تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 22 juillet 2021 17:55

Israël/US : la Syrie frappe fort!

Deux méga déculottés « aériens » dans le ciel de la Syrie en l’espace d’à peine 12 heures, il faut bien croire qu’il y a quelque chose de définitivement changée dans le ciel du Moyen-Orient que ni le déploiement massif de F-16 supplémentaires US près de Riyad ni la « bunkérisation » des frontières jordaniennes avec la Syrie et l’Irak par quelques 30 000 marines et GI’s munis d’artilleries, de chars et de blindés ne peuvent changer .

 à peine quelques heures après que l’Amérique de Biden eut prorogé l’état d’urgence contre l’arsenal balistique du Hezbollah, lequel arsenal n’a fait que très partiellement tonner du 11 à 21 mai à travers Gaza, la Résistante avec en toile de fond quelques salves de roquettes parties depuis le sud libanais contre le nord d’Israël, l’aviation sioniste qui venait de frapper al-Safira dans le sud d’Alep avec un bilan scandaleusement mitigé de 7 missiles interceptés sur 8 comme l’a confirmé la Russie, refait le coup et cette fois contre une autre place forte du Hezbollah en Syrie, à savoir Qusseir dans la banlieue ouest de Homs.

Al-Arabiya qui ne passe pour être une source d’info fiable avance le nom de la base aérienne d'al-Shaayrate, qui abrite des MiG 23 et des Su 22 syriens. Tout comme pour le raid de la veille, 18 juillet, visant le site militaire d’al-Safira depuis le ciel d’al-Tanf, l’aviation sioniste a soigneusement évité de violer l’espace aérien du sud du Liban, celui du Golan ou encore celui de la Galilée, confirmant le constat de ceux des analystes selon qui Israël n’est plus maître de « son ciel ». Le raid a été lancé depuis le Tripoli, sans doute, par crainte d’avoir la fatale surprise à faire face à ce que Biden a qualifié dans sa note anti-Liban au Congrès de «  système d’armement sophistiqué » que « l’Iran a transmis au Hezbollah au mépris de la souveraineté du Liban »(!). Déjà l’observateur s’en trouve à un premier niveau d’aporisme absurde puisque le ciel du sud Liban, n’en déplaise a Biden, échappe totalement à Israël barricadé qu’il est et, souverainement, contre l’entité d’agression.

Les images vidéos publiées ce jeudi matin par SANA, prouvent pour le reste, une nette précision d’interception et un extraordinaire succès de système radar-missile intercepteur syriens qui tournent au fiasco cette deuxième tentative du couple Biden-Bennette visant à inverser la donne militaire au Moyen-Orient en général et en Syrie en particulier, à faire croire que le débâcle « aérien » israélien du mois de mai à Gaza suivi de coups fatals portés quelques semaines plus tard en début juillet contre la présence militaire US à al-Omar et à Connoco en Syrie orientale sont surmontables et que l’axe US-Israël finissant est capable de reprendre, via des agissements aériens la poile de la bête. Mais le peut-il réellement ?

Rien qu’à regarder les images d’interception, à les comparer avec ces fameux clichés satellitaires que l’entité vient de publier, l’observateur peut en faire une petite idée : aux « Gif » tachetés de noir et complémentent « photoshopés » de l’un, répondent les tirs « précis » et « sans erreur » de la DCA de l’autre.

Même DEBKAfile, site du renseignement de l’armée défaite sioniste en en convient, lui qui se dit « choqué » par la « réaction parfaitement nouvelle de la Russie » à ce raid « qui entre pourtant dans la logique jusqu’ici en vigueur à savoir ‘’Israël frappe l’Iran et le Hezbollah en Syrie’’ et que ‘’la Russie ferme les yeux’’.

DEBKAfile écrit :

« Moscou a pris un nouveau cap (anti israélien) radical concernant les frappes aériennes d'Israël sur la Syrie, après le raid près d'Alep tôt le mardi 20 juillet. Premièrement, son armée a pour la première fois révélé les détails du raid israélien et affirmé comme jamais auparavant que les systèmes de fabrication russe avaient abattu « sept des huit missiles guidés ». Deuxièmement, la divulgation est venue d'une source inattendue à savoir le contre-amiral Vadim Kulit, chef-adjoint du Centre russe pour la réconciliation - un organisme concerné par le rétablissement de la paix en Syrie, chose qu’il n’avait jamais fait auparavant, en réaction des opérations d'Israël en Syrie.

Troisièmement, la description de l'événement par Kulit, cette fois parfaitement graphique et décrit avec force détails comme suit : « Dans une période allant de 23 h 39 à 23 h 51 le 19 juillet, quatre avions de chasse F-16 de l'armée de l'air israélienne sont entrés dans l'espace aérien de la Syrie via al-Tanf, zone occupée avant de tirer huit missiles guidés sur des installations au sud-est de la ville d'Alep. Sept missiles ont été abattus par les systèmes Pantsir-S de fabrication russe et Buk-M2 qui étaient en service au combat. Un missile a endommagé le bâtiment d'un centre de recherche dans la colonie d’al-Safira dans le gouvernorat d'Alep. »

