
تقي زاده
Le chef de l'ONU condamne fermement l'attaque terroriste à Sadr en Irak
Tout en exprimant ses condoléances aux familles des victimes, au gouvernement et au peuple irakiens, António Guterres a souhaité un prompt rétablissement aux blessés de cette attaque terroriste, selon Al-Sumariah News.
Cette attaque terroriste meurtrière avant l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) indique que le sinistre phénomène du terrorisme ne connaît aucune frontière, a ajouté le secrétaire général des Nations Unies.
Dans cette déclaration, il a souligné la nécessité de poursuivre immédiatement les auteurs de ce crime odieux et de les déférer devant les instances juridiques et judiciaires.
Au moins 29 personnes ont été tuées et 47 autres ont été blessées dans une attaque terroriste survenue lundi soir à Sadr City, en Irak.
Un avion de combat Mirage 2000 français s'écrase dans le nord du Mali
Le porte-parole a ajouté que deux pilotes se trouvaient à bord, tous deux ont survécu au crash, a rapporté l'agence de presse Sputnik.
L'avion de combat multirôle monomoteur est fabriqué par Dassault Aviation. Le dernier crash d'un chasseur Mirage 2000 remonte à 2019, lorsqu'un avion de l'Indian Air Force s'est écrasé, tuant les deux pilotes.
Plus tôt en mai, un autre chasseur Dassault Mirage F-1 s'est écrasé près de la base aérienne de Nellis, aux États-Unis. Le pilote a réussi à s'éjecter quelques instants avant que l'appareil ne percute le sol et n'explose. Il n'a toutefois pas survécu à l'accident.
Cet avion de combat est également en service à Taïwan, en Grèce, en Égypte, au Qatar et au Pérou.
L'Iran met en garde contre le double jeu des États-Unis dans la guerre contre le terrorisme
"Nous sommes témoins que les Américains jouent un jeu compliqué en Irak ces jours-ci, et il est naturel que de telles politiques ne contribuent pas à apporter la sécurité et la stabilité à l'Irak et compliquent plutôt la situation là-bas", a-t-il ajouté.
Rouhani a également déclaré que les États-Unis ont toujours joué un rôle destructeur dans la région, réitérant l'objection de l'Iran à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays de la région.
"Les problèmes régionaux doivent être résolus entre les mains des pays de la région", a-t-il déclaré.
Soulignant les grands points communs entre les deux nations, Rohani a ajouté que Téhéran attache une importance particulière à la promotion de la stabilité, de la sécurité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Irak, rapporte Press TV.
"Nous considérons la sécurité et la stabilité de l'Irak comme les nôtres et soutenons la présence de ce pays musulman voisin dans les interactions régionales."
Par ailleurs, le président iranien a souligné la grande capacité de coopération bilatérale dans les domaines économique et commercial, exhortant les deux parties à mettre en œuvre les accords précédents, y compris l'important projet ferroviaire Shalamcheh-Basra, et à élaborer une feuille de route pour la coopération économique et commerciale.
Le Premier ministre irakien, pour sa part, a salué les relations "très amicales" et "solides" entre les deux pays et a appelé à des efforts conjoints pour consolider la coopération bilatérale et régionale.
Kadhimi a également apprécié le gouvernement et le peuple iraniens pour leur soutien à l'Irak dans sa lutte contre le terrorisme et Daech, et pour leur contribution à l'établissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans son pays.
Niger : une nouvelle base d’espionnage USA-OTAN ?
« Le Niger est désormais doté d’un camp d’entraînement pour ses forces spéciales. Inauguré mercredi matin, il se situe à Tillia, dans la région de Tahoua, dans le sud-ouest du pays, vers la frontière malienne. Financé en partie par l’ambassade allemande, ce centre s’inscrit dans la stratégie globale de montée en puissance des forces spéciales au Sahel », c’est ce qu’on lit ce 17 juillet sur RFI.
Mais pourquoi une telle base au Sahel ?
Une base que l’ambassade allemande financerait alors même que Barkhane donnait l’impression de mettre fin à sa mission d’ingérence et de production de guerre quand le président français a annoncé sous forme d’une menace la suspension de sa mission.
La présence de l’Allemagne dans ce projet veut dire le renseignement allemand et donc la capacité de ce renseignement à appuyer les réseaux terroristes en termes d’informations, à créer des cellules terroristes rampantes et donc de faire tout un travail d’espionnage dans la base mentionnée.
