
تقي زاده
Délégation du Jihad islamique à Téhéran
Le secrétaire général du Jihad islamique palestinien a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et a déclaré que l’Iran était un « véritable défenseur de la cause du peuple palestinien qui est plus que jamais déterminé à continuer sa lutte jusqu’à la victoire ».
Selon Fars News, Ziyad al-Nakhalah s’est entretenu ce samedi après-midi avec Mohammad Javad Zarif à Téhéran. Il a indiqué que l’Iran était un « véritable défenseur » de la cause palestinienne et a dressé un tableau des élections du Jihad islamique.
« La Résistance est plus performante que dans le passé. Sa puissance s’est révélée au cours des manifestations dans le cadre de la Marche du grand retour et suite à la défaite du régime d’Israël qui a annoncé la tenue d’élections anticipées », a-t-il souligné, avant d’évoquer les tentatives de neutralisation du mouvement palestinien de certains pays arabes et occidentaux.
M. Zarif a réitéré que « l’Iran a toujours été aux côtés des Palestiniens et a constamment défendu leur cause ».
Ziyad al-Nakhalah était accompagné de Nafez Azam, haut membre du Jihad islamique, et de Nasser Abousharif, représentant du mouvement à Téhéran.
Syrie: le plan USA/France/Turquie?
La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne.
La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.
Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.
Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.
En mai dernier, les FDS avaient attaqué une unité des FES après avoir refusé de rendre leurs armes. Le conflit était perçu comme une tentative de neutralisation du groupe arabe.
Ahmad Jabra a des liens étroits avec l’Arabie saoudite et l’Égypte. Cependant, il a récemment repris ses relations avec la Turquie et s’est rendu à plusieurs reprises dans le pays, où il a discuté de l’avenir de la frontière syro-turque, selon des sources de l’opposition syrienne.
On ne sait pas encore si le plan supposé sera soutenu par l’Égypte, l’Arabie saoudite ou même les FDS, qui sont actuellement plus proches de l’axe soutenant le gouvernement de Damas.
Il est à noter que les troupes du gouvernement syrien sont entrées, hier, dans la ville de Manbij où elles ont fait flotter le drapeau de la Syrie. Les Unités de protection du peuple (YPG) ont demandé, le vendredi 28 décembre, aux forces de l’armée syrienne de prendre position à Manbij pour ainsi éviter une offensive de l’armée turque. L’armée syrienne a promis dans un communiqué de garantir la sécurité de tous les habitants de Manbij, ville jusqu’ici sous le contrôle des miliciens kurdes.
Décryptage des aveux des commandants israéliens
Il y a quelques jours, des commandants de l’armée israélienne ont reconnu leur incapacité à assurer la sécurité dans les territoires occupés, en particulier à Gaza. en effet, le régime d’Israël est sérieusement confronté à une « crise sécuritaire ».
Le chef d'état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a avoué que son armée avait du mal à garantir la sécurité d’Israël. « Depuis trois ans, elle n'a pas réussi à sécuriser les colonies adjacentes à la bande de Gaza, a-t-il déclaré. C'est difficile, mais nous devons admettre qu'au fil des ans, nous n'avons pas été en mesure d'assurer la sécurité des Israéliens qui habitent près de Gaza. »
Auparavant, d’autres officiers et commandants israéliens s’étaient rendus à cette évidence. En novembre dernier, le ministre de l'Education a accusé l'armée de trop se préoccuper des aspects légaux et de manquer à son « devoir de guerre ». Naftali Bennett, chef du Parti HaBayit HaYehudi a pour sa part évoqué la « crise sécuritaire » d'Israël qui « a arrêté de gagner » depuis la seconde guerre du Liban en 2006.
Force est de constater que le régime sioniste est depuis longtemps aux prises avec une crise sécuritaire généralisée dans les territoires palestiniens occupés, en particulier aux frontières de la bande de Gaza, une crise qui a semé la zizanie au sein du cabinet de Tel-Aviv, remettant en cause la structure politique régnante. Cependant, aucune des autorités sionistes n’a jamais été en mesure de trouver une solution à la crise actuelle.
