تقي زاده

تقي زاده

Les deux programmes des candidats Trump et Biden ne ressemblent pas à ceux des candidats précédents. Il ne s’agit plus d’ajuster les Etats-Unis aux évolutions du monde, mais de définir ce qu’ils seront. La question est existentielle, de sorte qu’il est tout à fait possible que les choses dégénèrent et se terminent dans la violence. Pour les uns, le pays doit être une nation au service des citoyens, pour les autres il doit restaurer son statut impérial. 

 
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Le Bureau ovale de la Maison-Blanche cherche locataire.

La campagne présidentielle états-unienne 2020 oppose deux visions radicalement différentes des États-Unis : empire ou nation ?

D’un côté, la prétention de Washington de dominer le monde en endiguant (« containment ») les potentiels compétiteurs —stratégie énoncée par George Kennan en 1946 et suivie par tous les présidents jusqu’en 2016— ; de l’autre, le refus de l’impérialisme et la volonté de faciliter la fortune des États-uniens en général —stratégie énoncée par le président Andrew Jackson (1829-37) et reprise uniquement par le président Donald Trump (2017—20).

Chacun de ces deux camps manie une rhétorique masquant sa véritable pratique. Démocrates et Républicains se posent en hérauts du « monde libre » face aux « dictatures », en pourfendeurs des discriminations raciales, de genre et d’orientation sexuelle, et en champions de la lutte contre le « réchauffement climatique ». Les Jacksoniens, quant à eux, dénoncent tour à tour la corruption, la perversité et en définitive l’hypocrisie des précédents tout en appelant à se battre pour leur nation et non pas pour l’empire.

Les deux camps n’ont en commun que le même culte de la force ; qu’elle soit au service de l’empire (Démocrates et Républicains) ou de la nation (Jacksoniens).

Le fait que de manière inattendue les Jacksoniens soient subitement devenus majoritaires dans le pays et aient pris le contrôle du Parti républicain ajoute de la confusion, mais ne doit pas faire confondre le trumpisme avec ce qu’est l’idéologie républicaine depuis la Seconde Guerre mondiale.

Dans les faits, les Démocrates et les Républicains sont plutôt des gens aisés ou des professionnels des nouvelles technologies, tandis que les Jacksoniens —comme les « gilets jaunes » en France— sont plutôt pauvres et liés professionnellement à la terre dont ils ne peuvent pas s’échapper.

Pour la campagne 2020, les Démocrates et les Républicains font bloc derrière l’ancien vice-président Joe Biden. Celui-ci et ses partisans sont extrêmement volubiles sur leurs intentions :
- “The Power of America’s Example”, by Joseph R. Biden Jr., Voltaire Network, 11 July 2019.
- “Why America Must Lead Again. Rescuing U.S. Foreign Policy After Trump”, by Joseph R. Biden Jr., Foreign Affairs, March/April 2020.
Et surtout la déclaration des hauts fonctionnaires de sécurité nationale républicains pour le démocrate Biden :
- “A Statement by Former Republican National Security Officials”, Voltaire Network, 20 August 2020.
Au contraire, Donald Trump est fuyant par écrit :
- “Donald Trump Second Term Agenda”, by Donald Trump, Voltaire Network, 24 August 2020 (la politique étrangère est le petit paragraphe en fin de texte).

À mon sens, les principaux litiges ne sont pas énoncés, mais sont constamment sous-entendus.

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Animateur de télévision, Donald Trump rêve de rendre le pays au peuple comme le fit le président Andrew Jackson.

Le programme des Jacksoniens

- Dès sa prise fonction, Donald Trump a remis en cause la stratégie Rumsfeld/Cebrowsky d’anéantissement des structures étatiques de tous les pays du « Moyen-Orient élargi » sans exception et il a annoncé son souhait de faire revenir à la maison les troupes égarées dans la « guerre sans fin ». Cet objectif reste en tête de ses priorités en 2020 (« Arrêtez les guerres sans fin et ramenez nos troupes à la maison » - Stop Endless Wars and Bring Our Troops Home)

Dans la foulée, il a exclu le directeur de la CIA et le président du comité des chefs d’état-major des réunions régulières du Conseil de sécurité nationale. Ce faisant, il a privé les partisans de l’impérialisme de leur principal outil de conquête.