La résistance populaire sahélienne a vaincu les armées classiques occidentales, un Occident qui tente en ce moment par ruse à la dénaturer et à proposer une contrepartie, d’où l’activisme du système de renseignent avec l’Allemagne.
Ce n’est pas sans raison si l’Allemagne a soudain décidé de présenter ses excuses après 100 ans de déni au sujet de ses crimes en Namibie. Mais dans le texte de RFI, il y a plusieurs éléments de réponse, à savoir la raison de l’inauguration d’une force spéciale au Sahel.
Premier élément de réponse : échec cuisant du scénario du démembrement des états du Sahel en cours depuis 2013 avec son apogée au Mali où la France vient de retirer ses troupes du Nord malien.
Deuxième élément de réponse : l’émergence à travers les états du Sahel d’une force populaire asymétrique qui a réussi au côté des armées nationales à mettre au pas le projet du terrorisme sahélien, monté de toute pièce par les services secrets US/OTAN et de surcroît de jouer un rôle de complémentarité au côté du couple état-armée.
Troisième élément de réponse : dénaturer cette force populaire en essayant de s’y opposer avec les forces spéciales occidentales qui ont pour mission de recruter des forces au sein des populations sahéliennes, de les réorganiser afin de mener des attaques terroristes et tout ceci dans l’objectif de diaboliser les forces populaires auprès des populations.
La tuerie de Solhan, a été un premier pas dans le sens de ce scénario, d’où les références quasi constantes de tous les médias mainstream, à la supposée faiblesse des forces populaires pour contrer cette attaque terroriste.
RFI de continuer : « L’ennemi est mobile, le terrain difficile, les voies de communication en mauvais état... De petites unités d’élite apporteraient donc plus de résultats que les forces conventionnelles. C’est en tout cas le discours porté par la France, notamment depuis l’annonce de la fin de l’opération Barkhane au Mali, annoncée par le président Macron en juin ».
Ceci explique clairement que l’axe US/OTAN a très bien compris que les forces armées nationales et populaires sahéliennes ont réussi à faire ce que cet axe n’a pas réussi à faire pendant des années ; il change de stratégie : c’est en recrutant ces mêmes forces armées élites que Barkhane tente d’affaiblir ces forces et de les transformer en des antidotes contre les forces populaires et nationales.
Mais cet axe oublie, ou fait semblant d’avoir oublié qu’actuellement, de plus en plus de pays d’Afrique montrent leur volonté de sortir du joug du néocolonialisme afin de préserver leur souveraineté. Les populations africaines, les gouvernements, les armées nationales s’unissent de plus en plus et forment un rempart au néocolonialisme.
Burkina : Kaboré met au pas tout complot
L’attaque d’il y a quelques semaines aux alentours de la base française de Gossi, dans le centre du Mali n’est pas passée inaperçue aux yeux du gouvernement burkinabé, qui, malgré les pressions de part et d’autre a tenu sa ligne de conduite et insiste sur sa politique de soutien des forces populaires.
C’est pour cela d’ailleurs que le Burkina Faso va installer 900 caméras de vidéosurveillance dans les villes d’Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Dénommé Smart Burkina, ce système de vidéoprotection proposé par la Chine sera déployé par groupe de trois caméras sur 220 sites de la capitale burkinabée et à Bobo-Dioulasso. 150 kilomètres de réseau en fibre optique seront construits pour interconnecter les différents sites.
Conscient « des inquiétudes quant aux risques d’atteinte à la vie privée des citoyens à travers le système de vidéosurveillance », le Premier ministre a assuré « que ce nouveau dispositif sécuritaire a pour ultime objectif de protéger et non de surveiller, de sécuriser et non d’épier ».
Bien que dans les médias mainstream, on ne parle presque jamais de la capacité du système de renseignement des pays africains notamment sahéliens, le Burkina Faso a très bien compris le jeu occidental et leur volonté de refaire un remake du scénario des attaques terroristes au Moyen-Orient notamment en Irak ou en Syrie.
Les motos vont se faire bientôt remplacer par des pick-up un peu comme en Irak et en Syrie
Kaboré sait très bien que les forces asymétriques sont visées, cette décision de l’installation des caméras de surveillance vise alors à monter la protection dans les grandes villes burkinabées.
