تقي زاده

تقي زاده

mardi, 01 décembre 2020 12:57

Qui était l'imam Jafar as-Sâdiq (as)?

Le mois de Rabi' al Awwal est aussi le mois de la naissance de l'Imam Ja'far Al-Sadiq à qui on doit le nom de notre Mahzab.

Qui était l'imam Sâdiq ?

Le sixième Imâm est Ja‘far Al-Sâdiq, fils de Muhammad.
Sa mère est Fâtima (dont l’autre nom est Farwah).
L’Imâm est né à Médine, le lundi 17 rabi’I, (le jour Anniversaire de la naissance du prophète), en l’an 83 après l’hégire.
Il vécut environ 16 ans aux côtes de son grand-père Zeïn Al-Abidîne qui lui fit faire
ses premiers pas dans la voie de la Connaissance.
Son père, l’Imâm Al-Bâqir complétera durant 15 ans le reste de cette Sainte éducation héritée de leur grand-père le Prophète Muhammad (aswa).
Il possédait un grand savoir et des qualités supérieures.
Il était un homme de sagesse, connaisseur de la chari’a et pieux.
Il était sincère, juste ; un homme de grandeur, de générosité et de valeur.
Il était doté de beaucoup d’autres qualités.

Cheïkh al-Mufid raconte : « Les savants religieux acquirent de lui beaucoup plus qu’ils n’avaient appris de tout autre membre
des Ahl-ul-Beyt ».

Personne n’a été aussi prolifique que l’Imâm Al-Sâdiq quant à la propagation de la religion parmi les Ulémas de l’histoire religieuse et du Hadith.
En réalité, le nombre de savants religieux (sérieux et appartenant à différentes écoles) ayant acquis des connaissances de lui, atteint quatre mille.
A commencer par Zayd, le frère de l’Imâm Al-Sâdiq qui témoigna en ces mots pleins de sincérité et de sagesse en faveur de son frère :

« A chaque époque de notre histoire, Dieu choisit un parmi nous les Ahl-ul-Beyt pour être le Pôle.
Pour notre époque, le Pôle est mon frère Ja‘far Al-Sâdiq.
Ne se perdra pas celui qui le suit.
Se perdra celui qui ne le suit pas. »

Ce même Zayd fut tué a la suite d’une révolte qu’il mena contre les Omeyyades (par Hisham fils de Abdul Malik fils de Marwân) et fut considéré après sa mort par certains chî‘ites comme le sixième Imâm malgré le témoignage unanimement reconnu qu’il porta sur son frère. Cette branche des chî‘ites est surnommée aujourd’hui Zaydiya.

Abu Hanifa, le chef de l’une des écoles sunnites, était également un des disciples de l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Il dit ceci de son maître:

« Si ce n’était pas ces deux années [que j’ai passées à étudier auprès de l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq], j’aurais péri dans la malédiction [d’avoir mal dirigé ma communauté] »

Le chef Mansour convoqua un jour Abu Hanifa et lui demanda de préparer des questions des plus pointues qui soient afin d’arriver à embarrasser l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Lorsque ce dernier fut amené à répondre aux 40 questions que lui avaient préparées Abu Hanifa, quelle ne fut la surprise de ce dernier de voir avec quelle simplicité et quelle lumière l’Imâm répondait sans hésiter à ce qu’il pensait être très complexe.
A la sortie de cet entretien Abu Hanifa tint ce jugement :

« Je n’ai jamais vu une personne qui maitrisât autant que Ja‘far Al-Sâdiq les questions religieuses.»

De même qu’Abu Hanifa, l’Imâm Mâlik tira bien des enseignements de ses multiples rencontres avec l’Imâm Ja‘far :

« J'ai rencontré à plusieurs reprises l’Imâm Ja‘far, mais cela se passait toujours dans l’une au moins des trois situations suivantes et rien que ces trois : il priait ou il jeûnait ou il enseignait les matières islamiques.
De notre époque, nulle oreille n’a jamais entendu et nul œil n’a jamais vu une personne plus pieuse, plus savante et plus désintéressé des vanités terrestres que l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq (as).»

