تقي زاده

تقي زاده

Washington s’inquiète d’un probable test des missiles balistiques lancés par sous-marins (SLBM) en Corée du Nord. Ce test pourrait certes marquer la fin de négociations sur la dénucléarisation de la péninsule de Corée, une carte quasi perdue du candidat Trump, mais il y a plus. Les Nord-Coréens ont exprimé il y a peu leurs intérêts pour le projet Jask-2 iranien, un missile de croisière tiré en immersion à partir du sous-marin furtif iranien Ghadir. Quant aux Iraniens, ils travailleraient toujours selon les USA, sur un projet d’ICBM dont le satellite militaire Nour-1 serait le signe. Et si Pyongyang finissait par conjuguer ses efforts aux efforts iraniens et que cette conjugaison naissait un ICBM sous-marin iranien ? 

L’acquisition par la Corée du Nord de capacités de missiles balistiques lancés par sous-marins (SLBM) compliquera de plus en plus les efforts internationaux pour dénucléariser la Corée du Nord. C’est ce qu’a prétendu un ancien responsable de la Défense américaine. Il a souligné la nécessité d’aborder la question dans les futures négociations visant à dénucléariser de ce pays de la Péninsule de Corée.

L’ancien secrétaire adjoint à l’assistance à la défense pour les affaires Asie et Pacifique, Peter Brookes, affirme que le sous-marin de missiles balistiques (SSB) de la Corée du Nord pourrait également être bientôt construit.

 

Mercredi, 9 octobre le Parlement irakien a appelé la Diplomatie du pays à expliquer le plus tôt possible le sort de l’accord bilatéral Bagdad-Pékin. On s’interroge pourquoi un an après la signature de l’accord avec la Chine, la question revient au devant de la scène alors même que les USA se trouvent dans une situation peu enviable, déchiré entre l’envie folle de rester et une hostilité farouche d’une majorité d’Irakiens qui veulent voir le régime terroriste US et ses troupes quitter la Mésopotamie comme étant la principale source d’instabilité. La demande du Parlement d’un retour sur près de 2 milliards de dollars de contrats signés avec l’ex-gouvernement irakien, qui prévoient des investissements dans les secteurs stratégiques de l’énergie et du pétrole, du transport entre autres peut-il avoir partie liée avec l’accord stratégique que l’Iran veut pékinsigner avec ? Possible.  

Un membre de la commission des Affaires étrangères du Parlement irakien a déclaré que la commission avait demandé au ministre irakien des Affaires étrangères d’expliquer le sort des accords Pékin-Bagdad signés en 2018 lors d’un séjour de 5 jours de l’ex PM à Pékin. « Il y a quelques jours, la commission des affaires étrangères du Parlement irakien a accueilli le ministre des Affaires étrangères pour l’interroger sur le sort de ces accords », a déclaré Mokhtar al-Moussaoui, membre de la commission des Affaires étrangères du Parlement irakien, au site d’information Al Maaloumah. Et à Al-Moussaoui de continuer : « En réponse, le chef de la Diplomatie a appelé le Parlement à soulever la question par écrit pour qu’il puisse y répondre, en se rendant compte de toutes les dimensions possibles du sujet. Mais un certain temps a passé et le ministre des Affaires étrangères n’a envoyé aucune explication au comité sur l’accord précité ».

Le Parlementaire irakien a sommé par la suite Foad Hossein à expliquer l’avenir de l’accord bilatéral Irak-Chine, sinon, le parlement prendra une autre décision.

Le conflit du Haut-Karabagh trouve certes son origine dans la dissolution de l’URSS, mais il a été relancé par la volonté du président turc. Il est peu probable que celui-ci ait pris cette initiative sans en référer préalablement à Washington. C’est aussi ce qu’avait fait le président Saddam Hussein avant d’envahir le Koweït, tombant par ambition dans le piège qui lui était tendu et provoqua sa chute.

 
JPEG - 71.3 ko
Sur son compte Twitter le président Erdoğan a écrit le jour du début des hostilités : « - Au cours des appels téléphoniques que nous avons eu aujourd’hui, une position judicieuse et résolue, l’approche "une nation, deux États", témoigne une fois de plus, comme je l’ai mentionné à Ilham Aliyev, le président de l’Azerbaïdjan, que la Turquie continuera à renforcer sa coopération avec ses frères azerbaïdjanais. - Alors que nous invitons le peuple arménien à défendre son avenir contre sa domination et ceux qui l’utilisent comme une marionnette, nous appelons le monde entier à soutenir l’Azerbaïdjan dans sa lutte contre l’occupation et l’oppression. - La communauté internationale, qui n’a pas pu apporter une réponse nécessaire et suffisante à l’agression provocatrice de l’Arménie, montre une fois de plus son double jeu. Le trio de Minsk, qui a maintenu son attitude négligente pendant une trentaine d’années, est malheureusement très loin d’être orienté vers la solution. - En ajoutant une nouvelle attaque aux précédentes contre l’Azerbaïdjan, l’Arménie a une fois de plus montré qu’elle était la plus grande menace à la paix et à la tranquillité dans la région. La Nation turque soutient ses frères azerbaïdjanais avec tous ses moyens, comme toujours. »