Opérations de la Résistance : le cauchemar du sionisme
L'un des défis majeurs que le régime d’Israël doit relever est la recrudescence des opérations de la Résistance palestinienne contre les troupes israéliennes. L’armée israélienne peine à endiguer les attaques dont elle fait l’objet, et se charge seulement de réprimer les auteurs de ces opérations et leurs familles.
Par exemple, elle procède systématiquement au ciblage des « éléments déstabilisants » de la Résistance, puis perquisitionne et détruit leurs domiciles. Même cette méthode n'a pas porté ses fruits car les Palestiniens continuent toujours de défier les forces israéliennes et de mener leur stratégie de lutte contre le sionisme.
Ballons enflammés et cerfs-volants incendiaires
Autre raison de la montée de la crise sécuritaire dans les territoires occupés : les idées novatrices des Palestiniens dans l’élaboration des outils d’une auto-défense qui a mis à bout toute une armée. Les ballons d'hélium enflammés et les cerfs-volants incendiaires lancés de l’autre côté de la frontière depuis Gaza ont causé à plusieurs reprises des incendies sur les terres agricoles arides du sud d'Israël.
Berlin opposé au déploiement des missiles américains en Europe
"Nous sommes opposés au déploiement des missiles US à moyenne portée en Europe", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, estimant que la politique des années 1980 ne répondaient plus aux problèmes auxquels le monde actuel est confronté.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’est prononcé contre le déploiement de missiles américains à moyenne portée dotés d’ogives nucléaires en Europe au cas où Washington se retirerait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
"L'Europe ne doit en aucun cas devenir une plate-forme de discussion sur l'accumulation d'armes", a déclaré le ministre allemand dans une interview accordée à l'agence de presse DPA publiée ce mercredi 26 décembre.

"L'accumulation d'armes nucléaires constituerait une réponse totalement erronée", a souligné Maas, commentant les accusations de violation du FNI par la Russie. "La politique des années 80 ne va pas aider à répondre aux questions contemporaines", a-t-il ajouté.
M. Maas a estimé que "le développement des armes nucléaires entraînerait le monde dans une nouvelle guerre froide".
Les deux Corées connectées par le rail et la route
Les deux Corées ont tenu mercredi une cérémonie symbolique d'inauguration des travaux pour reconnecter et réparer les routes et voies ferrées de la péninsule divisée, le Nord demandant au Sud de tenir bon sur les projets communs malgré les sanctions contre Pyongyang.
Un train spécial comportant neuf voitures, avec à son bord une centaine de Sud-Coréens, dont de haut responsables et cinq personnes nées au Nord, a quitté la gare de Séoul aux premières heures à destination de la ville frontalière de Kaesong, en Corée du Nord.
Le train rouge, blanc et bleu, affichait sur ses wagons le slogan : « Ouvrons ensemble une ère de paix et de prospérité, reconnexion du chemin de fer et des routes Sud-Nord ».
"L’attaque contre la Syrie est considérée comme une attaque contre la Palestine"
Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) ainsi que les Brigades des Mudjahidines ont vivement condamné les attaques balistiques de mardi 25 décembre contre la Syrie. Parmi les 10 missiles tirés, huit ont été interceptés et détruits par la DCA syrienne.
Suite aux attaques de l'armée israélienne dans la soirée de mardi, Ali Baraka, le représentant du mouvement du Hamas au Liban, a estimé qu'« une attaque contre la Syrie est une contre la Palestine ».
« Nous insistons sur le maintien de l’alliance militaire contre l’ennemi qui se cache derrière l’Oumma islamique », a-t-il noté.
L'opération "Bouclier du Nord" a fait fuir des centaines de colons depuis un mois
Alors que Netanyahu s'apprête à affronter les élections anticipées après la dissolution de la Knesset, les manœuvres se multiplient à Tel-Aviv pour lui assurer une réélection. Au terme de plus d'un mois d'opération baptisée "Bouclier du Nord" et alors que Tel-Aviv espérait pouvoir en tirer un large profit faisant condamner le Hezbollah au Conseil de sécurité, ce qui n'a pas eu lieu, le Premier ministre sioniste a annoncé mardi 25 décembre la fin de la dite opération qui devenait l'objet d'une campagne de discrédit à son encontre aussi bien dans la presse israélienne qu'au sein des milieux politiques d'Israël.