Et DEBKAfile de conclure : « Trois conclusions de cette réponse russe atypique après que des centaines d'opérations aériennes israéliennes se soient déroulées sans opposition contre la présence militaire permanente de l'Iran et du Hezbollah : Moscou fait savoir à Israël que son radar peut suivre les opérations de l'armée de l'air en provenance de Jordanie. La référence à al-Tanf est également un coup de flèche conte l'administration Biden. De nouveaux systèmes avancés de défense aérienne russes fonctionnent désormais en Syrie. La combinaison du Pantsir-S et du Buk-52 est moins puissante que les S-300 ou S-400 russes mais constitue néanmoins une menace pour les avions de guerre israéliens. Moscou semble dire à Bennett que l’accord, par lequel Moscou a laissé libre cours à Israël pendant des années pour couper les ailes de l’Iran en Syrie, a en fait été conclu personnellement entre Poutine et l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahu. Toutes les options sont maintenant ouvertes. Il est donc conseillé au gouvernement de Bennett de bien réfléchir avant de se lancer dans sa prochaine frappe aérienne en Syrie. »

Mais DEBKA est-il sûr d’avoir bien saisi le message russe ? Réduire l’exposé du général russe à une simple promotion de Pantsir S et de Buk qui existent depuis fort longtemps en Syrie et qu’hier soir n’en ont pas été leur première démonstration réussie, contre l’aviation israélienne, en dépit de ce que le texte tente de faire croire, c’est presque sous-estimer l’intelligence du lecteur. En se référant à al-Tanf et à son ciel, la Russie renvoie au changement de paradigme qui est sur le point de se faire très rapidement en Syrie orientale, où le sol et l’espace aérien ne sont plus ni cléments ni sûrs pour les troupes US et les avions d’Israël, un état de choses qui prime aussi au sud de la Syrie et au sud Liban d'où n’osent plus réapparaître les F-16 israéliens.

Cet état de chose, la Russie le suit pas à pas et au rythme des missiles tactiques que la Résistance a fait retentir en avril, en mai  en juin contre les bases aériennes US et qui ont soudain débordé en juillet les frontières irakiennes pour s’abattre sur les troupes US à Deir ez-Zor. Or Cette allusion à peine voilé aux missiles anti US et anti Israël inclut aussi la question d’interception. A quelques kilomètres d’al-Tanf, la Russie a fait place nette il y a peu en faveur de la Résistance qui a pignon sur rue à T4. Or plus d’une source y voit une base de Bavar 373…. Dont les pièces y auraient été transférée sous escorte des avions militaires russes depuis la base de Hmeimim.

Les experts russes s’accordent pour dire que cette DCA iranienne a quelque chose de plus que le S-300 et qu’elle ressemble même à S-400 : sa portée est 1.5 fois plus que celle de S-300 et le type de son missile antimissile a changé. Il s’agit de Sayad-3 et Sayad-4, capables de détruire des cibles à une distance de 200 km et à une altitude de 27 km après avoir été tiré depuis leurs lanceurs verticaux. Quant au radar de Bavar-373, Meraj-4, un radar de contrôle de tir à longue portée phrasé. Si le S-300 russe ne détecte que 100 cibles à une distance de 300 km, le Bavar-373 identifie 300 cibles à une distance de 350 km. Au chapitre d’interception, le Bavar iranien parvient à intercepter 60 cibles sur une distance de 250 km contre 12 cibles à une distance inférieure à 200 km pour le S-300. Puis il y a cette autre caractéristique qui n’existe ni chez le S-300 ni chez le Patriot, puis le système iranien vise 9 cibles simultanément contre 6 cibles dans le système russe et une seule cible dans le système américain.

S’ajoutent à cela, la facilité de préparation et d'entretien, une longue durée de stockage et le facteur de sécurité de l'opérateur, le facteur d'impact élevé, le fonctionnement dans des conditions d'attaques chimiques, microbiennes et nucléaires, et évidemment un prix inférieur à celui des modèles étrangers similaires, comme le veut la doctrine de guerre asymétrique, si largement répandu en terre de Résistance... Alors le duo Bennett-Biden n’a aucun intérêt à vouloir multiplier les raids aériens de pacotille contre le sol syrien ou alors ils auraient à cacher d’ici peu la pluie de leurs F-15 F-16 tombant du ciel… Un d’entre eux un F-15 a failli l’être dans le ciel d’Israël quand le DOM de fer israélien a été haché par de puissants systèmes de suppression électronique syro-sud libanais... Les mêmes contre quoi Biden s’insurge…

jeudi, 22 juillet 2021 17:54

Iran: Et si lnde coupait les amarres US?

Après la visite du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran et la remise du message du Premier ministre indien au président élu, certains experts estiment que compte tenu de la vision stratégique de l’Inde à l’égard de l'Iran, si le statut du plan global d’action conjointe (PGAC) est déterminé, New Delhi restera toujours un demandeur du pétrole iranien.

Après que l'ayatollah Seyyed Ibrahim Raïssi a été élu huitième président de la RII au 13e round du scrutin présidentiel avec 18 millions 21 mille 945 voix, des responsables de nombreux pays dont le Premier ministre et le président de l'Inde, lui ont présenté des félicitations dans des messages séparés.

A cette occasion, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a écrit le 20 juin dans un message Twitter :

Félicitations à Son Excellence Ibrahim Raïssi pour sa victoire à la présidentielle iranienne.  Je chercherai à travailler avec lui pour renforcer davantage les relations chaleureuses entre l'Iran et l'Inde. 

Au lendemain de la victoire de Raïssi, le président indien, Ram Nath Kovind, a également écrit sur Twitter : 

Bienvenue à Son Excellence Ibrahim Raïssi qui sera le prochain président de la République islamique d'Iran.  Je suis convaincu que nos relations bilatérales étroites et chaleureuses continueront de se développer sous votre présidence. 

Le 7 juillet, les médias indiens ont par ailleurs fait référence à un escale de quelques heures du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran avant de se rendre à Moscou. Des médis ont annoncé que le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar portait un message écrit de Narendra Modi à l’adresse du président élu Ibrahim Raïssi. 