Voir :
- “Presidential Memorandum : Organization of the National Security Council and the Homeland Security Council”, by Donald Trump, Voltaire Network, 28 January 2017. Et « Donald Trump dissout l’organisation de l’impérialisme états-unien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 janvier 2017.

Il s’en est suivi une bataille pour la présidence de ce conseil avec l’inculpation du général Michael T. Flynn, puis son remplacement par le général H. R. McMaster, l’exceptionnaliste John R. Bolton, et enfin Robert C. O’Brien.

- En mai 2017, Donald Trump a sommé les alliés des États-Unis de cesser immédiatement leur soutien aux jihadistes chargés d’appliquer la stratégie Rumsfeld/Cebrowski. Ce fut le discours de Riyad aux chefs d’État sunnites, puis aux chefs d’État et de gouvernements de l’Otan. Le président Trump avait déclaré l’Otan obsolète avant de se raviser. Il a pourtant obtenu non pas l’abandon de la politique d’endiguement (containment) de la Russie, mais la division par deux des crédits utilisés à cet effet et l’attribution des fonds ainsi préservés à la lutte contre le jihadisme. Ce faisant, il a partiellement cessé de faire de l’Otan un instrument de l’impérialisme pour la transformer en une alliance défensive. Il a donc exigé que ses membres abondent à son budget. Le soutien au jihadisme a cependant été poursuivi par les partisans de l’impérialisme avec des moyens privés, notamment le fonds KKR.

Voir :
- “Presidential Memorandum : Plan to Defeat the Islamic State of Iraq and Syria”, by Donald Trump, Voltaire Network, 28 January 2017.
- “Donald Trump’s Speech to the Arab Islamic American Summit”, by Donald Trump, Voltaire Network, 21 May 2017.
- “Remarks by Donald Trump at NATO Unveiling of the Article 5 and Berlin Wall Memorials”, by Donald Trump, Voltaire Network, 25 May 2017.

D’où ses mots d’ordre : « Éradiquez les terroristes mondiaux qui menacent de nuire aux Américains » (Wipe Out Global Terrorists Who Threaten to Harm Americans) et « Demandez aux alliés de payer leur juste part » Get Allies to Pay their Fair Share.

- Fixé comme les Démocrates et les Républicains sur le culte de la force, le Jacksonien Donald Trump a décidé de rétablir les capacités de ses armées (« Maintenir et développer la force militaire inégalée des États-Unis » - Maintain and Expand America’s Unrivaled Military Strength). À la différence de ses prédécesseurs, il n’a pas cherché à transformer la gestion délirante du Pentagone en en privatisant un à un les services, mais il a élaboré un plan de recrutement de chercheurs pour rivaliser technologiquement à nouveau avec les armées russes et chinoises.

Voir :
- “National Security Strategy of the United States of America”, December 2017. Et « La Stratégie militaire de Donald Trump », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 décembre 2017.

- Seule la volonté de Donald Trump de retrouver la primauté en matière de missiles est soutenue par les Démocrates et les Républicains bien qu’ils ne soient pas d’accord sur la manière d’y parvenir (« Construire un excellent système de défense de cybersécurité et un système de défense antimissile » - Build a Great Cybersecurity Defense System and Missile Defense System) : le locataire de la Maison-Blanche entend que les USA se dotent seuls de ces armes qu’il pourra éventuellement déployer sur le territoire de ses alliés, tandis que ses opposants veulent impliquer les alliés de manière à conserver leur emprise sur eux. Du point de vue des Démocrates et des Républicains, le problème n’est évidemment pas de se retirer des traités de désarmement de la Guerre froide pour construire un nouvel arsenal, mais la perte de moyens de pression diplomatique sur la Russie.

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Politicien professionnel, Joe Biden espère restaurer le statut impérial de l’ex-première puissance mondiale.

Le programme des Démocrates et des Républicains hors parti

Joe Biden propose de se focaliser sur trois objectifs : (1) revigorer la démocratie (2) former la classe moyenne pour faire face à la globalisation (3) reprendre le leadership global.