Un conflit très ancien, gelé depuis 30 ans

Le peuple turc se définit comme issu des « enfants du loup des steppes », c’est-à-dire comme descendant des hordes de Gengis Khan. Il compose à la fois « un peuple et deux États » : la Turquie et l’Azerbaïdjan. La renaissance politique de la première engendre donc automatiquement l’arrivée de la seconde sur la scène internationale.

Bien sûr cette renaissance politique ne signifie pas une résurgence de la violence des hordes barbares, mais ce passé n’en a pas moins forgé les mentalités, malgré les efforts de nombreux politiciens qui, depuis un siècle, tentent de normaliser le peuple turc.

Dans les dernières années de l’époque ottomane, le sultan Habdulhamid II voulut unir le pays autour de sa conception de la foi musulmane. Il ordonna donc l’élimination physique de centaines de milliers de non-musulmans. Celle-ci fut encadrée par des officiers allemands qui acquirent lors de ce génocide une expérience qu’ils mirent ultérieurement au service de l’idéologie raciale nazie. La politique ottomane d’épuration fut poursuivie à plus grande échelle par les Jeunes Turcs au début de la République, particulièrement contre les orthodoxes arméniens [1].

Le meurtre étant une addiction, il ressurgit sporadiquement dans le comportement des armées turques. Ainsi, en mars 2014, celles-ci escortèrent des centaines de jihadistes du Front al-Nosra (Al-Qaïda) et de l’Armée de l’islam (pro-Saoudiens) jusqu’à la ville de Kessab (Syrie) pour y massacrer la population arménienne. Les jihadistes ayant participé à cette opération ont été aujourd’hui envoyés tuer d’autres Arméniens au Karabagh.

Ces massacres cessèrent en Azerbaïdjan durant la brève République démocratique (1918-20) et la période soviétique (1920-90), mais ils reprirent, en 1988, à la faveur de l’effondrement du pouvoir moscovite.

Précisément durant la période soviétique, conformément à la politique des nationalités de Joseph Staline, une région arménienne fut jointe à l’Azerbaïdjan pour former une République socialiste. Aussi lorsque l’URSS fut dissoute, la communauté internationale reconnut le Karabagh, non pas comme arménien, mais comme azéri. La même erreur a été commise dans la précipitation en Moldavie avec la Transnistrie, en Ukraine avec la Crimée, en Géorgie avec l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Il s’ensuivit immédiatement une série de guerres dont celle du Haut-Karabagh. Il s’agit là de cas où le Droit international s’est développé à partir d’une erreur d’appréciation au début des conflits, comme en Palestine, qui n’a pas été rectifiée à temps, aboutissant à des situations inextricables.

Les Occidentaux s’interposèrent pour prévenir un embrasement général. Cependant l’exemple de la Transnistrie atteste que ce fut reculer pour mieux sauter : ainsi les États-Unis recoururent-ils à l’armée roumaine pour tenter d’anéantir la Pridnestrovie naissante [2].

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE, à l’époque CSCE) créa le « Groupe de Minsk », coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie, pour trouver une solution, ce qu’il ne fit jamais : la Russie ne voulait pas choisir entre ses anciens associés, la France voulait jouer à l’importante et les États-Unis voulaient maintenir une zone de conflit à la frontière russe. Les autres conflits, créés lors de la dissolution de l’URSS, ont d’ailleurs été délibérément attisés par Washington et Londres avec l’agression de l’Ossétie-du-Sud par la Géorgie en 2008 ou le coup d’État de l’EuroMaïdan visant entre autres à expulser les Russes de Crimée, en 2014.

L’attaque de la République d’Artsakh (Karabagh) par l’Azerbaïdjan et la Turquie avait été justifiée par le discours du président azéri, Ilham Aliyev, lors de l’assemblée générale de l’Onu, le 24 septembre [3]. Son idée principale était que le Groupe de Minsk avait qualifié le statu quo d’inacceptable, mais que « Les déclarations ne sont pas assez. Nous avons besoin d’actions ». Il ne pouvait être plus clair.