Après la mobilisation des centaines de soldats et d'une grosse quantité d'équipements dans une vaste région allant de Haïfa aux frontières libanaises, l'armée israélienne a pu, dit-elle, localiser quatre tunnels dont les images ne sont toujours pas rendues publiques. Le Conseil de sécurité convoqué vendredi dernier à la demande US, a clos ses travaux sans cautionner réellement la version israélienne des faits. Ceci dit, l'opération "Bouclier du Nord" n'a servi à réveiller les démons de la peur dans les colonies et c'est visiblement l'un des objectifs recherchés par ses initiateurs. Bref, sous prétexte de découvrir et détruire de supposés tunnels du Hezbollah, Israël a lancé l’opération Bouclier du Nord. Mais elle n’a fait qu’effrayer des colons qui fuient les colonies.
Le Pakistan revendique son rapprochement avec l'Est
Dans une démarche inédite, le président pakistanais Arif Alvi a réagi à un tweet du président américain interrogeant ce dernier sur les interventions militaires américaines dans des pays comme la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan.
Commentant la décision du président américain Donald Trump de retirer les troupes américaines de la Syrie, Arif Alvi a critiqué les destructions causées par la présence militaire américaine dans le monde.
« Les pays qui ont fait l’objet de ces plans politiques ont énormément souffert. Après cet aveu, la prochaine étape pourrait bien consister à la réparation humanitaire des dommages et des souffrances causés par ces guerres », a tweeté Alvi.
Le président pakistanais répondait à un tweet de Trump citant Rand Paul, sénateur républicain méfiant par rapport à des interventions américaines, en déclarant :
« Ce n’est pas aux États-Unis de remplacer des régimes dans le monde entier. C’est ce que le président Trump a reconnu en Irak qu’il s’agissait de la plus grande catastrophe politique étrangère de ces dernières décennies, et il a raison... Les généraux ne veulent toujours pas accepter leurs erreurs. »
Suite à sa décision du retrait de ses troupes de Syrie, annoncée la semaine dernière, Trump a salué la présence de troupes turques dans la région ordonnée par le président Recep Tayyip Erdogan.
« Le président turc Recep Tayyip Erdogan m’a très fortement rassuré qu’il éliminerait les résidus de Daech en Syrie, et je sais qu’il peut le faire, car la Turquie est juste à côté. Nos troupes rentrent à la maison ! », a déclaré Trump.
La Maison Blanche aurait également ordonné le rapatriement de la moitié des troupes américaines déployées en Afghanistan.
Les liens entre les pays stratégiques tels que l’Iran ou le Pakistan avec les grandes puissances de l’Asie préoccupent au plus haut point les Américains. Depuis l’élection d’Imran Khan, Islamabad tient à marquer son rapprochement avec l’Est.
Shah Mahmood Qureshi, le ministre pakistanais des Affaires étrangères s’est rendu, ce mercredi 26 décembre, à Moscou pour entamer la quatrième étape de sa tournée de trois jours en Afghanistan, en Iran, en Chine et en Russie.
Accompagné des autorités du ministère pakistanais des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie pakistanaise rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov et plusieurs autres figures du gouvernement russe.
Les relations entre le Pakistan et les États-Unis, alliés de la prétendue guerre contre le terrorisme, se sont effondrées au cours des dernières années, principalement au sujet de l’Afghanistan.
L’annonce de la venue du Prophète Mohammad (s) par Jésus (as)
Le Noble Coran fait état que le Prophète Jésus (‘Isâ) (as) a fait l’annonce à ses fidèles et ses contemporains en général de la venue prochaine, après lui, d’un prophète nommé « Ahmad ».
