
تقي زاده
Maroc: manifestations interdites les 27 et 28 octobre
À l’approche du premier anniversaire des mouvements de protestation dans le nord du Maroc et suite aux appels à manifester lancés ces derniers jours sur les réseaux sociaux, les autorités provinciales d’al-Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre 2017, a indiqué jeudi un communiqué de la préfecture de la province d’al-Hoceima.
Selon le journal Al-Qods al-Arabi citant le communiqué, « ces appels, qui n’ont pas respecté les procédures légales en vigueur, interviennent après le retour de la sécurité et de la quiétude dans la province, au moment où l’opinion publique suit avec satisfaction l’avancement des chantiers de développement ouverts, qui ont suscité une interaction positive de la part des populations de la province. Et par conséquent, du fait que ces appels créent un climat de tension qui est susceptible d’impacter négativement les intérêts des citoyens et l’ordre public, les autorités provinciales d’al-Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre ».
Des appels émanant de sources anonymes et d’autres de l’extérieur de la province ont été lancés lors des derniers jours sur les réseaux sociaux, invitant l’ensemble des citoyens à participer à des manifestations les 27 et 28 octobre 2017, souligne le communiqué.
Cette date correspond à la mort tragique du jeune vendeur de poissons Mohsine Fikri, l’an dernier. Selon Le Point, une enquête policière avait révélé que le jeune marchant de poissons s’était jeté dans le camion-benne afin de tenter de sauver sa marchandise confisquée par la police et s’est ainsi retrouvé prisonnier de la broyeuse qui avait été déclenchée, provoquant sa mort.
Une partie de l’enquête judiciaire doit faire la lumière sur les circonstances de l’incident, mais elle doit aussi déterminer si des personnes sont impliquées dans le déclenchement du mécanisme, indique la source.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré le président ougandais
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a rencontré ce mercredi le président ougandais, Yoweri Museveni, à Campala. Les deux parties se sont réjouies du développement des relations entre l’Iran et l’Ouganda et ont souhaité l’approfondissement de la coopération Téhéran-Campala.
M. Zarif a également rencontré son homologue ougandais, Sam Kutesa. Les discussions des deux ministres portaient sur la coopération économique. « Nous espérons que les deux pays pourront rendre opérationnels le plus tôt possible leurs accords économiques et commerciaux », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
De son côté, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, a déclaré que son pays prendrait les mesures nécessaires pour une présence plus marquée des entreprises iraniennes en Ouganda : « Les partenaires iraniens pourront développer leurs activités dans divers secteurs, notamment pour l’exportation des machines agricoles en Ouganda et leur coproduction sur place avec les sociétés ougandaises. »
Les deux ministres ont ajouté qu’ils poursuivraient aussi leur coopération constructive au sein des organisations internationales.
Le ministre iranien des Affaires étrangères en visite au Niger
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif est arrivé jeudi soir à Niamey, capitale du Niger.
Zarif, qui venait de quitter la capitale ougandaise, Kampala, s’est rendu au Niger, troisième étape de sa tournée en Afrique.
À son arrivée, M. Zarif s’est entretenu avec des responsables nigériens, notamment le Premier ministre nigérien Brigi Rafini et le président du pays Mahamadou Issoufou.
Les moyens de renforcer les transactions mutuelles et les questions régionales et internationales font partie des principaux sujets qui ont animé ses discussions avec les hauts responsables nigériens.
De même, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont assisté à la cérémonie d’ouverture du Forum commercial Iran-Niger.
Le Niger est un pays enclavé en Afrique de l’Ouest, nommé d’après le fleuve Niger. Le Niger est bordé par la Libye au nord-est, le Tchad à l’est, le Nigeria et le Bénin au sud, le Burkina Faso et le Mali à l’ouest et l’Algérie au nord-ouest.
Syrie: le message du président Hassan Rohani aux alliés de l'Iran
Le quotidien libanais Al-Akhbar a publié un article qui décrypte le message du président iranien envoyé aux alliés de la République islamique d'Iran.
Dans la conjoncture actuelle, le Liban reste une source de confort pour son allié iranien en raison d'une alliance solide et homogène que vient de conclure le Hezbollah avec le cabinet libanais.
Les États-Unis continuent d'imposer des sanctions au Liban et mettent, au passage, leurs alliés européens devant un dilemme: s'allier à Washington ou le laisser seul ?
Dans le même temps, les tensions entre l'Iran et les États-Unis montent d'un cran. C'est bien dans cette atmosphère tendue que la République islamique d'Iran a envoyé un message à toutes les parties impliquées dans les champs où elle est présente, par la voix de son président Hassan Rohani.
L'Iran sait bel et bien que les sanctions qu'ont mises sur la table les États-Unis ne constituent pas une question éphémère et que ces mêmes sanctions pourraient redoubler la tension sur l'Europe pour la faire basculer dans le cercle des ennemis du Hezbollah, au moment où elle défend bec et ongles l'accord nucléaire de 2015, signé avec l'Iran.
