تقي زاده

تقي زاده

Un mois et dix jours après avoir commis la fatale erreur de tuer au sud de Damas un combattant du Hezbollah et déclenché de la sorte une "dynamique de punition" qui aux dires de Nasrallah, débouchera tôt ou tard sur "la liquidation d'un militaire israélien" puisque la consolidation du rapport de force nettement en faveur de l'axe de la Résistance le veut ainsi, le régime de Tel-Aviv retente maladroitement le coup. L'objectif? Reconquérir cette supposée "supériorité aérienne" que la DCA renforcée de la Syrie a remise en cause.

Depuis fin avril début mai, d'étranges incidents aériens se produisent sur la côte américaine sans que les médias dominants y accordent la place qui convient: fin avril début mai, à peine quelques semaines avant que le Venezuela jette le méga pavé dans la marre en annonçant que l'Iran irait ouvrir grand un corridor maritime anti-sanction reliant le golfe Persique aux Caraïbes, et ce, à l'aide de ses cinq premiers pétroliers, l'US Air Force a commencé à perdre ses superbes avions non loin des frontières vénézuéliennes ou encore mexicaines, mais toujours dans ces États côtiers que sont la Floride, le New Mexico, la Caroline du Sud et du Nord. Y ont passé ainsi un F-22, un F-35, voire même des drones de type MQ-Reaper. La liste vient d'être complétée par un nouvel étrange crash, celui d'un E-2C Hawkeye qui a fait crash lundi après-midi en Virginie.

« Nos dispositifs défensifs à la frontière du Liban sont inefficaces et insignifiantes ; tout ce qui a été dit sur le “Bouclier du Nord” était un tapage médiatique », indique un rapport publié il y a quelques jours par un comité parlementaire israélien au sujet du niveau de la disposition de l’armée du régime sioniste sur le front Nord.

Selon l’agence de presse Tasnim, ce rapport a été rédigé par crainte de sérieuses réactions du Hezbollah à la mort en martyr de l’un de ses membres par l’armée israélienne.

Le fait qu’un organe d’enquête du Parlement israélien, malgré toutes les considérations politico-sécuritaires, évoque l’inefficacité de l’armée israélienne révèle la carence profonde du régime sioniste que le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a judicieusement qualifié jadis de « toile d’araignée ».

 

En tant que secrétaire d’État, Mike Pompeo a présidé à l’échec des négociations avec la Corée du Nord, à l’échec d’une campagne de pression contre l’Iran et à une tentative avortée de renverser le régime du Venezuela, affirme Washington Post dans un article signé Jackson Diehl, article qui dénonce Pompeo comme étant "le pire des MAE de toute l'histoire des Etats-Unis". "La campagne de pression contre l’Iran a été la cause principale de Pompeo: 13 jours après son arrivée au Département d'Etat, Pompeo a poussé Trump a se retirer du PGAC.

C'était en avril 2018. Le président a déclaré qu'il souhaitait négocier un autre accord, mais Pompeo a rapidement décidé de l'empêcher, établissant une douzaine de conditions de grande envergure que Téhéran aurait à remplir et a fait savoir que son objectif était de changer de régime. Ce qui, bien sûr, ne s’est pas produit. Malgré une montage américain de sanctions et une frappe de drone tuant son général le plus important, l'Iran est resté intact et a accéléré son enrichissement d'uranium. Cet été, l’Iran a même quintuplé le stock d’uranium enrichi dont il disposait au début de l'arrivée de Pompeo.

Ces 160 marins danois qui viennent de débarquer à bord d'une petite frégate de la marine "royale" en mer d'Oman et ce, pour rejoindre la coalition maritime anti-iranienne de la France, pourraient avoir de difficiles moments à vivre. Au moment où Israël, totalement débité sur son front nord et sud, dans le ciel aussi bien qu'au sol, mise sur les Emirats pour s'offrir une supposée profondeur maritime, avec en toile des tentacules qu'il compte étendre dans le golfe Persique voire en mer d'Oman, il ne fait pas bon de faire son apparition dans cette région même si on est pleine de bonne volonté mais surtout décidé à faire plaisir à la France qui a eu la très mauvaise idée de créer en 2019 une coalition maritime anti iranienne dont le QG se situe justement aux Emirats.  