C'est après cela que « le ministre adjoint des Affaires étrangères et directeur général du département de l'Asie du Sud auprès du ministère des Affaires étrangèresn Seyed Rassoul Moussaoui a fait part dans un tweet de l'arrivée du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran, en précisant : « Le ministre indien des Affaires étrangères aura une réunion très importante dans son court séjour à Téhéran. Je suis convaincu que cette  rencontre  sera une base fondamentale pour les relations Iran-Inde pendant la présidence de l'ayatollah Raïssi. »

A Téhéran, Jaishankar s’est entretenu avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.  Outre les questions bilatérales d'intérêt mutuel, les deux parties ont évoqué les derniers développements dans la région et la situation en Afghanistan, les perspectives des pourparlers de Vienne sur l’accord nucléaire iranien, la coopération dans les transports et les communications, y compris la coopération dans le projet du port de Chabahar, qui peuvent contribuer à promouvoir l'intégration dans la région.

Le ministre indien des Affaires étrangères a ensuite rencontré l'ayatollah Raïssi. « La stabilité des relations entre les deux pays, notamment dans le domaine économique, dépend exclusivement des critères uniquement basés sur les intérêts propores et communs de Téhéran et de New Delhi », a pour sa part déclaré le président élu lors de la rencontre avec le ministre indien des Affaires étrangères.

Jaishinkar a par ailleurs informé l’Ayatollah Raïssi de l'invitation officielle du Premier ministre indien à se rendre en Inde en tant que nouveau président iranien en pécisant: « Dans son message à votre adresse, le Premier ministre a exprimé son espoir que les relations solides entre l'Iran et l'Inde continuent de croître et de s'étendre durant votre mandat. »

India Today a rapporté plus tard que l'Inde avait donné une réponse positive à l'invitation de l'Iran pour la participation à la cérémonie de l'investiture du président élu de la RII.

 

Pour les relations actuelles Iran-Inde

Auapravant, l'Inde était l'un des principaux demandeurs de pétrole iranien, mais après l'annulation des exemptions pétrolières américaines en mai 2019 et un an après le retrait des États-Unis du PGAC, elle a cessé d'importer du pétrole d'Iran sous les pressions américaines et l’a remplacé par le brut mexicain. En revanche, elle [l'Inde] a signé des contrats pétroliers avec certaines compagnies pétrolières américaines.

A l’heure actuelle, l'un des projets conjoints les plus importants de l'Iran et de l'Inde se trouve dans le port de Chabahar, un port qui a échappé aux sanctions américaines. Il s’agit d’un protocole d'accord de 500 millions de dollars pour le développement du port de Chabahar et l'investissement dans la construction du chemin de fer, ainsi qu'un accord tripartite entre l'Iran, l'Inde et l'Afghanistan pour la construction d'un corridor international de Chabahar à l'Afghanistan.

 

« La vision l'Inde sur l'Iran est stratégique » (Expert du Sous-continent indien)

En ce qui concerne la visite du ministre indien des Affaires étrangères et l'avenir des relations Téhéran-New Delhi dans le 13e gouvernement, l'analyste des questions sous-continentales, Pir Mohammad Mollazehi, a déclaré : « La réalité est que l’approche indienne envers l’Iran s’inscrit dans le cadre de l'accord trilatéral entre l'Iran, l'Afghanistan et l'Inde sur le couloir devant connecter le port de Chabahar à l'Afghanistan et à l'Asie centrale; sans oublier l'accord sur le couloir trilatéral nord-sud entre l'Iran, l'Inde et la Russie à Saint-Pétersbourg. »

Concernant le non-achat du pétrole iranien par l'Inde après le retrait des États-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien, l’expert a souligné : « Il me semble quelque peu compréhensible que les compagnies pétrolières indiennes n'aient pas pu acheter du pétrole iranien comme elles s'y attendaient après les sanctions de Trump et les mesures d'austérité. Parce que les compagnies pétrolières indiennes travaillent avec des compagnies pétrolières américaines et européennes et leurs intérêts exigeaient qu'à ce moment-là elles n’achètent plus du pétrole iranien et qu'elles se tournent vers les pays arabes. »

Et de poursuivre : « Mais dans un moment où leurs intérêts l'exigeaient, ils ont forcé et même encouragé Donald Trump à exempter Chabahar des sanctions. Le fait est que Chabahar a été le seul endroit où les Américains ont échoué à imposer leurs punitions économiques; à cause de l'influence des Indiens et de leurs lobbies.  Et les Indiens ont réussi à persuader Trump d'exclure Chabahar. »

« Les calculs de l'Inde sont encore assez précis, et à cet égard il s’agit de la concurrence entre la Chine et l'Inde d'une part, et de l’autre la rivalité entre l'Inde et le Pakistan. C'est pourquoi, contrairement au message de félicitations habituel du président, les Indiens, en plus de leur message de félicitations, ils ont envoyé leur ministre des Affaires étrangères en Iran pour rencontrer le président élu de la RII.

 

 Les relations Iran-Inde progressent raisonnablement

Pour ce qui concerne les relations entre Téhéran et New Delhi dans le prochain gouvernement iranien, Mollazehi a déclaré : « J'ai l'impression que les relations se dérouleront de manière raisonnable et que l'Iran cherche également à étendre ses relations avec l'Inde. »

« Bien que l'Iran ait, précise l’expert iranien, une position anti-américaine et que les Indiens soient en contact avec les Américains, les Indiens pourraient à l'avenir être en mesure de servir de médiateur entre l'Iran et les États-Unis ».

