
تقي زاده
Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)
*Qui est l’Imam Hussein? Pourquoi a-t-il lancé son soulèvement?*
Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)
1. Pourquoi l’Imam Hussein (a.s.) s'est-il soulevé? L’Imam Hussein (a.s.) s'est-il soulevé uniquement pour s'opposer à un dirigeant corrompu comme Yazid? Quelles étaient les vraies dimensions du mouvement de l’Imam Hussein?
Le mouvement de l’Imam Hussein (a.s.) est, en effet, perceptible à travers deux perspectives - toutes deux acceptables. Néanmoins, une fois réunies, les deux perspectives montrent les vastes dimensions de ce mouvement. Une perspective porte sur l’apparence de l’action de l’Imam Hussein, qui est un mouvement contre un régime corrompu, dévié, répressif et oppressif: à savoir le régime de Yazid. Mais, au cœur de son action, il y a un mouvement plus important que conduira la deuxième perspective: le mouvement contre l'ignorance et l’ignominie de l'humanité. En fait, même si l’Imam Hussein (a.s.) se bat contre Yazid, son vaste combat historique n'est pas contre ce Yazid de courte durée et insignifiant. Au contraire, son combat principal est contre l’ignorance, l’ignominie, la déviation et l’humiliation de l’humanité. En effet, l’Imam Hussein (a.s.) lutte contre de tels vices.
Un gouvernement idéal a été formé par l'Islam. Si nous voulons résumer l'histoire de l’Imam Hussein (a.s.) en quelques lignes, nous pouvons dire : l'humanité souffre de l'ignorance, de l'oppression et de la discrimination. Les grandes puissances du monde, les empires des Césars et des Kisras de l'époque - que ce soit dans la Perse ancienne ou dans l'Empire romain - étaient des régimes d’aristocratie, des établissements non démocratiques, gouvernant par la coercition illogique, l'ignorance et la corruption. Les petites communautés- comme celles de la péninsule arabique - étaient encore pires qu'elles; dans l'ensemble, l'ignorance régnait dans le monde. Pendant ce temps, la lumière de l'Islam a réussi à éclairer, d'abord, la péninsule arabique, puis à se développer progressivement pour englober tout le monde, par le Messager de Dieu, via l'assistance divine, ainsi qu'une résistance populaire massive et acharnée. Au moment où le Prophète meurt, ce gouvernement était un établissement stable qui pouvait être un modèle pour tous les êtres humains à travers l'histoire. Si ce gouvernement avait continué dans la même direction, l'histoire changerait sans aucun doute. Autrement dit, ce qui est censé se produire des siècles plus tard - au moment de la réapparition de l’Imam Mahdi (a.s.) dans la circonstance actuelle - se serait produit à ce moment-là. Un monde rempli de justice, de pureté, de sincérité et de gentillesse est le monde de l'ère de l’Imam Mahdi (a.s.); c'est le moment où commence la vie authentique de l'humanité. La vie authentique de l'humanité dans ce monde commence après la réapparition de l’Imam du Temps (que Dieu hâte sa Parousie), et l'humanité réalisera alors de grandes percées. Ainsi, si la persistance du gouvernement du prophète Muhammad avait été rendue possible, et si il avait été formé pendant les premières années, l’histoire de l’humanité aurait changé, le destin final de la vie humaine se serait déroulé beaucoup plus tôt. Cependant, cela n'a pas été réalisé pour diverses raisons.
La principale caractéristique du gouvernement du prophète Muhammad était qu’au lieu de s’appuyer sur l’oppression, il s’appuyait sur la justice. Au lieu de s'appuyer sur le paganisme et la division de la pensée humaine, il s'est appuyé sur le monothéisme et s'est concentré sur l'adoration de Dieu. Au lieu de l'ignorance, il reposait sur la connaissance et la sagesse. Au lieu de promouvoir la rancune parmi le peuple, il s'est appuyé sur la gentillesse, la compassion, l'établissement de relations amicales et la tolérance: un gouvernement soigné à la fois dans les aspects apparents et les aspects les plus intimes. Celui qui grandit sous un tel gouvernement devient pieux, chaste, compétent, perspicace, actif, enthousiaste, dynamique et avance sur le chemin de la perfection. Cinquante ans après [le décès du prophète], tout a changé. Le nom de l'Islam est resté; le mot «islam» persiste; cependant, en réalité, le véritable islam n'était plus pratiqué. Au lieu du gouvernement de la justice, un gouvernement de l'oppression a été rétabli. Au lieu de la fraternité et de l'égalité, y ont régné la discrimination, la division et la séparation. Au lieu de la sagesse, l'ignorance a régné. Au cours de cette période de cinquante ans, à mesure que nous avançons, nous pouvons trouver des centaines d'exemples de tels cas; les chercheurs sont invités à les développer pour les esprits jeunes et investigateurs.
L’imamat a été transformé en la monarchie! L'essence de l’imamat est en contradiction avec l'essence de la monarchie. Ces deux sont contradictoires. L’imamat est un leadership moral et spirituel qui consiste sur des liens de compassion et de croyance avec le peuple. Alors qu'une monarchie gouverne par la coercition, la force et la tromperie, sans aucun lien spirituel, de compassion et de croyance. Ces deux [formes de gouvernement] sont des opposés binaires. L’imamat est un mouvement parmi l’Ummah, pour l’Ummah et en faveur de la légitimité. Une monarchie est une domination autoritaire contre les intérêts du peuple, ne servant que des classes particulières de la société, pour satisfaire l’accumulation de richesses et la convoitise du cercle au pouvoir. Ce que nous voyons à l’époque du soulèvement de l’Imam Hussein est le deuxième cas, pas le premier. Autrement dit, Yazid qui était alors au pouvoir, n'avait aucune relation avec le peuple; il n'avait aucun savoir, aucune piété, aucune chasteté, aucune expérience du djihad pour la cause de Dieu, aucune croyance en la spiritualité islamique; son comportement n'était pas celui d'un croyant en l'Islam, ses paroles n'étaient pas celles d'un homme sage. Il n'était en aucun cas semblable au Prophète Muhammad (SAWA). Dans cette situation, une opportunité s'est présentée pour une personne comme l’Imam Hussein (a.s.) - l’Imam qui était apte à succéder au Prophète (SAWA) - et il s'est soulevé.
En considérant la surface des événements, ce soulèvement était contre le régime corrompu et impopulaire de Yazid. Cependant, sous la surface, c'est un soulèvement au nom des valeurs, de la compréhension, de la foi et de la dignité islamiques, pour que le peuple soit libéré de la corruption, de la subordination, de l'humilité et de l'ignorance. C'est pour cette raison que lorsque l’Imam Hussein (a.s.) a quitté Médine, dans un message à son frère Muhammad Ibn Hanafiah, et en réalité un message à l'histoire, il a écrit : « je ne me suis pas soulevé ni à cause des ambitions arrogantes et avec ostentation publique, ni pour provoquer la corruption et l’oppression. Mais, je me soulève uniquement pour chercher la rectification dans l’Ummah de mon grand-père ». Je vois que les choses ont changé dans la société que le prophète a quittée. Celle-ci va dans la mauvaise direction, vers le déclin. C'est contre la direction aspirée par l'Islam que le prophète avait prêchée. Je me soulève pour lutter contre ces vices.
Le combat de l’Imam Hussein avait deux dimensions et pourrait aboutir à deux résultats différents. Néanmoins, les deux résultats sont bons. L’un des résultats a été que l’Imam Hussein (a.s.) pouvait vaincre le gouvernement de Yazid et prendre le pouvoir de la main de ceux qui opprimaient le peuple, et dévastait le sort du peuple, afin qu’il puisse organiser les choses de manière appropriée. Si cela s'était produit, le cours de l'histoire aurait changé. Une autre dimension était que, si l’Imam Hussein (a.s.) ne pouvait pas, pour une raison quelconque, remporter la victoire politique et militaire, alors il ferait couler ses objectifs - non par des mots, plutôt par le sang, en résistant à l'oppression, par un langage que l'histoire n'oubliera jamais –comme un flux perpétuel et non interruptible dans l'histoire; c'est ce qu'a fait l’Imam Hussein (a.s.).
Bien sûr, ceux qui prétendaient être croyants, s'ils avaient agi différemment de ce qu'ils ont fait à l’Imam Hussein (a.s.), le premier cas se serait produit et l’Imam Hussein (a.s.) aurait pu réformer leur monde d’ici-bas et de l'au-delà à ce moment-là! Mais les gens n'ont pas coopéré. La discussion sur pourquoi et comment le peuple n'a pas agi de manière appropriée est une discussion très longue et épuisante, que j'ai élaborée dans une certaine mesure il y a quelques années sous le titre «l'élite et l’ordinaire» - y compris ceux qui n'ont pas agi correctement, qui était responsable de ce comportement, comment ils se sont comportés et dans quels domaines - je ne vais pas parler de cette discussion maintenant. Du fait de l’insouciance de certaines personnes, le premier objectif n’a pas été atteint; mais le deuxième objectif a été atteint. C'est quelque chose qu'aucun pouvoir ne peut enlever à l’Imam Hussein (a.s.). Le pouvoir d'aller sur le champ de bataille du martyre; se sacrifier soi-même et ses proches, le grand sacrifice qui est si grand que toute l'ennemi, malgré toute puissance qu’il possède, apparaîtra petit et sans importance devant lui. Ce soleil éclatant continuera à émettre plus de lumière dans le monde musulman jour après jour jusqu'à ce que sa lumière englobe toute l'humanité.
Aujourd'hui, l’Imam Hussein (a.s.) est connu du monde plus qu'il ne l'était il y a 5 ou 10 siècles. Aujourd'hui, la situation est telle que lorsque des intellectuels impartiaux découvrent l'histoire de l'Islam et l'histoire de l’Imam Hussein (a.s.), ils se sentent humbles. Même pour ceux qui ne connaissent rien de l'Islam, mais qui reconnaissent les notions de liberté, de justice, de dignité, de transcendance et de nobles valeurs humaines, l’Imam Hussein (a.s.) est un modèle inestimable dans la recherche de la liberté et de la justice, dans la lutte contre les vices et les maux ainsi que dans la lutte contre l'ignorance et l'abaissement de l'humanité.