A en croire le site web Naval News, « c'est après deux semaines de navigation que la frégate de la marine royale danoise Iver Huitfeldt  vient d'arriver en mer d'Oman pour rejoindre l'opération Agenor que la France de Macron dit être "une opération de surveillance maritime", visant "à renforcer la capacité de l’Europe à évaluer la situation, à surveiller l’activité maritime, et garantir la liberté de navigation dans le golfe Persique et le détroit d’Hormuz", tout ceci évidemment aux dépens du droit internationalement reconnu de l'Iran à assurer la sécurité du trafic maritime dans son environnement naturel, entre autre, dans le golfe persique. 

 

« Cinq grands projets de construction et de fourniture d’équipements devront passer à la phase opérationnelle d’ici la fin de l’année [vers la fin mars] », a annoncé la Direction générale des ports et de la navigation de la province de Sistan-Baloutchistan, dans le Sud-Est iranien. La source fait part également de l’allocation de plus de 460 milliards de tomans aux projets de construction au port de Chabahar (port stratégique dans cette même province) qui ont permis de créer 708 nouveaux emplois.

Cité par l’agence de presse Tasnim, le chef de la Direction générale des ports et de la navigation de la province de Sistan-Baloutchistan, Behrouz Aqaï, a également affirmé que les projets de couverture radio des côtes de la province de Sistan-Baloutchistan dans la zone maritime A1, tout comme le projet de la tour de contrôle de circulation maritime du port de Chabahar, passeraient à la phase opérationnelle avant la date prévue pour l’achèvement desdits projets.

Le chef de l’Assemblée mondial des Oulémas musulmans a qualifié ignorer les violations du régime sioniste la normalisation des relations avec l’ennemi sioniste.
Ahmad al-Risouni, chef de l’assemblée mondial des Oulémas musulmans a annoncé que la normalisation des relations indique que les arabes ont ignoré les violations contre les Palestiniens, l’occupation de ce pays et le déplacement de son peuple. 

L’objectif de la normalisation des relations avec Israël consiste à sortir Tel-Aviv de cette mauvaise situation, a-t-il insisté.

La normalisation des relations que certains pays arabes suivent est en effet faire service à Israël et est comme une bouée de sauvetage, a-t-il martelé.

La normalisation des relations avec le régime sioniste est un signe de soutien à la continuité de l’occupation israélienne et un prix aux sionistes pour leur crime contre les Palestiniens, a-t-il déploré.

La prise de position de la religion face à cette normalisation de la relation est négative et Haram (interdiction). Les fatwas de certains cheikhs concernant la normalisation des relations avec le régime sioniste montrent la volonté des responsables de leurs pays. Donc, vous ne voyez aucun savant religieux qui approuve la normalisation des relations entre les pays musulmans et le régime sioniste, a-t-il marqué.

Le régime des Emirats avait des coopérations avec le régime sioniste qui sont récemment apparentes, c’est pour cela qu’ils ont besoin d’une couverture religieuse, a-t-il ajouté.
Le "premier vol commercial" direct entre les Emirats arabes unis et Israël s'est posé lundi à Abou Dhabi en provenance de l'aéroport international David Ben Gourion de Tel-Aviv, quelques semaines après l'annonce de la normalisation des relations entre les deux pays.
Ce vol a donné lieu à une autre première: l'Arabie saoudite a autorisé l'avion à survoler son territoire, bien que Ryad n'ait pas de relations avec l'Etat hébreu.

L'avion de la compagnie israélienne El AL, transportant une délégation américano-israélienne, a atterri à Abou Dhabi à 15H39 locales (11H39 GMT).