Pieux, il se nourrissait de vinaigre et d’huile et mettait des vêtements rudes.
Parfois, ceux-ci étaient très rapiécés.
Il avait l’habitude de travailler son jardin lui-même.
Il perdait souvent connaissance en se rappelant Allah.
Une nuit, le Calife Abbasside de l’époque fit convoquer l’Imâm par un messager.
Celui-ci raconta :

«Je suis allé chez l’Imâm et je l’ai trouvé dans sa chambre privée.
L’Imâm avait les joues couvertes de poussière, et suppliait Allah dans la plus grande humilité, les mains levées vers les cieux, les mains et le visage poussiéreux ».

C’était un homme charitable et de disposition aimable.
Il parlait avec tendresse et se montrait très coopératif.
On avait plaisir à travailler avec lui.
Un jour, l’Imâm appela son domestique, Mussadif, et lui donna mille dinars pour se préparer à un voyage d’affaire, en Egypte, car le nombre de sa suite avait augmenté et il était nécessaire de rechercher davantage de moyens de subsistance .
Mussadif acheta des marchandises et partit pour la Syrie avec un groupe de commerçants. Lorsqu’ils approchèrent de l’Egypte, ils rencontrèrent un autre groupe de commerçants revenant de ce pays.
Ils dirent à ceux-ci qu’ils possédaient telle sorte de marchandises et qu’ils voulaient savoir si elles étaient disponibles en Egypte.
Leurs interlocuteurs répondirent par la négative.
Les marchands prêtèrent alors serment de ne pas revendre leurs marchandises à moins de cent pour cent de bénéfice.
Ce qui fut fait. Après quoi ils retournèrent à Médine.
Mussadif rentra chez l’Imâm avec deux sacs contenant chacun mille dinars.
Il lui dit que l’un des deux sacs contenait le capital, l’autre, les bénéfices.
L’Imâm lui fit remarquer que les bénéfices étaient excessifs et lui demanda ce qu’il avait fait des marchandises.
Mussadif lui expliqua ce qu’il avait fait et le serment qu’il avait prêté (de ne pas revendre à
moins de 100% de profit).
L’Imâm s’étonna qu’il ait juré de ne pas revendre des articles à des musulmans à moins de 100% de bénéfice !
Puis l’Imâm prit l’un des deux sacs et dit :

« Celui-ci contient
mon capital, et nous ne touchons pas les bénéfices ».
Et d’ajouter :

« Ô Mussadif ! il est plus facile de combattre avec une épée que de gagner sa vie légalement (halâl) ! ».

Il mourut empoisonné, le 25 Chawwâl, 148 A.H. à l’âge de 65
ans.

© Extrait de la biographie de l'imam Jafar Sadeq tirée du livre "Les Vérités de la Succession du prophète" de Chérif Mohamed Aly Aïdara.

mardi, 01 décembre 2020 12:43

Hadith du jour

Le prophète saw a dit à propos : Le Bon Croyant

Le bon croyant est pareil à un arbre qui ne se défeuille ni l'hiver ni l'été.(131)

Un bon croyant sera dans le Ciel aussi reconnu qu'un homme reconnaît sa famille et son enfant. Il sera honoré par Allah plus qu'un Ange rapproché (d'Allah).(132)

Le bon croyant occupe auprès d'Allah - IL est Très-Haut et Glorifié - la même position que celle d'un Ange rapproché. Il est même plus que cela. Et rien n'est plus aimé d'Allah qu'un croyant repentant ou une croyante repentante.(133)

Un bon croyant est pareil à une abeille qui ne mange que ce qui est bon et qui ne dépose que ce qui est bon.(134)

Quiconque possède ces trois qualités aura réuni en lui toutes les qualités de la Foi: s'il approuve quelque chose, (il s'assure que) son approbation ne le conduira jamais au faux); s'il se met en colère, sa colère ne le fera s'écarter de la vérité; lorsqu'il a le pouvoir, il ne prend jamais ce qui ne lui appartient pas.

O 'Alî! On reconnaît le bon croyant à trois signes: la Prière, la Zakât et le Jeûne.