Aujourd'hui, partout où l'humanité a subi une défaite, qu'elle soit politique, militaire ou économique, ses racines peuvent être attribuées à l'ignorance ou à l'abaissement. Autrement dit, soit ils n'ont pas les connaissances et la compréhension nécessaires, soit ils comprennent mais se sont vendus à bas prix. Ils ont acheté l'abaissement et ont accepté l’ignominie et l’infamie. L’Imam Sadjad (a.s.) et l’Imam Ali (a.s.) ont dit: « Oh! Homme, si votre existence doit être vendue, elle n'a qu'un seul prix, qui est le paradis divin. Si vous la vendez à quelque chose de moins cher que le paradis, vous êtes perdant ». Même si on vous offre le monde entier en échange d'accepter l'abaissement et l’infamie, ce n'est pas approprié. Tous ceux qui, dans différents endroits du monde, se sont soumis à la coercition et à l'argent des riches et des puissants, et ont accepté cet abaissement, quelle que soit la position dans laquelle ils se trouvent: universitaire, politicien, activiste politique ou social ou intellectuel - ils ont échoué à connaître leur propre valeur et se sont vendus à bas prix. De nombreux politiciens du monde se sont vendus. La dignité n'est pas simplement représentée à occuper des postes élevés comme un roi ou un patron. Parfois, une personne est assise sur un trône, intimidant un millier de personnes avec vantardise, et en même temps, il est sous la contrainte d'un autre pouvoir ou centre. Il pourrait être captif de ses propres désirs et convoitise; mais les captifs politiques d'aujourd'hui n'atteindront pas ce dernier cas, car ils sont déjà captifs des grandes puissances et des centres de pouvoir. (14 avril 2000)
Les prophètes sont les sauveurs des humains; ainsi, dans le Coran, il est dit qu'un objectif important de la prophétie et de l’envoi des Messagers est d'établir la justice. « Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. » [Coran, 57 : 25]. En fait, les livres divins et les prophètes ont été envoyés pour que la justice soit établie dans les sociétés; c'est-à-dire supprimer les symboles de l'oppression, de la coercition et de la corruption. Le mouvement de l’Imam Hussein (a.s.) était un mouvement d'une telle nature. Il a dit : «je me soulève uniquement pour chercher uniquement la rectification dans l’Ummah de mon grand-père [le Prophète Muhammad (SAWA)]» [Bihar Al-Anwar : V.44, P. 329]. Il a également dit: « Quiconque voit un dirigeant légalisant ce que Dieu a rendu illégal, violant l'alliance de Dieu, s'opposant à la Sunna du Messager de Dieu et traitant les créatures de Dieu avec malveillance et oppression; mais ne s'oppose pas à lui par son discours et son action, Dieu a le droit de l'amener au même sort que celui du tyran » [Bihar al-Anwar, v.44, p. 381]. C'est-à-dire que si une personne voit d'où la corruption et l'oppression émergent, mais qu'elle ne fait rien pour s'opposer à la source de la corruption et de l'oppression, elle a, auprès de Dieu le Très-Haut, le même sort que l'oppresseur corrompu. Il a dit qu’il ne s’était pas soulevé à cause des ambitions personnelles et arrogantes. Le peuple irakien a invité l’Imam Hussein (a.s.) à les gouverner, et l’Imam Hussein (a.s.) a répondu à leur demande. Donc, ce n'est pas que l’Imam Hussein (a.s.) n'ait pas pensé à créer un gouvernement; il songeait en effet à renverser les pouvoirs tyranniques; soit en leur enlevant le gouvernement, soit par le martyre et par le sacrifice de son sang.
L’Imam Hussein (a.s.) savait ce que son silence, son approbation et son indifférence feraient à l'Islam s'il n'agissait pas. Lorsqu'un pouvoir prend sous son contrôle toutes les capacités d'une communauté ou de certaines communautés, et agit de manière tyrannique, si les hommes justes et ceux qui prétendent défendre la justice ne s'opposent pas à lui, réfutant ses actions, ils ont en fait approuvé ses actions. Autrement dit, l'oppression est approuvée par les hommes justes, sans qu'ils le veuillent vraiment. C'était un péché commis par les élites parmi les Bani-Hachim et les enfants des personnalités éminentes des premières années de l'Islam. L’Imam Hussein, cependant, ne le tolérerait pas, et c'est pourquoi il s'est soulevé.
Il est rapporté qu'après le retour de l’Imam Sadjad (a.s.) à Médine de Karbala - peut-être dix ou onze mois se sont écoulés entre le moment où cette caravane a quitté Médine et est revenue - une personne lui a rendu visite et a dit: « Oh! Fils du Messager d’Allah, tu vois, tu es allé et que s'est-il passé? ». Il avait raison; la caravane était partie tandis que l’Imam Hussein (a.s.), le soleil éclatant d'Ahl-ul-Bayt, tant aimé du Messager d'Allah, était parmi eux. La fille de l’Imam Ali (a.s.) était partie alors qu'elle était dignes et honorés. Les enfants de l’Imam Ali (a.s.) -Abbas et d’autres -, les enfants de l’Imam Hassan (a.s.), jeunes éminents et talentueux de Bani Hachim, étaient tous partis avec cette caravane. Mais la caravane est revenue avec un seul homme - Imam Sadjad (a.s.), avec les femmes qui ont traversé les souffrances de la captivité et la perte de leurs proches. L’Imam Hussein (a.s.), Ali Akbar (a.s.), même le bébé nourrisson, n’étaient plus parmi cette caravane. L’Imam Sadjad (a.s.) a répondu à cet homme, déclarant: « Imaginez ce qui se serait passé si nous n'étions pas partis. ». Oui! S'ils n'étaient pas partis, leurs corps auraient pu survivre, mais la vérité serait morte. L'âme se serait éteinte. Les consciences auraient été foulées aux pieds. La logique et la raison auraient été condamnées à travers l'histoire, et même le nom d'Islam ne serait pas resté. (18 mars 2002)
Pourquoi le soulèvement d'Achoura est-il différent de tous les soulèvements et mouvements du monde?*
*Pourquoi le soulèvement d'Achoura est-il différent de tous les soulèvements et mouvements du monde?*
Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)
Nous devons lire entre les lignes et réfléchir attentivement à l'histoire de la vie de Hussein ibn-Ali (a.s.). Beaucoup se sont levés dans le monde; ils ont eu un chef de file, et ils ont également été tués. Parmi eux, nombreux étaient les enfants des prophètes et des imams (a.s.). Cependant, l’Imam Hussein (a.s.) était unique. L'événement de Karbala était extraordinaire. Les martyrs de Karbala ont une position particulière. Pourquoi? La réponse est à rechercher dans la nature de l'événement, ce qui nous donne une leçon à tous.
Une caractéristique de l'événement est que le mouvement de l’Imam Hussein était uniquement et vraiment pour l'amour de Dieu, la religion et la rectification de la société des musulmans. Cette première caractéristique est très importante. L’Imam Hussein (a.s.) a déclaré: « je ne me suis pas soulevé ni à cause des ambitions arrogantes et avec ostentation publique, ni pour provoquer la corruption et l’oppression » ; c'est-à-dire que ce n'était pas pour s’afficher, se vanter, désirer quelque chose pour lui-même, ou afficher un spectacle prétentieux. Il n'y avait même pas un peu d'oppression ou de corruption dans ce mouvement. « Mais, je me soulève uniquement pour chercher la rectification dans l’Ummah de mon grand-père ». Ceci est un point extrêmement important. Le mot arabe utilisé [innama] qui signifie «uniquement» indique qu'il n'y a aucune autre intention qui puisse contaminer l'intention pure et l'esprit semblable au soleil de l’Imam Hussein (a.s.). En s'adressant aux premiers musulmans des premières années de l'Islam, le Saint Coran déclare: « Et ne soyez pas comme ceux qui sortirent de leurs demeures pour repousser la vérité et avec ostentation publique » [Coran, 8 : 47]. Ici, l’Imam Hussein (a.s.) dit: « je ne me suis pas soulevé ni à cause des ambitions arrogantes et avec ostentation publique.»
Ce sont deux manières différentes, deux comportements différents. Le Coran dit: « ne soyez pas comme ceux qui sortirent de leurs demeures […] avec ostentation publique », avec arrogance et égoïsme. Cela signifie que ce genre de comportement n'est pas accompagné de la pureté d’intentions. C'est-à-dire que dans le mouvement de l'approche corrompue, il n'y a que soi-même et l’égocentrisme qui compte. «Ostentation publique»: Ce genre de personne se pare, monte un cheval coûteux, porte des bijoux, récite des chants arrogants et sort. Vers où? Vers le champ de bataille. Le champ de bataille est l'endroit où cette personne et beaucoup comme lui mourront. Une telle personne se soulève de cette manière. Il n'y a rien d'autre que de l'arrogance en lui.
C'est une façon [de sortir, de soulever]. De l'autre côté, le meilleur exemple est Hussein Ibn Ali (a.s.) qui est exempte de toute forme d'égoïsme et ne recherche pas l'intérêt personnel ou les gains personnels, familiaux ou communautaires. C'est la première caractéristique du mouvement de Hussein Ibn Ali (a.s.). Plus on est altruiste, plus on gagne de valeur dans ce qu'on fait. Plus on s'éloigne du sommet de l'altruisme, plus on se rapproche du sommet de l'égoïsme, de l’arrogance, de l'intérêt personnel, du gain personnel et de la recherche d'un gain familial, ce qui est d’un tout autre spectre. Entre ce pur altruisme et cet égoïsme pur, il y a un vaste champ. Passer d'un côté à l'autre diminue la valeur de notre travail. Cela devient moins fructueux et aussi moins durable. C'est un résultat de l'affaire. Plus le produit est défectueux, plus il se décompose rapidement. S’il est pur, il ne va jamais se décomposer. Pour vous donner un exemple physique, un morceau d'or pur à 100% ne se décompose jamais. Il ne rouille pas non plus. Mais plus soit ajouté du cuivre, du fer et d'autres éléments moins chers à l'alliage, plus il devient sujet à la pourriture et à la décomposition. C'est une règle générale.
Cela s'applique à ce qui est tangible. Mais quand il s'agit de spiritualité, ces équations sont beaucoup plus minutieuses. Nous ne le comprenons pas à cause de notre vision matérialiste et ordinaire. Néanmoins, les hommes clairvoyantes et perspicaces le perçoivent bien. Le critique dans cette affaire, l'orfèvre et le bijoutier, est Dieu le Très-Haut. « Et bien sûr, le Critique voit bien ». S'il y a la moindre d'impureté dans notre travail, sa valeur diminuerait en conséquence, et Dieu réduirait son effet durable.
Dieu, le Très-Haut, est un critique perspicace. Le travail de l’Imam Hussein (a.s.) est un travail dans lequel il n'y a même pas un léger particule d'impureté. Par conséquent, vous voyez que cette réalisation de qualité a duré jusqu'à ce jour et durera pour toujours. Qui pourrait croire qu'après que ces gens aient été tués dans ce désert loin de chez eux, alors que leurs corps y étaient enterrés; avec tant de propagande répandue contre eux; tous tués d'une manière si cruelle; leur ville natale de Médine a été incendiée même après leur martyre (l'histoire de Harra, qui s'est produite l'année suivante); - cette roseraie était dévastée, et les pétales de roses étaient tous détachées, pourtant, plus tard, quelqu'un ressentirait l'arôme de l'eau de rose de ce jardin? Selon quelle règle de la nature, un pétale de cette roseraie peut durer si longtemps dans la nature? Cependant, vous voyez, plus le temps passe, plus l'arôme de cette roseraie se répand. Il y a des gens qui ne croient pas que le Prophète Muhammad (SAWA) est le grand-père de l’Imam Hussein (a.s.) et que ce dernier suit son chemin; pourtant, ils croient en Imam Hussein (a.s.)! Certains ne croient pas en son père, Ali (a.s.), pourtant, ils croient en l’Imam Hussein (a.s.)! Ils ne croient pas en Dieu – le même Dieu que l’Imam Hussein adorait, pourtant, devant l’Imam Hussein (a.s.), ils sont humbles et respectueux! Telle est la conséquence de la pureté [de soulèvement et d’intention] de l’Imam Hussein. (16 janvier 1994)
Pourquoi l’Imam Hussein (a.s.) a-t-il emmené sa famille à Karbala? Pourquoi n'a-t-il pas refusé de se battre avec plusieurs milliers de combattants de l'armée de Yazid, alors qu'il n'avait que 72 personnes dans son armée? Pourquoi n'a-t-il pas essayé
*Pourquoi l’Imam Hussein (a.s.) a-t-il emmené sa famille à Karbala? Pourquoi n'a-t-il pas refusé de se battre avec plusieurs milliers de combattants de l'armée de Yazid, alors qu'il n'avait que 72 personnes dans son armée? Pourquoi n'a-t-il pas essayé d'autres méthodes?*
Extraits de discours du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran Ayatollah khamenei sur les différents aspects du Soulèvement de l'Imam Hussein (a.s.)