La délégation est emmenée par Jared Kushner, conseiller à la Maison Blanche et gendre du président américain Donald Trump.

A l'arrivée à Abou Dhabi, il a remercié "le royaume d'Arabie saoudite d'avoir rendu possible" ce vol.

*Quelle est l'utilité de pleurer et d’organiser des cérémonies de deuil pour le martyre de l’Imam Hussein (a.s.) après 1400 ans?*

Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)

Pourquoi répandez-vous la tristesse, les pleurs et les larmes parmi les gens?" ; Certains se plaignent en ces termes. Ce n'est pas de la tristesse et des larmes pour provoquer la tristesse et les larmes. C'est pour le bien des valeurs. Les choses qui se cachent derrière la lamentation, battre la poitrine et la tête, et verser des larmes sont les choses les plus chères que l'on puisse trouver dans le trésor de l'humanité, et ce sont les valeurs spirituelles divines. Les chiites tentent de confirmer le fait que Hussein ibn Ali (a.s.) est l'incarnation de toutes ces valeurs. Les chiites essaient de garder leurs souvenirs vivants.

Et si l’Ummah musulmane garde en vie le nom et la mémoire de l’Imam Hussein (a.s.) et le suit, elle surmontera tous les obstacles et les épreuves. Et c'est pourquoi nous tous, dans la Révolution islamique, dans la République islamique, du plus haut au plus bas échelons, y compris le peuple, les autorités, les hauts fonctionnaires et notre magnanime imam [Khomeiny], nous nous sommes appuyés sur la question de l’Imam Hussein et la question de l’Achoura et les cérémonies de deuil en public. Ces cérémonies de deuil ont un aspect à la fois symbolique et réaliste. Cela lie les cœurs et élargit les connaissances. (9 janvier 2008)

Je voudrais maintenant aborder un point sur la promotion de l'Islam pendant le mois de Muharram. Certains remettent en question la valeur des cérémonies de deuil à l'occasion du martyre de l’Imam Hussein (a.s.) : «Si vous voulez parler du mouvement de l’Imam Hussein, parlez-en, mais pourquoi tous ces pleurs ? », disent-ils. Cette idée est erronée. Il serait extrêmement difficile d'avancer dans cette voie sans ces liens affectifs avec les Imams infaillibles (a.s.). Ces liens affectifs sont très importants. C'est pourquoi l’Imam Khomeiny (ra) a recommandé de continuer les cérémonies selon le modèle traditionnel, c'est une recommandation bien fondée et profonde.

Les versets du Coran sur le rôle des Imams infaillibles (a.s.) peuvent être interprétés de trois façons différentes. La Wilayat est une de ces interprétations. « Votre maître ne peut être qu'Allah, Son messager et les croyants qui accomplissent la prière et s'acquittent de l'aumône en s'inclinant » [Coran, 5: 55]. Une autre interprétation est la soumission et l'obéissance. « Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux en situation d'autorité parmi vous » [Coran, 4:59]. L'amitié est la troisième interprétation : « Dis:" Je ne vous demande pas de récompense à part votre amitié pour mes proches" » [Coran, 42:23]. Qu'est-ce que signifie cette amitié ?
Les gens sont invités à accepter leur autorité (Wilayat) et à leur obéir, mais en quoi consiste cette amitié ? Cette amitié est une garantie, sans elle, l'Ummah islamique connaîtrait les mêmes désastres que ceux qu'elle a connus après le décès du Prophète (SAWA), lorsque certains ont progressivement abandonné leur obéissance et leur amitié.

