تقي زاده

تقي زاده

Un législateur irakien a annoncé que l’Irak envisageait d’annuler son accord de sécurité avec les États-Unis et de bénéficier du soutien russe pour la protection de son espace aérien. Karim Alawi, membre de la Commission de sécurité et de défense au Parlement irakien, a déclaré que des preuves témoignaient de l'implication du régime israélien dans des attaques récentes contre des bases et des convois des Hachd al-Chaabi, et ce, de coordination avec les États-Unis. 

« Les enquêtes menées montrent que des drones de l’armée israélienne étaient impliqués dans les raids aériens contre les sites militaires des Hachd al-Chaabi dans quelques provinces irakiennes », a-t-il indiqué. 

 

Au sixième jour d'une trêve conclue dans le Nord syrien, trêve censée donner à la Turquie le temps nécessaire à dissoudre Hayat Tahrir al-Chaam  l'ex-front al-Nosra et son fusion avec la milice pro turque "Front de libération", un convoi militaire de l'armée turque aurait été conduit au poste d'observation de Morek, dans le nord de Hama. Le convoi militaire turc est chargé de vivres et de fournitures non militaires à destination des militaires turcs à l'intérieur de la ville de Morek contrôlée par le gouvernement syrien.

Selon certaines informations, la police militaire russe serait déployée autour du poste d'observation turc. Ainsi, la Russie honore parfaitement ses engagements pris dans le cadre de la trêve conclue avec les Turcs, qui eux, font semblant d'en faire autant. À vrai dire, il y a deux jours une attaque au drone combinée au tir de missiles ont visé la base aérienne russe à Hmeimim, juste quelques heures après des tirs de missiles américains contre le nord d'Idlib. 

Cité par Sputnik, le vice ministre russe des Affaires étrangères se réfère d'ailleurs aux experts militaires russes pour dire que "ces frappes au drone attribuées aux terroristes de HTC ou du parti du Turkestan (PIT) n'auraient jamais pu avoir lui sans appui technique occidental" : "Ces drones ne sont pas artisanaux et sont fabriqué sur base de technologie occidentale", a dit le responsable en affirmant que le ministère russe des Affaires étrangères suivrait l'affaire. Ce qui veut dire que Moscou s'apprête à évoquer le sujet avec les Turcs. 

L’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a réussi à expulser les terroristes du nord de Hama après avoir libéré fin mai la ville stratégique de Khan Cheikhoun. Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères avait déclaré que la Turquie maintiendrait sa présence au neuvième poste d'observation de la ville syrienne de Morek, bien que l'armée syrienne ait repris le contrôle de la ville de Khan Cheikhoun, au sud d'Idlib. On a cru même un moment à un clash armée syrienne/armée turque à venir. Ce clash n'a pas pour le moment eu lieu mais la Turquie semble continuer à mener sa basse oeuvre autrement. 

Mercredi, 4 septembre, les terroristes du "Front de libération nationale"  soutenus par la Turquie ont publié un communiqué affirmant que plusieurs membres des forces spéciales russes avaient été tués ou blessés dans l'est d'Idlib cette semaine.

Selon la déclaration du "Front de libération nationale", un certain nombre de membres des forces spéciales russes ont été blessés ou tués cette semaine alors qu’ils tentaient de se faufiler derrière les lignes ennemies dans la ville d’Aajaz, dans la campagne de l’est du gouvernorat d’Idlib.

Le "Front de libération nationale" a déclaré que leurs forces avaient réussi à mener à bien une embuscade qui avait contré cette "tentative d'infiltration" des forces spéciales russes. Cité par Al-Masdar, les sources liées aux terroristes pro Turquie vont jusqu'à affirmer qu'au moins neuf membres des forces spéciales russes avaient été tués au cours de l'opération dans l'est d'Idlib.

Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté ces dernières allégations de terroristes soutenus par la Turquie. Si cette information s'avère vraie, l'offensive de l'armée syrienne et de la Russie pour reprendre Idlib, risque de reprendre instamment sous peu. Au fait, le jeu du chat et de la souris auquel s'apprête la Turquie et qui vise à masquer les projets américano-otaniens ne pourraient résister aux coups américains, les États-Unis cherchant à tout prix 

Des membres des forces spéciales russes auraient effectué des missions derrière les lignes ennemies dans les gouvernorats d'Idlib et de Hama en août; Cependant, leur activité est mal connue.

Un groupe de soldats du groupe militant Liwaa Suqour Al-Sham près de la ville d'Al-Latamnah, dans le nord de Hama, aurait été victime d'une première opération russe derrière les lignes ennemies.

L’Iran et la Chine ont mis à jour un accord signé initialement en 2016 prévoyant des investissements chinois de 400 milliards de dollars en Iran, a rapporté la revue d’analyse économique chinois en langue anglaise The Petroleum Economist.

La mise à jour de cet accord a été annoncée fin août par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à Pékin où son homologue chinois Wang Yi a qualifié les deux pays de « partenaires stratégiques globaux ».