L’Imam Hussein (a.s.) est venu avec ses proches, dans le désert de Karbala, pour faire éclater la vérité dans toute l'Histoire. Il savait ce qui allait se passer, mais il a emmené avec lui Zeynab (sa sœur), ses épouses, ses enfants et ses frères. Comme le jour de Mubahila, il était de nouveau, question de clarifier la vérité et de promouvoir l'islam authentique, de transmettre un message et d'éclaircir la situation. Cela montre l'importance de la présentation de l'Islam. Dans son sermon, il déclare: « Dieu fera entrer dans l'au-delà le sultan sans scrupules qui mêle le licite et l'illicite, et rompt sa promesse à Dieu, avec celui qui n'aura pas essayé de le changer par ses paroles et ses actions » ; C'est-à-dire que si quelqu'un voit qu'une personne est nuisible pour l'humanité, il doit présenter la vérité par ses paroles et ses actes, tout comme l'a fait l’Imam Hussein (a.s.) qui, dans cette voie, a payé un grand prix. Il a emmené au milieu de l’arène sa famille, ses épouses, ses êtres chers, les enfants de l’Emir des Croyants, Zeynab al-Kubra (sa sœurs). (13 Décembre 2009)
On peut clairement le remarquer dans toutes les étapes de sa vie et dans les méthodes utilisées par le descendant du Saint Prophète (SAWA) pour préserver le grand héritage de l'islam du Saint Prophète (SAWA), de son père et de leurs sincères partisans. Dans la vie du Seigneur des Martyrs (a.s.), nous voyons clairement ce que signifie la présentation précise (de la religion), l'avertissement, la promotion de l'islam et le réveil de la conscience des gens de l'époque dans son sermon prononcé à Mina. Toutes ces choses sont tangibles dans la vie du Seigneur des Martyrs (a.s.) qui s'est ensuite soulevé contre une déviation importante et a sacrifié sa vie dans cette voie. L’Imam Hussein (a.s.) qui est un Imam infaillible, connaissait les conséquences de son mouvement. La connaissance et la perspicacité des Imams infaillibles dépassent notre imagination. L’Imam Hussein (a.s.) s'est soulevé pour définir un modèle d'obligations et n'a pas cédé dans cette voie. Il a demandé aux gens de l'aider et quand un groupe de la ville de Koufa a exprimé sa volonté de le suivre dans cette voie, l’Imam Hussein (a.s.) a accepté leur offre et s'est dirigé vers eux à Koufa sans abandonner au milieu du chemin. Son discours nous montre qu'il était décidé à mener à bien ce mouvement contre les déviations idéologiques de son époque qui étaient extrêmement dangereuses. Cela est devenu une leçon et l’Imam Hussein (a.s.) a lui-même répété qu'il s'était lancé dans ce mouvement sur l'ordre de l'Islam. L’Imam Hussein (a.s.) a répété cette phrase du Prophète (SAWA) : « Quiconque voit un dirigeant légalisant ce que Dieu a rendu illégal, violant l'alliance de Dieu, s'opposant à la Sunna du Messager de Dieu et traitant les créatures de Dieu avec malveillance et oppression; mais ne s'oppose pas à lui par son discours et son action, Dieu a le droit de l'amener au même sort que celui du tyran » [Bihar al-Anwar, v.44, p. 381]. L'important pour lui était de s'acquitter de son devoir. Il a répété qu'il avait le devoir d'exprimer son opposition, quelles que soient les conséquences. Il a dit : "Ce sera bien si mon destin est la victoire et mieux encore si mon destin est le martyre". C'est dans cet esprit que l’Imam Hussein (a.s.) a commencé son mouvement. C'est un exemple parfait de sacrifice pour la défense de l'islam. Ce mouvement a institutionnalisé ces valeurs dans la société.
Si l’Imam Hussein (a.s.) n'avait pas accepté ce danger, s'il n'avait rien fait, s'il n'avait pris aucune mesure, si son sang n'avait pas été versé, si la famille du Prophète (SAWA), la fille de l’Imam Ali (a.s.) et les descendants du Prophète (SAWA) n'avaient pas subi cette tragédie, cet événement ne serait pas resté dans l'Histoire ni ne serait devenu un événement capable d'empêcher de grand écart et de produire un choc dans la société et l'Histoire par sa grandeur comme il l'a fait. C'est la portée du sacrifice de l’Imam Hussein (a.s.). Bien sûr, cela est plus facile à dire qu'à faire. Ce qu'a fait l’Imam Hussein (a.s.) a été un exploit extraordinaire dont nous ne pouvons évaluer toutes les dimensions. Nous en ignorons habituellement les aspects et les détails.
Une fois j'ai essayé de décrire la patience de l’Imam Hussein (a.s.) qui ne se limite pas à la patience devant la soif ou le martyre de ses compagnons. Ces choses sont des exemples courants de patience. La patience est d'entendre des gens influents, conscients et respectables semer le doute et lui dire que ce qu'il fait est dangereux et erroné. Des personnalités comme Abdullah Ja'far, Abdullah Zubair et Abdullah Abbas, ces grandes figures de l'époque, conseillaient constamment à l’Imam Hussein (a.s.) de changer d'avis. Quelqu'un d'autre que l’Imam Hussein (a.s.), quelqu'un qui n'avait pas sa détermination aurait pensé qu'il avait fait son devoir et dit ce qu'il avait à dire et qu'il n'avait rien d'autre à faire étant donné ce que ces gens disaient et faisaient. Une personne qui décide de résister à de telles déclarations, tentations, doutes et efforts pour contourner les obligations de la charia, et poursuit son chemin avec volonté est une personne qui peut provoquer une si grande révolution. A cet égard, l’Imam Khomeiny ressemblait au Seigneur des Martyrs. Je l'ai expliqué dans une autre réunion et je ne veux pas entrer dans les détails. C'est ainsi que l’Imam Hussein (a.s.) a assumé la garde et la conduite de ce groupe. (4 Juillet 2011)
Lettre d'un jeune français converti à L'Islam mohammadien à un autre jeune entré dans les ordres (ordre de la Misericorde divine)
Au Nom du Très Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux
Paix sur vous,
Ayant récemment rencontré votre communauté dans le Sud de la France et m’a parlé de votre ordre missionnaire. Je ne connais pas vos frères de congrégation, et j’ai choisi de vous écrire uniquement sur la base de votre témoignage publié en ligne sur votre site où vous faites part de votre expérience en pays musulman, la Tunisie.
Je suis converti à l’Islam et pratiquant, c’est à dire ancré dans un travail sur soi qui a vocation à nous guider vers un équilibre entre la vie d’Ici-bas et l’Au-delà, un modus vivendi conforme à l’humanité innée (appelé « fitra » en Islam) qui nous anime par le corps et l’esprit, un "juste milieu" en toute chose pour reprendre une terminologie aristotélicienne. Je suis indépendant et ne dépend d’aucune institution, ce qui m’évite de censurer ma pensée autrement que par le raisonnement et la foi que le Tout-Miséricordieux nous a accordés, et que nulle institution - aussi puissante soit-elle - ne saurait nous dépourvoir.
Je ne vous apprendrai rien en disant que l’excès et le fanatisme, si courants en cette période décadente de « crise du monde moderne » dont les différents radicalismes religions sont un avatar enlaidi, sont à l’opposé du message de paix et d'espoir propre à la religion divine, car la religion « divine » est une: celle de l’amour. Les messagers du Seigneur ont subi d’immenses difficultés apostoliques pour apporter et témoigner Son message transmis via plusieurs révélations, mais le coeur de tous ces messages est identique: l’Amour pour Dieu l’Unique.
Qu'est ce qui attire dans les différents messages religieux, en particulier le message du catholicisme romain, le message christique, des apôtres, de la sainte Vierge Marie fille de Imran, (par ailleurs beau-frère par alliance du prophète Zacharie Paix sur lui). comprendre d’où vient la source de votre vocation.
C’est que ces jours-ci sont un peu spéciaux. Nous célébrons actuellement, la première décade du mois musulman de Muharram (un mois béni pendant lequel les musulmans sont en théorie interdits de conflit armé) le martyre du petit-fils du saint prophète de l’Islam, paix sur lui et sa sainte famille, nommé Hossein ibn Ali paix sur lui et son père, par les mercenaires de l’usurpateur sanguinaire et injuste le Caliphe Yazid ibn Môawiya, maudit soit-il, lequel avait déjà démontré sa coupable mécréance et ses excessives prévarications, depuis son palais damascin, et l’a fait assassiné, lui et Sa famille, dans la journée du 10ème jour de Muharram dans le désert brûlant de Kerbala, en Mésopotamie (Iraq actuel), après leur avoir fait subir différentes brimades et sévices, dont leur avoir coupé l’accès à l’eau, c’est à dire exposé à une soif extrême, proche d’une déshydratation mortelle. Finalement, au terme d’un événement tant épique que tragique, l’Imam Hossein (psl) fut assassiné et décapité. Il rejoint en cette façon de mourir Saint Jean le Baptiste, qui fut en son temps décapité par le roi Hérodiade, sur requête de sa compagne Agripas après que saint Jean se fut opposé à son mariage royal: elle en obtint la tête. Mais plus que tout, Yazid, comme Hérodiade, craignaient chez Hossein Ibn Ali, paix sur eux, comme Hérodiade chez Jean fils de Zaccharie paix sur eux, la menace révolutionnaire que ces deux saints faisaient peser sur l’injustice de leur trône chancelant et illégitime. Il n’est pas question de rendre à César ou au Caliphe ce qui est à César, si celui-ci s’en montre indigne et dénué de quelque légitimité que ce soit à diriger les croyants.
Voilà un autre point commun: cette soif de justice qui animait le seigneur Jésus Christ paix sur lui quand il fustigeait les marchands juifs du temple de Salomon (psl), la même qui habitait le prophète Mohammad (pslf) ou l’Imam Ali ibn Abi Talib (psl) quand ils arpentaient les marchés musulmans de Médine et de la Mecque.