Par conséquent, ce sentiment d'amitié a une importance primordiale et peut être atteint grâce à ce lien émotionnel. Le récit de cette tragédie et des souffrances de l’Imam Hussein (a.s.) est une façon d'établir ce lien émotionnel. De même, louer les vertus (de l’Imam Hussein et de ses compagnons) pendant les cérémonies de deuil, est un autre moyen pour constituer ce lien affectif.
Il est donc nécessaire d'organiser ces cérémonies et de raconter les événements du jour d'Achoura. Certaines personnes ne devraient pas adopter ce genre de positions « intellectuelles » et rejeter le bien-fondé de ces cérémonies. Ces cérémonies sont nécessaires et elles le seront toujours. Bien entendu, certaines coutumes sont inacceptables comme le fait de se frapper la tête jusqu'au sang (tatbir : Qame Zani), cette pratique a été déclarée illicite et ne doit pas être utilisée parce qu'elle rendra les ennemis plus insolents et leur donnera un prétexte pour critiquer ceux qui aiment les Ahl-ul-Bayt (a.s.). Par contre les cérémonies de deuil (bien orientées) peuvent renforcer ces liens émotionnels avec les Imams infaillibles. Ces cérémonies ont de nombreux avantages.  (13 Décembre 2009)

*Les femmes ont-elles également joué un rôle dans l'événement d'Achoura?*

Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)

Zeynab al-Kubra (s.a.) est un modèle de premier plan dans l'histoire et montre l'importance de la présence d'une femme dans l'un des événements les plus importants de l'histoire humaine. Le sang a remporté une victoire sur l'épée le jour de l'Achoura, et Zeynab al-Kubra (s.a.) était la cause de cette victoire. C'était parce que les forces de la justice ont apparemment été vaincues dans un combat militaire à Karbala, mais le comportement de Zeynab al-Kubra (s.a.) a été le facteur qui a transformé cette défaite apparente en une victoire permanente et décisive. Cette victoire était due au rôle qu'elle a joué après le jour de l'Achoura. C'est un point très important. L'événement a prouvé que les femmes ne sont pas à la périphérie de l'histoire. Il a prouvé que les femmes peuvent jouer un rôle central dans les événements historiques importants. Cela a également été souligné à plusieurs endroits dans le Saint Coran. Mais Zeynab al-Kubra (s.a.) est un exemple récent et n'appartient pas aux temps anciens. L'histoire de sa vie est un événement tangible. Elle a joué un rôle brillant, faisant que les ennemis - qui avaient apparemment gagné la bataille et tué tous leurs adversaires - se sentent humiliés dans leur propre base. Elle les a marqués d'une disgrâce permanente et a transformé leur victoire en défaite. C'est ce qu'a fait Zeynab al-Kubra (s.a.). Elle a prouvé qu'il est possible de marquer, par le biais de la décence et de la chasteté féminines,  une gloire et un grand djihad.

La grandeur du mouvement de Zeynab al-Kubra (s.a.) se reflète dans ce qui reste de ses sermons. Son sermon inoubliable sur le marché de Koufa n'était pas qu'un discours ordinaire. Ce n'était pas seulement l'opinion personnelle d'une personnalité importante. Son sermon était une analyse formidable et magnifiquement formulée de la situation de la communauté islamique à cette époque. Le sermon comprenait les concepts islamiques les plus profonds. Voyez à quel point son caractère était fort. Son frère - son imam et guide - avait été martyrisé dans un désert deux jours auparavant. Ses êtres chers, ses enfants et bien d'autres personnes avaient été martyrisés. Elle et des dizaines d'autres femmes et enfants ont été emmenés captifs le même jour. Ils ont été défilés dans différents endroits. Certaines des personnes qui les regardaient étaient joyeuses et certaines versaient des larmes. Zeynab (s.a.) a soudainement commencé sa grande mission dans cette situation critique. Elle parlait tout comme son père lorsqu'il prononçait un sermon à son peuple pendant sa gouvernance. Elle a parlé du même ton. Elle a parlé en utilisant le même genre de mots que l’Imam Ali (a.s.) utiliserait. Elle était également éloquente et précise, et ses paroles étaient tout aussi profondes. « O gens de Koufa, vous les comploteurs et faux-prétendants », peut-être que vous-mêmes commenciez à croire que vous suiviez l'islam et la Lignée du Saint Prophète, mais vous avez lamentablement échoué dans cette épreuve. Vous vous êtes avéré aveugle dans la fitna. « Vous ne pouvez rien faire d'autre que vous engager dans une allégeance changeante, de l'hypocrisie, des flatteries, de l'auto-humiliation et des propos vides de sens ». Vos actions étaient différentes de vos paroles. Vous êtes devenu arrogants et vous avez pensé à tort que vous étiez pieux. Vous pensiez que vous étiez toujours les adeptes du Commandeur des Croyants [Imam Ali] (a.s.). Mais la vérité était autre chose. Vous n’étiez pas capable de faire face à la fitna. Vous n’étiez pas en mesure de vous sauver. « Vous avez ruiné tout ce que vous aviez fait auparavant », par votre manque de perspicacité, votre méconnaissance de la situation et votre incapacité à distinguer le bien du mal, vous avez ruiné tout ce que vous aviez construit. Vous avez l'air fidèle et vous continuez à faire des revendications révolutionnaires, mais au fond vous êtes vides et faibles devant les péripéties.