En effet cette décision du gouvernement burkinabé est une grande gifle contre Barkhane et cie. Une Barkhane qui, depuis des années tentait d’entraver le processus de sécurisation des zones stratégiques par son soutien aux terroristes interposés, par l’affaiblissement de l’armée en lui fournissant des matériaux dégradés et enfin en fournissant du renseignement aux services secrets occidentaux.
L’axe US-OTAN- Israël devrait comprendre tôt ou tard qu’il est temps qu’il se retire du Sahel non pas pour laisser la place aux Américains ou aux Israéliens, mais tout bonnement aux gouvernements et armées nationales sahéliennes.
Nigeria : nouvelle cible de l’axe US-OTAN ?
Des hommes armés ont abattu un haut gradé de l’armée du Nigeria, le général Ahmed Hassan. Selon les informations, l’attaque a eu lieu le long de la route Lokoja-Abuja.
D’un autre côté, des images ont été publiées de plusieurs attaques récentes qui ont visé les forces gouvernementales et les civils dans différentes régions du Nigeria.
Que se passe-t-il au Nigeria ? Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus.
Les discussions entre l'Iran et les États-Unis auront un impact sur la région
Affirmant qu'il parlerait à la partie iranienne en raison du besoin de stabilité et de paix de l'Irak, M. al-Kadhimi a déclaré qu'il se rendrait en Iran peu après la prise de fonction du nouveau président.
Le Premier ministre irakien a également décrit les relations Bagdad-Riyad comme très bonnes et a souligné qu'il ne permettrait pas à l'Irak d'être un lieu de menace pour ses voisins.
Il a également déclaré que la protection des frontières était l'une des priorités de son pays.
Il a déclaré que l'objectif de sa visite aux États-Unis est d'établir des relations entre Washington et Bagdad.
Il n'y a pas besoin de forces de combat étrangères sur le sol irakien, a-t-il ajouté.
Le premier ministre irakien a accusé les groupes illégaux d'attaquer les sites diplomatiques de son pays, déclarant que ces groupes veulent faire de l'Irak un champ de bataille, mais que le gouvernement a pris des mesures sérieuses pour soutenir les sites diplomatiques et qu'il défendra sa souveraineté.
La Maison Blanche avait précédemment annoncé que le président américain Joe Biden accueillerait le premier ministre irakien le 26 juillet.
Le 7e cycle de négociations de Vienne se tiendra sous une nouvelle administration
"Cette question va se poursuivre de manière normale. Il est important que les intérêts du peuple et les décisions du système soient mis en œuvre. Au moment où les États-Unis reviendront à leurs obligations en vertu de la résolution 2231 et du PAGC et que nous les vérifierons, l'Iran reprendra ses engagements", a-t-il ajouté. "Nous devons attendre l'entrée en fonction de la nouvelle administration".
Chine/Résistance: 1er F-22 US abattu!
Le vendredi 17 juillet, l’US Air Force a annoncé un déploiement massif des avions furtifs F-22 appartenant aux escadrons d’Alaska et d’Hawaï dans les îles de Guam et Tinyan au Pacifique et ce dans le cadre d’un exercice à tenir dans les tous prochains jours et baptisé « « Pacific Iron 2021 ».
Outre cette inhabituelle mobilisation d’avions de 5e génération US qui suivant la quasi-totalité des analystes serait un signal direct à l’adresse de la Chine de l’intention US de déployer ses outils « les plus avancés » en cas de conflit majeur, les Yankee activeront dix avions F-15E de l’Idaho Squadron, deux avions de transport Hercules d’une base au Japon et 800 membres d’équipage participeront également à la manœuvre et tout ceci pour prouver les capacités multitâches de l’US Air Force à mener des opérations simulées de vols de proximité depuis les aéroports locaux ».