- Revigorer la démocratie : il s’agit selon ses propres mots de fonder l’action publique sur le « consentement éclairé » (informed consent) des États-uniens. Ce faisant, il reprend la terminologie de Walter Lipmann, en 1922, selon qui la démocratie suppose de « fabriquer le consentement » (manufacturing consent). Cette théorie a été longuement discutée par Edward Herman et Noam Chomsky en 1988. Elle n’a évidemment aucun rapport avec la définition formulée par le président Abraham Lincoln : « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

Joe Biden estime arriver à son but en restaurant la moralité de l’action publique par la pratique du « politiquement correct ». À titre d’exemple, il condamne « l’horrible pratique [du président Trump] de séparer les familles et de placer les enfants d’immigrés dans des prisons privées », sans dire que le président Trump se contentait d’appliquer une loi démocrate pour en montrer l’inanité. Ou encore, il annonce vouloir réaffirmer la condamnation de la torture que le président Trump a justifiée, sans dire que ce dernier comme le président Obama en a déjà interdit la pratique tout en maintenant la réclusion à perpétuité sans procès à Guantánamo.

Il annonce vouloir réunir un Sommet pour la démocratie afin de lutter contre la corruption, de défendre le « Monde libre » face aux régimes autoritaires, et de faire progresser les Droits de l’homme. Au vu de sa définition de la démocratie, il s’agit d’unir les États alliés en dénonçant des boucs-émissaires de ce qui ne va pas (les « corrompus ») et en promouvant les Droits de l’homme au sens anglo-saxon et surtout pas français. C’est à dire de cesser les violences policières et non pas d’aider les citoyens à participer à la prise de décision. Ce sommet lancera un appel au secteur privé pour que les nouvelles technologies ne puissent pas être utilisées par des États autoritaires pour surveiller leurs citoyens (mais les USA et leur NSA pourront toujours y recourir dans l’intérêt du « Monde libre »).

Enfin, Joe Biden conclut ce chapitre en soulignant son rôle au sein de la Commission transatlantique pour l’intégrité électorale aux côtés de ses amis, l’ancien secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui renversa la Jamahiriya arabe libyenne et Michael Chertoff, l’ancien secrétaire US à la Sécurité de la patrie, qui plaça sous surveillance tous les citoyens US. Sans oublier John Negroponte qui organisa les Contras au Nicaragua puis Daesh en Iraq.

- Former la classe moyenne pour faire face à la globalisation. Posant le constat que la politique conduite depuis la dissolution de l’URSS implique une rapide disparition des classes moyennes, Joe Biden estime qu’en formant ce qui reste de classe moyenne aux nouvelles technologies, il préviendra la délocalisation de leurs emplois.

- Renouveler le leadership états-unien. Il s’agit ici, au nom de la démocratie, de stopper la progression « des populistes, des nationalistes et des démagogues ». Cette formulation permet de comprendre que la démocratie selon Joe Biden, ce n’est pas seulement la fabrication du consentement, mais aussi l’éradication de la volonté populaire. En effet, si les démagogues pervertissent les institutions démocratiques, les populistes servent la volonté populaire et les nationalistes la collectivité.

Joe Biden précise alors qu’il cessera les guerres « pour toujours » ; une formulation qui semble soutenir le même but que les Jacksoniens, mais qui diffère néanmoins de terminologie. Il s’agit en fait de valider l’adaptation actuelle du système aux limites imposées par le président Trump : pourquoi faire mourir des soldats US à l’étranger alors que l’on peut poursuivre la stratégie Rumsfeld/Cebrowski avec des jihadistes à moindre frais ? D’autant que lorsqu’il n’était que sénateur d’opposition, Joe Biden avait donné son nom au plan de partition de l’Iraq que le Pentagone tenta d’imposer.

Suit un couplet sur l’élargissement de l’Otan aux alliés latino-américains, africains et du Pacifique. Loin d’être obsolète, l’Alliance redeviendra le cœur de l’impérialisme US.

Enfin Joe Biden plaide pour le renouvellement de l’accord 5+1 avec l’Iran et des traités de désarmement avec la Russie. L’accord avec le président Hassan Rohani vise à diviser classiquement les pays musulmans en sunnites et chiites, tandis que les traités de désarmement visent à confirmer que l’administration Biden n’envisagerait pas de confrontation planétaire, mais la poursuite de l’endiguement (containment) de son compétiteur.

Le programme du candidat du Parti démocrate et des Républicains hors parti se conclut avec l’assurance de rejoindre l’accord de Paris et de prendre le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique. Joe Biden précise qu’il ne fera pas de cadeaux à la Chine qui délocalise ses industries les plus polluantes le long de la route de la soie. Il omet par contre de dire que son ami, Barack Obama, avant d’entrer en politique, fut le rédacteur des statuts de la bourse de Chicago des échanges des droits d’émission de carbone. La lutte contre le réchauffement climatique n’est pas tant une question écologique qu’une affaire de banquiers.