«Dès maintenant, il est dans l'intérêt de l'Iran d'étendre sa coopération avec l'Inde ; celui-ci jouera désormais un rôle important dans les équations régionales et internationales », conclut l’analyste iranien.

1ère phase du plan du transfert du brut Goreh –Jask 

Le préfet d'Hormozgan, Fereydoun Hemmati, a annoncé que la première phase du plan stratégique pour le transfert de pétrole brut Goreh-Jask sera inaugurée ce jeudi, sur ordre du président Hassan Rohani, par visioconférence.

« En inaugurant la première phase de ce projet, il sera possible de recevoir et charger la première cargaison et exporter du pétrole », a-t-il indiqué.

300 000 barils de pétrole brut seront exportés quotidiennement de Goreh en direction de Jask.

Le préfet d'Hormozgan a évoqué les travaux d’exploitation de cette première phase du projet national en expliquant : « Pour la première fois dans le pays, mille kilomètres de tuyaux résistant à la corrosion ont été produits par des ingénieurs locaux. La réalisation de la canalisation, la construction d'une station de pompage, la construction de deux stations équipées de dispositif d’introduction et de réception de pistons racleurs (pig en anglais) et de 230 kilomètres de ligne de transport d'électricité, la construction interne de 80 vannes de plusieurs tonnes, la construction de grands pompes de 2,5 MW compatible au transfert du gaz acide pour la première fois en Iran, la construction d'un terminal d'exportation et d'un ballon flottant pour charger le pétrole brut depuis les côtes de Makran, ont fait partie au programme de la concrétisation de ce plan stratégique. »

Il convient de mentionner que ce projet a une capacité d'un million de barils de pétrole brut par jour, par un pipeline d'une longueur de mille kilomètres. Il comprend aussi cinq stations de pompage, un terminal, 20 réservoirs de 500 000 barils chacun et des installations offshore pour les exportations de pétrole brut.

jeudi, 22 juillet 2021 17:53

Arménie, citadelle ou carrefour ?

Deux représentations géopolitiques du destin de l’Arménie imprègnent et façonnent de manière implicite la plupart des discours et des analyses, tant en Arménie qu’à l’extérieur. Je les résumerais à deux images fortes : l’image de la citadelle et l’image du carrefour.

L’image mentale de la citadelle renvoie à un impératif particulièrement sensible en ces temps de reprise du conflit arméno-azéri. Entourée d’ennemis existentiels, prise en étau entre la Turquie et l’Azerbaïdjan [« Une nation, deux États », ne cesse de rappeler Erdogan], durement frappée par l’émigration et la dépopulation de son territoire, l’Arménie doit avoir pour priorité la défense et le renforcement de l’État, c’est-à-dire son armée, sa position géostratégique, son intégrité territoriale et ses frontières. Par sa géographie, l’Arménie est une citadelle. Son destin se lit donc dans sa géographie. Et dans l’organisation du pouvoir, c’est le régalien qui doit primer à tout prix. Si les dirigeants arméniens perdent cela de vue, c’est l’existence de l’État, et donc la garantie d’un territoire pour la nation arménienne, qui est en péril. Dans la métaphore de la citadelle, le destin de l’Arménie est surdéterminé par la question de la défense, du territoire et des frontières. Le destin de l’Arménie, c’est le destin d’un peuple « en armes » qui défend son bastion.

L’image mentale du carrefour renvoie, elle aussi, à la position géographique de l’Arménie, mais d’une autre manière. L’Arménie est un carrefour des civilisations, un point de jonction des récits des grandes religions du Livre, une zone de contact entre islam et chrétienté, et le pivot géopolitique entre le Caucase – qui mène à la Russie, l’Anatolie – qui se poursuit vers le Moyen-Orient, la Méditerranée et l’Europe du sud, le plateau iranien – qui se poursuit vers l’Inde, et la région caspienne – qui débouche sur l’Asie centrale, les « Routes de la Soie » et la Chine. L’histoire de la nation arménienne, nation de diasporas et de réseaux transnationaux, renvoie aussi à cette métaphore du carrefour. En sorte que c’est non son seulement le territoire arménien qui est un carrefour, mais les Arméniens eux-mêmes, en tant que « nation transnationale », de Erevan à Los Angeles, en passant par Moscou, Istanbul, Paris, Beyrouth. Dans cette grille de lecture, le destin de l’Arménie ne se borne pas à la géographie, il inclut aussi l’histoire et la culture. Le destin de l’Arménie, c’est le destin d’un peuple « en mouvement ».

Ces deux images ne sont pas exclusives l’une de l’autre : elles sont complémentaires. Or, elles persistent, pour l’instant, à être perçues comme antagonistes. Ces deux métaphores sont revenues en filigrane dans les discours et les slogans politiques lors de la dernière campagne des législatives, en premier lieu dans ceux des deux principaux protagonistes. L’ancien président Kotcharian incarnait en quelque sorte le « parti de la citadelle », tandis que le premier ministre sortant Pachinian, vainqueur du scrutin, représentait en quelque sorte le « parti du carrefour ». L’un de ses slogans, « Il y a un avenir ! », semblait signifier « il y a un avenir » qui ne se borne pas à la guerre, « il y a un espoir ».