C’est ce même amour de Dieu qui accula les prophètes bibliques à tant de sacrifices et d’épreuves, dont celui fondateur du sacrifice d’Ismaël par Abraham à la Mecque, paix sur eux, à l’origine des rites cultuels observés par les pèlerins de la Maison de Dieu appelée Ka’ba durant la cérémonie grandiose du Grand pèlerinage. C’est, me semble t il, ce même sacrifice qui devait fonder toute entière la philosophie du sacerdoce clérical parmi la cléricature ecclésiastique, à savoir un abandon de soi pour se consacrer à sa Satisfaction: de cette « transaction » entre Dieu et son serviteur devait renaitre l’âme pure dont nous fumes tous dotés à égalité et qui devait porter les ermites sincères aux plus éminentes positions spirituelles.
Il y aurait bien des choses à dire mais voilà en quelques lignes, ce qui motive ce texte: le partage d’une vocation pour l’humanité en Dieu.
Moharam est le mois où la justice se soulèvera contre l'injustice et le vrai contre le faux
[MOHARAM ET ACHOURA]
Leçon Morale
UN EXCELLENT MAJALIS ❗*Comment pouvons-nous, en tant que personnes ordinaires, aider l’Islam et l’Imam de notre temps ?*
*Majalis en Anglais de Maulana Dr Sheikh Muhammad Aleem sur Zoom*
L’homme ordinaire est celui qui n’est pas connu, qui n’a pas beaucoup d’argent, qui ne porte pas de beaux vêtements.
Allah (swt) nous recommande d’être une personne ordinaire, peu importe notre statut social.
Allah (swt) a caché son Wali parmi les hommes ordinaires. Notre Prophète (s) ne portait pas une couronne ou n’avait pas de trône. Il vivait simplement au milieu des gens.
Notre Prophète (s) était Rahmatoul lil Alamine mais il vivait de manière si ordinaire et humble. Quand un étranger venait à Madina, il devait demander aux gens qui était Mouhammad (s). Il ne pouvait pas le reconnaître parmi les gens.
Notre Prophète (s) encourageait les autres à ne pas lui donner un statut élevé. Il leur disait : « Je suis Abdoullah, je suis un serviteur d’Allah (swt). Ne me considérez pas comme un roi ou comme quelqu’un de supérieur. »
Quand Rassouloullah (s) et ses compagnons voyageaient et s’arrêtaient pour préparer le repas, une personne partageait les différentes tâches à chacun et disait à notre Saint Prophète (s) : « Relaxez-vous ! Reposez-vous ! Nous nous occupons de tout ! » Rassouloullah (s) disait alors : « Non, je suis comme vous. Je ne suis en rien supérieur à vous. Confiez-moi une chose à faire. »
Notre Prophète (s) pouvait avoir un royaume encore plus grandiose que celui de Nabi Soulayman (a), mais Il disait à Allah (swt) : « Ô Allah, donne-moi à manger un jour et Je te remercierai et laisse-moi affamé un jour pour que je puisse me rendre compte de l’état des pauvres. »
Au moment où Imam Ali (a) était calife, il s’asseyait avec les mendiants de Koufa. Et regardons comme il est humble et comme il s’adresse comme un mendiant à Allah (swt) (cf Mounajat d’Imam Ali (a)).
Un homme invite Imam Ali (a) au Walimah. Il dit à Imam Ali (a) : « Vous êtes le calife et je serai honoré de votre présence. » Imam (a) lui demande : « Avez-vous invité les gens ordinaires ? » L’homme répond : « Oui ! Nous avons invité toutes les hautes personnalités le 1er jour et le lendemain, nous recevrons les personnes ordinaires, les travailleurs, les mendiants etc. Mais vous êtes le calife, donc, svp, venez le 1er jour. » Imam (a) lui demande : « Combien de personnes m’autorisez-vous à emmener avec moi ? » L’homme, pensant qu’Imam (a) viendrait avec ses gouverneurs et des personnes haut placés, lui dit : « Emmenez autant de personnes que vous voulez ! »
L’hôte attend l’arrivée d’Imam Ali (a) le 1er jour. Il a fait cuisiner toutes sortes de plats. Il y a un grand festin. Mais Imam Ali (a) est absent. L’homme demande à ses hommes de récupérer tous les restes pour servir le lendemain aux pauvres.
Le 2nd jour, Imam Ali (a) vient avec 50 mendiants !
Un jour, durant le califat d’Imam Ali (a), des gens étaient rassemblés. Dès qu’Imam Ali (a) arriva, tous les gens se sont levés pour lui offrir la place présidentielle. Mais Imam Ali (a) s’asseyait par terre avec les gens ordinaires...
Allah (swt) dit dans le verset 13 de la Sourate Houjourat (n° 49) : « Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. »
Si nous nous considérons comme les serviteurs d’Allah (swt), nous pourrons devenir mouttaqui.
Lors du mi’raj, le voyage extraordinaire de Rassouloullah (s), le rendez-vous spécial entre Allah (swt) et Son Prophète (s), Allah (swt) utilise le terme « Abd ». Dans le verset 1 de la Sourate Isra, Allah (swt) dit : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Mouhammad] ». Il n’utilise pas un autre nom du Prophète (s)...
Il y a 4 étapes que nous devons suivre pour atteindre le taqwa :
1. Renforcer notre imane (foi)
Peu importe dans quelle situation vous êtes (seul dans votre chambre avec votre téléphone ; avec des amis), rappelez-vous qu’Allah (swt) vous regarde en tout temps.
Un jour, un professeur préférait un élève. Les autres enfants étaient jaloux et sont allés voir le professeur pour se plaindre. L’enseignant leur expliqua : « J’aime ce garçon car il est bon aussi bien en classe que partout ailleurs, même quand il est seul. » L’enseignant avait le don de voir au-delà de ce que nous voyons. Les enfants lui dirent : « Comment le savez-vous ? » Le professeur leur donna rendez-vous le lendemain pour la réponse.
Le lendemain, ils emmenèrent un objet et il demanda à chaque élève de l’emmener et de le couper quand personne ne le voit. Le lendemain, tout le monde emmena l’objet coupé sauf l’élève préféré du professeur. Tout le monde se moquait de lui. Le professeur lui demanda pourquoi il n’avait pas coupé l’objet et celui-ci dit : « Même si j’étais seul dans ma chambre et que personne ne me voyait, je sais qu’Allah (swt) pouvait voir. »
Dans la Sourate Hadid (n° 57), verset 4, Allah (swt) dit : « Allah observe parfaitement ce que vous faites. » Accrochez ce verset dans votre chambre ou sur votre réfrigérateur ; cela augmentera votre imane.
Si nous pensons au Jour du Jugement et le fait que tout le monde verra nos péchés et que nous devrons rendre compte au Seigneur de l’univers devant tout le monde, nous allons arrêter de commettre des péchés.
Souvent, si nous savons que nos parents nous regardent, nous changeons nos intentions…Si nous sommes sur le point de faire une mauvaise action, en raison du fait que nos parents arrivent, nous abandonnons cette mauvaise action.
Imaginons que nos parents sauront tout ce que nous faisions le Jour du Jugement. Imaginons que notre Imam (a) voit tout ce que nous faisons.
2. Changer notre niyyah en Qourbatan ilallah, même quand nous faisons de petites choses de notre routine quotidienne.
Quand nous mangeons, faisons le niyyat Qourbatan ilallah. Quand nous dormons, ne disons pas que nous dormons parce que nous avons sommeil ou que nous sommes fatigués. Disons que nous allons dormir car Allah (swt) nous dit : « [Nous avons] désigné votre sommeil pour votre repos. » (Sourate Naba, n° 78, verset 9)
Quand vous allez à l’école ou à l’université, dites-vous que vous le faites pour acquérir le savoir comme Allah (swt) l’a recommandé dans la Sourate Alaq (n° 96).
Quand nous nous habillons, référons-nous au verset 26 de la Sourate A’raf (n° 7) où Allah (swt) dit : « Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur. »
Quand nous mangeons, faisons-le parce qu’Allah (swt) nous le recommande dans la Sourate A’raf, verset 31 : « Et mangez et buvez et ne commettez pas d'excès. »
Pour tout ce que vous faites le jour ou la nuit, référez-vous à cet ayah du Qour’an : « En vérité, ma Salat, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers. » (Sourate An’am, n° 6, verset 162)
Transformons notre routine quotidienne en une obéissance à Allah (swt) et ce qu’Il nous dit dans le Qour’an.
3. Nous concentrer sur des petites tâches, des petites actions
Les petites actions apportent de grandes récompenses. Aujourd’hui, si je vous dis d’aller faire le ihtiqaf au Masjid-e-Nabawi, vous allez me dire que c’est très difficile pour vous d’aller jusqu’à Madina et que ça vous reviendra cher. Ou alors vous me direz que c’est impossible de s’y rendre dans le contexte actuel de Covid.
Selon notre Saint-Prophète (s), s’asseoir avec votre famille équivaut à faire Ihtiqaf dans le Masjid-e-Nabawi.
Aider votre femmes, vos filles ou votre maman dans la maison équivaut à un hajj et un oumrah qaboul (accepté).
Nous, les hommes, avons l’habitude de rentrer à la maison et de nous plaindre que le thé est trop chaud ou trop sucré ou trop froid. Faisons parfois le thé à la maison pour notre femme ou nos enfants. Imam Khomeini avait l’habitude d’aider dans les tâches ménagères et faisait toujours le thé pour toute la famille.
Après avoir mangé, si vous dites « Alhamdoulillah », vous avez le thawab d’avoir jeûné toute la journée. Parfois, nous avons envie de faire les jeûnes moustahabb mais ne le pouvons pas.
Un homme a dit « SoubahanAllah » en voyant le tapis volant du Prophète Soulayman et ce dernier lui a dit que la valeur de son « SoubahanAllah » est plus grandiose que son royaume tout entier ! Imaginez !
N’ayez pas honte de faire de petites actions. Un jour, les gens venus au majalis-e-Houssayn (a) ont vu un grand commandant nettoyer humblement les toilettes.
Ayatoullah Wahid-e-Khorassani avait l’habitude de rester à l’extérieur de l’imambargha pour accueillir les azadars d’Imam Houssayn (a).
L’an dernier, je suis allé faire la ziyarate de Sayyidah Fatima Massouma (a) à Qom. J’ai vu que les personnes qui gardaient nos chaussures parlaient très poliment et j’avais l’impression qu’ils étaient très éduqués. Alors je me suis renseigné sur cela et j’ai appris que ces personnes qui gardent nos chaussures au haram de Sayyida Massouma (a) sont de grands directeurs, des professeurs, des ingénieurs qui mettent leurs noms sur une liste d’attente et désirent du fond de leur cœur être appelés pour servir les zouwwars de leur héroïne.
4. Ne pas changer (profession, couleur…)
Tout le monde ne peut pas devenir ‘alim. Tout le monde ne peut pas devenir médecin.
Quand Imam Mahdi (a) viendra, il aura besoin de toutes sortes de personnes : des médecins, des hommes d’affaires, des ingénieurs, des cuisiniers etc.
Ne considérez jamais que vous êtes trop « ordinaires ». Si vous ne pouvez pas servir par votre ‘ilm, servez par votre temps. Si vous ne pouvez pas servir par votre argent, servez par vos efforts physiques.