Conformément à l’idéologie de sa famille, il chargeait au maximum ses adversaires, attribuant par exemple le massacre de Khojaly (1992, plus de 600 victimes) aux « terroristes arméniens » alors qu’il s’agissait d’une opération noire durant une tentative de coup d’État dans son pays ; en tous cas cela lui permit de présenter de manière biaisée les actions de l’ASALA (Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie) dans les années 70-80. Il soulignait que 4 résolutions du Conseil de sécurité ordonnent le retrait des troupes arméniennes, jouant sur l’homonymie entre la population arménienne du Karabagh et l’État voisin de l’Arménie ; une manière comme une autre de passer sous silence que le Conseil enjoignait aussi l’Azerbaïjan d’organiser un référendum d’auto-détermination au Karabagh. Il accusait, non sans raisons, le nouveau Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, d’être un des hommes du spéculateur Gorge Soros, comme si cela effaçait ce qui avait précédé.

Le conflit ne pourra cesser qu’après un référendum d’auto-détermination dont l’issue fait peu de surprise. Pour le moment, il profite à ceux qui, comme Israël, vendent des armes à l’agresseur.

JPEG - 29.9 ko
Les armées turques, azéries et pakistanaises affichent leur unité face aux Arméniens

Pour Erdoğan, la guerre de trop ?

Ceci étant posé, analysons le conflit actuel sous un autre angle, celui des équilibres internationaux en conservant à l’esprit que l’armée turque est déjà illégalement présente à Chypre, en Iraq et en Syrie ; qu’elle viole l’embargo militaire en Libye et désormais le cessez-le-feu en Azerbaïdjan.

Bakou s’organise pour repousser encore l’inévitable échéance. L’Azerbaïdjan a déjà obtenu le soutien du Qatar qui supervise aussi sur ce terrain d’opération le financement des jihadistes. Selon nos informations, ils seraient au moins 580 à avoir été acheminés depuis Idleb (Syrie) par la Turquie. Cette guerre coûte cher et KKR, la puissante société de l’États-uno-Israélien Henry Kravis, semble impliquée comme elle l’est toujours en Iraq, en Syrie et en Libye. Comme lors de la déstabilisation de l’Afghanistan communiste, les armes israéliennes pourraient être acheminées via le Pakistan. En tous cas, en Turquie des affiches fleurissent plaçant côte à côte les drapeaux des trois pays.

Plus étonnant encore, le président Aliyev a reçu le soutien de son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko. Il est probable que celui-ci agit en accord avec le Kremlin, ce qui pourrait annoncer un soutien plus visible de la Russie à l’Arménie orthodoxe (la Russie, la Biélorussie et l’Arménie sont toutes trois membres de l’Union économique eurasiatique et de l’Organisation du traité de sécurité collective).

Étrangement, l’Iran chiite n’a pas pris position. Pourtant, bien qu’ethniquement turcs, les Azerbaïdjans sont le seul autre peuple chiite au monde car ils ont appartenu à l’empire Safavide. Le président Hassan Rohani l’avait inclus dans son projet de Fédération chiite présenté lors de sa seconde campagne électorale. Ce retrait donne l’impression que Téhéran ne souhaite pas entrer en conflit avec Moscou, officiellement neutre. D’autant que l’Arménie joue un rôle non-négligeable dans le contournement de l’embargo US face à l’Iran.

Côté arménien, la diaspora aux États-Unis procède à un intense lobbying au Congrès afin de rendre le président Erdoğan —dont le pays est pourtant membre de l’Otan— responsable du conflit devant un Tribunal international.

Dans le cas d’un accord tacite entre Moscou et Washington, cette guerre pourrait se retourner diplomatiquement contre président Erdoğan, désormais insupportable aux Deux Grands. Comme jadis le président iraquien Saddam Hussein qui passa brutalement du statut de valet du Pentagone à celui d’ennemi public n°1 lorsqu’il crut avoir l’autorisation d’envahir le Koweït, le président turc a peut-être été encouragé à la faute.

 

[1] « La Turquie d’aujourd’hui poursuit le génocide arménien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2015.

[2] « En 1992, les États-Unis tentèrent d’écraser militairement la Transnistrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 juillet 2007.

[3] “Intervention by Ilham Aliyev the 75th meeting of the United Nations General Assembly”, by Ilham Aliyev, Voltaire Network, 24 September 2020.

Le guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a assisté à une cérémonie de deuil marquant l'Arbaeen, le 40e jour après l'Achoura, qui marque l'anniversaire du martyre de l'imam Hussein (AS). Le programme, qui a commencé dans le hosseynieh Imam Khomeini à Téhéran à 10 heures du matin, comprenait la récitation de la Ziyarat Arbaeen.

Au cours de cette cérémonie, Meysam Motiei a récité des élégies en le martyre de l'imam Hussein (AS) et de ses compagnons.

Le programme a été diffusé en direct sur les chaînes de télévision et sur le site Web Khamenei.ir.