Quiconque assiste à un événement et le désapprouve, sera considéré comme s'il en était absent, et quiconque est absent d'un événement, mais l'approuve, il sera considéré comme s'il y assistait.(135)

O 'Alî! Un bon Croyant doit avoir huit qualités: dignité et retenue dans les situations émouvantes, patience dans l'épreuve, reconnaissance (gratitude) dans l'aisance, satisfaction de la subsistance qu'Allah a accordée, ne pas se montrer injuste envers l'ennemi ni n'en vouloir aux amis, son corps est fatigué de lui mais les gens sont en repos (tranquilles) avec lui.(136)

O 'Alî! Huit types d'individus ne doivent blâmer qu'eux-mêmes, s'ils sont insultés: quelqu'un qui se rend à une table à laquelle il n'est pas convié; un invité qui complote contre son hôte (la personne chez laquelle il est invité); quelqu'un qui demande un bienfait à ses ennemis; quelqu'un qui sollicite une faveur des gens ignobles; quelqu'un qui essaie d'entrer dans le secret de deux personnes qui ne l'ont pas autorisé à y fourrer le nez; quelqu'un qui se moque de l'Autorité, quelqu'un qui assiste à une séance dont il est indigne, quelqu'un qui parle à quelqu'un d'autre qui ne l'écoute pas.(137)

O 'Alî! Allah construira une maison au Paradis pour quiconque accomplit les quatre actes suivants: Donner refuge à un orphelin, se montre miséricordieux envers le faible, être compatissant envers ses parents, avoir pitié de son serviteur.(138)

L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a évoqué, ce mardi, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du grand prophète de l’Islam, le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ainsi que celle du 6ème Imam chiite, le vénéré Ja’afar Sadeq (béni soit-il), "la naissance d’une personnalité dont la prophétie « constitue de loin l’un des événements les plus marquants de l’histoire de l’humanité ». Or cette « naissance bienheureuse coïncide cette année avec un autre anniversaire », le 13 aban (du calendrier iranien) [3 novembre], jour où « les étudiants iraniens ont capturé l’ambassade US à Téhéran » et ce, peu de temps après la victoire de la Révolution islamique.

« L’humanité souffre aujourd’hui plus qu’à tout autre moment de l’Histoire, guerre, injustice, matérialisme. La science s’est transformée en une arme pour réprimer les nations, ce qui n’est pas nouveaux. La différence est qu’aujourd’hui les puissances tyranniques en usent et abusent pour s’imposer et dominer. Le Pharaon ne tyrannisait que dans les limites de l’ancienne Égypte mais les États-Unis, symbole de la tyrannie pharaonique de notre époque, agissent eux, largement au-delà des frontières de la seule Amérique », a fait savoir le Guide suprême de la Révolution islamique.

Et de renchérir : « Ils créent des bases, ils déclenchent des guerres, ils occupent des pays entiers…en puissance hégémonique absolue qu’ils sont. Or l’ennemi de l’islam, son principal ennemi, est cette Amérique hégémoniste, cette Arrogance mondiale, ce sionisme qui se battent contre l’islam avec tout ce qu’ils ont à leur disposition et sur tous les fronts. Le dernier épisode de cette guerre est ce qui s’est produit la semaine dernière en France. Cette affaire n’est pas seulement celle d’un caricaturiste qui commet un outrage et offense le prophète de l’islam, c’est bien plus. Il existe des mains qui agissent en coulisse d’où le soutien qu’apporte à ce caricaturiste tout un État, son président et ses dirigeants. L’enjeu dans cette affaire est la politique d’un gouvernement (français, NDLR) qui s’aligne sur cet acte offensant et qui a derrière lui toute la classe politique. »

Plus loin dans ses propos le Guide suprême a évoqué l’autre bout de l’échelle, à savoir l’Oumma islamique qui si largement réagit à cette offense : « La colère et la protestation généralisée de l’Oumma islamique est la preuve de sa vivacité et son dynamisme. Même si certains de ses dirigeants ont bien fait preuve de leur mesquinerie. L’Oumma islamique a défendu dans sa majorité son identité, ce qui nous pousse à en tirer leçon : le gouvernement français a tenté de faire un lien entre cette affaire d’une part et la liberté d’expression et le respect des droits de l’homme de l’autre. C’est là la politique qui coiffe de sa protection les actions de ceux des terroristes qui figurent au nombre des plus sanguinaires au monde, ceux-là mêmes qui ont tué en martyr notre ex-président, assassiné notre ancien chef du pouvoir judiciaire, notre ex-premier ministre, ainsi qu’un bon nombre de nos responsables et de nos civils, quelques 17 000 iraniens en tout. »

Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Ce même gouvernement (français) a apporté le plus grand soutien à un dictateur aussi sanguinaire que Saddam quand il a déclenché sa guerre contre l’Iran. À vrai dire, le soutien apporté à la sauvagerie culturelle, à l’acte criminel de ce caricaturiste (de Charlie hebdo, NDLR) est l’autre facette de cette politique (française) de soutien aux Monafeghine (Mudjaheddin du Peuple OMK et à Saddam, NDLR). Ajoutez à cela, le comportement de ce même gouvernement à l’encontre des Français tout au long des « samedi de protestation » (des Gilets jaunes) et dire que ce gouvernement ose prétendre à la liberté d’expression et au respect des droits de l’homme. La civilisation « occidentale » telle que pratiquée par ses dirigeants est une civilisation sauvage qui n’a aucune pitié pour ses propres populations et les images de cette sauvagerie, vous les voyez tous les jours, au terme des siècles de prétentions droits de l’hommistes. »

L’Ayatollah Khamenei s’est ensuite félicité de "l’union sacrée" que l’affaire des caricatures a créée au sein du monde de l’islam et souligné : « Aujourd’hui, plus que jamais, se manifeste dans toute sa grandeur, l’importance de l’initiative de l’imam Khomeini de baptiser les deux dates de l’anniversaire du prophète de l’islam (selon la version sunnite et chiite, NDLR), « semaine de l’unité ». Les événements qui se succèdent de nos jours, les divergences, produites au sein du monde de l’islam, prouvent à quel point cette unité intermusulmane est vitale. C’est un précieux paramètre qui s’il existait profondément et de façon impérissable, aucun des fléaux auquel nous nous confrontons aujourd’hui, n’aurait existé. »

« Les ennemis de l’islam ont tenté de liquider la cause palestinienne, par cet acte éminemment perfide qu’est la normalisation, ils ont vendu les droits historiques du peuple palestinien. Or la cause palestinienne n’est pas périssable. La Palestine deviendra la Palestine et l’entité factice sioniste disparaîtra. Pour dire la vérité telle qu’elle est, l’unité inter-islamique n’a pas été prise en compte à sa juste valeur (par nous les musulmans, NDLR). Mais l’ennemi en a très bien compris l’importance et l’enjeu puisque cette unité pourrait amoindrir son influence au sein de l’Oumma islamique. Cet ennemi a tout fait pour contrer cette unité, a créé des centres, des instituts pour prêcher la désunion », a poursuivi le Leader.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué ensuite la présidentielle américaine et le conflit du Haut-Karabakh qui se déroule aux portes de l’Iran et qui a l’air d’une tentative visant à créer un foyer permanent de terrorisme près des frontières iraniennes : « La politique iranienne à l’égard des États-Unis est claire, précise et calculée. C’est une politique qui ne change pas si la direction change aux États-Unis. Qui sera le prochain président des USA, cela n’influera en rien sur notre politique. Je l’ai dit bien souvent, l’Iran devra se renforcer, notre nation, notre pays devront développer et leurs capacités et c’est à ce prix qu’ils vaincront l’ennemi. Et qu’on se le dise, notre nation a superbement résisté ».

Dans la dernière partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a abordé le conflit au Caucase-sud : « La guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est bien amère et menace la sécurité de toute la région. Les terres conquises par l’Arménie devraient revenir à l’Azerbaïdjan et les Arméniens devront pouvoir vivre en sécurité dans ces terres. Et surtout que les terroristes ne s’implantent pas près de nos frontières car notre action sera radicale dès que nous sentons le moindre danger. »

mardi, 01 décembre 2020 12:39

Imam Hassan Askari as

L'Imam Hassan al-Askari, fils de l'Imam al-Hadi (P) est la 11ème Imam des Ahlul-Bayt. II naquit en l'an 232 de l'Hégire, et vécut avec son père 22 ans.
Après le martyre de l'Imam al-Hadi (P) en l'an 254 de l'Hégire, l'Imam al-Hassan, son fils, prit en charge le pouvoir spirituel de l'Imamat le long de 6 ans au bout desquels il fit assassiné. La mère de l'Imam al-Askari s'appelait Soussan, elle était une femme à grande morale et sa pureté d'âme lui avait valu de mériter d'être la mère de l'argument de Dieu sur la terre.

