En matière de relations internationales, beaucoup de choses sont évidentes et n’ont pas besoin d’être dites. Cependant, elles vont mieux en étant explicitées. Dans ce premier volet, l’auteur traite du sentiment de supériorité que nous avons tous et de nos préjugés inconscients sur la méchanceté de nos interlocuteurs. Dans l’épisode suivant, il traitera des spécificités du Moyen-Orient.

تقي زاده
15 Dhil-Hijja, Naissance béni d'Imam Alu-al-Hadi: Face à la déviance des deux dogmes du déterminisme et du libre arbitre
L’Imam al-Hadi : Une vie saturée de science et de Jihad face à la déviance |
Imam Ali al-Hadi (p) le 10e Imam du descendance du Prophète sawas, Né au milieu du mois de Thul Hijja 212 de l’hégire, à Sirrya, un village à trois miles de Médine, fondée par l’Imam al-Qazim (p), il est mort en martyre â l'âge de 41ans à Samarra’ en Iraq. Il a mené sa vie dans une activité intense centrée sur la culture islamique. Il enseignait et même les savants étaient parmi ses élèves. On dit que ceux qui transmettaient ses connaissances étaient au nombre de cent quatre-vingt transmetteurs environ. L’Imam était actif dans la vie des gens ; il observait et faisait face à toutes les déviations qui surgissaient dans la réalité islamique, car la charge des prophètes, des waliyy et des savants de tous les temps est d’étudier de près toutes les lignes qui apparaissent dans la culture et dans la réalité islamique afin de corriger les erreurs et de redresser les déviations avec les moyens fixés par Dieu, le Très-Haut, dans Son Livre, c’est-à-dire par la sagesse et la meilleure exhortation, par la discussion la plus courtoise. Il les a appelés à être droits en suivant la ligne de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Il a fait face également aux extrémistes qui avaient tenté de faire circuler leurs mythes à travers la mentalité publique, surtout que beaucoup de mentalités en présence dans la société sont du genre simple et naïf qui, partout et de tout temps, acceptent tout. Beaucoup d’autres Versets vont dans le même sens. Celui qui prétend qu’il est obligé de commettre des péchés ne fait que faire porter à Dieu la responsabilité de ses fautes et, le faisant, il devient injuste envers Dieu ; celui qui est injuste envers Dieu est injuste envers Son Livre, et celui qui est injuste envers le Livre de Dieu est mécréant du commun accord de la Nation. Quant au libre arbitre que rejette l’Imam as-Sâdiq (p) et dont les tenants sont considérés par lui comme étant dans l’erreur, il est celui qui s’exprime dans la thèse qui dit que Dieu aurait donné aux serviteurs la liberté de choisir Ses directives mais qu’Il les abandonnés par la suite. Cette thèse est riche de notions si l’on cherche à bien la discuter, et les Imams de la Famille dirigée (p) ont dit autre chose. Ils ont dit que si Dieu avait donné aux serviteurs la liberté dans le sens de l’abandon, il Lui incombe d’accepter ce qu’ils auraient choisi et de les en récompenser, mais aussi de ne pas les châtier pour leurs méfaits. Celui donc qui prétend que Dieu, le Très-Haut, donne aux serviteurs le mandat de Ses directives, affirme qu’Il est impuissant et l’accule à accepter tout ce qu’ils font en matière de bien ou de mal annulant, du même coup, Ses directives et Ses promesses du fait qu’ils prétendent qu’ils sont mandatés par Lui, car celui qui est mandaté agit selon sa propre volonté : Il ne lui est pas interdit de choisir la foi ou la mécréance. |
Comprendre les relations internationales (1/2)
- Dans cette représentation de la bataille de Poitiers (VIIIème siècle), peinte au XIXème siècle par Charles de Steuben, les musulmans sont des barbares, à la fois violents et lascifs.
Au cours des nombreux échanges par mail, il est apparu que de nombreuses choses que je tiens pour acquises ne le sont pas pour tous mes lecteurs. Aussi voudrais-je revenir sur certaines idées dont certaines vous paraîtront n’être que des généralités, mais dont d’autres vous surprendront.