Conclusion

Force est de constater que tout s’oppose à une clarification. Quatre ans de bouleversements par le président Trump ne sont parvenus qu’à substituer aux « guerres sans fin », une guerre privée de basse intensité. Il y a certes beaucoup moins de morts, mais c’est toujours la guerre.

Les élites qui jouissent de l’impérialisme ne sont pas près d’abandonner leurs privilèges.

Aussi doit-on craindre que les États-Unis ne soient contraints d’en passer par un conflit intérieur, une guerre civile, et de se disloquer comme jadis l’Union soviétique.

dimanche, 13 septembre 2020 13:13

Sage conseil du Luqman Hakim

Trois situations durant lesquelles Dieu prend soin des nos affaires

L'Imam Ali (as) a dit : “Luqman (as) a dit la chose suivante parmi les sages conseils qu’il (as) a donné à son fils. ‘Ô mon fils ! Celui qui est faible en Certitude et dont la croyance en l’approvisionnement de sa subsistance est faible peut regagner en assurance s’il prend en considération les trois occasions pour lesquelles Dieu, Le Béni, Le Sublime à pris soin de son sort et lui a fourni sa subsistance, alors qu’il n’est pas capable de faire quoique ce soit et ne peut gagner sa subsistance. La première occasion est le temps durant lequel il est dans le ventre de sa mère où il n’a pas le pouvoir de faire quoique ce soit mais Dieu lui fournit sa subsistance et le maintient dans un lieu sûr et stable où il est protégé de la chaleur et du froid. La seconde occasion est une fois qu’il est né et n’a aucun pourvoir de faire quoique ce soit. Néanmoins, il est nourri par le lait maternel jusqu’à ce qu’il grandisse et cesse d’être allaité. La troisième occasion est quand il est sevré du lait maternel et n’en a plus besoin, qu’il n’a pas le pouvoir de faire quoique ce soit mais que Dieu fournisse sa subsistance au travers les revenus de son père et par l’amour qu’IL a placé dans le cœur de son père de sorte à ce qu’il fasse toujours passer son fils en priorité concernant le fait de le nourrir et de l’habiller, avant lui-même. Ensuite, l’homme grandit et va travailler pour s’octroyer sa propre subsistance. Dès qu’il fait défaut et ne peut plus gagner assez, il oublie cela et devient gravement suspicieux à propos du fait que Dieu, Le Béni, Le Sublime, lui fournisse sa subsistance et rend la vie de son épouse et de ses enfants difficile. Ô mon fils ! Une telle personne est un mauvais croyant !”


Sanad : (Le compilateur de ce livre a rapporté) que son père - puisse Dieu être satisfait de lui - a rapporté que Sa’ed ibn Abdullah a cité Al-Qasim ibn Muhammad, sous l’autorité de Suleiman ibn Davood, sous l’autorité de Hammad ibn Isa, sous l’autorité de Aba Abdullah as-Sadiq (as) que le Commandant des Croyants Imam Ali (as) a rapporté ce récit.

[Al Khisal - Saduq]
dimanche, 13 septembre 2020 12:54

SALAT, LA PRIÈRE

Les savants ont classé ceux qui prient en 4 catégories : 

 
Les premiers sont ceux qui négligent les lois de la salat et font plein d'erreurs, les seconds sont ceux qui, durant leur prières, entendent les murmures de Shaytan dans leurs oreilles et sont donc inconscients de leur récitations, les troisièmes sont ceux qui s'efforcent d'atteindre un certain niveau de concentration où ils peuvent éloigner Shaytan durant une partie de leur prière, les quatrièmes sont donc ceux qui atteignent le plus haut degré de concentration de sorte que Shaytan ne vient même pas près d'eux . 
C'est un niveau où ils voient Allah swt avant, durant et après leur salat.


Quand les savants analysent ces 4 groupes de personnes ils disent :

Les gens du premier groupe peuvent être punis pour ce qu’ils font, ceux du deuxième groupe sont responsables de leur situation, ceux du troisième essaient de se rapprocher d'Allah swt et ceux du quatrième font partie des personnes les plus pieuses sur terre.

Mais alors, comment a fait Imam Ali (as) pour atteindre un niveau si élevé de concentration durant sa Salat ?