Les musulmans du monde entier commémorent Arbaïne, le 40e jour après l'anniversaire du martyre du troisième imam chiite Hossein (AS) au milieu des restrictions liées au coronavirus imposées par l'Irak sur le nombre de pèlerins étrangers.
Cette occasion, qui tombe jeudi, marque la fin de la période de deuil de 40 jours pour l'Imam Hossein (AS), petit-fils du prophète Muhammad (SAWA), qui a été martyrisé avec 72 de ses compagnons dans la bataille de Karbala, dans le sud de l'Irak, en 680 après JC, après avoir combattu courageusement pour la justice contre l'armée beaucoup plus importante du calife omeyyade, Yazid I.

Chaque année, des millions de musulmans en deuil entreprennent une marche symbolique de 80 kilomètres vers Karbala, où se trouve le sanctuaire de l'imam Hussein, depuis la ville sainte de Najaf, où est enterré son père, l'imam Ali (AS).

Des milliers de tentes de fortune, également appelées mawkibs, accueillent les pèlerins le long de la route, ainsi qu'à Najaf et à Karbala. Elles offrent un large éventail de services, allant de la nourriture à l'assistance médicale.

En 2019, on estime que 14 millions de pèlerins chiites se sont rendus en Irak pour assister aux processions d'Arbaïne, dont environ deux millions en provenance de l'Iran voisin.

Arbaïne est le plus grand rassemblement religieux annuel au monde, le nombre de pèlerins dépassant largement les presque 2,5 millions de visiteurs qui descendent sur la ville sainte saoudienne de La Mecque pour le Hajj.

Cette année, cependant, seuls 1 500 pèlerins par pays sont autorisés à se rendre en Irak en raison de la pandémie de coronavirus, qui a infecté 391 044 Irakiens et tué 9 604 autres.

Tous les points de passage de la frontière irano-irakienne ont également été fermés et les citoyens iraniens n'ont pas le droit de se rendre en Irak.

Il a été conseillé aux musulmans d'observer le deuil d'autres manières, par exemple en regardant les commémorations en ligne ou à la télévision depuis leur domicile.

Le 20ème du mois de Safar. La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imam al-Hussein (Psl), la personnalité de l’Imam réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.

Le Messager de Dieu  (Pslf) a dit : « Hussein (Psl) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein ».

Comme son Grand-père (Pslf), il portait le Message et disait : « Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient Yazîd et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien. 

Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ». Comme les prophètes, al-Hussein (Psl) a donc appelé à la réforme et il voulait ordonner le convenable et interdire le blâmable. 

L’armée ennemie a demandé à al-Hussein (Psl) de s’incliner devant l’illégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous». 

Al-Hussein (Psl) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam. 

L’Imam al-Hussein (Psl) aimait Dieu comme personne ne L’a aimé. Il était ouvert à Dieu comme personne ne Lui a été ouvert. Comme son père, il aimait Dieu et Son Messager et il était aimé de Dieu et de Son Messager. Il s’est dirigé vers Karbalâ’ pour donner à l’humanité une leçon qui est celle de celui qui porte un message et qui reste fidèle à son message jusqu’au martyre. 

Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein (Psl) en tant qu’Imam, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance. 

Nous devons faire de la commémoration de l’Imam al-Hussein (Psl) une révolution dans l’action de l’homme pour la dignité et pour la défense de l’Islam et de tous les Musulmans.

 

réformateur, sauveur et dirigeant islamique quié sur la voie du Massage.

-la ziyârat du 40ème jour(ARBAEEN) du martyre d'Imam Hussein paix sur lui

 

Par le Nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le Très-Miséricordieux ! »

La ziyârat pour ce jour est rapportée selon deux versions.

▪La première version est celle rapportée par Sheikh in at-Tahdhîb et al-Misbâh de Safwân al-Jammâl qui dit : « Mon Maître asSâdeq(p) m’a dit à propos de la ziyârat du 40ème jour : « Tu visites au moment du lever du jour et tu dis :

As-salâmu ‘alâ waliyyi-llâhi wa habîbihi.

Que la paix soit sur l’Ami- proche et le Bien-Aimé de

Dieu !

As-salâmu ‘alâ khalîli-llâhi wa najîbihi.

Que la paix soit sur l’Ami intime et le Bien-né de Dieu !

As-salâmu ‘alâ safiyyi-llâhi wa-bni safiyyihi.

Que la paix soit sur l’Elu de Dieu et le fils de l’Elu de

Dieu !

As-salâmu ‘alâ-l-Husayni al- mazhlûmi ash-shahîdi.

Que la paix soit sur Hussein, l'opprimé, le martyr !

As-salâmu ‘alâ asîri-l-kurubâti wa qatîli-l-‘abarâti.

Que la paix soit sur le prisonnier des afflictions, le tué sur lequel on pleure des larmes intarissables !