Nous sommes tous humains, mais différents
Il est possible de se rendre dans un pays lointain et n’en fréquenter que les hôtels et les plages ensoleillées. C’est bon pour le bronzage, mais c’est humainement une occasion manquée. Ce pays est habité par des gens comme nous, peut-être différents d’aspect, peut-être pas, avec lesquels nous aurions pu échanger. Sûrement nous nous serions liés d’amitié avec certains d’entre eux.
D’une manière générale, le voyageur veillera toujours à disposer de moyens plus importants que ceux des gens du pays qu’il visite de manière à pouvoir faire face à tout problème. Peut-être, dans cette situation confortable, se lancera-t-il alors dans l’inconnu et abordera-t-il quelques personnes. Mais qui va parler librement et confier ses bonheurs et ses angoisses à un riche voyageur ?
Il en est de même dans les relations internationales : il est toujours très difficile de savoir vraiment ce qui se passe à l’étranger et de le comprendre.
Les relations internationales mettent en jeu plusieurs acteurs qui nous sont étrangers. C’est-à-dire des hommes qui ont des traumatismes et des ambitions que nous ne connaissons pas et que devons partager avant de pouvoir les comprendre. Ce qui est important pour eux n’est pas forcément ce qui nous préoccupe. Il y a de bonnes raisons à cela que nous devons découvrir si nous voulons avancer avec eux.
Chacun d’entre nous considère ses valeurs comme qualitativement supérieures à celles des autres jusqu’à ce qu’il ait compris pourquoi ils pensent différemment. Les Grecs disaient des étrangers qu’ils étaient des « barbares ». Tous les peuples, aussi éduqués soient-ils, pensent de même. Cela n’a rien à voir avec du racisme, mais avec de l’ignorance.
Cela ne veut pas dire que toutes les cultures et civilisations sont égales et que vous voudriez vivre n’importe où. Il y a des endroits où les gens ont un regard terne et d’autres où ils sont lumineux.
Le développement des moyens de transports a rendu possible de se rendre n’importe où en quelques heures. Nous sommes projetés d’un instant à l’autre dans un autre monde et nous continuons à penser et à agir comme si nous étions chez nous. Au mieux, nous avons un peu lu sur ces étrangers avant de nous rendre chez eux. Mais avant de les rencontrer, nous ne pouvons pas savoir quels auteurs les ont compris et quels autres sont passés à côté du sujet.
À vrai dire, il n’est pas nécessaire de se rendre dans un pays pour comprendre ses habitants. Eux aussi peuvent voyager. Mais il ne faut pas se tromper d’interlocuteurs : ceux qui prétendent avoir fui leur parents et disent du mal d’eux sont bien plus souvent des menteurs que des héros. Ce ne sont pas forcément de mauvaises gens, ils peuvent aussi nous dire ce qu’ils imaginent nous plaire et, lorsque nous les connaissons mieux, changer leur version. Il faut cependant être très méfiant vis-à-vis des expatriés politiques : ne pas confondre Ahmed Chalabi à Londres avec Charles De Gaulle. Le premier avait fui l’Iraq après une escroquerie et a menti en toutes choses ; le second avait un authentique soutien populaire en France. Le premier a ouvert la porte de son pays aux envahisseurs, le second a délivré son pays des envahisseurs.
Les gens changent avec l’âge. Les peuples aussi, mais ils sont beaucoup plus lents. Ce qui les caractérise s’inscrit dans les siècles. Aussi faut-il longuement étudier leur histoire pour les comprendre, même s’ils ignorent leur passé, comme les musulmans qui considèrent à tort les époques antérieures à la révélation de leur religion comme obscures. Dans tous les cas, il est impossible de comprendre un peuple sans connaître son histoire, non pas sur la dernière décennie, mais sur les millénaires. Il faut être très infatué de soi-même pour croire comprendre une guerre en se rendant sur place sans étudier longuement l’histoire et les motivations des protagonistes.
Ce qui est bon pour connaître les gens est aussi efficace pour les dominer. C’est pourquoi les Britanniques ont formé leurs plus célèbres espions et diplomates au British Museum.
Les « méchants »
Ce que nous ne comprenons pas nous fait souvent peur.