Cité par The Drive, le commandant du commandement aérien US, le général Ken Wilsbach va même jusqu’ à lancer : « Il n’y a jamais eu autant de rapaces dans l’arène d’activité de la Pacific Air Force Si j’étais la Chine, je ferais attention à ce message, qu’il leur soit adressé ou non. La capacité qui existe dans un avion ainsi que la flexibilité et le caractère de l’US Air Force pour atteindre des distances remontent à l’époque de la Première Guerre mondiale, et la Chine n’a pas la capacité de copier cela. Pareil exercice pourrait avoir lieu au Japon et en Corée du Sud voire dans toutes les régions proches de la Chine continentale »
Deux jours plus tard soit le dimanche 18, Damas accueille à titre de première étape d’une tournée moyen orientale non annoncée et quelque peu surprise, le MAE chinois Wing Yi, porteur d’un plan de guerre anti-US anti-OTAN en quatre actes qui en plus de viser à inscrire dans la durée les échanges commerciaux anti-sanctions US déjà énormes de part et d’autre, -quelque 1300 millions de dollars par an-, plaide à demi-mot en faveur d’une implication plus poussée de l’armée chinoise en Syrie dont le Nord est infesté entre autres, par les terroristes séparatistes d’origine chinoise que le Sultan Erdogan entraîne à faire la guerre, très prochainement, à l’intégrité territoriale chinoise sur son stratégique flanc ouest, Xing Jiang.
Y a –t-il un quelconque lien entre cette visite à l’improviste et cette mobilisation massive de F-22 US qui s’implantent visiblement pour une longue durée et , sous prétexte d’un exercice aérien majeur, aux portes de la Chine mais encore au sud-est de la Russie ?
Vu les événements qui se succèdent depuis début mai sur cette vaste zone de combat anti-US que sont devenus les pays de l’axe de la Résistance, il serait simpliste de n’y voir aucun rapport. Du 11 à 21 mai, la branche la plus opérationnelle de l’US Air Force au monde, le dénommé Israël avec ses centaines d’escadrons de F-15, de F16, F-18, de F-35 Adir, équipés de centaines de tonnes de GBU et de JDAM larguées sur une petite bande de quelques dizaines de kilomètres, Gaza, s’est effondrée sous les yeux ahuris d’un Pentagone qui en a eu le souffle coupé de voir des milliers de missiles tactiques Ayyash 250, Qassem, A-120, ayant tous de près ou de loin des apparentés avec le fameux Fateh 110 iranien s’abattre, invariablement et depuis le sud d’Israël, sur ports , aéroports, bases aériennes, pipelines, sites offshores sionistes sans que les frappes aériennes puissent les arrêter, ne serait-ce qu’un seul instant.
Cette méga démonstration d’impuissance se faisait en effet dans un cadre catastrophique irakien marqué par ces salves de roquettes tactiques ou ces essaims de drones « irakiens » qui ont fait tout au long de mois d’avril, puis mai, puis juillet le malheur des troupes US en cette Mésopotamie où Bush père et fils ont implanté les boys puisque c’est là le cœur battant du flux de pétrole et du gaz non offshore au Moyen-Orient. Or ces évolutions se déroulaient sous les yeux scrutateurs des Russes qui n’en avaient pas l’air trop surpris vu l’antécédent de leur coopération avec la Résistance en Syrie mais encore des chinois qui eux, semblent en tirer leçon.
Il fallait que l’Amérique tente une inversion de la donne, un retour à l’état de grâce de l’US Air Force que la Résistance continuait à défier rien qu’en faisant parader fin juin, ses drones ses missiles, ses chars et ses blindés sous le nez US dans un Irak, encore sous l’occupation. Et ce fut la fatale erreur du 25 juin quand les F-16 et les F-15 US, boutés hors du ciel de l’Irak, ont décollé moyennant des millions de dollars de frais par heures depuis trois des bases golfiennes US ( Emirats, Arabie, Qatar » pour venir frapper trois postes frontières des Hachd à Abou Kamal et à Qaem. Il a fallu à peine 10 jours pour que soit célébré le pire 4 juillet de toute l’histoire des Etats Unis d’Amérique. Entre 4 au 14 juillet, 10 opérations aux missiles et aux drones irako-syriennes ont ciblé les bases américaines à Bagdad, à al-Anbar, à Erbil mais aussi et pour la première fois depuis 2015, en Syrie orientale à savoir à al-Omar et à Connoco, où Américains et acolytes tournent et retournent le pétrole syrien par Erbil et Turquie interposés à destination d’Israël.
L’USA Air a-t-elle riposté ? Du tout ? Une toute dernière information fait état d’une débandade quasi-totale dans les rangs des troupes US à Deir ez-Zor où des assauts à répétition contre les villages et les localités environnants se poursuivent à l’aide des unités héliportées et des Yankee qui n’osent plus mettre le pied au sol par crainte d’être pris pour cible de roquette, de drones ou de missiles. Et la campagne balistique et dronesque anti-US en Syrie, qui a brisé en mille morceau l’impunité des troupes américaines retranchées depuis 6 ans derrières Daech et FDS ne fait que commencer.