Depuis nous sommes à la veille de la journée Naissance de l'Imam Hassan Askari(paix soit sur Lui) la onzième imam, Il est digne adresser quelques hadits de Lui.

Le premier hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
Les meilleures qualités d'une personne sont au nombre de deux:
Croire en Dieu et favoriser les frères.[1]

Le second hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
Les Oulémas Chiites sont les gardiens des frontières de l'Islam .... Ainsi, celui de nos adeptes qui assume la responsabilité de ce devoir est supérieur à un combattant qui participe à une guerre Sainte contre les ennemis de Dieu ... car il défend les croyances de nos adeptes et de nos amis.[2]

La troisième hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
On mis (potentiellement) toutes les méchancetés dans une maison que la clé d'elle est le mensonge.[3]

Note:
[1] Vafi (V.26 , P.285) : خِصلَتانِ لَیسَ فَوقَهما شَی الایمانُ بِاللهِ وَ نَفعُ الاخوانِ
[2] Al-Ihitijãj (V.2 , P.155) : عّلماءُ شیعتِنا مرابطونَ فی الثغر ... فَمَن انتصب لِذالِکَ مِن شیعَتِنا کانَ اَفضَلَ ممَن جَاهَدَ الرومَ ... لانه یدفَعُ عَن ادیانِ محبینا
[3] Jami'ul Akhbar (V.1 , P.148) : جُعِلَت الخبائثُ فی بَیت و جعل مفتاحها الکذبَ

mardi, 01 décembre 2020 12:35

Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins

Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins

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«J’étais en train de dîner quand arriva le serviteur de Sayed Mahdî Bahr-al-‘Ulûm qui me demanda de me rendre chez son maître tout de suite, disant qu’il avait placé le dîner devant lui et qu’il m’attendait. Sans prendre le temps d’achever mon repas, je m’y rendis. Dès qu’il m’aperçut, il me dit dans un ton trahissant sa colère: «Sayed Jawad! Ne crains-tu point Dieu? N’as-tu pas honte devant Lui?». Je fus surpris par ses paroles. Qu’était-il arrivé pour qu’il me parlât ainsi. C’était la première fois qu’il me blâmait de la sorte. «Mon maître, peux-tu me dire ce que j’ai fait?» Il me répondit: «Cela fait sept jours que ton voisin untel et sa famille sont dépourvus de blé et de riz et qu’ils vivent de dattes achetées à crédit chez l’épicier. Maintenant qu’ils ont fini les dattes, il est retourné aujourd’hui chez l’épicier qui lui a dit avant même qu’il n’ouvre la bouche: «Tes dettes sont élevées. Il n’a pas osé redemander des dattes à crédit et il est rentré chez lui les mains vides. Ce soir, ils n’ont rien à manger. «Par Dieu! Je te jure que je n’étais pas au courant! Lui répondis-je. Si je l’avais su, j’aurais subvenu à ses besoins. «C’est ça le problème! Comment es-tu resté dans l’ignorance de la situation de ton voisin? Comment sept jours ont pu passer sans que tu ne t’en rendes compte? Si tu t’étais abstenu de subvenir aux besoins de ton Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins voisin, en connaissant son dénuement, tu ne serais pas un musulman mais un incroyant! Va maintenant chez lui avec mon serviteur qui t’aidera à porter ce grand plateau et qui se retirera dès que tu arriveras devant la porte de ton voisin. Frappe à sa porte et prie-le de partager ce repas avec lui. Prends cet argent et glisse-le sous le matelas ou la natte de sa maison. Ne le ramène pas. Présente-lui tes excuses d’avoir manqué à tes devoirs envers lui, en tant que voisin. Laisse le plateau là-bas et reviens chez moi. Je ne dînerai pas tant que tu ne seras pas de retour pour me rapporter des nouvelles de ce croyant. Je fis ce qu’il m’avait demandé. Le serviteur s’en alla et je frappai à la porte du voisin. Comme j’insistai, le voisin en question accepta cette invitation et commença à manger. Il trouva le repas délicieux. Il n’avait jamais mangé de tels mets. Il s’arrêta de manger et me dit: «Ces plats ne viennent pas de chez toi! Je n’y toucherai pas tant que tu ne m’auras pas dit d’où ils proviennent. Je lui dis: «Mange donc! Ne te soucie pas, ces plats sont licites! Que t’importe de savoir où ces plats ont été préparés!» Mais l’homme n’y consentit pas et je dus tout lui raconter. Lorsqu’il entendit mon récit, l’homme me regarda avec surprise: «Mais je n’en ai parlé à personne! Je n’ai pas parlé de ma situation, même à mes plus proches voisins! Comment Sayed Bahr al-‘Ulûm en a-t-il été informé?» En effet, comment l’avait-il su?! Raconté par Sayed Jawad al-‘Amolî Tirée de Qussas al-Abrâr de Shahîd Motaharî, N. 86 pp156-157
mardi, 01 décembre 2020 12:33