L’Arménie de 2021 est tout à la fois une citadelle et un carrefour. Ces deux représentations sont en réalité indissociables. Ce qui ne va pas sans certaines difficultés de perception psychologique, tant tout semble les opposer. Comment concilier l’impératif de la citadelle – sans citadelle, plus d’État arménien – avec l’aspiration à devenir ce carrefour tant espéré ? Car la métaphore du carrefour renvoie au rêve d’un espace arménien à la fois national et transnational, au rêve d’une réunification des « Hayastantsi » avec les Arméniens « hors-frontières ». La métaphore du carrefour, c’est la promesse d’une ouverture économique et commerciale tous azimuts. C’est la promesse d’une entrée de plain-pied dans la modernité démocratique, de la sortie définitive du « post-soviétique » et de son économie des clientèles et de la rente, cette « économie des oligarques » qui est précisément liée aux corps qui ont prospéré à l’abri du bastion, ce business qui s’est épanoui sous la protection de ces défenseurs du régalien qui ont tiré de grandes fortunes de leurs positions institutionnelles… Et pourquoi pas, la promesse, aussi, de l’ouverture de véritables opportunités de revenir s’installer « au pays » pour ceux des diasporas qui le souhaiteraient ? Si l’Arménie ne devient pas rapidement un carrefour, entend-on, si les frontières ne sont pas rapidement ouvertes, si aucune entente n’est trouvée avec les voisins, alors qui, de la jeune génération, voudra bien rester encore dans la citadelle ? « Que le dernier qui s’en va éteigne la lumière ! », disait une blague des années 1990 au sujet de l’émigration massive… Devenir un carrefour serait la garantie d’une repopulation, voire d’une relance de la démographie. Et d’autre part, on entend aussi que si la citadelle n’est pas renforcée tout de suite, l’Arménie sera rapidement détruite en tant qu’État et le départ, l’émigration des Arméniens ne sera plus une option. Que les Arméniens seront chassés de leurs terres historiques. Et que ce ne sera pas la première fois dans l’histoire. Voilà donc posé, le dilemme, en forme de cercle vicieux.

Et la Russie dans tout ça ?

mercredi, 21 juillet 2021 13:33

Les Iraniens célèbrent l'Aïd al-Adha

Les musulmans iraniens de tout le pays célèbrent mercredi l'Aïd al-Adha, l'un des rituels les plus importants de l'islam.

L'Iran célèbre l'Aïd al-Adha le 21 juillet de cette année. L'occasion est un jour férié de quatre ou cinq jours dans la plupart des pays islamiques.

En Iran, la célébration commence avec des musulmans assistant aux prières de l'Aïd al-Adha dans les mosquées locales et sur des terrains non couverts selon les protocoles sanitaires respectant le confinement des coronavirus.

De nombreux pays musulmans dans le monde ont célébré l'Aïd mardi car, comme d'autres célébrations islamiques, l'Aïd al-Adha est déterminé par un calendrier lunaire.

L'Aïd al-Adha ou "Fête du Sacrifice", basée sur la croyance musulmane, est une commémoration de la volonté du prophète Abraham de sacrifier son fils, Ismail, selon l'ordre de Dieu.

Le satan a essayé de décourager le prophète Ibrahim en disant qu'il devrait désobéir à Dieu et laisser partir son fils. Alors qu'Ibrahim était sur le point de tuer son fils, Dieu a donné au prophète Abraham un mouton au lieu de l'abattre.

L'Ancien Testament chrétien (Genèse 22) et les versions juives de la Torah de l'histoire disent que le prophète Abraham a été invité à tuer Isaac, un autre de ses fils.

mercredi, 21 juillet 2021 13:31

Syrie : al-Tanf frappée par GAZA !

Ce n’était pas deux roquettes de pacotille à avoir été tirées depuis Wadi Hamoul (sud Liban) contre Israël comme tend à le faire croire depuis 24 heures la presse israélienne en écho à une armée et un régime sioniste, tout feu tout flamme mouillés, mais bien deux « roquettes tactiques »

de 122 mm de type Arash-4 dont se sert depuis des semaines la Résistance irakienne contre les désormais bases-polygone de tir anti US en Irak et qui sont réapparus comme par miracle sur le front nord sioniste depuis le mois de mai, date à laquelle les Palestiniens du Liban en ont chargé et à 4 reprises les colonies de la Galilée, ainsi que dans les banlieues de Haïfa poussant Netanyahu, totalement pris de court, à envoyer des messages de supplication en cascade à Nasrallah pour lui demander « Grâce! On arrête tout ! Ne lâchez pas votre armée de libération du Golan composée des milliers de jeunes palestiniens des camps de réfugiés du Liban à l’assaut d’Israël » !

A l’époque, Nasrallah avait rejeté d’emblée la demande en affirmant que ces roquettes Arash-4 qui ne pèse que de 64 kilogrammes, avec une portée de 40 kilomètres, une vitesse maximale de 1 050 mètres par seconde et une altitude de vol pic de 7 500 mètres et tout ceci, pour une marge d’erreur extraordinairement réduit de 7 mètres, ce qui en fait un presque « missile tactique » surtout que leur ogive de 19 kg est méga explosif avec un redoutable rayon de destruction de 25 mètres appartenaient bel et bien aux Palestiniens et que si la jeunesse de la Palestine réfugiée au Liban a décidé de les utiliser pour ouvrir en soutien à Gaza le front nord et ce, simultanément à Gaza, lui-même puisqu’Israël se devra bien de comprendre une bonne fois pour tout que "Qods atteinte égale Guerre multifront" et qu’encerclé qu’il est par un méga anneau de feu balistique précis et furtif, il ne peut se payer le luxe de bomber le torse, de se la jouer grand, et bien il n’y voyait aucun inconvénient. Et cette cuisante réponse garnie de 4 000 missiles palestiniens qui ont fait d’Israël, de ses ports, de ses aéroports, de ses infrastructures énergétiques et de ses rêves normalisant une bouchée de pain, comme on le sait, ont fait tomber la tête de Netanyahu au bout de 12 ans de règne.

