
تقي زاده
Le Savoir de Dieu jusqu’aux moindres détails
Le Prince des croyants (as) signale que le Savoir de Dieu s’étend jusqu’aux moindres détails: « Il connait le mugissement des bêtes sauvages dans les déserts, les péchés des serviteurs/adorateurs dans les lieux solitaires, la diversité des baleines dans les mers profondes, le clapotis de l’eau par les vents tempétueux. » Nahj al-Balâgha, Sermon N°198 (ou 191) p448
L’Imam ‘Alî (as), le Prince des croyants, dit à propos du Savoir de Dieu: « Le nombre des gouttes d’eau ne Lui est pas dissimulé ni [celui] des étoiles du ciel et des grains de poussière soulevés par le vent dans l’atmosphère, ni la marche de la fourmi noire sur le rocher lisse, ni le lieu de repos des larves de fourmi dans la nuit obscure. Il connait le lieu de chute des feuilles et les clignements cachés des yeux... » Nahj al-Balâgha, Khutbah 178 p380
Dieu (Tout-Puissant) dit dans Son noble Livre: {C’est Lui qui détient les clefs de l’Invisible. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre et dans la mer. Aucune feuille ne tombe qu’Il ne connaisse. Il n’y a aucune graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ni de sec, qui ne soit [consigné] dans un livre explicite.} (59/6 Les Troupeaux)
L'assassinat du général Qasim Soleimani était contraire à la morale et contraire au Droit international
Procureur chargé des crimes de guerre à Nuremberg: l'assassinat du général Soleimani était une action illégale et immorale
Benjamin B. Ferencz, ancien avocat et procureur chargé des crimes de guerre à Nuremberg, a déclaré que l’assassinat par les États-Unis du lieutenant-général Qassem Soleimani constituait une violation manifeste du droit national et international.
« L’administration a récemment annoncé que, sur ordre du président, les États-Unis avaient « enlevé » (ce qui signifie vraiment « assassiné ») un important chef militaire d'un pays avec lequel nous n'étions pas en guerre. En tant que diplômé de la Harvard Law School qui a beaucoup écrit sur le sujet, je considère ces actes immoraux comme une violation claire du droit national et international », a écrit Ferencz dans une lettre au New York Times mercredi.
Ferencz, 99 ans, qui était un avocat qui a aidé à poursuivre les dirigeants nazis lors des procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, a déclaré: « Le public a le droit de connaître la vérité. La Charte des Nations Unies, la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice de La Haye sont toutes contournées. Dans ce monde du cyberespace, les jeunes du monde entier sont en danger de mort à moins que nous ne changions le cœur et l'esprit de ceux qui semblent préférer la guerre à la loi. »
Le général Soleimani a été assassiné lors d'une frappe aérienne américaine à Bagdad le 3 janvier.
Il était un commandant légendaire à la tête du mouvement de résistance contre les groupes terroristes, en particulier Daech, en Syrie et en Irak.
Nasrallah, leader du Hezbollah, vengera le sang du général Soleimani
Seyed Hasan Nasrallah, chef du Hezbollah, a déclaré qu'il vengerait le sang du lieutenant-général Qassem Soleimani, tué lors d'une opération terroriste américaine.
Le secrétaire général adjoint du Mouvement de résistance islamique du Liban (Hezbollah), Cheikh Naim Qassem, a déclaré samedi que le commandant de la Force Quds du Corps gardien de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, le lieutenant-général Qassem Soleimani, appartenait à l'axe de la Résistance et Nasrallah se vengerait des États-Unis.
Le commandant perse, le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), Abu Mahdi al-Muhandis et d'autres militaires iraniens et irakiens sont tombés martyrs le 3 janvier dans une attaque perpétrée par USA à Bagdad, capitale de l'Irak, .
« Soleimani n'appartenait pas seulement à l'Iran, il appartenait à l'ensemble du monde musulman […] USA. Vous constaterez que […] vos calculs pour changer l'équation sont erronés », a déclaré Cheikh Qassem. En fait, le martyre de Soleimani a changé les règles et Washington ne pourra plus recourir au pouvoir militaire pour imposer ses décisions politiques, dit-il.