L'Europe ne s'est pas impliquée, jusqu'ici, dans les sanctions imposées par les États-Unis au Hezbollah et elle tente, en même temps, de rester à l'écart des conséquences indésirables que suscite la position hostile de Washington vis-à-vis de l'accord nucléaire.
Bien qu'elle tente, de toute sa force, de ne pas emboîter aveuglément le pas aux politiques de la Maison Blanche, l'Europe se découvre toutefois un désir caché en elle-même; s'allier aux desiderata des Américains, d'autant plus que Donald Trump montre des attitudes bien imprévisibles. Tout cela s'ajoute au grand intérêt que montre l'Europe au développement des relations économiques équilibrées avec l'Iran.
Le Liban entend, entre autres, fermer les yeux sur toutes les évolutions de la région dont le système de défense antiaérien syrien qui a pris pour cible un avion de chasse israélien, pour pouvoir se pencher sur ses questions intérieures. Ce, alors que tous les messages qui passent par les cieux libanais et syrien, par l'Irak et le Kurdistan irakien ainsi que le déploiement des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Hachd al-Chaabi) à Kirkouk s'inscrivent dans le cadre de la réorganisation des rangs iraniens dans les champs, décidée par Hassan Rohani.
Ce n’est pas la première fois que Téhéran évoque l’expansion de sa sphère d'influence de l’Irak jusqu'à la Méditerranée. Mais les propos de Hassan Rohani contiennent cette fois des messages, adressés pas seulement aux "ennemis" mais aussi aux "alliés" de l’Iran.
Al-Akhbar estime que le discours du président iranien constitue une mise en garde à l’adresse de tous les amis "qui voudraient faire des marchés sur le dos de l’Iran", que ce soit les Russes qui pourraient être tentés d’étendre encore leur influence en Syrie ou encore "des parties irakiennes qui voudraient se réfugier auprès de Riyad" car, ajoute Al-Akhbar, "l’Iran s'opposera farouchement à tout effort destiné à endiguer son influence dans la région".
Israël : affrontements entre policiers et manifestants ultra-orthodoxes à Qods
Des centaines de juifs ultra-orthodoxes ont manifesté ces derniers jours à Qods contre une récente décision de la Haute Cour de Justice d’Israël, qui pourrait les obliger à accomplir leur service militaire.
Des manifestations massives organisées à l’appel des juifs ultra-orthodoxes se tiennent quasi quotidiennement dans la ville occupée de Qods contre l’adoption d’une loi sur le service militaire obligatoire pour les religieux des écoles ultra-orthodoxes.
Ces manifestations, qui ont provoqué des heurts entre les habitants et les responsables sécuritaires du régime israélien, ont été parmi les plus violentes jamais organisées depuis la fondation de ce régime factice en 1948.
Lors de ces affrontements, des dizaines de jeunes juifs ultra-orthodoxes refusant de se présenter auprès des bureaux de recrutement pour le service militaire ont été blessés et plus de 40 autres interpellés.
Alors que les jeunes juifs ainsi que de nombreuses figures ultra-orthodoxes affrontaient la police israélienne dans les ruses de Qods, le rabbin orthodoxe israélien Yigal Rozen a défendu la loi sur le service militaire obligatoire, assimilant les personnalités et les jeunes opposés à cette loi aux « terroristes de Daech » et aux « nazis ».

La police israélienne a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser les manifestants et a déployé ses effectifs féminins pour affronter les manifestants ultra-orthodoxes tout en sachant que les juifs ultra-orthodoxes croient en la séparation stricte entre hommes et femmes à l’extérieur de la maison.
Obligatoire sauf exception, le service militaire, généralement accompli à l’âge de 18 ans, est de deux ans et huit mois pour les hommes et de deux ans pour les femmes.
Le service militaire des ultra-orthodoxes, censés observer strictement les règles du judaïsme dans tous les aspects de la vie quotidienne et spirituelle, fait depuis longtemps débat en Palestine occupée.
Irak : al-Abadi suspend pendant 24 heures les opérations dans le Nord
Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a émis l’ordre de suspendre pendant 24 heures toute mission des forces irakiennes opérant dans les régions revendiquées par Erbil.
Selon la chaîne d’information Al-Sumaria News, par ce décret, le Premier ministre Haïder al-Abadi, qui assume également les fonctions de commandant en chef des armées, a donné l’ordre d’interrompre pendant 24 heures toutes les opération armées des troupes irakiennes déployées dans le nord de l’Irak ainsi que dans les zones revendiquées par Erbil. L’objectif de ce répit est de laisser du temps pour le déploiement des forces du gouvernement fédéral dans les zones en conflit.
Dans ce communiqué, al-Abadi a demandé aux troupes irakiennes de préparer le terrain à l’arrivée d’équipes techniques conjointes formées par les forces fédérales et les forces de la région kurde, de sorte que les membres desdites équipes puissent préparer le terrain au déploiement immédiat des forces fédérales irakiennes dans toutes les parties concernées ainsi qu’au passage frontalier de Faysh Khabur et sur les lignes de démarcation internationales.