Alors qu’en Jordanie, l’US Air Force est en pleine opération de déménagement-réaménagement pour accueillir très prochainement ses unités en débandade en Irak, la Résistance lui prépare un remake des opérations anti-Israël de mai sur le triangle frontalier Syrie/Jordanie/Irak. Il y a peu, son arsenal a vu l’émergence de pièces propres à bousiller un peu plus les capacités de l’US Air Force : l’axe de la Résistance vient de réaliser un assaut « quantique » en la matière propre à effrayer les plus vaniteux des Yankee : ainsi les roquettes ailées Faji-5 ou encore de redoutables missiles Fateh-110 seraient sur le point d’être remplacés par des clips à missiles.
Face à un essaim de missiles, la DCA intégrée US perdra une importante partie de son efficacité. Prenons comme exemple un système de défense antiaérienne de type Patriot ! Chaque batterie de Patriot est en mesure de confronter huit missiles en même temps. Alors, si huit missiles sont tirés en même temps vers une batterie de Patriot, celle-ci sera obligée de se décharger complètement pour pouvoir les intercepter. Dans ce cas-là, même si Patriot réussit à neutraliser tous les huit missiles, un grand problème reste à résoudre ; il ne lui reste plus de missiles à tirer en cas d’une nouvelle attaque et il lui faudrait pas mal de temps pour être chargée de nouveau. Voici un laps de temps duquel la partie adverse pourrait bénéficier pour lancer une nouvelle attaque soit par ses unités balistiques et aériennes soit par ses drones. Le cœur balistique de ce système est constitué de Fath, un engin qui mesure la moitié du missile Fateh 110, soit 4 mètres. Son ogive est comparée à l'ogive du missile monoconique Fateh-110, en raison de la petite taille du missile. Avec un poids d'environ 850 à 1100 kg, Fath a une portée d’au moins 80 à 100 km. Puis l'utilisation de la technologie du corps en composite offre une portée de 130 à 170 km. La mitraillette balistique made in Iran a-t-elle tonné le la première semaine de juillet à Connoco ou al-Omar? On l’ignore. Tout ce qu’on sait c’est qu’elle a poussé le F-22 US et ses paires à « prendre le large pour le Pacifique ».
Les États-Unis se préparent à retirer leurs chasseurs du Moyen-Orient et à les mobiliser dans des bases aériennes américaines, à proximité du théâtre des futures opérations aériennes, c'est-à-dire à proximité de la Chine populaire et du sud-est de la Russie et le haut diplomate chinois serait venu dans la région pour en comprendre la raison… En terre de Résistance, on ne se contente pas de montrer les muscles quand on est attaqué mais on attaque… Et de plus en plus ont agi en mode « préventive »...
Ansarallah: officiers US en débandade!
Tout comme à l'époque d'Obama, l'Amérique de Biden n'innove pas trop en termes de stratégie militaire : une multiplication de fronts de guerre contre l'adversaire sans oser toutefois aller jusqu'à engager de moyens ou de soldats supplémentaires, et se contentant surtout de grands déplacements de troupes auxquels il donne le nom de retrait militaire.
L'objectif étant évidemment d'épuiser le camp d'en face, le déconcerter, le distraire, lui faire oublier l'essentiel. Sauf que cette stratégie de disparition volontaire cache très mal une chose : l'incapacité à gagner une quelconque guerre, l'absence totale de perspective.
Au Yémen, les USA se sont désormais directement engagés dans les combats secondés par les terroristes qaïdistes, un Yémen où ils s'appliquent à multiplier les fronts non pas pour marquer des gains militaires mais pour perdre. À al-Bayda, les officiers US ont tenté de faire enliser Ansarallah, à al-Zahra la localité fut libéré en 3 jours. Idem à Maarib où des mercenaires à la solde du régime saoudien se sont emparés mercredi 14 juillet de la ville Rahba, mais en moins de 48 heures, ils l'ont perdue face à un Ansarallah qui a pu reprendre le centre-ville de Rahba et faire une progression nette vers d'autres quartiers. Le coup a donc tourné à l'avantage de la Résistance.