« Lors Jésus fils de Marie dit : ‘’ Fils d’Israël, je suis l’envoyé de Dieu vers vous, venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ’’. Or, quand il leur eut apporté les preuves, ils dirent : « C’est de la sorcellerie flagrante ». (Sourate Al-Saff (En rangs) ; 61 : 6)
Pour les musulmans, aux yeux de qui le Coran est la vérité divine, ce verset est évidemment une preuve que Jésus fils de Marie – que la paix soit sur eux deux – a bien annoncé à son peuple la venue prochaine après lui d’un prophète dont le nom est Ahmad. Un non-musulman va normalement se permettre d’en douter, mais il aura du mal à trouver des arguments pour cela. Parce que les spécialistes de chacune des grandes religions savent que la révélation présente cette caractéristique d’être cohérente et homogène. Elle s’explique par un principe général de la bonne foi du prophète de la religion, qui est indiscutable dans le cas du Prophète de l’islam (s). Les musulmans ayant une confiance totale lui en acceptent tout ce qu’il transmet, parce que rien ne permet d’en douter. Les Arabes de La Mecque et de Médine à qui il s’adressait n’avaient pas été convertis en masse par la prédication chrétienne. Et le Prophète aurait bien pu se passer de confirmer l’existence de Jésus (as), rien ne l’obligeait à parler de lui, si on envisage les choses « politiquement ». Or, le Prophète obéit à un ordre divin ; il ne se livre pas à des calculs de circonstances. C’est pourquoi le Coran réserve une place considérable, un rôle clé et une fonction axiale à la personne et à la prédication de Jésus, fils de Marie (as).
C’est en cela que consiste l’harmonie de l’action des envoyés de Dieu ; chacun d’eux soutient et confirme l’autre dans les principes généraux. Il en est de même pour tous les autres prophètes mentionnés dans le Coran : Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jean le Baptiste, Joseph, David et Salomon, etc., paix à eux tous.
C’est parce qu’ils sont mentionnés dans le Coran que les musulmans croient en leur existence historique. Autrement, rien ne prouve que ces personnages aient vécu réellement dans l’histoire. Aucun historien ne peut attester de leur existence, avec peut-être quelque exception pour Jésus (as) au sujet de qui on trouve quelques références rares et floues.
Dieu a donc voulu que la religion soit essentiellement une affaire de croyance, de conviction dans le cœur. Les personnages de Moïse, de Jésus, etc., qui sont mentionnés dans le récit coranique sont plus importants que l’établissement de l’argument définitif et matériel de leur existence historique. Le Coran n’est pas un traité d’histoire.
C’est pourquoi, le Coran se présente comme la parole divine, comme un livre issu de Dieu, qui est une copie d’un Livre Original qui se trouve auprès de Dieu. La vérité du Coran est donc le critère de la vérité historique, et pas l’inverse. La foi en Dieu est un phénomène qui ne dépend pas de l’œuvre historienne, même si elle s’en nourrit, comme objet de leçons à méditer.
Nous nous en tenons donc au récit coranique et affirmons que chacun des prophètes du passé a annoncé la venue du prophète qui lui succédera, à plus ou moins brève échéance. Ils ont en outre enseigné et annoncé la venue d’un prophète qui clôturera le cycle prophétique.
Il est évident que les prophètes, tant ceux qui ne sont pas mentionnés dans la Bible et ceux qui le sont, reçoivent de Dieu des enseignements concernant le passé et le futur afin de leur permettre d’accomplir leur mission d’avertissement ou de bonne nouvelle de la part de Dieu. Il est donc normal, à plus forte raison, que Dieu leur enseigne le nom du Prophète qui clôturera le cycle des envoyés divins et leur ordonne de le faire connaître aux gens. De même qu’il a été annoncé par les prophètes avant lui, Jésus a lui-même annoncé le nom du prophète qui viendra après lui.
La raison commande qu’un homme de Dieu, missionné par Dieu, possède une connaissance du cycle dans lequel il se retrouve lorsqu’il débute sa mission. Il a conscience de poursuivre une mission accomplie par d’autres avant lui, et il est nécessaire qu’il sache qui viendra après lui. Il ne peut pas forcément donner son nom, ni la date exacte de son avènement, mais il en connaît quelques signes. Il s’agit ici de questions que son peuple ne manquera pas de lui poser. Dans la Bible, nous savons que certains prophètes ont fait connaître de leur vivant le prophète qui leur succédera et parfois même ils le lui ont présenté.