Elle a parlé avec fermeté et éloquence dans cette situation difficile. Ce n'était pas le cas qu'elle avait un public assis devant elle et écoutant en silence. Elle ne parlait pas comme un orateur parlerait à son auditoire. Elle était entourée par les ennemis, tenant des lances dans leurs mains. Il y avait aussi des gens ordinaires là-bas - les mêmes personnes qui ont abandonné Muslim [ibn Aqil] à Ibn Ziad, les mêmes personnes qui ont écrit des lettres à l’Imam Hussein et lui ont ensuite rompu leur allégeance, les mêmes personnes qui se sont cachées chez elles exactement au moment où elles étaient censées tenir tête à Ibn Ziad. Parmi les gens, il y avait aussi des individus qui n'étaient pas assez courageux pour faire ce qu'ils auraient dû faire, et ils regardaient la fille de l’Imam Ali en larmes ce jour-là. Zeynab al-Kubra (s.a.) a été confrontée à cette foule peu homogène et peu fiable, mais elle a parlé d'une manière ferme. C'était une femme exemplaire de l'histoire. Ces femmes ne peuvent pas être considérées comme faibles. Cette nature féminine fidèle peut se révéler dans des conditions difficiles. Elle est un modèle pour tous les grands hommes et femmes du monde. Elle a présenté une analyse approfondie des problèmes auxquels est confrontée la révolution lancée par le Saint Prophète (SAWA) et l’Imam Ali (a.s.). Elle a dit : « Vous ne pouviez pas faire la distinction entre le bien et le mal dans la fitna. Vous étiez incapable de remplir votre devoir. En conséquence, ils ont décapité le petit-fils du Saint Prophète (SAWA) et l'ont mise en haut d’une lance. » Nous pouvons comprendre la grandeur de son caractère lorsque nous considérons de telles choses. (21 avril 2010)