Palestine : la résistance armée, le seul chemin vers la liberté
Le président par intérim du Conseil législatif palestinien, Ahmad Bahar, qui est membre du Hamas, a trouvé inacceptable que le Comité quadripartite veuille se mêler de la réconciliation inter-palestinienne et a rejeté la demande de désarmement du Hamas formulée par ce comité et par le régime d’occupation.
« L’interférence du Comité quadripartite, dont les membres sont les États-Unis, l’Union européenne, les représentants onusiens et la Russie, dans les pourparlers destinés à parvenir à une réconciliation inter-palestinienne est préjudiciable », a déclaré Ahmad Bahar lors du sermon de la prière de ce vendredi 27 octobre à Gaza.
« Les armes dont dispose la Résistance sont des armes légitimes pour faire valoir nos droits et libérer nos territoires occupés. Cette intervention s’inscrit dans la continuité des machinations internationales au détriment de notre peuple et de ses idéaux. La poursuite du blocus de Gaza, les coupures d’électricité, les violations des droits, etc. s’expliquent par le fait que la Résistance a refusé de se désarmer », a-t-il poursuivi.
Dans une autre partie de son discours, Bahar a enjoint au peuple arabo-islamique de soutenir les idéaux palestiniens et d’assumer leurs responsabilités sur ce sujet important.
En mentionnant le centième anniversaire de la funeste déclaration de Balfour, il a appelé la Grande-Bretagne à présenter ses excuses.
Il a réitéré que la Résistance est l’unique chemin menant à la libération des territoires occupés de la Palestine.
Les deux mouvements Fatah et Hamas ont signé un accord pour former un gouvernement palestinien d’union nationale.
Pas de négociation sur le pouvoir défensif iranien
L’autorité iranienne : les ennemis de l’Islam, l’éclosion de complots contre l’Irak
« Derrière toutes les parcelles ourdis contre le peuple irakien, si Daesh (acronyme arabe du groupe terroriste EIIL) ou le plan pour diviser l’Irak, ils sont les ennemis de l’Islam », a souligné le Président du Conseil du système de discernement de la République Islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Mahmoud Hashemi Shahrudi.
Le fonctionnaire Perse qui a parlé jeudi lors d’une rencontre avec le premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, à Téhéran, a fait remarquer le travail et la coopération des autorités irakiennes et des unités de la mobilisation populaire dans ce pays (pour Al-Hashad Al-Shabi, en arabe selon ABNA), pour contrecarrer le plan sécessionniste dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
Ainsi que presque tout le monde l’Iran s’est opposé à référendum séparatiste « illégal » dans le Kurdistan iraquien, qui s’est tenue le 25 septembre, à considérer comme une menace pour la stabilité et l’intégrité territoriale des pays arabes.
Mercredi, le gouvernement régional kurde « gelé » les résultats du référendum séparatiste une fois que les forces du gouvernement central pour retrouver les endroits stratégiques des forces de la ville attaquée de Kirkuk kurdes (Peshmerga), dans une tentative de préserver l’intégrité territoriale du pays.
L’ayatollah Hashemi Shahrudi a réaffirmé le soutien de l’Iran pour la nation et le gouvernement iraquien pour surmonter les intrigues et offert l’aide de Téhéran pour reconstruire les villes irakiennes Ias détruits durant la guerre prolongée contre les terroristes.
Le premier ministre irakien, à son tour, était convaincu que la nation et le gouvernement de l’Iraq ont fait de préserver son unité et l’intégrité malgré la crise terroriste et l’intrigue de sécessionniste kurde.
Il a également appelé à une coopération constructive entre l’Irak et de tous les pays de la région, dont l’Iran, pour surmonter les problèmes.
Al-Abadi, tête d’une délégation politique de haut rang, est arrivé mercredi soir à l’Iran, après avoir fait une escale en Arabie saoudite et la Turquie. Le chef du gouvernement irakien a rencontré jeudi le leader de la révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei et le Président iranien, Hasan Rohani, parmi les autres hauts fonctionnaires.
Le Kurdistan irakien prend la marche en arrière
Il y a un mois jour pour jour, cette région autonome dans le nord de l'Irak organisait en grandes pompes une consultation populaire et le "oui" l'emportait massivement. Aussitôt éclatait une crise d'une ampleur sans précédent avec Bagdad, soutenu par des voisins turc et iranien désireux de couper court aux velléités indépendantistes de leurs propres minorités kurdes.
Assuré de ces appuis --mais également des Etats-Unis et d'autres, soucieux de "l'unité de l'Irak", acteur majeur de la lutte contre les insurgés--, et disant s'appuyer sur la Constitution, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a envoyé ses troupes.
Elles ont repris en quelques jours à peine la quasi-totalité des zones disputées à travers l'Irak aux combattants kurdes, les peshmergas, dans une démonstration de force --qui s'est en de rares endroits soldée par des combats ayant fait une trentaine de morts.
L'unique condition pour éviter ces mouvements militaires, avaient prévenu les responsables à Bagdad, jusqu'au président Fouad Massoum, lui-même kurde, était l'annulation pure et simple des résultats du référendum.
rminaux à la région autonome, aux mains des peshmergas.