Or depuis ce mardi 19 juillet à l’aube, l’équation "Qods atteinte égale Guerre multifront" se charge d’une toute nouvelle dimension pour le moins totalement inattendue pour le camp US-Israël qui, se jouant, ces dernières années et abusivement de la carte russe, n’a cessé de traiter la Syrie comme une « zone grise » : et bien la fête est finie et la frappe contre la Syrie déclenchera désormais une réponse multifront. En effet ces deux « roquettes palestiniennes » tirées contre le nord d’Israël et qui ont provoqué un onde de panique sans précédent au sein de l’état majeur israélien où Bennett se succède depuis quelques heures à Gantz et ce dernier à Kochavi pour promettre guerre et enfer au Liban, l’ont été, à peine quelques heures après que des F-35 et F-16 sionistes ont fait irruption dans le ciel d’al-Tanf pour frapper al-Safira au sud d’Alep.

Et pour une entité qui n’a toujours pas surmonté le choc du mois de mai cela veut dire qu’à chaque épisode de la campagne de guerre dans la guerre anti Syrie, il pourrait y avoir une riposte palestinienne-sud libanaise en vue ciblant la Galilée ou Haïfa voire le Golan. Cette nouvelle dimension est d’autant plus plausible que Damas a tenu mardi soir à affirmer que le Golan va être libérée et qu’il compte le faire à l’aide de l’axe de la Résistance.

Ce soudain changement intervient moins d’une semaine après une première semaine de  juillet de tout danger pour les troupes US en Syrie orientale où celles-ci ont été visées tour à tour par les missiles et les drones de la Résistance, là où elles se croyaient totalement à l'abri pour cause de la présence de ce bouclier humain kurde, baptisé FDS que leur stratèges ont créé depuis cinq ans et imposé sur la bande énergétique la plus riche qui soit à Deir ez-Zor, à Hassaka et à Qamishli où Américains, Turcs et Saoudiens font tout pour faire transiter le pétrole volé en direction du pipeline Erbil-Ceyhan pour le charger à destination d’Ashkelopn.

Ce trafic se trouve désormais en ligne de mire et rien ne dit que la première semaine de juillet marquée par cinq frappes directes de la Résistance contre les bases US à Deir ez-Zor ne se reproduiraient pas très prochainement. Ce mercredi, certains observateurs n’écartent même pas que le coup du 18 juillet contre Alep sud où l’armée syrienne détienne outre ses stocks d’armes, ses labos militaires soit une tentative de riposte d’une US Air Force qui de tout le Moyen-Orient Résistant, n’a pour l’heure que le ciel d’al-Tanf syrien où se manifester et qui dans le même temps a peur de bombarder la Syrie-est par crainte d’en subir les contre coups en Irak. Mais quoi qu’il en soit, la frappe contre Alep-sud depuis al-Tanf aura été la pire erreur de le duo Bennett-Biden. Pourquoi ?

Le communiqué inhabituel du ministère russe de la Défense publié ce matin pré-annonce ce changement stratégique : la Russie y affirme que le coup vient d’Israël et que sept des huit missiles, ce sont son système Buk-M2E et Pantsir qui les ont interceptés. Voilà ce qui est désormais clair : fin de neutralité russe : « Les bombardiers israéliens ont tiré huit missiles en direction du sud-est d'Alep, tandis que les systèmes Panstir S-1 et Buk-M2 de fabrication russe de la DCA syrienne ont réussi à en intercepter et détruire sept. L’un des missiles a touché un centre d'études dans la ville d'al-Safira, à la périphérie d'Alep ».  

Mais ce n'est pas le pire qui attend l’axe US-Israël. En effet, en frappant Alep-sud depuis le ciel d’al-Tanf et ce, pour le compte des USA, Israël a, non seulement ouvert contre la Galilée, le Golan occupé et Haïfa, un front balistique palestinien contre lui, mais encore il a potentiellement perdu l’usage du ciel d’al-Tanf. Car l’armée sioniste et l’oncle Sam ne croiraient certainement pas qu’une Résistance qui a frappé al-Omar et Connoco resterait les bras croisés à ce que les missiles de croisière Delilah se mettent à pleuvoir contre Alep, contre Hamas voire contre Damas. Que s’apprête-t-elle à faire ? Les scénarios de réponse ne manquent pas mais une frappe à l’essaimage pourrait finir par l’emporter.

Et puisqu’ en Syrie et face aux USA, il y a désormais, bien formé, un QG Syrie-Palestine-Sud Liban, pourquoi ne pas lancer cette première frappe aux drones anti al-Tanf à l’aide d’un appareil unique que l’Iran n’a aucune raison de ne pas en livrer des prototypes, à l’armée syrienne, à savoir le drone Gaza. D’ailleurs Gaza a été dévoilé au lendemain de la victoire de l’Epée de Qods. C’est à peu près le chasseur de la Résistance avec ses 21 mètres de longueur d'aile, ses 35 heures de durée de vol, son plafond de vol de 35 000 pieds (équivalent à 10,5 km), et sa vitesse de vol maximale de 350 km/h ? En plus il embarque, grâce à ses ailes énormes, 13 bombes avec une capacité de charge utile allant jusqu'à 500 kg. Sa mécanique ? Gaza utilise un turbopropulseur à la place des moteurs à pistons et rotatifs et possède une turbine à gaz, ce qui lui donne la possibilité de lever plus haut et plus vite comme un F-16.