Allâhumma, innî ashhadu annahu waliyyuka wa-bnu waliyyika,

wa safiyyuka wa-bnu safiyyika, al-fâ’izu bi-karâmatika,

Mon Dieu, je témoigne qu’il est Ton Ami/aimé, le fils de Ton Ami/aimé, Ton Elu, le fils de Ton Elu, le Gagnant de Ta

Noblesse,

akrâmtahu bi-sh-shahâdati wa    habawtahu bi-s-sa‘âdati       wa

jtabaytahu bi-tîbi-l-wilâdati,

que Tu l’as honoré par le martyre, Tu l’as gratifié du

bonheur. Tu l’as choisi par une noble naissance,

wa ja‘a’ltahu sayyidann mina-s-sâdati wa qâ’idann mina-l-qâdati

wa dhâ’idann mina-dh-dhâdati,

Tu as fait de lui un Seigneur parmi les seigneurs, un Chef parmi les chefs, un Défenseur parmi les défenseurs,

wa a‘taytahu mawârîtha al-anbiyâ’i wa ja‘altahu hujjatann ‘alâ

khalqika mina-l-awsiyâ’i.

Tu lui as offert l’héritage des Prophètes, Tu l’as placé comme Argument aux Légataires de Ta création.

Fa-a‘dhara fî-d-duâ‘i wa manaha-n-nus’ha, wa badhala muhjatahu fîka li-yastanqidha ‘ibâdaka mina-l-jahâlati wa hayrati-ddalâlati.

Alors, il a averti dans ses exhortations, a dispensé les recommandations et a donné sa vie pour Toi, pour délivrer

Tes serviteurs de l’ignorance de la confusion de l’égarement.

Wa qad tawâzara ‘alayhi man gharrat'hu ad-dunyâ wa bâ‘a hazhzhahu bi-l-ardhali al-adnâ wa sharâ âkhiratahu bi-th-thamani-lawkasi wa taghatrasa,

Se sont entraidés contre lui ceux que la vie de ce monde ci a séduits, qui ont vendu leur part de l’Au-delà pour le

plus vil, l’ont fait à perte et s’en sont enorgueillis,

wa taraddâ fi hawâhu wa askhataka wa askhata nabiyyaka wa atâ‘a min ‘ibâdika ahla-sh-shiqâqi wa-n-nifâqi wa hamalata-l-awzâri al-mustaw- jibîna-n-nâra.

qui sont tombés dans l’abîme de leurs passions, encourant Ta Colère ainsi que celle de Ton Prophète, qui ont obéi à ceux de Tes serviteurs qui se sont opposés à Toi, aux hypocrites, à ceux qui portent de lourds péchés, qui méritent

le Feu [de l'enfer],

Fa-jâhadahum fika, sâbirann, muhtasibann hattâ sufika fi tâ‘atika damuhu wâstubïha harîmuhu.

Alors, il les a combattus en Toi, patient, n’attendant de récompense que de Toi, intrépide, jusqu'au moment où son sang fut versé dans l'obéissance à Toi et que ses femmes furent capturées.

Allâhumma, fa-al‘anhum la’nann wabîlann wa ‘adhdhibhum ‘adhâbann alîmann.

Mon Dieu, maudis-les d’une malédiction fatale et châtie les d’un châtiment douloureux !

As-salâmu ‘alayka yâ-bna rasûli-llâhi, as-salâmu ‘alayka yâ-bna sayyidi-l-awsiyâ'i !

Que la Paix soit sur Toi, ô fils du Messager de Dieu, que la paix soit sur toi, ô fils du Maître des légataires !

Ashhadu annaka amînu-llâhi wa-bnu amînihi ‘ishta, sa‘îdann wa madayta hamîdann, wa mutta faqîdann, mazhlûmann, shahîdann.

J’atteste que tu étais le Fidèle de Dieu et le fils de Son Fidèle, que tu as vécu heureux, que tu as mené [une vie] louable, que tu es mort regretté, opprimé, martyr.

Wa ashhadu anna-llâha munjizunn mâ wa‘adaka, wa muhlikunn man khadhalaka, wa mu'adhdhibunn man qatalaka.

J’atteste que Dieu a réalisé ce qu’il t’a promis, qu’il a anéanti celui qui t’a abaissé, a châtié celui qui t’a tué.

Wa ashhadu annaka wafayta bi-‘ahdi-llâhi wa jâhadta fi sabîlihi hattâ atâka-l-yaqînu.

J’atteste que tu as tenu ton engagement envers Dieu, que tu as combattu dans Sa Voie jusqu’à ce que la certitude [la mort] t’ait atteint.

Fa-la‘ana-llâhu man qatalaka, wa la‘ana-llâhu man zhalamaka wa la'ana-llâhu ummatann sami‘at bi-dhâlika fa-radiyat bihi.

Que Dieu maudisse celui qui t’a tué, que Dieu maudisse celui qui t’a opprimé, que Dieu maudisse la communauté qui a entendu cela et l’a approuvé !

Allâhumma, innî ushhiduka annî waliyyunn li-man wâlâhu, wa ‘aduwwunn li-man ‘âdâhu.