Un jour, des personnes sont venus voir un homme d’affaires et lui ont dit : « Nous avons besoin d’argent pour le niyaz de Hazrat Abbas (a). Voulez-vous apporter votre contribution ? » Il demanda : « Combien avez-vous besoin ? » Ils ont dit : « Seulement une petite somme. » Cet homme d’affaires leur a dit : « Je voudrais que vous fassiez le meilleur niyaz au nom de Hazrat Abbas (a). » Puis, il leur a tendu le chèque blanc et leur a dit d’écrire le montant qu’ils veulent. Il leur dit : « N’ayez pas honte ! Mettez ce que vous voulez ! Faites le meilleur niyaz ! » Quand les gens ont écrit le montant et qu’ils ont tendu le chèque à l’homme d’affaires, il cacha le haut du chèque avec sa main et signa.
Peu de temps après, cet homme d’affaires a quitté ce monde. Il est venu en rêve à un de ses proches qui lui a demandé : « Je vois que tu es en forme là où tu es. Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il répondit : « Imam Mahdi (a) a signé mon livre d’actions sans regarder tout comme je l’ai fait pour le chèque pour le niyaz de Hazrat Abbas (a). »
Imam Mahdi (a) aura besoin d’hommes ordinaires.
Je me souviens d’un ministre de la santé en Malaisie qui nettoyait les rues du pays. Il disait : « Je suis chargé de la santé de ce pays. Si je veux que les habitants de ce pays soient en bonne santé, je dois aider à garder les rues propres. » Quelle humilité !
Parfois, les enfants pensent qu’ils sont petits, qu’ils sont ordinaires…ils se demandent ce qu’ils pourront faire pour aider leur Imam (a).
Regardons les enfants de Karbala !
Traduit par l’équipe Shia974
LA PERSONNALITÉ DE L’IMAM HUSSEIN AS
LA PERSONNALITÉ DE L’IMAM HUSSEIN AS
Généalogie
L’imam Hussein est le fils de Ali as et Fatima as fille du Prophète Mohamad saws. C’est la meilleure généalogie dans le monde. Certains disent que Al Hussein n’est pas de la descendance du Prophète saws car il descend de lui par sa mère et la descendance est reliée au père et non à la mère. Cela était valable pour les jahilites (mécréants avant l’islam) ; certains musulmans reprennent cette thèse. Cela est essentiellement dû à la haine qu’ils peuvent avoir pour ahlul beit.
Hadith du Prophète saws : «Votre amour pour ma famille est une obligation provenant du Coran, celui qui ne prie pas sur nous n’a pas de prière.
Tous les musulmans s’entendent sur le Coran. Cette notre constitution partagée en laquelle tous les musulmans croient.
"Et Nous lui avons donné Ishaq (Isaac) et Ya'qub (Jacob) et Nous les avons guidés tous les deux. Et Nuh (Noé), Nous l'avons guidé auparavant, et parmi la descendance (d'ibrahim (Abraham)) (ou de Nuh (Noé)), Dawud (David), Sulayman (Salomon), Ayyub (Job), Yusuf (Joseph), Musa (Moïse) et Harun (Aaron). Et c'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants.
وَوَهَبْنَا لَهُۥٓ إِسْحَٰقَ وَيَعْقُوبَ ۚ كُلًّا هَدَيْنَا ۚ وَنُوحًا هَدَيْنَا مِن قَبْلُ ۖ وَمِن ذُرِّيَّتِهِۦ دَاوُۥدَ وَسُلَيْمَٰنَ وَأَيُّوبَ وَيُوسُفَ وَمُوسَىٰ وَهَٰرُونَ ۚ وَكَذَٰلِكَ نَجْزِى ٱلْمُحْسِنِينَ " (verset 84 dans la sourate 6 LES BESTIAUX / AL-ANAM)
"De même, Zakariyya (Zacharie), Yahya (Jean Baptiste), 'Isa (Jésus) et Ilyas (Élie), tous étant du nombre des gens de bien.
وَزَكَرِيَّا وَيَحْيَىٰ وَعِيسَىٰ وَإِلْيَاسَ ۖ كُلٌّۭ مِّنَ ٱلصَّٰلِحِينَ " (verset 85 dans la sourate 6 LES BESTIAUX / AL-ANAM)
Le Coran affirme que Issa as est de la descendance de Ibrahim as alors qu’il n’a pas de père. Comment est-ce possible si on dit que la descendance ne peut pas venir de la mère ? Si le Coran l’affirme pourquoi l’imam Hussein as ne serait pas de la descendance du Prophète saws ?
Historie : un jour, al 3ass ibn wael rentrait à la kaaba au début de la révélation et il croisa le Prophète saws à la porte de la kaaba, ils discutèrent ensemble. A la fin, des notables de Qureich qui étaient assis et ont reconnu al 3ass, lui demandèrent avec qui tu parlais, il dit je parlais avec le « abtar ». Batara ca veut dire « coupé ». Donc ca veut dire celui qui n’a pas de descendance. Le Prophète saws, au début de son mariage, a eu comme enfants Qassem puis Zeinab et Abdallah et Roqaya. Les 2 garcons sont morts. Les jahilites ont considéré que le Prophète saws n’avait plus de descendance n’ayant que des filles et l’ont surnommé AL ABTAR. Quand al 3ass a dit ca, Allah a fait descendre une sourate, la plus courte du Coran, la sourate de AL KAWSSAR. AL KAWSSAR veut dire d’un point de vue de la langue, c’est AL KHEYR AL KASSIR. BEAUCOUP DE BIENFAITS.
"Nous t'avons certes, accordé l'abondance.
إِنَّآ أَعْطَيْنَٰكَ ٱلْكَوْثَرَ " (verset 1 dans la sourate 108 L'ABONDANCE / AL-KAWTAR)
"Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie.
فَصَلِّ لِرَبِّكَ وَٱنْحَرْ " (verset 2 dans la sourate 108 L'ABONDANCE / AL-KAWTAR)
"Celui qui te hait sera certes, sans postérité.
إِنَّ شَانِئَكَ هُوَ ٱلْأَبْتَرُ " (verset 3 dans la sourate 108 L'ABONDANCE / AL-KAWTAR)
Le dernier verset. Celui qui te hait est la personne sans postérité. Donc al kawsar dont parle le verset n’est pas l’argent car il était l’époux de Khadija as qui était parti les plus riche des arabes. Et la suite des versets parle de descendance.
Donc Dieu a donné la descendance nombreuse au Prophète saws. On aurait pu se dire que le Prophète saws allait avoir dans le futur (par rapport à la descente du verset) d’autres enfants mais ce n’est pas le cas. Même le dernier fils, Ibrahim as, qui est né quand le Prophète saws était âgé, est mort au bout de quelques mois. Comment le Prophète a eu une descendance abondante et n’a pas eu de fils ? Donc sa descendance vient de sa fille Fatima Zahraa. Ce verset fait partie des versets miraculeux. Car il prédit le futur. Au bout de 1400 ans, on connait des millions de gens qui font partie des ACHRAF, c’est-à-dire des descendants du Prophète saws qui font partie de toutes les écoles musulmanes. Ils sont fiers de cela et les gens les respectent pour ce statut. Auj on connait une personne descendant de al 3ass ibn wael ? On n’entend pas, bien qu’il y en a peut être. Ce que le Coran affirmait il y a 1400 ans s’est avéré auj 1400 ans après.
L’IMAM HUSSEIN AS DANS LES HADITHS DE LA LANGUE DU PROPHETE SAWS
Rappelons que Le prophète de parle pas de ses désirs, sourate 53 :
2. Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur
3. et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;
4. ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée.
Hadith du Prophète saws: Les imams Al Hassan et Al Hussein as sont les maitres de la jeunesse du paradis.
Celui qui est assuré d’aller au paradis, on peut le tuer et espérer aussi aller au paradis ? on peut le prendre en ennemi ?
Autre hadith du Prophète saws : Mes 2 enfants sont 2 imams, qu’ils soient assis ou debout.
Le Prophète ne dit pas leurs noms mais mes 2 enfants. De plus, le hadith veut dire qu’ils sont imam qu’ils aient le pouvoir ou pas.
Autre Hadith : Hussein est de moi et je suis de Hussein.
La première partie se comprend car Al Hussein as descend de lui saws. Mais pourquoi le Prophète saws est de Hussein as aussi ? Ca veut dire que la préservation de la religion du Prophète saws, de l’amour du Prophète, de la dignité du Prophète vient de AL HUSSEIN as. Même les occidentaux l’écrivent et disent que la présence de Al Hussein as a eu un grand rôle dans le combat des tyrans car il est le symbole de la révolution contre les dirigeants injustes. Karbala a été une leçon pour tout le monde, musulmans ou pas, et la première école islamique qui a été créée a été faite par l’imam Al Baqer as à Médine, petit fils de l’imam Hussein as. L’imam Sadeq as est venu la développer et a rajouter aux enseignements religieux, les enseignements scientifiques comme la chimie et autres. 2 des imams des écoles musulmanes, Malick ibn anas et Abou Hanifa sortent de ces universités. Ces universités ont pris leurs enseignements de l’imam Hussein, du Prophètes saws..
Hadith : Le Prophète saws a dit de lui qu’il a atteint un degré qu’aucune créature ne pourra atteindre ;
Il disait aussi saws : celui qui fait un bon acte, il a la récompense d’un bon acte et la récompense de l’acte que les autres vont faire grâce à son acte.
Si une personne fait un puit, il a la récompense de toutes les personnes qui vont le copier.
L’Imam Hussein as est le premier à avoir défié l’injustice et s’être soulevé. Donc tout révolutionnaire juste dans l’histoire va avoir sa récompense et va donner à l’imam Hussein as la récompense aussi
Autre hadith : Hussein est de moi et je suis de Hussein. Allah aime celui qui aime Al Hussein as.
Comment, après ce hadith, on peut dire que l’mam Hussein as avait tort ? Comment on peut le comparer aux autres compagnons du Prophète saws.
Autre hadith : Al Hassan et Al Hussein sont mes enfants. Ceux qui m’aiment, les aime, ceux qui m’aiment, aiment Allah et ils iront au Paradis. Ceux qui les détestent et ceux qui me détestent détestent Allah donc ils iront en enfer ;
Rappeler l’Imam Hussein as c’est rappeler les sentiments du Prophète saws
Rapporté de ANAS IBN MALICK, qui était un servant du Prophète saws, il est un rapporteur de confiance pour toutes les écoles. Hadith : Nous les enfants de Abdul Mutaleb qui allons au paradis, nous sommes les maitres des gens du paradis. C’est moi (Prophète saws), AL hamza, Ali, Jaafar, Al Hassan, Al Hussein et al Mahdyy.
L’IMAM HUSSEIN AS DANS LE CORAN
Quels versets parlent de lui, d’après l’avis de tous les musulmans qui sont d’accord dessus.
"Telle est la [bonne nouvelle] qu'Allah annonce à ceux de Ses serviteurs qui croient et accomplissent les bonnes œuvres ! Dis: « Je ne vous en demande aucun salaire si ce n'est l'affection envers mes proches. » Et quiconque accomplit une bonne action, Nous répondons par [une récompense] plus belle encore. Allah est certes Pardonneur et Reconnaissant.