Quelles sont les différentes méthodes que nous pouvons adopter et qui ont aidé l'Imam A.S. à atteindre cette concentration ?
 


L'une des méthodes que nous devons analyser est notre attitude lorsque la salat approche.

Les psychologues disent que quand une personne veut accomplir une tâche, 70% de la réussite dépend de son attitude et 30% de l'intelligence.

Cela veut dire que les choses que vous souhaitez accomplir dans votre vie ne dépendent pas beaucoup de votre intelligence, mais de votre attitude avant d’accomplir la tâche.

Par exemple au lycée, nous pouvons trouver des élèves brillants mais qui sont si arrogants qu’à cause de leur attitude, ceux qui ont un plus faible niveau qu’eux peuvent aller plus loin.

Pourquoi ? Car l’élève intelligent arrive en classe avec 70% d'intelligence et uniquement 30% d'attitude.

Cette attitude fait qu'en venant en classe, il ne veut pas apprendre, il veut juste en finir et faire l'examen de fin d'année.

En conséquent, l'élève qui n'est pas si intelligent, mais dont le comportement est irréprochable peut atteindre un très haut niveau.


Les mêmes règles sont appliquées à la Salat, car la première étape pour atteindre la concentration est d'être disciplinée avant d'accomplir la salat.

Remarquez que dans une mosquée, il y a un Mehrab, le mot Mehrab vient du mot Harb qui signifie la guerre. Pourquoi Allah a-t-il nommé cet endroit le Mehrab ? Car le Mehrab est un endroit où vous rentrez en guerre contre Shaytan !

Pour atteindre la concentration dans la Salat, avant même l'accomplissement, il faut se mettre en tête que durant 10 minutes nous serons en pleine guerre.

Par exemple, le joueur de paintball, quand il rentre sur le terrain il sait déjà qu'il devra se battre et c'est le cas pour tous les autres sports. Le joueur se prépare mentalement.


En ce qui concerne la Salaat, le Mehrab nous rappelle que nous sommes en pleine guerre contre Shaytan.

Donc si notre prière dure 5 minutes, nous devons regarder jusqu'à combien de minutes notre esprit peut rester concentré, car si nous commençons à penser a autre chose durant la prière, nous pouvons considérer cela comme une défaite.

Regardez l'être humain, laissez le regarder un match de football durant 90 minutes, son attitude sera tel un Zombie où personne n'a le droit et ne peut l'interrompre et mettez-le en face d'Allah swt, il n'aura même pas 5minutes de concentration.

Car son attitude est différente ; pour la salaat, il n'a pas la même envie. Il prie car il a entendu dire que s’il ne prie pas il sera brûlé en enfer. Or, il ne veut pas aller en enfer.
 


Imam Ali (as) a dit qu'il y a trois types d'adorateurs : le premier prie par crainte (des feux de l'enfer) c'est la prière d'un esclave, le second prie pour aller au Paradis c'est la prière d'un commerçant, et le troisième prie sans se soucier du paradis ou de l'enfer. Il prie car il se sent libre lorsqu'il invoque Allah swt.


Le Saint-Quran dit qu'il y a certaines personnes qui ne pourront jamais atteindre la concentration durant leur salaat : celui qui est en état d'intoxication, c'est à dire en état d’ivresse, Abd ar Rahman bin awf finissait sa prière en état d'ivresse, un verset a donc été directement révélé à ce sujet.

Malgré tout, plusieurs musulmans disent : mais nous sommes musulmans, nous ne buvons pas d'alcool !

Mais dans certains pays en Orient, il y a des Arabes qui font la fête toute la nuit, boivent beaucoup d'alcool, et le lendemain viennent au Masjid pour le namaz e Fajr !

Lorsque les gens leur demandent : que faites-vous à la mosquée ? Ils répondent : nous sommes venus prier Allah swt !

Alors que le Quran dit clairement de ne pas prière en état d'ivresse ! Car en état d'ivresse, il est impossible de se concentrer.


Et ensuite le Saint-Quran dit que la personne paresseuse ne pourra jamais se concentrer durant sa prière.

Il y a beaucoup de gens qui prient le soir après être rentrés de leur travail, mais pas à leur pause-déjeuner au travail. Durant leur pause-déjeuner, ils préfèrent discuter ou surfer sur internet plutôt que de prier.

Et quand vous leur demandez : quand allez-vous prier ?