Lorsque, dans un groupe humain, une élite, voire une personne seule, exerce une oppression sur les autres, ses pairs, il ne peut le faire qu’avec leur propre assentiment. C’est ce que l’on observe dans les sectes. Si l’on veut venir en aide à ces opprimés, la solution n’est pas de prendre des sanctions contre leur groupe où d’éliminer leur chef, mais de leur donner de l’air frais, de les aider à prendre conscience qu’ils peuvent vivre autrement.
Les groupes sectaires ne représentent qu’un danger relatif pour le reste du monde parce qu’ils refusent de communiquer avec lui. Ils sont surtout un danger pour eux-mêmes qui peut les conduire à s’autodétruire.
Il n’y a pas de dictature contre une volonté majoritaire. C’est simplement impossible. C’est d’ailleurs l’origine du système démocratique : l’approbation des dirigeants par une majorité prévient toute forme de dictature. Le seul régime qui opprimait la majorité de sa population et que j’ai vécu est l’Union soviétique de Gorbatchev. Celui-ci n’y était pour rien et c’est lui-même qui l’a dissout.
C’est ce principe qu’ont utilisé les États-Unis pour organiser les « révolutions colorées » : aucun régime ne peut survivre si on refuse de lui obéir. Il s’effondre instantanément. Il suffit donc de manipuler les foules un court instant pour changer n’importe quel régime. La suite est évidemment imprévisible lorsque la foule reprend ses esprits. Ces prétendues révolutions ne durent que quelques jours. Elles n’ont aucun rapport avec un changement de société qui, lui, demande des années, voire une génération.
Quoi qu’il en soit, il est toujours facile de décrire un pays lointain comme une abominable dictature et de justifier ainsi que l’on vienne y sauver la population opprimée.
Tous les hommes sont raisonnables. Pourtant, ils peuvent basculer dans la folie lorsqu’ils négligent leur Raison au nom d’une Idéologie ou d’une Religion. Cela n’a aucun rapport ni avec le projet de cette idéologie, ni avec la foi de cette religion. Les nazis espéraient édifier un monde meilleur que celui du Traité de Versailles, mais ils n’avaient pas conscience de leurs crimes. Ils ont disparus et l’on a oublié leurs réalisations (sauf la VolksWagen et la conquête de l’espace par Wernher von Braun). Les islamistes (je parle ici du mouvement politique, pas de la religion musulmane) pensent servir la volonté divine, mais ils n’ont pas conscience de leurs crimes. Ils disparaîtront sans avoir rien réalisé. Ces deux groupes ont en commun leur aveuglement. Ils ont pu être facilement manipulés, les premiers contre les Soviétiques, les seconds par le Royaume-Uni.
Aucune religion n’est à l’abri quelque soit son message. En Inde, Yogi Adityanath (un proche du Premier ministre Narendra Modi) a appelé la foule à détruire la mosquée d’Ayodhya, en1992, et dix ans plus tard ses fidèles ont massacré les musulmans du Gujarat qu’ils accusaient à tort d’avoir voulu prendre leur revanche. Ou au Myanmar, le moine bouddhiste Ashin Wirathu (qui n’a aucun rapport avec l’armée birmane et encore moins avec Aung San Suu Kyi) prêche de tuer les musulmans.
Il n’y a pas de limite à la violence humaine lorsque nous faisons abstraction de notre Raison. Ceux qui la pratiquent sont des artistes : ils ont un style et imaginent des modalités spectaculaires. La cruauté de groupe n’est pas un plaisir sadique solitaire, mais un rituel collectif. Elle glace d’effroi et contraint à se soumettre.
Daesh a mis en scène ses crimes et les a filmées, n’hésitant pas à recourir à des effets spéciaux pour effrayer plus encore.
Il est peu probable que les nazis aient eu l’intention de tuer leurs prisonniers par millions, mais plutôt qu’ils entendaient exploiter leur force de travail sans égard pour leurs vies, car ils ont commis leurs crimes en secret, faisant disparaître leurs victimes dans « la nuit et le brouillard ».
Au contraire, durant la guerre contre les armées blanches, les Bolcheviks décidèrent de faire disparaître les classes sociales favorables au tsarisme. Cela n’avait probablement rien à voir avec leur idéologie, mais avec la guerre civile. Ils se contentèrent donc de les fusiller.