ذَٰلِكَ ٱلَّذِى يُبَشِّرُ ٱللَّهُ عِبَادَهُ ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ وَعَمِلُوا۟ ٱلصَّٰلِحَٰتِ ۗ قُل لَّآ أَسْـَٔلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا إِلَّا ٱلْمَوَدَّةَ فِى ٱلْقُرْبَىٰ ۗ وَمَن يَقْتَرِفْ حَسَنَةًۭ نَّزِدْ لَهُۥ فِيهَا حُسْنًا ۚ إِنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌۭ شَكُورٌ " (verset 23 dans la sourate 42 LA CONSULTATION / ASH SHURA)
On demanda au Prophète saws qui sont ces proches ? Le Prophète saws, répondit les gens du manteau : lui, Ali as, Fatima as, Al Hassan as, Al Hussein as, accompagnés de Jibrail as. Oum salma voulait rentrait avec eux mais le Prophète lui dit non mais tu iras au paradis.
"Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d'avant l'Islam (Jâhiliyah). Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, Ô gens de la maison [du prophète], et veut vous purifier pleinement.
وَقَرْنَ فِى بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ ٱلْجَٰهِلِيَّةِ ٱلْأُولَىٰ ۖ وَأَقِمْنَ ٱلصَّلَوٰةَ وَءَاتِينَ ٱلزَّكَوٰةَ وَأَطِعْنَ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُۥٓ ۚ إِنَّمَا يُرِيدُ ٱللَّهُ لِيُذْهِبَ عَنكُمُ ٱلرِّجْسَ أَهْلَ ٱلْبَيْتِ وَيُطَهِّرَكُمْ تَطْهِيرًۭا " (verset 33 dans la sourate 33 LES COALISÉS / AL-AHZAB)
Toute la Sourate Al Insan (L’Hommes) N°76 est descendue sur les ahlul beit, citons quelques versets :
7 Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s'étendra partout.
8 Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier,
9 (disant): « C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons: nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude.
10 Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique. »
11 Allah les protègera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie,
12 et les rétribuera pour ce qu'ils auront enduré, en leur donnant le Paradis et des [vêtements] de soie,
Aucun doute que les premiers des ahlul beit sont Ali as, Fatima as, Al Hassan as et Al Hussein as. Allah parle d’un évènement qui a eu lieu quelque jours avant la descente de la sourate.
Le verset 7, dit qu’ils ont peur du jour de la résurrection et veulent être contents ce jour là
Ils donnent aux pauvres (malgré l’amour et le besoin de la nourriture). Dieu les a protégé de ce jour et promis le paradis
Tous les livres de tafsir confirment que cette sourate est descendue quand Al Hassan as et Al hussein as étaient malades. Le premier et deuxième jour, leur grand père saws est venu demandé après eux. On lui dit qu’ils étaient malades. Le prophète saws a conseillé leurs parents de faire un vœux pieux à Allah de jeuner 3 jours si ils guérissent. Ils avaient une servante FIdda qui a jeuné avec eux. 2 ou 3 jours après Al Hassan était guéri. Ils ont jeuné le premier jour, l’après midi, Fatima as a fait à manger pour eux tous juste ce qu’il faut. On a tapé à la porte, l’imam Ali as est allé ouvrir, il a vu un pauvre qui demandait l’aumône. L’imam Ali as a pris le diner et lui a donné la nourriture. Ils ont bu de l’eau et ont dormi. Le lendemain, ils ont jeuné. Le soir, on a tapé à la porte, l’imam Ali as a vu un orphelin, qui avait faim, l’imam a pris la nourriture et lui a donné. Ils ont coupé avec de l’eau. Le troisième jour, ils ont jeuné aussi. Le troisième soir, un otage a été libéré par les musulmans, il avait faim, il a tapé à la porte. Ils lui ont donné et on coupé avec l’eau.
Malgré leur jeune pendant 3 jours, et le besoin de nourriture, ils l’ont donné aux gens qui en avait besoin et s’en sont séparés alors qu’ils en avaient besoin, et ils ne connaissaient ces gens, si le Coran n’avait pas raconté cette histoire, on ne l’aurait pas su, ni ils ne veulent de remerciement. Ils ont juste peur du jour du jugement et veulent être en sécurité ce jour là. Dieu les a protégé du mal de ce jour et leur a donné la place au paradis
"À ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire: « Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs.
فَمَنْ حَآجَّكَ فِيهِ مِنۢ بَعْدِ مَا جَآءَكَ مِنَ ٱلْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا۟ نَدْعُ أَبْنَآءَنَا وَأَبْنَآءَكُمْ وَنِسَآءَنَا وَنِسَآءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ ٱللَّهِ عَلَى ٱلْكَٰذِبِينَ " (verset 61 dans la sourate 3 LA FAMILLE D'IMRAN / AL-IMRAN)
Histoire du verset 61 : après les premières guerres de l’islam, il y a eu la paix et les gens se sont reposés ; le Prophète saws a réuni les compagnons et les a envoyé dans la péninsule arabique pour enseigner l’islam aux gens. Cet acte a fait augmenter le nombre de musulmans 10 fois plus que le temps des guerres. Et au début le prophète saws recevait les délégations de gens qui venaient à Médine pour le rencontrer. Certains se convertissaient d’autres non. Parmi ceux qui ont envoyé une délégation, il y a la ville de Najran au Yémen qui a envoyé. C’était une ville chrétienne. Ils ont envoyé une délégation de 179 hommes environ. Les 3 dirigeants étaient de grand uléma. Le prophète saws les a très bien accueillis.
A la fin, certains chrétiens se sont convertis, les 3 dirigeants ont cru et les autres ignorants n’ont pas trop cru. Il se sont disputés entre eux. Le prophète saws a reçu le verset en révélation, et a proposé de faire l’exécration réciproque.
Qui sont les enfants dont parle ce verset? Al Hassan as et Al Hussein as qui sont le symbole de tous les enfants des musulmans.
Qui sont les femmes du prophète saws ? le prophète avait 9 femmes. Il avait plusieurs filles, ils avaient des cousines et antes. Fatima Zahraa symbolise à elle seule toutes les femmes.
Nos propres personnes : l’Imam Ali as.
Quand les chrétiens sont arrivés, ils ont vu le Prophète et les 4 membres de sa famille assis. Ils ont demandé aux compagnons qui sont ses gens ? Ils leur ont répondu le Prophète, son beau frère, sa fille et ses petits enfants. Ils ont eu peur de la malédiction et ont juré que si ces 5 demandaient la destruction de la terre Dieu l’aurait fait.
PERSONNALITÉ AU KARBALA, QASIM IBN HASSAN(AS)
Le martyr de Hazrat Qasim ibn Hassan
En voyant chaque membre de la famille du Messager de Dieu tomber en martyr le jour d’Achoura, Hazrat Qasim s'était hâté d'aller voir sa mère et lui demanda :
- Ô mère ! Si je ne dois pas mourir en martyr aujourd'hui, quel intérêt présentera pour moi la vie ?
Hazrat Umm Farwa se souvint alors de ce que l'Imam Hassan, son époux, lui avait confié juste avant de mourir. Il lui avait remis une lettre cachetée qu'elle devrait lui donner lors de cette grande calamité, elle chercha la lettre et la tendit à Hazrat Qasim, les doigts tremblants d’impatience et d’angoisse, celui-ci brisa le sceau, déplia la lettre et lut :
- Mon enfant. Quand cette lettre te parviendra, j'aurai cessé de vivre depuis longtemps. Quand tu liras ceci, tu seras déchiré par un conflit entre ton désir intense de faire ton devoir et de montrer ton amour pour ton oncle Hussain. C'est en prévision de ce jour que je t'écris cette lettre, j'y joins une autre, qui est destinée à ton oncle, remets-la, il te laissera accomplir ce que ton cœur désire ! Qassim, quand tu liras cette lettre, le temps de notre séparation sera prêt de finir. Hâte-toi. Mon enfant ! Je t'attends !
Hazrat Qasim, transporté de joie, replia la lettre et courut porter le message à son oncle.
L'Imam Hussain reconnut au premier regard l'écriture de son frère. Surpris, il l'ouvrit. Il lut le message qui lui était destiné :
- Mon cher Hussain, quand tu liras cette lettre, tu seras assailli de toutes parts de soucis et de chagrins. Les corps sans vie de tes proches joncheront le sol partout autour de toi. Je ne serai plus là pour donner ma vie pour toi, mais je laisse derrière moi Qasim, qui sera mon représentant auprès de toi. Hussain, je te demande de ne pas repousser mon offre. Au nom de l'amour que tu me portes, laisse Qasim combattre pour te défendre. Laisse-lui connaître la gloire du martyr.
L'Imam Hussain fut soudain submergé par le souvenir de son frère, et il ne put retenir ses larmes à la pensée de cette ultime preuve d'amour.
L'Imam Hussain leva les yeux vers Hazrat Qasim puis lui dit :
- Mon cher enfant, la volonté de ton père est pour moi un ordre. Il ne me laisse pas le choix. Va Qasim ! C'est ce que veux ton père. Le martyr est ton destin, je dois l'accepter.
Hazrat Qasim retourna faire ses adieux à sa mère. Hazrat Umm Farwa lut la satisfaction sur le visage de son fils et comprit que l'heure était arrivée.
Lentement, elle se leva et dit :
- Mon fils, toutes ces années, j'ai attendu le jour où tu atteindrais l'âge de te marier, et pour cette occasion j'ai gardé le vêtement que portait ton père le jour où il m'a épousée... Je souhaite que tu revêtes aujourd'hui ce vêtement de mariage, pour entreprendre le voyage dont on ne revient pas.
Revêtu des habits de noce de son père, il embrassa sa mère puis vint embrasser avec respect les mains de son oncle.
L'Imam Hussain eut à cœur de tenir lui-même la bride du cheval pendant que Hazrat Qasim montait en selle.
Hazrat Qasim s’en alla affronter l’armée de Yazid, Omar ibn Sa’d ordonna de lancer l'assaut contre le jeune homme, toute une armée contre un enfant d’une dizaine d’années à peine. Des milliers de poignards, d'épées, de lances, de flèches venant de toutes les directions pour venir à bout d'un enfant.
Hazrat Qasim, couvert de blessures de la tête aux pieds tomba finalement de son cheval et lança son dernier cri d'adieu à son oncle :
- Ô mon oncle je suis tombé ! Venez à mon secours !
L'Imam Hussain sauta en selle et avança comme une foudre vers Hazrat Qasim, il se fraya un chemin au milieu des ennemis, et dans leur course éperdue pour sauver leurs vies minables, les chevaux des milliers de soldats de Yazid piétinèrent le corps de Hazrat Qasim.
Quand le champ de bataille fut néttoyé de tous ces maudits, et qu'il put enfin s'approcher de son neveu, l'Imam Hussain découvrit que le corps du garçon avait été déchiqueté en morceaux !