Les cérémonies funéraires en l'honneur du lieutenant-général Soleimani et la réponse de l'Iran à son assassinat ont surpris le monde, en particulier les États-Unis, et ouvert une nouvelle voie vers l'axe de la Résistance, explique-t-il.
Il a également souligné que la résolution adoptée dimanche dernier par le Parlement irakien pour expulser les forces étrangères du pays arabe mettra fin au temps où les Etats-Unis Elle a occupé des parties de la région en toute impunité.
En représailles à l'assassinat du lieutenant-général Soleimani, le CGRI d'Iran a attaqué mercredi deux bases américaines en Irak : la base aérienne d'Ain Al-Asad dans la province d'Al-Anbar, et une autre à Erbil, capitale de la région du Kurdistan Irakien
Bien que Washington ait mis les systèmes antiaériens de ses bases en Irak en état d'alerte élevée, des sources locales rapportent que la défense antimissile américaine n'a pas intercepté un missile iranien.
Tel-Aviv reconnaît la capacité balistique iranienne
« La force terrestre de l’armée israélienne a perdu sa confiance en soi. Le Hezbollah a formé un commando dont la mission est de franchir les frontières et de prendre le contrôle des cités dans le nord des territoires occupés », a déclaré Yitzhak Brick, un général israélien cité par al-Mayadeen.
« Israël est confronté à une menace existentielle », a averti cet ancien inspecteur de l’armée du régime israélien.
« Nous n’avons pas préparé notre front interne dans le cadre d’un plan quinquennal pour faire face aux 1 000 à 2 500 missiles qui pourraient être tirés en notre direction. Des centaines de ces missiles seront tirés sur les zones d’habitation », a ajouté Yitzhak Brick.
« Tout cela arrivera devant nos yeux et personne ne le prendra au sérieux. Le Hezbollah a formé 11 unités de commando de 1000 forces qui sont actives en Syrie pour prendre les cités dans le nord des territoires occupés en franchissant la frontière ce que fait le Hamas dans le Sud », a-t-il indiqué », a-t-il poursuivi.
Pourquoi le Pentagone n'a pas riposté à la frappe du 8 janvier contre Aïn al-Asad?
Depuis que le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé ce vendredi 17 janvier disposer des informations selon lesquelles six F-35 US rodaient le jour de la frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad (8 janvier) tout autour de l’Iran et que le crash du Boeing 737 n’est pas étranger à ce fait, les langues se délient.
À en croire les sources auxquelles se référerait M. Lavrov, des avions de combat US de type Lockheed-Martin F-35 Lightning II et de Lockheed Martin F-22 Raptor auraient décollé de plusieurs bases de pays du golfe Persique peu après que les premières salves de missiles balistiques iraniens se sont abattues avec une violence inouïe sur la base aérienne Aïn al-Asad dans la province irakienne d’al-Anbar dans l’ouest de l’Irak. Ce qui a déclenché l’alerte maximum de l’ensemble du dispositif de défense anti-aérienne iranienne tout en provoquant le décollage téméraire d’avions de combat iraniens pour intercepter la menace, disent ces sources.
"Le front intérieur israélien s'effondrera au premier déclic"
La vulnérabilité du front intérieur d’Israël face à l’écrasante puissance balistique de l’axe de la Résistance ainsi que l’inefficacité des forces terrestres israéliennes, voilà ce que reconnaissent toujours les milieux sécuritaires du régime de Tel-Aviv.
« Le Hezbollah reste une puissance qui menace Israël d’autant plus que le Hamas, lui aussi, continue de renforcer ses capacités militaires. En effet, les ennemis ont identifié les failles de notre front intérieur et ils poursuivent une stratégie basée sur les missiles. En novembre 2019, le Jihad islamique a tiré, en quelques jours, des centaines de missiles vers le sud et le centre d’Israël, paralysant la vie de plus de la moitié des Israéliens, ce qui a poussé Netanyahu à solliciter une trêve via la médiation de l’Égypte », indiquent, dans un rapport, les milieux sécuritaires israéliens.