Selon The Petroleum Economist, l’accord représente « un changement potentiellement important dans l’équilibre mondial du secteur du pétrole et du gaz » et pourrait marquer un « choc sismique dans le secteur mondial des hydrocarbures », car aucun paiement en dollar américain ne sera impliqué dans les paiements.

Investissement dans des projets pétroliers, gaziers et pétrochimiques

« Le pilier central du nouvel accord est que la Chine investira 280 milliards de dollars pour développer les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie en Iran », aurait dit une source proche du ministère iranien du Pétrole à la revue chinoise, lors de la visite de Mohammad Javad Zarif à Pékin.

Cette somme pourrait être versée pendant les cinq premières années de l’application de l’accord. D’autres sommes d’argent seront versées par la Chine, dans le cadre des accords bilatéraux, durant les périodes de cinq ans qui suivront la période initial de l’accord, a déclaré cette source.

Toute grande puissance qui soit, les États-Unis d'Amérique ont proposé 15 milliards de dollars de pot de vin à quiconque saurait "dénoncer" les canaux d'exportation du pétrole iranien "contrôlés" par la Force Qods du CGRI. L'émissaire US pour l'Iran, Brian Hook qui en informait mercredi 4 septembre les médias, n'a pas eu honte non plus de reconnaître avoir proposé une somme bien rondelette au capitaine du supertanker iranien Adrian Darya pour qu'il aide l'Amérique à ce que l'appareil soit dévié de son trajectoire de sorte que les commandos US puissent le détourner. À quoi rime cette soudaine excès de colère côté américaine? Comme le dit le ministre Zarif, "après avoir joué aux pirates des Caraïbes, les Américains en sont à jouer aux corrupteurs". La réalité est que Washington est à court de moyen face à une puissance émergente iranienne dont les alliés resserrent chaque jour davantage l'eau autour de Washington et ses affidés. 

Le ministre iranien de l’Énergie, Reza Ardakanian, a déclaré que la Russie serait prête à investir jusqu’à 10 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière iranienne malgré les sanctions que les États-Unis ont imposées illégalement à la participation des sociétés étrangères dans les projets énergétiques de la République islamique d’Iran.

Le ministre russe de l'Énergie, Alexander Novak, et son homologue iranien, Reza Ardakanian, se serrent la main après une réunion à Moscou. Photo publiée sur le compte Twitter du ministère russe de l'Énergie.

En visite à Moscou pour s’entretenir avec les hauts responsables russes, le ministre iranien de l’Énergie a déclaré à la presse que les négociations sur la participation russe aux projets pétroliers iraniens commenceraient bientôt.

« Ces négociations vont commencer dans un proche avenir et nous espérons obtenir de bons résultats dans ce domaine », a-t-il déclaré au correspondant de l’agence de presse iranienne IRNA à Moscou, sans donner plus de détails sur le plan russe pour renforcer sa présence dans le secteur énergétique de l’Iran.

Fin du spectacle parisien : la France qui se disait être prête à lancer INSTEX pour sauver l'accord de 2015 des griffes des États-Unis et de leurs sanctions, est y revenue, en annonçant mercredi 4 septembre, avoir lié ce mécanisme à la signature par l'Iran du GAFI. Group d'action financière, on le sait, est cet autre mécanisme qui traite invariablement tout groupe à tendance anti-américaine et anti-israélienne de terroristes et prône leur étouffement financier. Ce coup de théâtre parisien s'est produit presque simultanément à l'annonce par le Tresor US d'une nouvelle liste de sanctions anti-iraniennes visant quelques sociétés de navigation, des sociétés pétrolières et quelques tankers iraniens et tout ceci sur fond d'une prime de 15 milliards de dollars ( l'équivalent à cette ligne de crédit que la Macronie avait promis de lancer pour faciliter la vente du pétrole iranien! ) que l'Américain Hook, émissaire pour l'Iran de sa fonction, a promis à quiconque couperait l'action d'exportation du pétrole iranien qu'il attribue à la force Qods. À Téhéran, on est loin d'être surpris, le binôme Paris-Washington étant bien connu pour ses coups de la dernière minute. Mercredi tard dans la soirée, le président iranien accompagné des chefs de deux autres pouvoir que son législatif et judiciaire a donc annoncé le passage à la troisième étape de réduction des engagements nucléaires iraniens dès le vendredi 6 septembre. 

Le secrétaire général de la Résistance islamique irakienne al-Nujaba, le cheikh Akram al-Kaabi, vient de vivement critiquer les ingérences américaines dans les affaires intérieures de l’Irak.

« Les États-Unis, et leurs alliés israélien, saoudiens et émiratis cherchent à affaiblir l’État irakien », a-t-il souligné.

Le cheikh Akram al-Kaabi a déclaré que les États-Unis ont intentionnellement porté atteinte aux systèmes irakien de défense aérienne et empêche Bagdad de moderniser sa DCA.

Suite aux ripostes du Hezbollah aux attaques et aux violations du régime d’Israël, ce dernier envisage de s’attaquer en priorité aux missiles de haute précision. Les autorités israéliennes disent qu’une confrontation avec le Hezbollah est proche et certaine, arguant que « mieux vaut entrer en guerre aujourd’hui que subir une catastrophe demain ».