Mon Dieu, j’atteste que je suis fidèle à ceux qui vous sont fidèles, et hostile à ceux qui vous sont hostiles.

Bi-abî anta wa ummî yâ-bna rasûli-llâhi, ashhadu annaka kunta nûrann fi-l-aslâbi-sh-shâmikhati wa-l-arhâmi-l-mutahharati.

Que mon père et ma mère [soient en rançon] pour toi, ô fils du Messager de Dieu, j’atteste que tu étais une lumière dans les nobles lombes et dans les matrices purifiées.

Lam tunajjiska al-jâhiliyyatu bi-anjâsihâ wa lam tulbiska al-mudlahimmâtu min thiyâbihâ.

L’ignorance ne t’a pas souillé de ses souillures, ni ne t’a recouvert de ses vêtements obscurs.

Wa ashhadu annaka min da‘â’imi-d-dîni wa arkâni-l-muslimîna wa ma‘qili-l-mu’ minîna.

J’atteste que tu es l’un des Supports de la religion, des Piliers des musulmans, la Citadelle des croyants.

Wa ashhadu annaka al-imâmu al-barru, at-taqiyyu, ar-radiyyu, az-zakiyyu, al-hâdî, al-mahdiyyu.

J’atteste que tu es l’imam, le vertueux, le pieux, celui dont Dieu est Satisfait, le pur, le guide, le bien-dirigé.

Wa ashhadu anna al-a’immata min wuldika, kalimatu-t-taqwâ, wa aiâmu-l-hudâ, wa-l-‘urwatu-l-uthqâ, wa-l-hujjatu ‘alâ ahli-d-dunyâ.

J’atteste que les Imams de ta descendance sont la Parole de la piété et le Signe de la guidance, l’Anse la plus solide, l’Argument contre les gens de ce monde-ci.

Wa ashhadu annî bikum mu’ minunn, wa bi-iyâbikum mûqinunn, bi-sharâ’i‘i dînî wa khawâtîmi ‘amalî wa qalbî li-qalbikum silmunn, wa amrî li-amrikum muttabi‘unn.

J’atteste que j’ai foi en vous, je suis convaincu de votre retour, avec les prescriptions légales de ma religion et les aboutissements de mes actes, mon coeur en paix avec votre coeur et mon ordre suivant votre ordre.

Wa nusratî lakum mu'addatunn hattâ ya’dhana-llâhu lakum, fama'akum, ma‘akum lâ ma‘a ‘aduwwikum.

Mon aide est préparée pour vous jusqu'à ce que Dieu vous donne l’autorisation, alors, avec vous, avec vous, pas avec vos ennemis !

Salawâtu-llâhi ‘alaykum wa ‘alâ arwâhikum wa ajsâdikum, wa shâhidikum wa ghâ’ibikum, wa zhâhirikum wa bâtinikum, âmîna, rabba-l-âlamîna.

Que les prières de Dieu soient sur vous, sur vos esprits et sur vos corps, sur votre présence et sur votre absence, sur votre apparence et sur votre for intérieur ! Exaucenous, Seigneur des mondes !


السَّلامُ عَلَى وَلِیِّ اللهِ وَ حَبِیبِهِ السَّلامُ عَلَى خَلِیلِ اللهِ وَ نَجِیبِهِ السَّلامُ عَلَى صَفِیِّ اللهِ وَ ابْنِ صَفِیِّهِ السَّلامُ عَلَى الْحُسَیْنِ الْمَظْلُومِ الشَّهِیدِ السَّلامُ عَلَى أَسِیرِ الْکُرُبَاتِ وَ قَتِیلِ الْعَبَرَاتِ اللهُمَّ إِنِّی أَشْهَدُ أَنَّهُ وَلِیُّکَ وَ ابْنُ وَلِیِّکَ وَ صَفِیُّکَ وَ ابْنُ صَفِیِّکَ الْفَائِزُ بِکَرَامَتِکَ أَکْرَمْتَهُ بِالشَّهَادَةِ وَ حَبَوْتَهُ بِالسَّعَادَةِ وَ اجْتَبَیْتَهُ بِطِیبِ الْوِلادَةِ وَ جَعَلْتَهُ سَیِّدا مِنَ السَّادَةِ وَ قَائِدا مِنَ الْقَادَةِ وَ ذَائِدا مِنَ الذَّادَةِ وَ أَعْطَیْتَهُ مَوَارِیثَ الْأَنْبِیَاءِ وَ جَعَلْتَهُ حُجَّةً عَلَى خَلْقِکَ مِنَ الْأَوْصِیَاءِ فَأَعْذَرَ فِی الدُّعَاءِ وَ مَنَحَ النُّصْحَ وَ بَذَلَ مُهْجَتَهُ فِیکَ لِیَسْتَنْقِذَ عِبَادَکَ مِنَ الْجَهَالَةِ وَ حَیْرَةِ الضَّلالَةِ وَ قَدْ تَوَازَرَ عَلَیْهِ مَنْ غَرَّتْهُ الدُّنْیَا وَ بَاعَ حَظَّهُ بِالْأَرْذَلِ الْأَدْنَى وَ شَرَى آخِرَتَهُ بِالثَّمَنِ الْأَوْکَسِ وَ تَغَطْرَسَ وَ تَرَدَّى فِی هَوَاهُ وَ أَسْخَطَکَ وَ أَسْخَطَ نَبِیَّکَ