Il fallut un long moment à l'Imam Hussain pour se ressaisir. Il entreprit de rassembler les morceaux du corps de Hazrat Qasim dans un morceau de tissu. Il chargea le paquet sur ses épaules fatiguées, et c'est d'un pas pesant qu'il repartit vers le campement en disant d’une voix enrouée :
- Mon pauvre Qasim ! Ta mère t'a envoyé au combat vêtu comme un jeune marié, et je te ramène à elle le corps coupé en morceaux !
L’Imam Hussain arriva péniblement au campement et appela les femmes de sa famille, il confia à Hazrat Fidha, la servante dévouée de Hazrat Fatema az-Zahra, le soin de réconforter autant qu'elle le pourrait Hazrat Umm Farwa, car le spectacle de la dépouille de Hazrat Qasim était bien de nature à la tuer.
Hazrat Fidha fit de son mieux pour la préparer à la vision cruelle, puis elle dénoua le macabre paquet. Les hurlements d'horreur et les sanglots des femmes retentirent longtemps dans la plaine de Karbala.
MUSLIM IBN AQIL, LE COUSIN D'IMAM HUSSEIN ET SON ÉMISSAIRE VERS KOUFA
MUSLIM IBN AQIL, LE COUSIN D'IMAM HUSSEIN ET SON ÉMISSAIRE VERS KOUFA
C’est le fils de l’oncle paternel de l’imam Hussein as. Il est le fils de 3aqil fils de Abi taleb. Il a marié Roqaya fille de l’imam Ali as. Abu Taleb aimait beaucoup 3aqil. Le prophète saws lui dit à 3aquil , je t’aime 2 fois, en tant que cousin et parce que je sais que mon oncle Abou Taleb t’aime beaucoup. 6 enfants ou petits enfants de 3aqil sont morts à Karbala 5 pendant la bataille, et un avant, Muslim.
Muslim vivait à Médine. Quand, l’imam Hussein as a quitté pour la Mecque, il le suivi. L’imam Hussein as recu de nombreuses lettres, près de 20 000 (chaque lettre pouvait être signée par des familles ou groupes de gens, soit 100 000, 200 000 personnes ?). 90% de Kufa, les autres venant des gens Bassora, pour lui prêter allégeance. C’était les 2 plus grandes villes d’Irak. En gros l’Irak a prété allégeance à l’imam Hussein as. Les lettres disaient, on t’a entendu et on t’obéit en gros et vient nous rejoindre pour que tu nous débarrasse de l’injustice des omeyyades. Ils lui dirent, on te fait porter la responsabilité devant Dieu si tu tardes des conséquences de ton retard.
Il y a un grand écart entre les personnalités de l’Imam Hussein as et yazid. L’imam Hussein as n’est pas ignorant, il aurait pu aller directement à Kufa et couper l’Irak et le Hijaz du reste de l’état islamique (comme mou3awiya a fait avec Cham), mais il ne l’a pas fait. Il a voulu combattre le désordre et réformer la société islamique. Mais avant il a voulu tester la sincérité des gens qui se disaient être avec lui. Il a dû trouver une personne de confiance qui doit lui rapporter les faits réels. La meilleure personne était son cousin Muslim ibn Aqil. Quand l’imam Hussein as lui a proposé d’aller à Kufa, il y alla directement et Il était très heureux de travailler pour la réforme de la communauté. Il est le premier martyr de KARBALA Même si il est mort à Kufa.
Muslim était un héros, ce n’était pas sa première bataille. Il a participé avec l’imam Ali as en tant que général à Siffine. Ce n’est pas une personne ordinaire. Les gens avaient peur de lui. 9 des fils de Aqil, le frère de l’imam Ali as, ont été tués à Karbala. Muslim était le plus courageux d’entre eux. Muslim a participé aussi aux batailles et aux guerres pour répandre l’islam en Afrique. Il est arrivé en Tunisie.
L’imam Hussein as a écrit un message aux gens de l’irak leur disant avoir reçu leurs messages d’allégeance. Il les a averti qu’il a envoyé son frère et cousin, homme de confiance, pour qu’il le renseigne sur leur état et qu’il lui écrive ce qu’il lui parait de leur position. SI votre position est réellement ce que vous avez écrit, je vais venir rapidement chez vous.
Muslim a quitté la Mecque la nuit 15 du mois du mois de Ramadan, il arriva à Kuffa le 05 de shawwal.
A Kufa, il y avait des notables. Parmi eux, il y avait Al Mokhtar eben Abi Obeid Athakafi qui l’accueilli. Il est allé ensuite chez Hani eben Ourwa. La première semaine, 18 000 personnes lui ont prêté allégeance. Il envoya un message à l’imam Hussein as pour lui dire que les irakiens n’ont pas menti et sont derrière lui. Quelques temps après, il y avait 40 000 personnes qui lui ont prêté allégeance.
L’imam Hussein suivit les conseils de Muslim quand il reçu la lettre, il quitta le 8 de de thul hijja la Mecque. Il était en état d’hiram du hajj. Il a recu l’information que des espions sont venus de Cham à la Mecque pour tuer l’imam Hussein as sur ordre de yazid. Ils devaient le tuer même s’il s’accrochait à la Kaaba. Il transforma son hajj en omra et quitta la Mecque.
Le 9 de dhul hijja, Muslim a été tué à Kufa et il n’y avait personne pour avertir l’imam Hussein as. Il y a 20 jours de voyage entre les 2 villes…
A Kufa donc, les espions ont averti yazid que les gens de l’irak ont prété allégeance à Muslim. No3man eben bachir était un compagnon du Prophète saws, il n’a rien fait contre Muslim.
Yazid a envoyé un message à obeidullah ibn ziyad. Qui était-il ? son grand père, obeid est un homme de Taif, sa femme était Sumayya. Abou soufiane était commercant et allait à Taef, il avait des jardins, il avait un ami à Taef à qui il a envoyé un message pour qu’ii lui prépare une femme. Il lui prépara Sumeyya. Du temps de Omar ibn khattab, un enfant parlait de belle manière devant lui. Abou Soufiane lui demanda qui il était, je suis ziad eben obeid, abou soufiane dit non tu n’es pas le fils de obeid, tu es mon fils. Mou3awiyya amena ziad à cham et amena des témoins pour qu’ils attestent qu’il est son frère de même père. Celui qui veut connaitre l’histoire, peut consulter les hadiths de Aicha. Les gens qui craignaient mou3awiya disait ziyad eben abou soufiane. Ceux qui craignaient Dieu disaient ziyad iben obeid et ceux qui craignaient les 2 disaient ziyad ibn abihi (son père).
Quand obeidullah arriva à Kufa, il avait moins de 1000 hommes. Il alla voir no3man eben bachir. Les gens pensèrent que c’était l’imam Hussein et lui souhaitèrent la bienvenue. Ibn ziyad, resta muet jusqu’à arriver au château, il reconnu Muslim. Ce jour là, il y a avait 30 000 hommes au château avec Muslim. Les gens de kufa ont eu peur car ils ont appris que eban ziyad était à kufa. Eben ziyad dit que l’armée de yazid arrivait à Kufa et malheur à celui qui est contre lui. Les femmes de Kufa ont convaincu leurs hommes de rester chez eux. Il resta très peu d’hommes avec Muslim, le même soir. Après la prière maghreb, il restait 12 personnes, et après celle de ichaa il n’y avait plus personne derrière lui. Hanni qui l’hébergeait a été emprisonné. IL n’avait pas de maison et ses partisants l’ont abandonné. Il errait dans les rues la nuit, il trouva une maison isolée, une femme était debout devant la porte, il était assoiffé. Il lui demanda de l’eau, elle lui dit pas de soucis. Il lui dit je suis Muslim le messager de Hussein as, elle l’accueillie en tant qu’amoureuse des ahlul beit ; Elle lui donna une chambre vide. Son fils arriva et était un homme de l’armée de ibn ziyad. Il vit sa mère active dans la maison, il lui dit tu bouges trop et rentre dans cette chambre vide, pourquoi ? elle lui dit tu veux faire une chose qui te prenne au paradis ? Cette chose est venue à nous, c’est le messager du petit fils du prophète saws, il abandonna le paradis et choisi la récompense de ibn ziad et l’a vendu à ibn ziyad. Le matin tôt, ibn ziyad envoya 400 hommes dirigés par mohamad ibn al ach3ass, (son père dirigeait 12000 hommes dans la bataille de siffine et a combattu l’imam Ali as, c’était le chef des khawarijs, sa fille était la femme de l’imam Hassan as qui l’a tué.) Mohamad ibn ach3ass était le troisième plus grand chef de l’amrée de yazid à Karbala.
Quand mohamad arriva, Muslim sortit et a tué plusieurs hommes, un par un. Des hommes arrivèrent en renfort et l’attrapèrent blessé. Juste avant d’être attrapé, Muslim a dit, je jure que je ne serais attrapé que libre. Je vous tue et je n’ai pas peur de la mort…
Arrivé au palais, il avait soif. Mais il était blessé à la bouche et ses dents cassées. Quand il essaya de boire la coupe était pleine de sang, trois fois il ne pu pas et perdit ses dents et dit Al Hamdillah, si ca faisait partie de mon rizq, je l’aurais bu. Muslim rentra au palais et ne salua pas eben ziyad, on l’obligea, il dit ce n’est pas mon maitre. Eben ziyad a dit que tu saluts ou pas, on va te tuer. Muslim dit, pire que toi a tué meilleur que moi. Malgré qu’il soit seul, il dit tu peux me tuer de la pire façon et me découper mais ton cœur est dur, et personne n’est mieux que toi ici pour ce rôle. Eben ziyad l’accusa de diviser la ville. Muslim lui dit tu es un menteur, ce n’est pas moi qui divise, c’est toi… que Dieu juge entre nous. Eben ziyad lui dit tu as quelque chose pour toi maintenant? il lui dit j’ai le paradis. Vous avez ordonné le blâmable et vous avez enterré le convenable et vous avez imposé votre sultanat au gens par la force et vous leur imposer des actes que Dieu n’agrée pas. Vous faites comme jules César. Je suis donc venu pour ordonner le bien et interdire le blâmable et réformer les gens pour les faire suivre la sunna du Prophète saws. Eben ziyad ne pouvait plus rien dire, il l’insulta. Muslim ne l’insulta pas. C’est ca le akhlaq des ahlul beit. Il lui dit toi et ton père méritaient plus les insultes, faites ce que vous voulez. Muslim pleura alors, on lui demanda pourquoi ? il dit je ne pleure pas pour moi, mais je pleure pour la Al Hussein et la famille de Hussein. Eben ziad donna l’ordre de le tuer. Il demanda de pouvoir prier 2 rakaa, les gardes le laissèrent, et il pria rapidement avant qu’on dise qu’il avait peur et qu’il tardait à prier. Ils le tuèrent. Ils sortirent Hani et le tuèrent aussi. Ils les attachèrent et les ont mis à la vue des gens de kufa.