Les mercenaires affiliés à Mansour Hadi et ceux affiliés à la coalition d'agression saoudienne n'ont pu tenir que quelques heures face aux lourdes attaques de combattants d’Ansarallah et des forces de l’armée qui tataient de près les capacités des forces terrestres US en vue de futures offensives US à venir.
Totale surpris, les officiers US/OTAN se sont vus infliger une contre-offensive depuis quatre axes militaires suivant ce principe dont seul Ansarallah a le secret, opérer en ampleur.
Après la reconquête de la ville de Rahba et le nettoyage de nouvelles villes au sud de Maarib, les éléments pro-Hadi et les mercenaires saoudiens sont en état d’alerte sur les fronts Murad, al-Jubah, al-Mahliya et Hrib dans une poste plus affaiblie par rapport à l'avant attaque
Et bien ce genre d'expérience est parfaitement utile pour un Ansarallah qui s'apprête à affronter les Yankees dans le sud.
Mardi dernier, certaines sources d'information ont rapporté que les États-Unis avaient déployé environ 300 effectifs sur la base militaire d'al-Anad dans la province méridionale de Lahij, surplombant le détroit de Bab el-Mandeb.
Selon certains rapports, ces forces font partie des troupes retirées de la base de Bagram en Afghanistan. Sur ce fond, il est clair que les États-Unis n'ont pas l'intention de retirer complètement leurs troupes de la région, contrairement à ce qu'ils prétendent.
Mais les États-Unis qui ont déployé des troupes sur la base d'al-Anad pour se rendre maître du détroit stratégique et géopolitique de Bab el-Mandeb, et ainsi dominer des îles stratégiques du golfe d'Aden, notamment l’île de Mayyun, sont-ils sûrs d'avoir visé juste?
La présence militaire directe des États-Unis dans la région vise à « assurer la sécurité des Émirats arabes unis » dans le sud et naturellement, ce petit émirat du golfe Persique doit compenser cette amabilité des États-Unis de diverses manières !
Il semble même que cette mesure soit un prélude à une présence directe et officielle des États-Unis au Yémen. Or c'est là que le bât blesse. L'élément qui a fait perdre l'US Army en Afghanistan et en Irak la fera aussi perdre au Yémen.
Les États-Unis ont une présence militaire sur la base d'al-Ghaydah dans la province d’al-Mahra dans le sud de la péninsule arabique.
Autant de bases US cela signifie une multiplication de cibles pour les missiles et les drones de la Résistance et partant de nouvelles débandades... La stratégie de sortie de l'impasse US est elle-même une impasse...
Assad a eu la peau de l'axe US/Israël
"La Syrie se relèvera avec plus de pouvoir, d’honneur et de dignité des cendres du feu attisé par le grand complot de l’Arrogance mondiale." C’est l’un des six messages qu’a véhiculé le discours du Bachar Assad et que l’éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, a évoqué dans un récent article rédigé à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment du président réélu.
Tout en notant la participation massive des Syriens aux élections présidentielles 2021 qui a mis en échec le projet US de démembrement de la Syrie et tracé une feuille de route sur un meilleur avenir du pays, Abdel Bari Atwan écrit que "Bachar Assad a géré la Syrie durant les 10 dernières années, dans les conditions très dures imposées par une coalition de 65 pays sous le leadership américain, avec l’objectif de démembrer le pays et renverser son ordre gouvernemental. Il est, heureusement, sorti indemne de cette situation et sa réélection à la tête du pays est une nouvelle célébration des valeurs arabes en Syrie ; chose rare et appréciable en ce moment même où les Etats arabes se soumettent progressivement à l’ennemi israélien".
Le discours d’Assad - qui se distinguait d’ailleurs de tous ses autres discours - prononcé lors de la cérémonie de son investiture comporte six points essentiels : "Le président Assad a souligné lors de son discours que le gouvernement syrien fera recours à tous les groupes de résistance populaire, pacifiques ou armées, contre les occupants américains et leurs acolytes et cela, jusqu’à la libération complète de toutes les régions syriennes et l’expulsion de tous les éléments du terrorisme. S’expliquent dans ce même cadre, on ne peut être plus rassuré, toutes les attaques aux missiles de ces deux dernières semaines contre les bases US à Deir ez-Zor et les champs pétroliers d’al-Omar."
Et puis Assad a évoqué la restauration de la stabilité et la reconstruction de la Syrie, en s’appuyant sur les capacités et forces locales. Quant aux réformes, elles seront réalisées via le développement et non pas la destruction.