La vénérée Fatima al-Maasouma (P)

La vénérée Fatima al-Maasouma (P)

On entend dans les rues de Médine les cris de joie des gens de la sphère céleste. De la simple maison pleine de sincérité de l’Imam Moussa al-Qazim (Psl) se lève une lumière vers le ciel.
Les étoiles sont plus lumineuses et la lune luit comme le soleil. Un cri brise le silence des cieux pour mettre fin à l’attente amoureuse d’un père; et les lèvres lumineuses du septième Imam sourient.
Notre honorable Imam al-Reda trouve en Fatima al-Maasouma une sœur, une autre Zaynab pour un autre Hussayn.

Oui, Médine est embaumée de l’odeur de Fatima al-Maasouma (P). L’Imam Sãdiq (Psl) avait prédit avant la naissance de l’Imam al-Qazim (Psl) la naissance de l’honorable Maasouma (P), cependant la famille de la Wilayãt attendit pendant plus de 45 ans la naissance de cette enfant de haut rang.


Ce qui rend cette attente plus profonde, c’est que la mère de l’Imam al-Reda (Psl) et de l’honorable al-Maasouma (P) est l’honorable Najma, qui sa vie durant n’a donné naissance qu’à deux enfants. L’Imam al-Reda était né 25 ans avant l’honorable al-Maasouma (P). Par conséquent, l’honorable Najma et l’Imam al-Reda (Psl) attendirent toutes ces années la naissance de cette honorable dame.



Dans les livres d’histoire, des dizaines de noms et de titres sont attribués à leur mère, y compris Najma, Toktam, Tãhira, Oum-ul-Banayn, Samãna, Kheyzarãn …
La mère de Fatima al-Maasouma (P) était l’une des meilleures femmes de son temps, c’est pourquoi, après un rêve véridique qu’avait vu la mère de l’Imam al-Qazim (Psl), Hamida, Najma fut choisie par elle comme épouse de l’Imam al-Qazim (Psl).

Hamida avait, à maintes reprises, recommandé Najma à l’Imam al-Qazim (Psl) et dit: «Mon fils! Najma est la meilleure femme que je ai vue».
Une telle personnalité pouvait élever en son sein le germe céleste du huitième Imam chiite.


L’époque où l’honorable al-Maasouma a grandi

L’époque où grandit Fatima al-Maasouma (P) coïncide avec l’Imãmat de l’Imam Moussa ibn Jaa’far (Psl), qui avait commencé en 148 et avait duré 35 ans.

Durant cette période, les califes Abbãssides avaient tellement harcelé l’Imam et les Chiites que les rapporteurs de hadiths ne pouvaient nommer explicitement l’Imam et étaient contraints d’employer ses surnoms dont Abi Ibrãhim, Abal Hassan ou des titres comme le «Serviteur pieux», le «religieux» …

Après être arrivé au pouvoir, Hãroun l’emprisonna; de temps à autre, il le libérait pour l’emprisonner pour une nouvelle fois. La situation dura ainsi pendant 14 ans; c’est alors qu’arriva le moment où l’honorable al-Maasouma (P) allait naître.

 Intercession de l’honorable Fatima al-Maasouma (P)
L’intercession est l’une des manifestations divines qui se fait par autorisation divine.

Le Noble Prophète (Pslf) intercède. Le Coran et la Lignée intercèdent. Les savants et les martyrs intercèdent. Or, ’Ali (Psl) a dit: «Nous intercédons et nos amis, à leur tour, ont le rang d’intercession.»