Et puis Gaza dispose d’un compartiment cargo au milieu de sa coque ou se place sa dispositif de guerre électronique ; ceci fait de lui un avion de reconnaissance et un furtif comme des F-35 Adrir dont se vante autant Israël. D’autant plus que Gaza possède aussi un radar d'imagerie SAR, ou radars à ouverture synthétique propres à faire des opérations de cartographie de la surface. Ainsi, en recevant les ondes réfléchies par la surface sous enquête, en l'occurence les positions US à al-Tanf, une image bidimensionnelle de l'environnement est formée. Une autre caractéristique de l'UAV Gaza est l'usage du système électro-optique capable de visualiser et de transmettre des images dans différents spectres. Avec tout ceci une première frappe contre al-Tanf renverrait très exactement à ce dont se plaignait il y a peu McKeznie : les drones made in Iran n’ont rien de moins que nos meilleurs chasseurs… Mais la Résistance ne se targue jamais… C’est à l’aune du résultat qu’elle laisse aux observateurs la latitude de juger.

mercredi, 21 juillet 2021 13:30

Maroc: Paris tire sur Israël!

Le scandale impliquant la société israélienne NSO Group et son logiciel-espion Pegasus est bien plus important que ce qui est rapporté. Tous les pays ayant utilisé ce logiciel-espion à des fins illégales nient l’avoir utilisé comme c’est le cas pour l’Inde et le Maroc, deux pays coopérant très étroitement avec Israël sur les plans sécuritaire et militaire.

Une enquête est en cours en France sur l’espionnage de journalistes français par le Maroc au moyen du logiciel israélien Pegasus. Ce dernier s’auto-installe sans click et sans aucune notification sur le téléphone cible et parvient à déjouer le cryptage d’applications de messagerie comme WhatsApp (Facebook), Viber (Rakuten), Signal et Telegram, mais aussi d’autres issues de l’Open Source ou même restreinte (applications professionnelles dédiées comme celles qu’utilisent les diplomates de l’Union européenne et ceux du Département d’État US).

Tout ceci n’a rien d’étonnant dans la mesure où le Mossad et Israël sont faits pour mener ce genre de mission et que le Maroc, normalisant, suit à la lettre un cadre bien tracé par l’axe US/Israël. Ce qui étonne au contraire c’est que cette remontrance anti-Maroc, cette révélation anti-Israël, c’est la France alliée des deux qui les faits.

Certaines sources font état de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères au Quai d’Orsay où Le Drian lui aurait demandé outre des explications sur l’affaire Pegasus de s’expliquer aussi de cette note et de cette carte falsifiée de l’Algérie qu’il a fait distribuer parmi les membres du Mouvement des non-alignés. Est-ce pour le bien des Algériens ou des Marocains que Paris publie des documents remettant en cause Israël ? Évidemment que non.

Certains analystes y voient d’ailleurs un effort perfide destiné à gonfler les vraies capacités d’une entité sioniste qui rien qu’au mois de mai a subi l’une des pires défaites de son histoire en termes de renseignement se trouvant soudain face à un Gaza parfaitement nouveau à savoir une puissance balistique parfaitement adaptée au contexte des guerres nouvelles, et disposant une banque de cibles détaillées au cœur d’Israël. Mais il y a plus : Après l’Allemagne, l’Espagne, Rabat s’embrouille avec la France signe que la cour chérifienne échappe au giron français pour tomber dans l’alliance avec les États-Unis, Israël et la Grande-Bretagne.

Au Sahel, Paris vit à fond cette dépossession sans oser sourciller, il serait insupportable de le revivre au Maghreb surtout qu’il y a des intérêts séculiers : Total, mines, etc. Paris vient-il se faire avoir par un Israël qui tout en mettant à profit ses liens au plus haut sphère du pouvoir macronien lui a coupé l’herbe sous pied ? Possible. Comparé à l’ampleur du préjudice subi la révélation sur Pegasus n’est rien. Un Rabat anglo-saxonisé ce serait le monde à l’envers...

Dans une autre partie de son entretien médiatique, il a fait référence aux récents incendies en Irak en estimant que le régime sioniste pouvait être derrière ces événements.

Evoquant le rôle d’Israël dans l’attaque contre les dépôts d'armes appartenant aux Hachd al-Chaabi, Khazali a souligné que Tel-Aviv tentait d’affaiblir le potentiel militaire des Unités de mobilisation populaire mais qu’il paierait un jour le prix du meurtre des Irakiens : une référence à la récente opération de l’axe de la Résistance, en représailles aux raids aériens de la force de l’air américaine contre ses positions.

« Mustafa Kazemi ne peut pas demander aux États-Unis de retirer leurs troupes. Par ailleurs, personne ne connaît le nombre des militaires américains en Irak. Même le Premier ministre ne peut pas pénétrer dans les bases américaines  », a-t-il souligné.

Il a fait savoir que les conseillers militaires américains n'avaient aucun avantage pour les forces irakiennes. Même si les États-Unis retiraient leurs forces d'Irak, ils feraient appel à des forces alternatives sous les auspices de l'OTAN.

« Les chasseurs américains ne seront pas autorisés à rester en Irak », a-t-il déclaré, ajoutant que le contrôle complet de l'espace aérien irakien était entre les mains des forces américaines.

Le secrétaire général d’Asaeb Ahl Al-Haq a fait ces remarques alors que le Commandement central américain (CentCom) a prétendu mardi sur Twitter que le déploiement d'avions de combat F-16 sur la base aérienne du prince Sultan visait à augmenter le pouvoir du Commandement pour dissuader les attaques et renforcer la sécurité et la stabilité régionales en Arabie saoudite.