Il a ensuite promis de lutter contre la corruption dans toutes ses formes et de faire comparaître les accusés devant la justice, de manière indépendante et transparente.
Le quatrième point qu’Atwan a retenu est la priorité accordée par Assad à la crise économique et aux moyens de la résoudre : "Assad a évoqué deux principaux facteurs qui ont causé cette crise, parallèlement à la corruption et à la mauvaise gestion des affaires. Ce sont le vaste blocus économique et le gel d’environ 40 à 60 milliards de dollar des avoirs de la Syrie dans les banques libanaises."
Le président Assad n’a pas manqué de réitérer la solidarité syro-palestinienne : "Il n’y a aucune distinction entre la cause palestinienne et l’affaire syrienne. Notre engagement envers la Palestine reste immuable et rien ne peut le changer. Même à l’apogée de sa crise, la Syrie n’a pas renoncé à ses positions. Lorsque le secrétaire général du Hezbollah a demandé au président syrien d’armer la bande de Gaza et les groupes de la Résistance avec nos missiles anti-char Kornet, Assad a accepté."
Et finalement, le président Assad a mis l’accent sur la réconciliation et l’amnistie, rappelant que les portes de la Syrie étaient ouvertes à tous les Syriens dont ceux qui ont été trompés par les ennemis dans le but de nuire au gouvernement syrien.
Syrie/Irak: redoutable arme anti-US?
De quoi parlent les experts occidentaux quand ils associent le développement des capacités balistiques iraniennes à un « changement quantique » ? La nouvelle "mitrailleuse balistique" de la Résistance est-elle prête à remplacera les roquettes anti-US?
Les lanceurs de missile balistique étant équipés de cartouche ont commencé à être largement exploités par les forces armées iraniennes. Mais quels sont les avantages de ce type de lanceurs ?
Le premier avantage d’un lanceur équipé de cartouche est que les missiles sont à l’abri de la pluie, de la poussière, du soleil et d’autres facteurs extérieurs qui risquent de les endommager.
Le deuxième avantage est que plusieurs cartouches peuvent être installées sur un seul lanceur et cela renforcera la puissance et le volume du feu. L’intérêt ? Face à un essaim de missiles qui sont tirés en même temps, les systèmes de défense antiaérienne de l’ennemi perdent une importante partie de leur efficacité.
Le troisième avantage d’un lanceur à cartouche est que les missiles peuvent être déplacés plus facilement.
Quant au quatrième avantage, il est à noter que les missiles installés dans les cartouches peuvent être déplacés en toute catimini, car les camions sur lesquels sont déployés les lanceurs à cartouche peuvent facilement se faire passer par des camions chargés d’une cargaison commerciale tout ordinaire.
Comment un lanceur à cartouche peut-il harceler l’ennemi ?
Prenons comme exemple un système de défense antiaérienne de type Patriot ! Chaque batterie de Patriot est en mesure de confronter huit missiles en même temps. Alors, si huit missiles sont tirés en même temps vers une batterie de Patriot, celle-ci sera obligée de se décharger complètement pour pouvoir les intercepter. Dans ce cas-là, même si Patriot réussit à neutraliser tous les huit missiles, un grand problème reste à résoudre ; il ne lui reste plus de missiles à tirer en cas d’une nouvelle attaque et il lui faudrait pas mal de temps pour être chargée de nouveau. Voici un laps de temps duquel la partie adverse pourrait bénéficier pour lancer une nouvelle attaque soit par ses unités balistiques et aériennes soit par ses drones.
En Iran, une cérémonie a récemment eu lieu pour remettre de nouveaux équipements militaires et armes à la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). À noter que les missiles Fath installés sur des lanceurs à cartouche figuraient parmi les armes qui ont intégré la Force terrestre du CGRI. Les lanceurs qui ont été remis sont chacun équipés de six cartouches. Les lanceurs de ce type avaient été également livrés à la Force navale du CGRI en hiver dernier.
Le 7 janvier 2020, après l’attaque au missile menée par l’Iran contre la base militaire américaine d’Aïn al-Asad en Irak, Fabian Hinz, expert du programme balistique iranien chez l’Institut des Études international de Middlebury à Monterey, a écrit, dans un article publié par Washington Post : « Ce que nous avons vu en Iran au cours des dernières années, c’est un changement quantique (…) en matière de capacités balistiques ».