L’honorable Fatima al-Maasouma (P) intercède pour sa part. L’étendue de son intercession est aussi vaste que l’histoire du chiisme et tous les Chiites. L’honorable Imam Jafar as-Sãdiq (Psl) a dit : « Par l’intercession de Fatima al-Maasouma , nos Chiites entrent dans le Paradis.»

Il est clair que l’honorable Maasouma (P) mérite un tel rang. Le Noble Prophète (Pslf) a dit: «Celui qui apprend le Coran et respecte ses prescriptions, le Seigneur le fera entrer parmi les gens du Paradis et acceptera son intercession en faveur de dix de ses proches qui mériteraient tous le Feu»

Il a encore dit: «Quand un croyant arrive à 90 ans, le Seigneur pardonne ses péchés et accepte son intercession en faveur de ses proches» .

Et il a dit: «Par l’intercession d’une seule personne de ma communauté, une foule plus nombreuse que les gens de la tribu Bani Tamim entrera dans le Paradis».


Il a encore dit: «Les gens du Paradis se mettent en ligne. Puis un condamné passe devant eux et leur dit: «tu te souviens du jour où tu m’as demandé de l’eau et que je t’ai assouvi? Alors aide-moi aujourd’hui! Alors celui qui fait parti des gens du Paradis intercède en faveur de lui. Un autre condamné passe devant un homme du Paradis. Il lui dit: «Tu te souviens du jour où je t’ai donné de l’eau pour faire tes ablutions? Alors aide-moi ! Et celui-ci intercède en sa faveur.»


Le Cheikh Mofid dit: «le croyant pieux et bienfaisant, intercède en faveur de son ami pécheur et le Seigneur accepte son intercession et cela est admis par tous les imamites» .


Le Noble Prophète (Pslf) a dit: « Le rang le moins élevé du croyant en intercession lui permet d’intercéder en faveur de 40 de ses frères.»


Vu l’ensemble de ces traditions, il est évident qu’à l’ombre de la vaste Clémence du Seigneur Miséricordieux et à cause de la place élevée de l’honorable Fatima al-Maasouma (P), les Chiites  pieux entreront dans le Paradis, grâce à son intercession.


L’un des mérites de l’honorable Fatima al-Maasouma (P), c’est qu’elle était une spécialiste des Hadiths.


Des hadiths rapportés par elle sont mentionnés dans les livres de traditions et nous nous contentons d’en citer un, connu sous le nom du « Hadith Fatemiyãt », et qui existe dans la plupart des livres de Hadith.


Le Hadith est nommé Fatemiyãt, parce que ses rapporteuses s’appellent toutes Fatima, sauf un ou deux. C’est un hadith très intéressant et important cité par le savant et spécialiste du hadith, cheikh Mohammad bin Mohammad bin Ahmad Cheshti Daghestãni, en la page 217 de son livre «Al Lo’lo’at Al-Thaminat Fil Athãr el Ma’na’nat Al-Marwiyah» publié en 1306 en Egypte.

Il a déjà été gravé en marge de la porte d’or du saint sanctuaire de l’honorable Fâtima et nous l’avons cité dans Athãr ul-Hojah, vol. 1, p. 8.

Le Prophète (Pslf) a dit : « Celui qui meurt en ayant de l’affection pour la famille de Mohammad, est mort en martyre ».

*La générosité d’Imam Hassan al-Askari (a)*

Le poète de la cour abbasside, Abou Youssef, raconte : « J’étais très pauvre et quand j’ai eu un nouveau bébé??, ma situation s’est empirée. Aussi, j’ai écrit au gouvernement abbasside pour demander de l’aide financière mais ma demande a été refusée. »

Alors que j’étais déçu, je me suis rappelé le petit-fils du Prophète Mouhammad (s), Imam Hassan al-Askari (a). Je suis allé chez lui mais j’hésitais de lui parler de mes problèmes. J’avais peur qu’il refuse de m’aider car j’étais connu comme le poète dans la cour abbasside.