PERSONNALITÉ DE KARBALA : AL HOR IBN YAZID AL RIYAHI
PERSONNALITÉ DE KARBALA : AL HOR IBN YAZID AL RIYAHI
Al Hor était un grand notable de Kufa. Il imposa le respect dans sa tribu les banni riyahi. Il faisait partie des plus courageux à Kufa. Son courage s’est vu à Karbala. Il est reconnu comme l’un des plus courageux combattants de l’islam de tous les temps. Le courage n’est pas seulement de prendre l’épée et foncer sur l’ennemi. Il y a des prises de positions plus courageuses encore, se lever contre des tyrans et leur dire qu’ils ont tort. Par exemple, si dans une ville il y a un dirigeant injuste et les gens ont peur de parler de lui. SI une personne se soulève et dit que ce dirigeant est injuste et encourage les gens à se lever contre lui. C’est un grand courage.
Un autre exemple, dire la parole véridique devant des gens dont la culture a été déviée. Par exemple, les partisans des ahlul beit ont une culture bénéfique et une mauvaise culture. Par exemple, dans certaines processions de ashura, les gens marchent dans la rue dénudés devant les femmes, c’est une bid3a et c’est mauvais. Si on critique ce système que les gens se sont habitués à suivre, ils vont nous critiquer de manière véhémente. On parle pas juste d’une discussion avec des amis et une prise de position, c’est facile. Le courage consiste à garder un comportement correct dans des prises de position difficiles : si on perd une chose importante en raison de notre prise de position. SI on se met en colère, si on perd un être cher, si on perd de l’argent. Par exemple, dans la bataille de Khanda2, Amar ibn abedwad était le chef de l’armée qui venait de la Mecque emmenée par abou soufiane contre les musulmans. L’imam Ali était le premier soldat du Prophète saws.
Le Prophète demanda qui veut affronter Amar ibn abedwad? Je lui promet le paradis, gagnant ou tué. 3 fois l’imam Ali as a dit moi car personne n’a réagit. 2 fois le Prophète saws, lui dit assied toi ; Finalement le Prophète le laissa l’affronter. L’imam Ali as l’a blessé sur la cuisse, il était à terre. Amar insulta l’imam Ali as. L’imam s’éloigna de lui. Les gens autour d’eux lui dirent tue le. Il resta un certain temps avant de le tuer. On lui demanda pourquoi après, il as dit il m’a insulté et ca énervé et j’ai eu peur de le tuer par colère et moi je tue car je fias le jihad dans le chemin de Dieu. Je ne veux pas y associer ma colère. Quand ma colère est descendue, je l’ai tué kourbatan ila Allah.
Un jour, Malick Al Achtar, a fait un acte semblable. A Siffine, Malick lui demanda toi tu peux tuer 1000 personnes et moi aussi. Pourquoi toi tu es le héros. Quelle différence entre nous. L’imam lui dit toi tu vas tuer 1000 sans différencier entre les gens. Ceux qui sont tués par moi, même si je ne le tue pas aucun de sa descendance ne sera croyant. Je tue la tête de l’incroyance en gros.
Un autre trait du courage est de prendre une bonne position dans un moment délicat.
Par exemple, omar ibn saad était un croyant, il jeunait, priait. Quand obeydoullah ibn ziyad vint à Kufa et préparer l’armée. Il envoya une petite armée les devancer avec le commandement d’Al Hor. Il choisit omar ibn saad comme grand chef de l’armée. Omar ibn saad avait 2 problèmes : il est de la famille du Prophète saws, de plus tuer l’imam Hussein est trop pour lui. Il demanda à ibn ziyad de ne pas le faire. Ibn ziyad lui dit ce n’est pas grave j’avais un papier pour toi pour gouverner al Ray (Iran). Omar lui dit bon laisse moi réfléchir la nuit. Il réfléchit toute la nuit en se disant si il tue l’imam il va en enfer, et si il quitte, il perd la direction d’Al Ray. Il se demanda je vais quitter le royaume de ray pour le paradis qu’ils disent que Dieu a créé. Si ils disent la vérité que le Paradis existe, je demanderai pardon 2 ans avant de mourir et si ils mentent, j’aurais fait le bon choix. Il était croyant pratiquant, cette prise de position l’a amené à douter de sa foi et il a fait le mauvais choix.
Sens de mot : Qaed (commandant): c’est celui qui mène les troupes et marche devant. Il y a le mot Saek : celui qui dirige mais en étant à l’arrière. Le Qaed est plus courageux que le saek.
Amr ibn 3ass était un compagnon de la fin de vie du Prophète saws. Il avait 2 enfants, Abdallah et Mohamad. Abdallah était plus pieux. Il conseilla a son père qui était vieux de ne pas aller combattre l’imam Ali as, il lui dit dans le passer tu as trop combattu le Prophète saws ; Il était en Palestine. Mohamad au contraire lui dit va et prend ta part du gâteau de mou3awiya. Il dit, Abdallah tu me donnes un bon conseil et mohamad tu me donnes le choix de la vie de ce bas monde. Il demanda à réfléchir la nuit, il se posa les questions sur le choix. Le matin, il avait un servant Wardan qui était très intelligent. Il lui dit prépare la monture pour voyager. Wardan préparea. Ensuite, il dit refait descendre les bagages puis remonte, redescend, puis remonte… Wardan s’est énervé, il lui dit ta raison n’arrive plus à bien penser. Il lui proposa de lui dire ce qu’il y a en lui. Wardan, le monde ici bas et le monde de l’au-delà se combattent dans ton cœur. Tu te dis, celui qui va avec Ali aura l’au-delà. Et Mou3awiya a ce bas monde sans au-delà. Tu n'arrives pas à choisir. Amr demanda l’avis de Wardan. Wardan le conseilla de rester chez lui. Car si l’imam AlI as gagne tu vas vivre sou un gouvernement juste, il ne te fera pas de mal. Si les hommes qui veulent ce bas monde gagnent, ils ne se passeront pas de toi et t’appelleront ; Amr lui dit tu as raison, les gens ont su que partais à Cham, aller allons y… Il fit le mauvais choix ; Il se donna bonne conscience et renia le Coran parce que ce bas monde l’a trompé.
Hadith de l’imam Sadeq as : ne faites pas attention à la durée de l’inclination ou de la prosternation, mais faites attention à la véracité de ses paroles et si il rend les biens que vous lui confiez.
Et la prise de position de Al Hor ? quand obeydoullah ibn ziyad commenca à préparer la guerre contre Al Hussin as, il envoya en éclaireur une armée pour discuter et bloquer l’armée de l’Imama Hussein as. Il appela Al Hor pour aller vers Al Hussein as et négocier avec lui pour le lui amener, mais si il refuse, tu commences la guerre contre lui as. Al Hor respectait scrupuleusement les ordres de ses supérieurs. Il éxécute directement les ordres. Il ne se mélait pas à la politique et se limitait au domaine militaire. Ce qui est étonnant c’est l’imam Hussein lui disait tu es libre comme t’appelé ta mère.Al Hor est né orphelin. En général, l’orphelin a des spécificités. Quand Al Hor arriva chez l’imam Hussein as. L’imama Hussein conseilla de prier avec ses troupes et eux avec leur troupe. Al Hor lui dit on ne va pas prier derrière quelqu’un de ta position ? ce n’est pas possible, il pria derrière l’imam as ainsi que son armée. Al Hor resta à discuter avec l’imam Hussein. Al Hor essaya de le convaincre de venir avec eux pour ne pas être tué. Il fit beaucoup de diplomatie pour discuter tout en avancant vers Karbala. En quittant Médine, l’imam Hussein avait environ 450 hommes, en route bcp de gens le suivirent car ils pensaient que l’imam allait diriger le califat. Quand ils ont vu Al hor, les gens ont commencé à quitter et ils étaient 80 environ à Karbala. L’armée de omar ibn saad faisait 40 000 hommes environ.Al Hir dirigeait une partie de la grande armée. Arrivé à Karbal, l’imam Hussein commenca à faire des discours pour convaincre les gens de Kufa à prendre la bonne prise de position et ceci influa beaucoup sur Al Hor. Il leur dit en gros, si vous croyez en mes paroles, et que vous n’pêtes pas injustes envers moi, et si vous n’acceptez pas de moi, rassemblez vous et faites ce que vous voulez, mon walyi est Allah. Allah a créé ce monde, ce bas monde n’est pas définitf, chaque jour est différent, mais ce bas monde nous trompe, il nous fait avoir espoir en lui, vous vous êtes rassemblés pour une chose mauvaise. Vous avez prété allégeance initialement au prophète saws et vous venez tuer sa descnedance. Le diable vous a trompé. Il vous a détourné de la foi. Oh gens, voyez qui je suis, et revenez vers votre conscience et jugez vous, réfléchissez, n’utilisez pas vos sentiments seulement, il as rappela la prise de position des membres de la famille du Prophète saws. Vous n’avez pas entendu les paroles du Prophète saws sur moi et mon frère : ces 2 sont les maitres de la jeunesse du Paradis.Ces paroles ne fotn aps barrières à votre acte de vouloir em tuer ? Al Hor écouta ces paroles et sa conscience le fit rélféchir. Es-ce qu’il obéit à omar ibn saad et ils aura ce qu’il veut ou il quitte l’armée et il se fera tuer. Il vitn voir omar et lui dit tu vas combattre cet homme ? il lui dit oui, et on va couper les têtes et les mains. Al Hor lui dit quel est ton avis sur la solution que Hussein as a donné ? omar lui dit si c’est moi qui décider je l’aurais suivi mais ibn ziad m’a ordonné autre chose. Al Hor commenca à trembler de manière importante. Un homme à côté lui dit, tu es bizarre, je ne t’ia jamais vu avoir peur comme aujourd’hui, et si on m’avait demandé qui est le plus courageux de Kufa, je n’aurais pas dit un autre que toi. On a une armée de 30000 hommes, 80 hommes te font peur. AL Hor lui dit je jure que je suis sur le choix de chosiri entre la route qui mène en enfer et celle qui mène au Paradis et je jure je ne choisirais autre chose que le Paradis quoi qu’il m’arrive. Il alla vers AL Hor et commenca à se tenir le visage et cirer fort oh mon Dieu je reviens vers Toi et je te demadne pardon. J’ai fait peur au cœur de tes proches (les ahlul beit). Il arriva vers l’imam Hussein as. Je suis entre tes maisn. Je suis celui qui t’a empéché de revenir vers la Mecque, je t’ia escorté sur la route et je t’ai emprisonné à Karbala.Il lui dit aussi, je ne pensais pas qu’ils n’allaient pas accepté de négocier et ne saivait pas qu’ils allaient te combattre. Si je savais qu’ils allaient te combattre, je ne serais pas monté sur mon cheval. Il lui demanda à l’imam as si son repentir était accepté. L’imam as lu idit Dieu l’accepte. Il essaya de convaincre l’armée de venir avec l’imam Hussein as mais ils refusèrent. Il demanda la permission d’être le premier mort entre les mains de l’imam Hussein as. Il tua beaucoup d’ennemis, mais après ils blessèrent son cheval et le tuèrent. Al Hussein as vint le voir, essuya son sang, et lui dit tu es libre comme t’a appelé ta mère, libre sur terre et heureux dans l’au-delà. Voilà l’exemple d’une personne qui a fait le bon choix, qui a eu une prise de position courageuse et a choisi le Paradis.