politiques, apparentes ou secrètes, pendant environ deux siècles et demi, peut remarquer que leur action reposait sur les principes suivants :

Eduquer la Ummah

Eduquer la Ummah afin qu'elle éprouve de l'aversion pour l'injustice, insister sur le concept de Justice, expliquer l'idée de l'Imamat et de la politique, clarifier les fondements du gouvernement et de la politique en Islam, tout cela dans le but de développer la conscience politique de la Communauté musulmane, de susciter sa colère contre les injustes et de la sortir de la léthargie. Lorsqu'on remarque tout ce que les Ahl-ul-Bayt ont dit ou rapporté du Prophète à ce propos, on comprendra l'importance de cette action dans la prise de conscience islamique de la Ummah et dans l'approfondissement du sens de la politique chez les Musulmans.

Nous citons ci-après quelques paroles des Ahl-ul-Bayt, et quelques hadith rapportés par eux, concernant le pouvoir, les responsabilités du Gouvernant musulman, le refus par l'Islam de l'injustice et son appel à la Justice, afin de découvrir un aspect de la pensée des Ahl-ul-Bayt et de leur méthode pour résister à l'injustice, susciter l'intérêt politique de la Ummah et la pousser à la réforme et au changement.

Selon un vieil homme de Nakh', parlant de l'Imam al-Bâqir : «J'ai dit à Abî Ja'far : "J'ai été gouvereur depuis l'époque d'al-Hajjâj jusqu'à aujourd'hui encore : mon repentir peut-il être accepté ?" L'Imam a gardé le silence. Lorsque j'ai reposé ma question, il m'a répondu : "Non, pas avant d'avoir restitué à chaque ayant droit son dû."»

-Abû Hamzah al-Thamâlî rapporte le témoignage suivant de Muhammad al-Bâqir :

«Lorsque 'Alî ibn al-Hussayn fut sur le point de rendre l'âme, il m'a serré contre sa poitrine et m'a dit : "O mon fils ! Je te recommande ce que mon père m'a recommandé au moment de sa mort, recommandation que son père lui avait faite : O mon fils ! Garde-toi d'être injuste envers quelqu'un qui n'a personne d'autre qu'Allah pour le défendre contre toi."»

-Selon l'Imam al-Çâdiq :

«Il n'est pas pire injustice que celle dont la victime n'a qu'Allah -Il est Puissant et Glorifié- pour le soutenir.»

-L'Imam al-Çâdiq a rapporté de son aïeul, le Messager d'Allah le hadith suivant :

«Evitez l'injustice, car elle conduit aux ténèbres du Jour de la Résurrection.»

- L'Imam al-Çâdiq a dit :

«Allah -Il est Puissant et Glorifié- a recommandé à l'un de Ses Prophètes se trouvant dans le royaume d'un despote d'aller voir celui-ci et de lui dire [de Sa part] : "Je ne t'ai pas employé pour que tu répandes le sang et amasses l'argent, mais pour que tu M'épargnes les cris des victimes d'injustices, car Je ne suis pas insensible à l'injustice dont ils font l'objet, même s'ils sont des incroyants."»

-Toujours selon l'Imam al-Çâdiq :

«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»

- L'Imam al-Çâdiq a dit aussi :

«Celui qui justifie l'injustice d'un injuste, Allah lui envoie quelqu'un qui lui fait une injustice, et lorsqu'il en fait appel à Allah, Celui-ci ne lui répond pas, et Il ne le console pas de l'injustice qu'il a subie.»

-Selon Abû Baçîr :

«Deux hommes sont venus chez l'Imam al-Çâdiq pour lui soumettre un litige qui les opposait. Après les avoir écoutés, il a dit : "Personne n'aura rien de bon à obtenir en gagnant par injustice. La victime d'injustice gagne par la dette que contracte auprès d'elle l'injuste plus que ne gagne celui-ci du bien de la victime de l'injustice."

Et d'ajouter : "Celui qui fait du mal aux gens ne doit pas protester contre le mal qui lui serait fait. Les descendants d'Adam récoltent seulement ce qu'ils plantent. Personne ne récoltera quelque chose de doux de quelque chose d'amer, ni quelque chose d'amer de quelque chose de doux." Entendant ces propos, les deux hommes se sont réconciliés avant de partir.»

-Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rapporté le hadith suivant du Prophète :

«Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.»

- Ils ont aussi rapporté du Prophète cet autre hadith:

«La Justice d'une heure vaut mieux que l'adoration de soixante-dix ans pendant lesquels on veillerait la nuit [en accomplissant des actes d'adoration] et on jeûnerait le jour. L'injustice d'une heure concernant un jugement est plus grave aux yeux d'Allah que les péchés de soixante ans.»

- Selon Jâbir ibn 'Abdullâh al-Ançârî, le Prophète a dit :

«Celui qui contente un gouvernant en commettant ce qui attire la Colère d'Allah, sort de la Religion d'Allah.»

-Selon le Prophète :

«Quiconque est chargé d'administrer dix personnes et ne fait pas preuve de Justice entre elles, se présentera le Jour de la Résurrection avec des mains, des pieds et une tête troués à coups de marteau.»

-Le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit :

«Tout homme à qui on assigne une responsabilité dans les affaires des Musulmans et qui ferme sa porte devant ceux-ci pour rester tranquille, sera détesté et maudit par Allah -Il est Puissant et Glorifié- jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et laisse entrer tous les solliciteurs et quiconque a une requête à présenter.»

Ainsi, ces exemples montrent combien les Ahl-ul-Bayt s'attachaient à rendre vigilants les Musulmans pour ce qui concerne les qualités des gouvernants musulmans et leur façon de gouverner.

Le président du Conseil de Discernement du système de la République islamique d'Iran, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, a déclaré mercredi qu'une éventuelle attaque sur la Syrie est dépourvue de toute justification.

«Le lancement d'une offensive militaire contre la Syrie sous le prétexte d'utiliser des armes chimiques (par l'armée syrienne) n'a pas de justification politique ou humanitaire», a souligné M. Rafsandjani.

Exprimant sa profonde préoccupation pour l'avenir du peuple syrien vivant sous la menace d'attaques internes et externes, Rafsandjani a exhorté les puissances internationales à rechercher des solutions pacifiques pour mettre fin à la crise en Syrie, au lieu de recourir à la guerre et des actes de guerre.

La rhétorique de la guerre de l'Occident contre la Syrie a intensifié la semaine dernière après la Coalition nationale soi-disant pour les forces de l'opposition et de la révolution syrienne, soutenus de l'étranger, a accusé le gouvernement du président Bachar al -Assad de permettre l'utilisation d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, la capitale du pays arabe.

Sous le même prétexte, plusieurs pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, les préparatifs s'accélèrent pour mener à bien une attaque militaire contre la Syrie, bien que Damas ait catégoriquement rejeté perpétrer une attaque chimique, ainsi qu’exprimer sa volonté de se défendre contre toute agression contre elle.

Pendant ce temps, l'Iran, avec un certain nombre de pays, a mis en garde contre les conséquences d'une possible intervention militaire en Syrie, avertissant que toute action militaire contre les pays arabes pourrait affecter toute la région.