Le journal extrarégional Rai Al-Youm écrit que le régime d’Israël se prépare activement pour s’en prendre à ceux qu’il considère comme « danger de futur » provenant des pays arabes. Il s’apprête à prendre pour cible les principaux groupes militants à savoir, les Hachd al-Chaabi en Irak et le Hezbollah en Syrie et au Liban. Israël prévoit également de viser Ansarallah au Yémen. Pour Israël, ces groupes disposant de missiles de haute précision capables d’atteindre les territoires occupés, sont une source de danger.

Alors que le secrétaire général du Hezbollah rejette toute l’existence des usines de fabrication de missiles au Liban, le régime d’Israël s’évertue à prouver le contraire. Or, il est connu de tout le monde que Hassan Nasrallah est bien plus honnête que le Premier ministre israélien et tous ses commandants de l’armée, indique Rai Al-Youm.

jeudi, 05 septembre 2019 14:31

Kaboul: 16 morts dans une attaque talibane

Au moins 16 civils ont péri dans un attentat revendiqué par les talibans qui a secoué Kaboul tard lundi, au moment où Washington s'efforce de mettre un point final à un accord de paix avec le groupe terroriste.
 déflagration, qui a été suivie de tirs d'armes à feu et de l'explosion d'une station service, s'est produite près du vaste complexe de Green Village, qui abrite des agences d'aide et des organisations internationales.

"L'explosion a été causée par un tracteur chargé d'explosifs", a précisé tôt mardi un porte-parole du ministère de l'Intérieur, Nasrat Rahimi, ajoutant que 119 personnes avaient également été blessées.

Les talibans ont revendiqué l'attaque, menée selon leur porte-parole Zabihullah Mujahid par un kamikaze et un commando.

Il s'agit de leur troisième action d'ampleur en autant de jours.

Ils avaient déclenché samedi une offensive pour tenter de s'emparer de la ville stratégique de Kunduz, dans le nord du pays, suivie d'une opération à Pul-e Khumri, la capitale de la province voisine de Baghlan, avant d'en être repoussés.

L'attentat à Kaboul s'est produit au moment même où la télévision afghane diffusait une interview de l'envoyé américain Zalmay Khalilzad, dans laquelle il évoquait l'accord de paix en cours de négociation avec les terroristes de taliban.
 
Le président iranien Hassan Rohani a exclu mardi des négociations bilatérales avec les Etats-Unis et averti que son pays réduirait comme prévu ses engagements en matière nucléaire à moins d'une percée dans les discussions avec les Européens d'ici deux jours.
 
 
Téhéran et trois pays européens -France, Allemagne, Grande-Bretagne- tentent de sauver un accord conclu en 2015 et censé limiter le programme nucléaire iranien, après le retrait unilatéral des Etats-Unis de ce pacte en 2018 et le rétablissement de sanctions économiques américaines contre l'Iran.

Les chances d'un aboutissement rapide de ces discussions semblent cependant très faibles, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian affirmant mardi, au lendemain d'une réunion d'experts français et iraniens à Paris, qu'il y avait "encore beaucoup de choses à régler".

Les tensions n'ont cessé d'augmenter entre Téhéran et l'administration du président Donald Trump qui a adopté une politique très hostile à l'égard de l'Iran.

Mais fin août, lors du G7 en France, le président français Emmanuel Macron et son homologue américain avaient évoqué la possibilité d'une rencontre entre Donald Trump et Hassan Rohani.

- "Troisième phase" -

"Nous l'avons dit plusieurs fois et nous le répétons : aucune décision (n'a été prise) de tenir des négociations bilatérales avec les Etats-Unis", a déclaré devant le Parlement M. Rohani.

"Par principe, nous ne voulons pas de négociations bilatérales avec les Etats-Unis", a-t-il ajouté.

M. Rohani a néanmoins indiqué que des discussions avec Washington pourraient avoir lieu, "comme par le passé" sur les questions nucléaires, dans le cadre du format "5+1", si les Etats-Unis lèvent leurs sanctions.

Le format 5+1 correspond aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Grande-Bretagne, Etats-Unis, France et Russie) plus l'Allemagne, soit les six pays qui avaient négocié l'accord sur le nucléaire iranien.

Après le retrait américain de l'accord et le rétablissement des sanctions, qui privent l'Iran des retombées économiques qu'il attendait de ce pacte, Téhéran a commencé à se désengager de certains de ses engagements en vue de forcer les autres parties à l'aider à contourner les sanctions.

L'Iran a augmenté ses stocks d'uranium enrichi au-delà de la limite fixée par l'accord et porté ses activités d'enrichissement à un niveau prohibé par ce texte (plus de 3,67%).

"Si d'ici à jeudi ces négociations n'aboutissent à aucun résultat, nous annoncerons la troisième phase de réduction de nos engagements", a déclaré M. Rohani.

Cela aura lieu comme prévu "dans les prochains jours" à moins que les autres parties ne prennent une mesure "importante", a-t-il dit, rappelant que son pays voulait pouvoir vendre son pétrole à l'étranger.