(À suivre…)
Recherche du régime sioniste d’une coopération militaire avec les EAU en mer Rouge
Le triangle Iran-Chine-Russie compte-t-il briser la "suprématie USA/Israël" au Moyen-Orient ?
La crainte de voir une DCA Iran-Chine-Russie émerger au Moyen-Orient pour y contrer la suprématie aérienne USA/Cie aurait-elle motivé entre autres l'accord EAU-Israël ? Possible, rien qu'à voir la tournure que prennent les événements côté alliance Résistance-camp Est. En effet, ces frappes que la Résistance irakienne lance désormais quotidiennement et même à raison de 2 ou 3 fois par jour et qui visent à travers tout l'Irak soit l'ambassade US, soit ses bases aériennes ou encore ses principales voies de transit logistiques et va même désormais au-delà des frontières irakiennes au Koweït voisin, sont bien plus que de simples avertissements: Il y a certes, le PM Kazemi qui s’apprête à se rendre à Washington avec quatre de ses ministres régaliens mais de là, à voir dans ce boom de tirs de missiles anti-US, seulement un frein anti-concession contre le PM irakien, c'est un pas que des commentateurs aguerris ne franchiraient pas.
Comment le Hezbollah a-t-il déjoué un scénario US/Israël dans la foulée des explosions de 4 août?
Le discours du vendredi dernier du secrétaire général du Hezbollah aura été celui d'un commandant, un commandant qui a su déjouer bien des complots et qui se tient parfaitement prêt à en déjouer d'autres. C'est sans doute cette même fermeté dont il a fait preuve qui a poussé la France à éviter tout suivisme envers les USA dans le dossier libanais, à aller à la rencontre du Hezbollah, et à affirmer qu'on ne peut rien faire au Liban sans que le Hezbollah, à titre d'un acteur politique, y soit consulté.
Rai al-Youm revient sur le discours du secrétaire général du Hezbollah vendredi soir, en y distinguant trois nouveaux axes majeurs cadrant parfaitement avec l'actualité. Puisque ce discours dédié au 14ème anniversaire de la victoire de 2006 du Hezbollah a mis l'accent sur de pseudo-carte que le camp US/Israël croit s'être doté dans la foulée des explosions de Beyrouth mais qui n'en sont plus vraiment : Une tentative de coup d'Etat échoué, une tentative ratée de déclencher une guerre civile, une implication israélienne dans les explosions qui risque, si elle est avérée, de coûter bien trop chère à Israël.
Comment l'Iran a-t-il réussi à briser l'omnipotence US à domicile soit au Conseil de sécurité ?
L'échec du projet de résolution sur la prolongation de l'embargo sur le commerce des armes contre l'Iran est un tournant : pour la première fois Amis et Ennemis ont dit non à l'Amérique..et c'est l'Iran qui en a brisé le tabou.., dit le rédacteur en chef du journal en ligne Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan dans un article où il évoque l’échec humiliant des USA face à l'Iran qui a réussi à diviser le Conseil de sécurité, à neutraliser le trio GB/France/Allemagne, à attirer les faveurs de la NLA, et enfin à obtenir ce qu'il cherchait. Mais comment?
« Le danger de cette douloureuse gifle vient de révéler l'ampleur des différences entre les États-Unis et leurs partenaires européens, notamment la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui font partie des pays qui se sont abstenus de voter dans un message clair confirmant que l'époque où Washington contrôlait les Nations unies et parlait au nom du monde occidental est révolue.
Débarquement militaire US/OTAN contre le Hezbollah, possible?
Un débarquement des troupes de l'OTAN au Liban pour fouiller le Sud à la recherche des silos à missiles du Hezbollah? Pour s'emparer militairement de l'Afghanistan puis de l'Irak, avant de provoquer la grande guerre en Syrie puis que le Hezbollah a vaillamment barré la route au grand Moyen Orient, comme l'a souligné vendredi 14 août, le secrétaire général du Hezbollah, à l'occasion du 14 anniversaire de la guerre de 33 jours, il a fallu aux stratège de Bush un 11 septembre. La double explosion de Beyrouth le 4 août semble avoir été planifié dans ce même objectif. Sauf que le Hezbollah n'est pas cette pilule facile que Pompeo croit pouvoir faire avaler.
