
تقي زاده
Experts israéliens : "les troupes US commencent à se replier vers le nord d'Irak. Sauront-elles protéger Israël "
C'est un combat perdu d'avance : avec toute les bonnes volontés du monde, Tel-Aviv ne saura convaincre les Israéliens de ce que la frappe balistique iranienne du 8 janvier contre Aïn al-Asad "n'a rien d'inquiétant". A renfort des informations sur de supposées capacités de la DCA israélienne, les sources proches à l'armée israélienne essaient de contrer la crainte et la méfiance des milliers de colons, sans grand succès. En effet, les colons ont tous les droits de se dire ceci : les missiles palestiniens nous font broyer du noir, quid des missiles "iraniens? C'est dans l'objectif de faire taire ce genre de questions que le cabinet israélien a ordonné aux médias de minimiser les effets des frappes balistiques de l’Iran contre les bases américaines d’Aïn al-Asad et de Harir, situées l’une à 160 km de Bagdad et l’autre à Erbil.
Les six handicaps qui font des troupes US des "proies faciles"
Selon le site d’information irakien Al-Maalomah, les États-Unis seraient en négociation avec les autorités de la région du Kurdistan irakien pour y construire des bases militaires et augmenter le nombre de leurs militaires à 2 000.
Des discussions au sujet du renforcement de la présence militaire des États-Unis seraient en cours. Elles porteraient également sur les relations économiques et le développement du rôle de l’OTAN dans la lutte anti-Daech en Irak.
Des propositions ont été faites au Kurdistan irakien à savoir la construction d’une base militaire près de Suleimaniyah, au sud d’Erbil près de Halabja et l’augmentation du nombre des soldats de 200 à 2 000 (en plus des 5 000 forces US présentes en Irak), rapporte une source occidentale citée par al-Maaloumah.
La plupart des forces US qui se sont récemment retirées de l’Euphrate oriental ont été déployées au Kurdistan irakien. Le nombre des soldats américains installés près des champs pétroliers de l’Euphrate est passé de 1000 à 500.
Le bloc atlantiste se trouve désormais face-à- face avec une puissance, celle de la Résistance
Dans un message à l’adresse des étudiants iraniens en Europe, le Leader de la Révolution islamique souligne « l’apparition d’un phénomène particulièrement imposant “qui pèsera de tout son poids sur l’avenir géopolitique du monde : ce phénomène est l’émergence d’un bloc anti-impérialiste, anti néolibéral qui a son mot à dire et qui ne permet pas à ce que l’unilatéralisme US gagne de ce côté-ci de la planète. D’où la panique dans le camp d’en face. Depuis le 3 janvier, les États-Unis d’Amérique ont laissé tomber les masques et jouent à visage découvert un numéro digne du pire gangstérisme. Pourquoi ? Parce que pour la première fois dans l’histoire moderne, il y a un axe de la Résistance qui leur mènent la vie dure, pire, rendent totalement caducs leurs calcules.
S’adressant à l’Union des Associations Islamiques des étudiants en Europe à l’occasion de la 54e réunion de cette Union, le Leader de la Révolution islamique a affirmé ce samedi que les événements en cours en Asie de l’Ouest annoncent l’apparition d’un ‘phénomène inouï qui marquera l’avenir du monde’.
Les Irakiens disent un grand ''Non'' aux Etats-Unis
Les occupants américains doivent quitter l'Irak de façon pacifique si non l'on recourra à la force pour leur expulsion, a déclaré Mohammad Karimi, député de l'Alliance Fath au parlement irakien devant des manifestants à Bagdad.
Les Irakiens ont neutralisé les complots des ennemis
Le peuple irakien a montré leur amour envers la patrie. Les Irakiens ont montré leur détermination dans l'expulsion des militaire américains, a-t-il insisté.
Les manifestations par millions des Irakiens aux quelles les chiites et les sunnites ont participé sont qualifiées rares par les spécialistes des questions irakiens.
Les nations arabes doivent chercher la liberté
Dans ce sens, toutes les nations arabes doivent soutenir le peuple irakien, a-t-il précisé.
Les nations arabes doivent s'opposer à la dépendance et chercher la liberté, a-t-il marqué.
La présence des millions d'Irakiens aux manifestations du peuple irakien contre la présence militaire des Etats-Unis dans ce pays a avait un grand reflet dans les médias irakiens.
La nation palestinienne ne permet jamais l'avancée du Deal du siècle
Hanieh a rencontré la vice-première ministre Zazizeh Smaeel et le ministre de l'Intérieur Mohiyeddine Yassine.