Ils répondent : Quand j'irais à la maison

Pensez-vous qu'après 9h de travail, vous aurez assez d'énergie pour prier ?

Lorsque vous ferez cette prière, vous aurez une seule envie c'est de la finir rapidement car vous serez fatigué.

Et donc vous êtes en état de paresse et votre esprit est épuisé.

C'est pareil pendant l’Iftaar. Certaines personnes ne veulent pas faire la salat al Maghrib avant leur iftar.

Ils préfèrent manger d'abord, mais est-ce qu'ils font leur prière directement après avoir mangé ? Non, ils préfèrent se reposer sur leur canapé, car leur ventre est trop plein.

Ils n'ont pas la force d'aller en sajda, en rukou et de se relever, ils préfèrent se reposer et après plusieurs heures accomplir la salat.

C'est pour cela que le Saint-Quran dit : ne faites pas la salaat en état de paresse !

Car pour atteindre la concentration il faut être discipliné.

Imam Ali (as) a dit lorsqu'il a été frappé à la tête : Fuztu wa Rabbil Kaaba

Ce qui signifie : j'ai gagné par le Seigneur de la Kaaba

Savez-vous pourquoi il a dit ça ?

Car dans le Mehrab, en pleine guerre contre shaytan, Ali ibn abi Talib A.S. a gagné.
dimanche, 13 septembre 2020 12:47

Verset du jour

يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا لَا تُقَدِّمُوا بَيْنَ يَدَىِ ٱللَّهِ وَرَسُولِهِ وَٱتَّقُوا ٱللَّهَ إِنَّ ٱللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
« Ô vous qui avez cru ! Ne devancez pas Allah et Son messager. Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient. ». 
Coran : Sourate Al-Hujurat (49), Verset 1

 Les trois sourates Al-Maïda, Al-Hujurat et Al-Mumtahana ont commencé  par ce passage :
« Ô vous qui avez cru »

La sourate Maïda (5), verset 1 : «  Ô les croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements.» Et le début de la sourate Mumtahana (60) : «  Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié »

Ce verset veut éduquer les croyants comme les anges, car le Coran dit à ce sujet: « Ils ne devancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres » (Sourate les prophètes,27)

Le Noble Coran, absolument, interdit tout le devancement au Dieu et au prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui et sur sa famille) dans chaque dimension ; Car quiconque dépasse Dieu et le prophète interfère dans la gestion du système islamique et, en fait, utilise le système législatif comme un jouet pour ses désirs.

Agir selon ce verset empêche de nombreuses déviations. C'était une opposition claire et nette à ce verset qu’une personne agir selon son opinion personnelle au lieu d'agir selon l'opinion du Prophète(sawas) et causer des problèmes à la communauté musulmane. L’exemple clair de cette déviation dans l'histoire de l'Islam était d'agir selon les propres souhaits et désirs au lieu de suivre le message du Prophète sawas, le jour de Ghadir. Le jour de Ghadir, l'Imam Ali a présenté par le noble Prophète (s.a) comme l'Imam de la communauté et le successeur du Prophète (s.a) pour après le Prophète (s.a),...

Les Exemples historiques de devancer au prophète (s.a) :

1. Le jour de l'Aïd al-Adha, un groupe ont sacrifié devant le Prophète(sawas). Selon certain des interprétations du Coran comme Kachchaf ce verset en question a révélé pour les réprimander.

2. Le prophète (s.a) de l'islam a envoyé un groupe aux infidèles pour propager l'islam. Les infidèles ont tué les représentants du Prophète (s.a) et seuls trois ont pu s'échapper. Sur le chemin du retour, ces trois ont tué deux infidèles de la tribu des Bani Amer pour se venger du meurtre de leurs amis, alors que ces deux étaient innocents. Le Coran les a réprimandés pour cet acte arbitraire et a révélé ce verset en question.

3. La tribu de Bani Tamim a demandé au Prophète (s.a) du dirigeant. Chacun des premier et deuxième califes proposa d’une personne et disputèrent que mon candidat est meilleur. Ce verset en question a révélé pour les réprimander.

4. Bien que le mariage temporaire a été légal selon la sunna du prophète (s.a) mais le deuxième calife l'a interdit selon sa propre opinion. C'était un exemple de devancer au Dieu et au prophète (s.a).