Une action militaire USA/OTAN possible
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue biélorusse Alexander Loukachenko, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il serait prêt à apporter son aide militaire si la Biélorussie en avait besoin.
« En vertu de l’accord militaire global entre les deux pays, Moscou est prêt, en cas de besoin, à expédier des forces militaires en Biélorussie », a déclaré à Loukachenko, le président russe.
Le président biélorusse a averti ce dimanche 16 août que les chars et les avions de combat de l’OTAN sont à 15 minutes de la frontière russo-polonaise.
« J’ai convenu avec Poutine que la Russie aiderait à préserver la sécurité en Biélorussie si nécessaire », a déclaré Loukachenko après l’appel téléphonique de samedi.
Les relations entre Minsk et Moscou sont récemment devenues plus compliquées après les élections en Biélorussie. Les gazoducs russes traversent la Biélorussie pour atteindre les pays européens, tandis que Moscou considère ce pays comme un médiateur entre lui-même et ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Nous ne supportons aucune atteinte à notre sécurité nationale (G. Baqeri)
« Dans un temps où le monde exprime sa haine envers Israël, un des voisins de la République islamique d’Iran vient d’annoncer publiquement l’établissement de ses relations avec ce régime infanticide », a déclaré le général Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes. « Tel-Aviv cherche désespérément à maintenir son régime et il n’hésite pas au mépris des principes islamiques et juifs à opprimer les musulmans, ses voisins et même son propre peuple », a ajouté le général Baqeri.
« Il n’est pas acceptable de la part d’un pays arabe et musulman comme les Émirats arabes unis d’établir des relations politiques et économiques avec un régime qui profane la première Qibla des musulmans et qui a déplacé, tué et emprisonné des milliers de Palestiniens », a-t-il précisé.
Et le général Baqeri d’ajouter :
« Certes, l’attitude du peuple iranien et des forces armées de la République islamique d’Iran à l’égard de ce pays voisin changera fondamentalement et nous tiendrons les Émirats arabes unis pour responsable de tout incident dans le golfe Persique, qui porterait atteinte à la sécurité nationale de l’Iran, quel qu’en soit l’ampleur. »
« Je conseille les Émiratis de revenir sur leur décision tant qu’il est encore temps et de ne pas suivre le chemin qui porterait atteinte à la sécurité de la région et de leur pays », a martelé le général Baqeri.
Israël-EAU: le silence de MBS!
Alors que Bahreïn et l’Égypte ont soutenu officiellement la décision des Émirats arabes unis de normaliser ses relations avec Israël, Riyad garde son silence comme d’autres États arabes du golfe Persique, bien que l’Arabie saoudite entretienne des relations très proches avec Abou Dhabi. Le blogueur saoudien, Mujtahid, estime pourtant que Riyad aussi souhaite annoncer une mesure pareille, « mais le prince héritier aurait posé un préalable à une normalisation avec Israël ».
Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane discute en ce moment avec les États-Unis, afin de les persuader d’une « condition en préalable à la normalisation avec Tel-Aviv ». « Washington va devoir pousser les princes détracteurs à accepter MBS en tant que futur souverain », en échange d’une normalisation entre Riyad et Tel-Aviv, a précisé Mujtahid sur Twitter.
Jusqu’à présent, l’Arabie saoudite n’a pris aucune position officielle envers la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et le régime israélien.
« À ce stade, il est exclu que l’Arabie saoudite rejoigne la normalisation entre Abou Dhabi et Tel-Aviv », a pour sa part écrit le Washington Post.
« L’une des raisons en est que l’Arabie saoudite soutient l’initiative de compromis arabe, un plan qui prévoit le retrait d’Israël des territoires de la Palestine occupés en 1967 », a ajouté le Washington Post.
« Mohamed Ben Salmane, prince héritier saoudien, apportera éventuellement son soutien à cette normalisation, mais une série de raisons l’ont amené à ne pas accepter pour annoncer pour l’instant son accord », a indiqué The Washington Post citant Jon Alterman, Directeur du programme Moyen-Orient au Center for Strategic and International Studies (CSIS).