La vénérée Zeynab (SA) a joué un rôle sans précédent dans la voie de l’Imam Hussein (a.s.) à Karbala, le jour d'Achoura, avec toutes ces épreuves et le martyre de l’Imam Hussein (a.s.). Il est impossible de trouver un cas similaire dans l'Histoire. Ensuite, de nombreux évènements ont eu lieu pendant la captivité, à Koufa et à Cham, qui ont été chacun, un prélude au mouvement islamique, au progrès de l'idéologie islamique et à la prospérité de la communauté musulmane. Grâce à ces grands efforts désintéressés, Zeynab al-Kubra (SA) a atteint une place privilégiée auprès d'Allah le Très-Haut, que nous ne pouvons pas décrire.
Dans le Saint Coran, Allah le Très-Haut mentionne le nom de deux femmes comme exemples parfaits de foi et deux femmes comme exemples de mécréance. « Allah cite comme exemple aux impies la femme du prophète Noé et celle du prophète Loth. Elles étaient toutes deux sous l'autorité de deux de nos adorateurs vertueux » [Coran, 66 :10]. Allah le Très-Haut, mentionne le nom de femmes et non d'hommes comme exemples de mécréance et aussi de foi. » « Allah propose, à titre d'exemple à ceux qui croient, la femme de Pharaon. Et Marie, la fille d'Imran» [Coran, 66 : 11-12]. Une brève comparaison entre Zeynab al-Kubra (SA) et la femme du Pharaon montre la grandeur de la vénérée Zeynab al-Kubra (SA). Dans le Coran, la femme de Pharaon est présentée comme un exemple de foi pour les hommes et les femmes jusqu'à la fin des temps. Mais il suffit de comparer Zeynab al-Kubra avec la femme de Pharaon qui avait cru à la prophétie de Moïse et avait suivi sa direction. Quand elle fut torturée par le Pharaon selon les récits et les textes historiques, et avant de décéder sous la torture, elle dit : « O mon Seigneur, construis-moi au paradis une maison dans Ta proximité. Et sauve-moi du Pharaon et de ses actes » [Coran, 66 : 11]. En fait, elle implorait la mort, son problème était la torture et la douleur physique. Tandis que la vénérée Zeynab al-Kubra avait perdu plusieurs frères, deux enfants, et beaucoup de ses parents et neveux. Elle avait vu de ses propres yeux ses proches aller au champ de bataille où ils ont tous été tués. Assyah, la femme de Pharaon, n'a pas enduré les douleurs et les peines psychologiques de Zeynab al-Kubra.
Le jour d'Achoura, Zeynab al-Kubra a vu ses proches aller au champ bataille et tomber en martyrs. Elle a assisté au martyre de ses frères, Hussein ibn Ali (a.s.) et Abbas ibn Ali (a.s.), de ses neveux Ali Akbar et Qassem, de ses enfants et de ses autres proches. Après toutes ces douleurs, elle a enduré également les assauts de l'ennemi et son mépris, et a dû prendre soin des enfants et des femmes qui étaient restés vivants. Est-il possible de comparer l'ampleur de cette tragédie à la douleur physique ? Mais quand elle a été confrontée à ces difficultés, Zeynab al-Kubra n'a pas dit à Dieu de la sauver. Elle n'a pas dit "Ô mon Seigneur, sauve-moi." Le jour d'Achoura, elle a dit: «Mon Dieu, accepte ceci de notre part." Face au corps mutilé de son frère, elle a dit, " Mon Dieu, accepte ce sacrifice de notre part." Quand on lui a demandé de décrire ce qu'elle avait vu, elle a répondu : « Je n'ai vu que de la beauté ».

Toutes ces tragédies étaient belles aux yeux de Zeynab al-Kubra parce qu'elles venaient de Dieu, servaient la cause de Dieu et étaient censées promouvoir la parole de Dieu. Voyez combien cette position, cette patience et cet amour pour la justice et la vérité sont différents de la position de la vénérée Assyah, décrite dans le Coran. Cela montre la grandeur de Zeynab. C'est la nature des actes menés pour Dieu. Par conséquent, le nom et les actes de Zeynab (a.s.) sont actuellement un modèle et resteront éternels jusqu'à la fin des temps.

La permanence de l'Islam et de la voie divine, et la poursuite de cette voie par les serviteurs de Dieu, sont les résultats de ce qu'ont accompli Hussein ibn Ali (a.s.) et Zeynab al-Kubra (SA). Leur grande patience, leur résistance et leur endurance dans les épreuves et des difficultés, ont permis comme vous voyez, la survie des valeurs religieuses dans le monde moderne. Toutes ces valeurs humaines qui sont compatibles avec la nature humaine et les différentes écoles de pensée, sont enracinées dans les valeurs religieuses. Ces valeurs ont été promues par la religion et c'est le résultat des efforts pour une cause divine. (8 février 2010