Base égyptienne "Bérénice" : contrer la Résistance mais aussi la Chine et la Russie
Selon les médias, la base militaire "Bérénice" que l'Égypte vient d'inaugurer dans la région de la mer Rouge devrait "servir Israël pour contrer l’influence de l’Iran dans la région". Or, cette lecture semble quelque peu étriquée. À travers l'Égypte, les États-Unis viennent en effet d'inaugurer une nouvelle base en mer Rouge après celle de Zuqar et de Socotra au Yémen et celle qu'ils détiennent à Djibouti. Outre vouloir faire face à Ansarallah, les USA cherchent par Le Caire interposé à contrer la Chine voire la Russie.
Évoquant la puissance régionale de l’Iran, mais aussi celle des combattants d’Ansarallah au Yémen, Ehud Yaari, analyste sioniste des affaires du monde arabe a indiqué que la base située sur la côte sud de la mer Rouge, vise à assurer "le contrôle stratégique égyptien" sur "les voies de navigation depuis le détroit de Bab el-Mandeb au canal de Suez" ainsi que celles qui mènent à Aqaba (Jordanie) et à Eilat (au sud des territoires occupés au bord de la mer Rouge), ce qui est très important pour les autorités de Tel-Aviv.
Les USA privent les "officiers saoudiens" des programmes de formation à l'usage d'armement US
Après avoir expulsé quelque 33 officiers saoudiens dans la foulée de la fusillade de Pensacola, les officiers saoudiens seront désormais confrontés à une nouvelle humiliation : "Les étudiants militaires étrangers participant aux programmes de formation du Pentagone basés aux États-Unis seront soumis à une surveillance continue de leurs activités et à de nouvelles restrictions sur les voyages en dehors du service". En plus, il leur est interdit de manier des armements. Et dire que le royaume des Saoud dépense chaque année des milliards de dollars en armements made in US et que cette nouvelle restriction ôte aux officiers saoudiens le peu de possibilités qu'ils avaient de se servir par eux-mêmes et sans l'assistance US, d'un arsenal saoudien si cher payé!
« Les nouvelles contraintes imposées aux milliers d'étudiants militaires des pays alliés et partenaires des États-Unis comprennent également des mesures destinées à les empêcher d'acheter des armes à feu aux États-Unis et une formation supplémentaire sur la détection des menaces potentielles pour la sécurité », a déclaré Garry Reid, responsable du renseignement et de la sécurité au sein du Pentagone.
Les forces armées irakiennes mettent en garde les États-Unis et l'OTAN
Le porte-parole du Commandant en chef des Forces armées irakiennes déclare que suite aux violations de toutes les résolutions internationales, mais aussi de la souveraineté irakienne par les États-Unis, les Irakiens sont plus déterminés que jamais à expulser les troupes américaines de tout l’Irak y compris la région autonome du Kurdistan.
Cité par Fars News ce vendredi 17 janvier, le major-général Abdul Karim Khalaf, porte-parole du Commandant en chef des Forces armées irakiennes, a expliqué le mécanisme de retrait des troupes étrangères du territoire irakien, affirmant que la décision avait été prise de manière indépendante et inclurait la région du Kurdistan irakien.
« La présence des troupes américaines en Irak suit un appel de Bagdad appelant les Nations unies et le Conseil de sécurité à former une coalition qui soutiendrait l’armée irakienne dans sa lutte contre Daech qui menaçait toute la région », a rappelé le major-général Khalaf.
« Après la victoire remportée contre Daech, l’Irak appelle à la fin de la coalition sur la base d’une nouvelle demande qu’Ibrahim al-Jaafari, ancien ministre irakien des Affaires étrangères remettra aux Nations unies », a-t-il ajouté.