وَ أَطَاعَ مِنْ عِبَادِکَ أَهْلَ الشِّقَاقِ وَ النِّفَاقِ وَ حَمَلَةَ الْأَوْزَارِ الْمُسْتَوْجِبِینَ النَّارَ [لِلنَّارِ] فَجَاهَدَهُمْ فِیکَ صَابِرا مُحْتَسِبا حَتَّى سُفِکَ فِی طَاعَتِکَ دَمُهُ وَ اسْتُبِیحَ حَرِیمُهُ اللهُمَّ فَالْعَنْهُمْ لَعْنا وَبِیلا وَ عَذِّبْهُمْ عَذَابا أَلِیما السَّلامُ عَلَیْکَ یَا ابْنَ رَسُولِ اللهِ السَّلامُ عَلَیْکَ یَا ابْنَ سَیِّدِ الْأَوْصِیَاءِ أَشْهَدُ أَنَّکَ أَمِینُ اللهِ وَ ابْنُ أَمِینِهِ عِشْتَ سَعِیدا وَ مَضَیْتَ حَمِیدا وَ مُتَّ فَقِیدا مَظْلُوما شَهِیدا وَ أَشْهَدُ أَنَّ اللهَ مُنْجِزٌ مَا وَعَدَکَ وَ مُهْلِکٌ مَنْ خَذَلَکَ وَ مُعَذِّبٌ مَنْ قَتَلَکَ وَ أَشْهَدُ أَنَّکَ وَفَیْتَ بِعَهْدِ اللهِ وَ جَاهَدْتَ فِی سَبِیلِهِ حَتَّى أَتَاکَ الْیَقِینُ فَلَعَنَ اللهُ مَنْ قَتَلَکَ وَ لَعَنَ اللهُ مَنْ ظَلَمَکَ وَ لَعَنَ اللهُ أُمَّةً سَمِعَتْ بِذَلِکَ فَرَضِیَتْ بِهِ

اللهُمَّ إِنِّی أُشْهِدُکَ أَنِّی وَلِیٌّ لِمَنْ وَالاهُ وَ عَدُوٌّ لِمَنْ عَادَاهُ بِأَبِی أَنْتَ وَ أُمِّی یَا ابْنَ رَسُولِ اللهِ أَشْهَدُ أَنَّکَ کُنْتَ نُورا فِی الْأَصْلابِ الشَّامِخَةِ وَ الْأَرْحَامِ الْمُطَهَّرَةِ [الطَّاهِرَةِ] لَمْ تُنَجِّسْکَ الْجَاهِلِیَّةُ بِأَنْجَاسِهَا وَ لَمْ تُلْبِسْکَ الْمُدْلَهِمَّاتُ مِنْ ثِیَابِهَا وَ أَشْهَدُ أَنَّکَ مِنْ دَعَائِمِ الدِّینِ وَ أَرْکَانِ الْمُسْلِمِینَ وَ مَعْقِلِ الْمُؤْمِنِینَ وَ أَشْهَدُ أَنَّکَ الْإِمَامُ الْبَرُّ التَّقِیُّ الرَّضِیُّ الزَّکِیُّ الْهَادِی الْمَهْدِیُّ وَ أَشْهَدُ أَنَّ الْأَئِمَّةَ مِنْ وُلْدِکَ کَلِمَةُ التَّقْوَى وَ أَعْلامُ الْهُدَى وَ الْعُرْوَةُ الْوُثْقَى وَ الْحُجَّةُ عَلَى أَهْلِ الدُّنْیَا وَ أَشْهَدُ أَنِّی بِکُمْ مُؤْمِنٌ وَ بِإِیَابِکُمْ مُوقِنٌ بِشَرَائِعِ دِینِی وَ خَوَاتِیمِ عَمَلِی وَ قَلْبِی لِقَلْبِکُمْ سِلْمٌ وَ أَمْرِی لِأَمْرِکُمْ مُتَّبِعٌ وَ نُصْرَتِی لَکُمْ مُعَدَّةٌ حَتَّى یَأْذَنَ اللهُ لَکُمْ فَمَعَکُمْ مَعَکُمْ لا مَعَ عَدُوِّکُمْ صَلَوَاتُ اللهِ عَلَیْکُمْ وَ عَلَى أَرْوَاحِکُمْ وَ أَجْسَادِکُمْ [أَجْسَامِکُمْ‏] وَ شَاهِدِکُمْ وَ غَائِبِکُمْ وَ ظَاهِرِکُمْ وَ بَاطِنِکُمْ آمِینَ رَبَّ الْعَالَمِینَ

Le 40ème de l’Imam al-Hussein (Psl)

L’Arbaïn marque le 40ème jour du martyre vénéré Imam Hussein, prince des martyrs (béni soit-il).