Le CentCom a annoncé que ces avions de combat appartenaient au 113e régiment aérien de la garde nationale américaine, connu sous le nom de « Capital Guard ». Une des missions de ces chasseurs est de mettre à niveau les capacités de défense de la base aérienne Prince Sultan.

Le CentCom a annoncé la semaine dernière que des chasseurs F-18 Hornet ainsi que des bombardiers stratégiques B1b, qui ont besoin d'un aérodrome exclusif, avaient été envoyés en Arabie saoudite.

mercredi, 21 juillet 2021 13:27

Sadr City: "US/Israêl vont payer "

Le secrétaire général du mouvement Asaeb Ahl al-Haq dit que les États-Unis étaient impliqués dans le récent attentat à la bombe à Bagdad et que la présence des conseillers militaires américains n'étaient d'aucune utilité pour les forces irakiennes.

Réagissant à l'explosion de lundi soir dans la ville de Sadr à Bagdad, le secrétaire général du mouvement irakien Asaeb Ahl al-Haq, Qaïs al-Khazali, a déclaré que des éléments politiques étaient à l'origine de l'explosion.

L'explosion s'est produite quelques jours avant le départ du Premier ministre irakien, Mustafa al-Kazémi, à Washington, a rapporté la chaîne Al-Ahd News, citant al-Khazali.

« Les États-Unis cherchent à justifier leur survie en Irak par la présence de terroristes de Daech. Tout le monde sait quand-même que Daech était fabriqué par le duo américano-israélien et ses alliés arabes riverains du golfe Persique et que leurs services de renseignement le conduisent », a souligné le leader d’Asaeb Ahl al-Haq.

« Les États-Unis ont récemment réactivé Daech. Ils sont responsables du meurtre du peuple irakien, mais leurs crimes ne resteront sans réponse », a-t-il ajouté.

Se référant aux opérations de représailles des Hachd al-Chaabi contre les éléments de  Daech, le responsable irakien a déclaré que certaines personnalités avaient soutenu les Takfiristes, en matière de sécurité et de renseignements, lors de l’attentat de lundi à Sadr City.

mercredi, 21 juillet 2021 13:26

"Révolte colorée" anti-Ansarallah?!

A regarder de plus près le camp pro US au Moyen-Orient en est au chapitre de la ruse comme tactique de guerre puisque militairement parlant le blocage est plus que total.

Au Yémen, les missiles et les drones se sont tus puisque même à Al Bayda où des forces US fraîchement arrivées, se sont mises à se battre, Ansarallah les a eus en à peine 72 heures : en Irak, les agents US font sauter les lignes de haute tension pour harceler les gens et les retourner contre les Hachd; au Liban, laxe US/OTAN affame la population pour s'en prendre coupable le Hezbollah et à Gaza Israël travaille sur un scénario similaire sans succès. Et au Yémen ? 

Un ministre du gouvernement du Salut national a levé le voile sur le plan secret de la coalition saoudienne visant à dissocier le mouvement populaire d'Ansarallah de sa base populaire.

« La coalition saoudien a commencé une série d'études stratégiques atomiser le soutien peuple d'Ansarallah ». C’est ce qu’a révélé le ministre de l'Information du gouvernement de Salut National, Daifallah al-Chami.

Incapable d'atteindre le mouvement de l'extérieur Riyad cherche à provoquer une crise interne avec cinq cibles favorites r: « le peuple yéménite dans son ensemble,  la base populaire d'Ansarallah, les combattants eux-memes et ses décideurs politiques et militaires. »

Al-Chami a poursuivi que l'un des objectifs de cette stratégie est de provoquer la méfiance du peuple yéménite vis vis-à-vis du mouvement Ansarallah. Le deuxième objectif est de saper le moral de ses combattants, de semer la discorde parmi  eux et ce, en instrumentalisant les médias, puis faire remonter  les tribus contre le mouvement et in fine l'écarter de la scène.  Riyad croit pouvoir de la sorte susciter une vague de désertion massive sur les fronts et contrer les avancées fulgurantes d'Ansarallah sur les fronts de combat. 

Concernant le rôle des médias dans le domaine de cette stratégie, le ministre de l’Information a déclaré que le plan énumère 22 activités médiatiques visant à laisser supposer qu’Ansarallah était à l’origine du malheur et de la misère du peuple yéménite.

Al-Chami a par ailleurs souligné que l'un des objectifs les plus importants des attaques médiatiques vise à discréditer les médias affiliés à la Résistance yéménite. Autrement le plan se concentre sur  des allégations infondées telles que la "corruption" ou "collusion avec Daech". 
En fin de compte, al-Chami a souligné la nécessité de reconnaître l'approche de l'ennemi et de s’efforcer de désamorcer ses complots.

Entre temps, les Emirats Arabes Unis (EAU), à l’instar de l’Arabie Saoudite, ne sont pas restés les bras croisés et ont commencé  à faire espionner le leader du Mouvement de la Résistance yéménite. 

Un rapport révèle que les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite sont les clients d'une société d'espionnage israélienne, en particulier du programme d'espionnage «Pegasus ».

 

Le président iranien Hassan Rohani a félicité mardi les chefs d'Etat musulmans à l'occasion de l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice).
Dans son message de félicitations, le Président Rohani a décrit cette occasion propice comme un moment pour se débarrasser des affiliations et des besoins mondains ainsi que pour manifester sa foi et sa pure obéissance à Dieu.

Rohani a également souhaité la consolidation des liens de fraternité et a prié Dieu Tout-Puissant pour la santé et le succès de l'ensemble du monde musulman.

Plus tôt mardi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a félicité ses homologues pakistanais, turc, omanais et sud-africain pour l'Aïd al-Adha lors d'entretiens téléphoniques séparés.