La Bible fait état de certains cas à ce sujet, comme la succession d’Aron à Moïse et de Salomon à David, par exemple. Dans l’Evangile de Jean, nous lisons ce qui suit :
« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. » (Jean ; 1 : 20 à 24).
Signalons que dans les textes en grec et en syriaque, le terme prophète (nabî) est désigné par l’article défini et se rapporte à un prophète bien identifié.
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ (as) : Prophète Issa dans le Coran
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ (as) : Prophète Issa dans le Coran
Le monde Chrétien célèbre ces jours-ci la mémoire de la naissance de Jésus Christ (p). Certains chercheurs affirment que sa naissance n'a pas eu lieu à cette date mais à une autre. Et cette affirmation est confirmé par le Verset Coranique qui dit en s'adressant à Mariyam (Marie) (p) ((Secoue le tronc du palmier, des dattes mûres tomberont vers toi)) (Coran XIX, 25). Cela prouve que la naissance de Jésus (p) a eu lieu à la saison des dattes, qui est plus proche de l'été. Nous vénérons Jésus Christ (p) que Dieu en a fait un miracle tout comme il a auparavant fait d'Adam (p): ((‘Îssâ est pour Dieu à l’exemple d’Adam. Il l’a créé de terre, puis, Il lui a dit : ‘Sois !’ et il fut)) (Coran III, 59).
Dieu, à Lui la Grandeur, a voulu ainsi montrer Sa puissance, que ce soit dans la création d'Adam (p) : ((Je vais créer l'homme de limon. Lorsque Je l'aurai formé et que j'aurai soufflé dans lui Mon esprit, prosternez-vous devant lui)) (Coran XV, 28-29), ou dans la naissance miraculeuse de Jésus (p) de sa mère pure, pieuse et immaculée Mariyam Fille de 'Imrân (p) que les anges lui avaient d'avance annoncé sa naissance. Ils ont dit à ce propos: ((Les anges disent à Marie: Dieu t'annonce Son Verbe. Il se nommera le Messie, Jésus fils de Marie, honoré dans ce monde et dans l'Autre, et un des confidents de Dieu. Il parlera aux hommes, enfant au berceau et adulte, et il sera du nombre des justes)) (Coran III, 45-46).
Marie (p) était surprise. Elle a dit: ((Seigneur! Comment aurais-je un fils? Aucun homme ne m'a approchée. C'est ainsi, reprit l'ange, que Dieu crée ce qu'Il veut. Il dit: "Sois" et il est) (Coran III, 47). La volonté de Dieu décide de tout ce qu'Il fait, y compris dans la création de l'univers, de l'homme et de l'animal.
Dieu, à Lui la Grandeur, nous parle ensuite des bienfaits dont Il a comblé Jésus (p). Comment Il l'a élevé et l'a éduqué, comment Il lui a demandé d'être ouvert au bien, à la justice, à l'amour et à la compassion envers tous les hommes. Dieu dit à ce propos: ((Il lui enseigna le Livre et la sagesse, le Pentateuque et l'Evangile. Jésus sera Son envoyé auprès des Fils d'Israël)) (Coran III, 48). Il l'a envoyé auprès d'eux afin qu'ils soient les premiers à recevoir son appel. Il fait partie des prophètes "Fermement résolus" qui ne sont pas envoyés à un peuple à l'exclusion des autres. Il est normal que chaque envoyé commence à transmettre son message à son propre peuple, avant que ce message ne se propage pour englober la totalité du monde. ((Je viens vers vous accompagné de Signes du Seigneur)). Ce signe est le miracle qui prouve que je suis l'Envoyé de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire: ((Je formerai de boue la figure d'un oiseau; je soufflerai dessus et, par la permission de Dieu, l'oiseau sera vivant)). Jésus (p) façonnait la figure de l'oiseau, puis il soufflait dessus, mais c'est Dieu qui y insufflait l'âme. Ce n'était pas Jésus qui le créait, mais Dieu, à Lui la Grandeur, a placé dans les souffles de Jésus un peu de la puissance divine.