Le chef du bureau politique du Hamas a mené des discussions avec les responsables malaisiens sur Al-Qods, les réfugiés palestiniens et le Deal du Siècle.
Lors de ses rencontre, il a insisté sur la nécessité de l'empêchement de la réalisation du Deal du siècle et la fermeté des Palestiniens envers ce projet de Trump.
Le responsable palestinien a expliqué la situation catastrophique des réfugiés palaisiens à l'extérieur de la Palestine et les violations des militaires et des colonnes israéliens contre les Palestiniens.
Les Irakiens veulent un pays indépendant ayant la souveraineté complète
Les Irakiens veulent un pays qui garantit ses droits de profiter la vie libre et honnête tout en liant des relations amicales avec ses voisins, a-t-il insisté.
Répondant à l'invitation des groupes irakiens et celui de Moqtada Sadr, chef du courant Sadr pour une participation aux manifestations contre la présence militaire des Etats-Unis en Irak, de gigantesques manifestations ont eu lieu vendredi à Bagdad.
Des drapeaux irakiens dans les mains, les manifestants irakiens ont lancé des slogans nationaux. Ils ont condamné la présence des Etats-Unis en Irak.
Irak: "vendredi noir" pour l'Amérique
En 1920, les Irakiens ont pris la tête d'un vaste mouvement régional qui a mis à la porte l'empire finissant britannique. En 2020 c'est encore le peuple irakien qui se pose en porte étendard d'un mouvement qui expulsera l’Amérique du Moyen-Orient. Des millions d'Irakiens rassemblés à Bagdad ont crié "Amérique dégage!"
La manifestation anti-américaine des millions d'Irakiens a eu lieu à Bagdad et plusieurs responsables irakiens ont réagi à la participation historique de leur nation dans la marche de ce matin menée dans la capitale.
Le député de l’Alliance Fath, au Parlement irakien, Mohammad Karimi, s'est exprimé à l’adresse des forces d’occupation en ces termes:
« Les occupants doivent quitter l’Irak de façon pacifique si non l'on recourra à la force pour leur expulsion. »


Karimi a déclaré dans un entretien avec le site d’information al-Maalomah que les campagnes d’intoxication américaines ne pouvaient pas briser la volonté de la nation iranienne d’expulser les occupants.
« Nous soutenons la volonté des gens et voulons une patrie comme elles le souhaitent. Celui qui s’inquiète de l’avenir de la patrie, doit s’atteler à expulser les meurtriers, les terroristes et ceux qui ont versé le sang de nos grands commandants », a-t-il ajouté.
Le député irakien a souligné :
« Toutes les options se concentrent autour de l’expulsion des occupants américains d'Irak; ils seront traités comme des occupants s'ils ne s’en vont pas de manière pacifique. Et il n'y a pas d'autre option qu'une solution militaire. »

Le leader du courant Sadr, Moqtadas Sadr, a par ailleurs plaidé dans un communiqué pour la fermeture de toutes les bases militaires américaines se trouvant sur le sol irakien.
Moqtadas Sadr a insisté dans son communiqué sur la nécessité du retrait des forces d’occupation d’Irak.
Le communiqué émis par le leader du courant Sadr insiste sur les cas suivants :
- la fermeture de toutes les bases militaires américaines sur le sol irakien ;
- la fermeture des sièges des sociétés de sécurité américaines et la suspension de leurs activités en Irak ;
- l’annulation de tous les accords de sécurité conclus avec les États-Unis, en raison du non-respect du principe de l’équité.

Le leader du courant Sadr a précisé :
« Que Trump sache que dans ses décisions et ses remarques, il ne doit pas traiter l'Irak avec arrogance car sinon on le traitera nous aussi de la même manière. »
« Si toutes les conditions ci-dessus sont remplies, nous ne considérerons plus l’Amérique comme un pays occupant mais s’ils ne sont d'accord avec les conditions du peuple irakien, nous considérerons l’Amérique comme un pays hostile. »
La manifestation de vendredi en Irak a mobilisé toutes les ethnies irakiennes dont les Turkmènes qui ont souhaité, aux côtés d’autres couches de la société, l’expulsion d’Irak des troupes américaines.
« Aujourd’hui, les Turkmènes d’Irak sont présents dans la manifestation d’envergure, au centre de Bagdad et le retrait des forces américaines d’Irak et la fermeture de leurs bases est la volonté du Parlement et du gouvernent irakiens, surtout après que les Américains ont tué les commandants irakiens des Unités de mobilisation populaire d’Irak sans oublier aussi les attaques lancées sur les bases des Hachd. »
Le peuple turkmène d’Amerli, à l’instar d’autres citoyens irakiens, est venu à Bagdad pour participer à la manifestation populaire dans la capitale afin de rendre hommage aux groupes de la Résistance.