5. Au cours de la huitième année de l'hégire, lorsque le Prophète (s.a) quitta Médine pour conquérir la Mecque, certains musulmans n'ont pas rompu leur jeûne pendant ce voyage, même s'ils savaient que le voyageur ne jeûne pas et ils ont vu que le Prophète (s.a) ne jeûne pas et il a rompu son jeûne. En fait, ils voulaient devancer le Prophète (s.a).
والله اعلم

Cette "bulle de feu" qui a illuminé le 31 août dernier, lors de l'avant dernière attaque au missile de croisière israélien le ciel du sud de la Syrie aura été la sonnette d'alarme tirée à l'oreille US/Israël qui n'a pas tardé deux jours plus tard, le 2 septembre à tenter à inverser la donne, sans succès : absorbés par leurs analyses de pacotille qui y voyaient un motif de rivalité plutôt qu'un plan parfaitement prémédité, les stratèges US/Israël n'auraient jamais cru que ce pacte militaire signé en juillet dernier entre l'Iran et la Syrie avec la grande bénédiction de la Russie laquelle avait ouvert dès le mois de mai sa base aérienne de Hmeimim aux vols militaires iraniensse traduise si rapidement en acte; mais ils avaient tort.

samedi, 05 septembre 2020 12:05

Frappes anti-US en Irak: Moscou réagit!

La Russie réaffirme que la présence des troupes américaines en Irak a déstabilisé la région.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a réagi à la récente décision de Donald Trump de diminuer le nombre de militaires américains en Irak : « C’est une mesure qui va dans le sens correct ».

Jeudi 3 septembre, Maria Zakharova a déclaré, lors d’une conférence de presse, que la réduction du nombre de militaires américains dans la région serait une décision correcte.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé dans son dernier rapport remis au Conseil des gouverneurs que le stock d’uranium iranien était dix fois plus élevé que la limite autorisée par l’accord sur le nucléaire iranien, signé à Vienne en 2015.

L’uranium stocké par l’Iran dépasse désormais de dix fois la limite autorisée par l’accord de Vienne, selon le rapport de l’AIEA, publié vendredi 4 septembre.

Téhéran a stocké 2105,4 kg d’uranium enrichi, soit une augmentation de 534 kg par rapport au précédent rapport trimestriel de l'Agence, tandis qu’il n’est autorisé à n’en stocker que 2020,8 kg, ce qui équivaut à 300 kilogrammes d’uranium enrichi sous forme de composé.

Récemment, le président pro-occidental colombien a pour la première fois prétendu que l’Iran a l’intention d’exporter des missiles vers le Venezuela une fois levé l’embargo sur les armes que les États-Unis lui ont imposé, ce que le président vénézuélien a également confirmé implicitement.

Or cette transaction d’armements changera le rapport de force en Amérique latine, car :

Premièrement, la distance entre les régions du nord du Venezuela et l'État le plus au sud-est des États-Unis, la Floride, est à approximativement de 2000 kilomètres, ce qui montre, en termes de dissuasion militaire, que cet État est à la portée des missiles iraniens à courte portée. Et bien que la portée officielle et annoncée des missiles iraniens soit de 2000 kilomètres, la réalité est autre chose, et d’autres régions des États-Unis pourraient être menacées par les missiles de fabrication iranienne.

La Floride est le quatrième État le plus riche des États-Unis. Avec un PIB de 1 751 674, son économie est plus forte que celles de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de la Suisse, et si cet État est visé par les missiles de moyenne portée, la sécurité nationale américaine serait menacée à son tour.

samedi, 05 septembre 2020 11:59

Liban : la DSGE menace les Libanais?

Après l'urgence mise par Emmanuel Macron, lors de sa seconde visite à Beyrouth, sur un changement au Liban, le patron de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), a uni ses efforts pour mettre en place dans ce pays, un nouveau gouvernement et des réformes proposés par Paris.

Sur ordre du président iranien, la cloche de la rentrée scolaire 2020-2021 a été sonnée par le ministre iranien de l'Education.
A la cérémonie des rentrées scolaires qui a été tenue aujourd'hui (samedi 5 septembre) en ligne dans une école de Téhéran en raison du respect des protocoles sanitaires pour l’épidémie du Coronavirus, le président iranien, Hassan Rohani a donné l'ordre de sonner la cloche de la rentrée scolaire 2020-2021.

La nouvelle année scolaire en Iran commence dans une situation où en raison de la pandémie du Coronavirus, les activités éducatives sont menées en apprentissage en ligne dans certaines régions du pays.