La fonction miraculeuse de Jésus (p)
((Je guérirai l'aveugle de naissance et le lépreux; je ressusciterai les morts par la permission de Dieu)). Jésus (p) vivait à une époque dans laquelle la médecine était très prospère. On lui emmenait les lépreux, les aveugles et les sourds. Dès qu'il les touchait ils guérissaient par la permission de Dieu. ((Je vous dirai ce que vous aurez mangé et ce que vous aurez caché dans vos maisons)). Pour le faire il utilisait ce que Dieu lui a donné en matière de présage grâce auquel il devinait ce que les gens mangeaient ou cachaient dans leurs maisons. ((Tous ces faits seront autant de signes pour vous, si vous êtes croyants)).
((Je viens pour confirmer le pentateuque que vous avez reçu avant moi)), car le message tardif n'abroge pas le message qui l'avait précédé. Ainsi, Jésus (p) est venu pour confirmer le Pentateuque au sujet duquel Dieu, a Lui la Grandeur et la Gloire, a dit que ((Les prophètes qui se sont soumis s'y réfèrent pour gérer les affaires des Juifs)). Jésus (p) est venu pour compléter ce message, car les choses évoluent au cours du temps, et les hommes ont besoins de nouvelles règles. C'est ainsi que le message ultérieur vient pour combler le vide dans la réalité vécue par les hommes.
((Je vous permettrai l'usage de certaines choses qui vous ont été interdites)). C'est Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, qui décide de ce qui est licite et de ce qui est illicite. Dieu déclare une chose comme licite pour une raison ou pour un avantage, puis Il la déclare comme illicite pour une raison ou pour un avantage, et vice versa. Nous le constatons dans la reproduction humaine. Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a permis aux fils et aux filles d'Adam de se marier les uns avec les autres, avant d'interdire ce mariage par la suite. Nous le constatons également dans le changement de la direction de la prière qui se faisait au début vers al-Qods (Jérusalem) qui était la première Qibla, avant de demander au Prophète (P) de diriger la prière vers la Mosquée Sacrée à la Mecque : ((Nous t'avons vu tourner incertain ton visage de tous les côtés du ciel; nous voulons que tu le tournes dorénavant vers une région dans laquelle tu te complairas. Tourne-le donc vers la Mosquée Sacrée. En quelque lieu que vous soyez, tournez-vous vers cette Mosquée)) (Coran II, 143).
((Je viens avec des signes de la part de votre Seigneur. Craignez-Le et obéissez-moi. Il est mon Seigneur et le vôtre)). Dieu, à Lui la Grandeur, ne s'est donc pas incarné dans Jésus (p), comme le prétendent certains parmi ceux qui suivent Jésus Christ (p). Il est seulement le serviteur de Dieu. C'est lui qui a dit : ((Je suis le serviteur de Dieu)). ((Adorez-Le : C'est le sentier droit)). Jésus s'aperçut bientôt de l'infidélité des Juifs. Il s'écria : ((Qui m'assistera dans le sentier de Dieu?)). Il leur avait transmis le message, mais ils se sont révoltés contre lui, ils l'on embarrassé et ils l'ont torturé. Il a alors demandé assistance pour la cause de Dieu et non pas pour son propre cause. ((C'est nous, répondirent les apôtres, qui seront les aides dans le sentier de Dieu. Nous croyons en Dieu et tu témoigneras que nous nous sommes soumis. Seigneurs! Nous croyons à ce que tu nous envoies et nous suivons le messager. Ecris-nous au nombre de ceux qui rendent témoignage. Les Juifs imaginèrent des artifices contre Jésus. Dieu en imagina contre eux; et certes, Dieu est le plus habile)) (Coran III, 48-54).
Jésus, la parole de vérité et le messager
Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, nous parle de Jésus en ces termes : ((Le Messie, Jésus Fils de Marie, est l'apôtre de Dieu et Son verbe qu'Il jeta dans Marie : Il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et à Ses messagers et ne dites point : Il y a trinité)). ((Ceux qui ont dit Dieu qu'Il est le troisième parmi trois sont tombés dans la mécréance)). Mais il ne s'agit pas d'une mécréance vis-à-vis de Dieu, mais vis-à-vis de la prophétie et de l'unicité apportée par les messages divins.
((Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique. Loin de Sa gloire qu'Il ait eu un fils. A Lui appartient tout ce qui est dans les Cieux et sur la terre. Son patronage suffit ; il n'y a pas besoins d'un agent. Le Messie ne dédaigne pas d'être le serviteur de Dieu, pas plus que les anges qui l'approchent. Dieu rassemblera un jour les dédaigneux et les orgueilleux)) (Coran IV, 170-171).
Parlant par la bouche de Jésus, Dieu le Très-Haut, dit : ((Je suis le serviteur de Dieu? Il m'a donné le Livre et m'a constitué prophète. Il a voulu que je sois béni partout où je me trouve ; Il m'a recommandé de faire la prière et l'aumône tant que je vivrai)). Etant encore dans le berceau, Jésus a parlé. Et le faisant, il a parlé de la prière, car la prière est l'ascension du croyant cers Dieu. Elle est le pilier de la religion. Elle représente le lien entre l'homme et Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Il a parlé également de l'aumône car elle représente ce que l'homme donne aux autres à partir ce que Dieu lui a donné et lui a demandé d'en donner. Dieu dit : ((Donnez-leur à partir des biens de Dieu qu'Il vous a octroyés)) (Coran XXIV, 33).
((Il m'a recommandé d'être pieux envers ma mère ; Il ne permettra pas que je sois rebelle et abject)). Être pieux envers les parents exprime le sentiment de reconnaissance dans la mesure où Dieu établit un lieu entre la reconnaissance qu'on doit aux parents et celle qu'on Lui doit. Celui qui ne se montre pas reconnaissant envers la créature ne peut point se montrer reconnaissant envers le Créateur. Dieu n'a pas permis que Jésus soit rebelle et abject mais affectueux envers les autres dans routes leurs affaires. ((La paix sera sur moi au jour où je naquis et au jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité. Ce fut Jésus Fils de Marie, pour parler la parole de la vérité, celui qui est le sujet de doutes d'un grand nombre. Dieu ne peut pas avoir d'enfants. Loin de Sa gloire ce blasphème! Quand il décide d'une chose; Il dit : "Sois" et elle est. Dieu est mon Seigneur et le vôtre. Adorez-Le, c'est la voie droite)) (Coran XIX, 30-36).
C'est ainsi que Dieu, à Lui la grandeur, nous a parlé de Marie en nous disant qu'elle est une dame pure et impeccable ((Qui a conservé sa virginité ; nous la constituâmes, avec son fils, un signe pour l'univers)) (Coran XXI, 91).
S'ouvrir aux bons caractères de Jésus-Christ (p)
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ, il y a plusieurs choses que nous sommes appelés à connaître :
Faire connaître à nos familles et nos enfants les deux Sourates, "Mariyam" (Marie) et "âl-'Imrân" (la Famille d'Imran). Nous devons leur lire ce que Dieu a dit, dans maints Versets coraniques, au sujet de Jésus (p) et de Marie (p). Il faut leur dire qu'il est le messager de Dieu, Son Verbe et un signe présenté aux hommes sous tous les aspects de son existence. Il faut se conduire ainsi afin de ne pas confondre la doctrine en vigueur chez les autres et la doctrine coranique. A l'occasion de l'anniversaire de la Naissance de Jésus-Christ (p), nous devons nous ouvrir à sa spiritualité, à ses moralités, à sa foi en Dieu, l'Unique, à Lui la Grandeur et la Gloire, et à toutes les significations d'amour, de magnanimité et de justice.
Nous ne voulons pas nous écarter de la ligne doctrinale unicitaire de l'Islam. Nous croyons en Jésus (p) en tant que serviteur et messager de Dieu. Dieu a demandé à l'homme musulman de croire en Lui, en Son Messager et à tous les autres prophètes.
Que la paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il est mort et le Jour où il sera ressuscité!