La cérémonie d’Arbaïn coïncide avec le 20 du mois de Safar.

L’Arbaïn est ancré dans notre culture religieuse.

Selon un hadith, l’Imam Hassan al-Askari (Psl) énumère cinq caractéristiques pour un « croyant » :

Accomplir la prière de 51 génuflexions, réciter la "Ziarat Arbaïn" (prière de salutation au 40e jour du martyr de Imam Hussein, béni soit-il), porter une bague à la main droite, poser le front par terre et dire à haute voix « Au Nom de Dieu », lors de la prière. [1]

De même, les historiens ont rapporté que Jabir Ibn Abdullah Al-Ansari, accompagné d’Attiya Al-Oufi, se présenta, au premier Arbaïn, sur la tombe des martyrs du soulèvement d’Achoura, dont le vénéré Imam Hussein (béni soit-il). [2]

Sayyed Ibn Tawous dit : « Du retour de la Syrie, lorsque, les femmes et les enfants de l’Imam al-Hussein (que la paix de Dieu soit sur lui), arrivèrent en Irak, ils demandèrent au guide de la caravane de les amener à Karbala. Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit du martyre de l’Imam al-Hussein et de ses compagnons, ils y virent Jabir Ibn Abdullah Al-Ansari et un groupe des Bani Hashim ainsi qu’un membre de la famille du messager de Dieu, qui étaient venu rendre visite à la tombe du vénéré Imam al-Hussein (béni soit-il).

Ils y arrièrent, tous, dans un même temps. Des yeux remplis de larmes, très affligés et attristés, ils organisèrent la cérémonie de deuil pour l’Imam Hussein. Les femmes de cette région aussi les rejoignirent. Donc, ils organisèrent quelques jours de deuil dans une ambiance, pleine d’affliction et d’émotion. [3]

[1] Majlissi, Bihar al-Anwar, t.98, p. 329, Beyrouth.
[2] Tabari, Mohammad Ibn Ali, Bicharat al-Mustafa, p. 126, Qom, Institut d’Al-Nashr al-Islami, première publication, 1420.
[3] Bihar al-Anwar, t. 45, p. 146.

vendredi, 09 octobre 2020 01:06

Poème

petite poésie en l'honneur de la Marche, écrite avec Cassim Dandjee et Ali Abasse Bahadouraly, et récitée pr Danis AliWala...

Et je marche vers toi... (4x)
1ere partie
(il pleure son absence)

Moi qui n'était pas là
Sur la terre de Karbala

Moi qui n'était pas là,
En cette journée d'Ashoura

Moi qui n'était pas là
Quand tu as dis "hale mina"

Et je marche vers toi...(4X)

Moi qui n'était pas là
Lorsque Shimr s’approcha

Moi qui n'était pas là
Quand seul revint Zouljana

Moi qui n'était pas là
l’Euphrate s’en apitoya

Et je marche vers toi...(4X)

Moi qui n'était pas là
Ce jour quand le ciel pleura

Moi qui n'était pas là
Lors de Shame Ghariba

Moi qui n'était pas là
Quand le camp s’enflamma

Et je marche vers toi...(4X)

Moi qui n'était pas là
La tente de Zainab brûla

Moi qui n'était pas là
Pour consoler Sakina

Moi qui n'était pas là
Sur ce trajet de Kufa

Et je marche vers toi...(4X)

2eme partie
(ce qu'il voit et ressent pendant la marche)

Je suis sur ce chemin là,
Avec ces millions de voix
M’enmenant à Karbala.
Menant vers le Roi des Rois

Et je marche vers toi...(4X)

Je suis sur ce chemin là,
On me crie, viens par la
Viens manger avec moi
Et viens dormir chez moi

Et je marche vers toi...(4X)

Je suis sur ce chemin là,
Tant de gens sont la pour moi
Mais qui est donc ce Roi
Qui a fait de moi un Roi

Et je marche vers toi...(4X)

3eme partie
(quand il arrive devant la tombe)

Et me voici devant toi,
A ton service, me voila
Te criant à haute voix,
Labbaik Aba Abdillah!

Et je marche vers toi...(4X)

Et me voici devant toi,
Ma main sur ta main voila
Promesse je fais avec toi
Toujours rester sur ta voie...

Et je marche vers toi...(4X)