J’ai tourné en rond pendant quelques instants autour de la maison? d’Imam Hassan al-Askari (a). Finalement, je me suis décidé à frapper à la porte. La porte s’est ouverte et, à ma grande surprise, un compagnon d’Imam Hassan al-Askari (a) est sorti et m’a remis une bourse d’argent?, en me disant : « Prenez ces 400 dirhams. Mon maître vous a dit de couvrir les dépenses du nouveau-né avec cet argent. Qu’Allah (swt) vous bénisse ainsi que votre fils ! »

Abou Youssef raconte : « J’étais sidéré.? Je ne l’avais jamais rencontré et je ne lui avais jamais fait part de mon problème et voilà que mon vœu était exaucé ! J’ai remercié Allah (swt) de bénir la Terre? avec la présence d’une personne si grandiose et généreuse. »

Source : http://www.ezsoftech.com/stories/imamaskari1.asp
Traduit par l’équipe Shia974 ✨

mardi, 01 décembre 2020 12:04

Hadith du jour

Seul le Do'â' pourrait modifier le destin (le Décret divin).(35)

Le Do'â' est l'arme du Croyant, le pilier de la Religion et la lumière des cieux et de la terre.(36)

Le plus incapable des gens est celui qui est incapable de faire le Do'â' et le plus avare d'entre eux est celui qui est avare de Do'â'.(37)

Il n'est pas un Musulman qui adresse à Allah un Do'â' qui ne comporte pas de rupture du lien de parenté ni une cause de péché, sans qu'Allah lui accorde l'une des trois choses suivantes: soit IL exauce promptement son Do'â', soit IL le lui épargne pour le Jour du Jugement, soit IL éloigne de lui un mal équivalent à la demande formulée dans le Do'â'.(38)

Allah serait gêné devant un serviteur qui lève les mains vers Lui (en priant) et retourne les mains vides.(39)


35. . "Makârim al-Akhlâq", op. cit., p. 268.
36. . Idem, p. 268.
37. . Idem, p. 268.
38. . Idem, p. 269.
39. . Idem, p. 276.

Muslim écrivit dans son Sahih :
Âmir Ibn Sa’d Ibn Abî Waqqâs a rapporté de son père :
« Un jour Mu’âwîya Ibn Abî Sûfyân lui ordonna d’insulter Ali (psl). Sa’d lui désobéit. Mu’âwîya lui demanda : Pourquoi tu n’attaques pas Ali par des insultes et des injures ?
Sa’d lui répondit : Parce qu’il a trois mérites confirmés par le Messager d’Allah (psl), alors en les prenants en compte je ne l’insulterai jamais. Et si j’avais un seul de ces mérites, cela me serait plus cher que mes chameaux rouges.
1- Dans une bataille, le Messager d’Allah (sawaws) le désigna comme son Calife à Médine. Ali (psl) lui dit : Ô Messager d’Allah (sawaws) ! Tu m’as désigné comme ton Calife envers les femmes et les enfants ? Le Prophète (sawaws) lui répondit : Est- ce que tu n’es pas satisfait d’être pour moi comme Haroun était pour Moûssa sauf qu’il n’y a pas de Prophète après moi ?
2- Dans la bataille de Khaybar, j’ai entendu le Messager d’Allah (sawaws) dire : Je confie la bannière de l’Islam à quelqu’un qui aime Allah et son Messager et que ces derniers aiment également. Nous attendions à ce que ce grand mérite nous soit attribué. Alors qu‘à ce moment-là, le Prophète (sawaws) appela Ali à Lui venir. Ali (psl) se rendit auprès du Messager d’Allah (sawaws), alors qu’Il avait mal aux yeux. Le Prophète (sawaws) mit sa salive sur les yeux d’Ali (psl). Ils se guérirent et le Prophète (sawaws) lui confia la bannière de l’Islam. Et c’est par l’intermédiaire d’Ali (psl) qu’Allah donna la victoire.
3-Lors que le verset de la Mûbâhala [« Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres… » / 61 de la sourate Âli Imrân] fut descendu, Le Messager d’Allah appela Ali, Fatima, Hassan et Hussein (Alayhim ûs-Salam) et dit : Ô Seigneur, ceux-ci sont les Gens de ma demeure ! »

Source sunnite :
Sahih Mûslim, Hadith N° 2404

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei a reçu en audience, ce mardi 24 novembre, les membres du Haut conseil de coordination économique, lors d'une réunion entièrement consacrée aux mécanismes désormais bien efficaces de "neutralisation" des sanctions US.  Le Haut conseil de coordination économique est constitué des chefs des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif ainsi que des ministres et responsables dont le secteur est directement lié à l'économie.