Amerli est situé dans la province de Salaheddine, en Irak, à environ 3 kilomètres de la frontière iranienne. Lorsque Daech a envahi l'Irak, la ville d'Amerli, habitée par des Turkmènes chiites irakiens, a été complètement assiégée.
Lorsque la ville d'Amreli était en plein siège de Daech, le défunt commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de corps d’armée Qassem Soleimani, est entré avec un hélicoptère dans cette ville, organisant les forces de la Résistance et empêchant la chute de la ville et le massacre de ses habitants. Le 5 août, l'armée irakienne soutenue par les forces des Hachd al-Chaabi et aux côtés des peshmergas kurdes irakiens a mis fin après 6 mois au siège de la ville.
Les Turkmènes irakiens résident principalement dans le nord de l'Irak et dans les villes de Kirkouk, Erbil, Tal Afar, Mossoul, Takhar Khormato, DaKuq, Tuz khormatu, Altun Kupri et Bagdad.
Des dizaines de milliers de personnes de différentes villes irakiennes ont marché ce matin vendredi à proximité de l'Université de Bagdad près du campus d'al-Jadriya pour participer à la manifestation anti-occupation américaine. Le Chef de la police fédérale irakienne a annoncé que le nombre de manifestants s’élevait à plus d'un million de personnes.
Bagdad: une immense foule dans la rue pour réclamer l’expulsion des Américains
L'Irak vient de renaître : Des millions d'Irakiens réunis de quatre coins du pays à l'appel du religieux chiite Moqtada Sadr et convergeant vers le centre de la capitale ont crié "Yankee, Go Home"! Pour une Amérique qui a tout fait depuis le 3 janvier date de l'attentat terroriste qu'elle a éhontément revendiquée, c'est plus qu'une défaite. C’est une déclaration de guerre. Car il suffit que chaque manifestant prenne une arme et qu'il la tourne contre l'occupant! Retranchés dans leurs bases les troupes US en tremblent à l'heure qu'il est, eux à qui leur commandants avaient vivement déconseillés de ne pas paraître en public, de ne pas quitter leurs abris barricadés. La guerre pour la libération ne fait que commencer.
Des millions d’Irakiens se sont rassemblés à Bagdad, ce vendredi 24 janvier, pour dénoncer la présence des troupes américaines en Irak, après que les États-Unis eurent assassiné le général de corps d’armée Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes, le numéro deux des Hachd al-Chaabi.
Selon la chaîne de télévision irakienne al-Ahd, « des Irakiens de toutes les provinces du pays sont venus, à Bagdad, pour participer à ce grand rassemblement anti-US ».
Les manifestants portent des banderoles et scandant des slogans réclamant l'expulsion des forces américaines.
Le chef du Courant Sadr a réclamé l’annulation de tous les pactes sécuritaires, signés avec les États-Unis, et l’interdiction aux États-Unis d’utiliser l’espace aérien de l’Irak.
Simultanément à une géante manifestation anti-américaine, en cours à Bagdad, Moqtada Sadr a demandé, dans un communiqué, au gouvernement irakien, d’ordonner la fermeture de toutes les bases militaires américaines en Irak.
« Si l’administration américaine n’accepte pas de retirer ses troupes du sol irakien, elle sera traitée d’un pays occupant », a souligné Moqtada Sadr.
De nouveaux postes de contrôle avaient été installés dans la capitale jeudi en fin d'après-midi pour assurer la sécurité du grand rassemblement.
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Afkar News
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Afkar News
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Afkar News
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Afkar News
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Afkar News
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
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Des manifestations anti-américaines à Bagdad, le 24 janvier 2020. ©Al-Alam
Le 5 janvier, le Parlement irakien a voté à une écrasante majorité en faveur d'une résolution appelant à l'expulsion de toutes les forces dirigées par les États-Unis dans le pays, deux jours après l'assassinat de Soleimani et de Mohandes par les États-Unis.
Il s’agit de la première manifestation d’envergure du genre afin de réclamer l’expulsion des forces américaines du sol irakien.
Selon Al-Alam, des habitants de Bassora et des provinces du Sud se sont rendus à Bagdad pour prendre part à ces manifestations, marquées également par la présence de chefs des tribus.
Certains manifestants ont brûlé le drapeau des États-Unis et scandent des slogans tels que « Oui à la souveraineté, oui à l’Irak et non à l’occupation ! »
L’effigie de Donald Trump a été également pendue par un groupe de manifestants, signe de protester contre l’occupation américaine.