Le chef des droits de l’homme des Nations unies a averti que le blocus total de la bande de Gaza annoncé lundi par Israël est « interdit » par le droit international humanitaire et équivaut à un « crime de guerre ».

Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a déclaré mardi 10 octobre dans un communiqué que le blocus met « sérieusement » en danger la situation humanitaire déjà désastreuse dans l'enclave palestinienne.

Les capacités des installations médicales en fonction sont limitées en raison du nombre croissant de blessés. « L’imposition par Israël de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire », a-t-il déclaré. « Cela risque d’aggraver sérieusement la situation humanitaire et des droits de l’homme déjà désastreuse à Gaza, y compris la capacité des installations médicales à fonctionner, surtout si l'on considère le nombre croissant de blessés. »

Les garde-côtes iraniens ont lancé ce mercredi 11 octobre un exercice militaire à grande échelle le long des côtes du golfe Persique, de la mer d'Oman et du nord de l'océan Indien.

L'exercice massif, baptisé Mohammad Rasulullah 2 (Prophète Mohammad 2), a débuté mercredi lors d'une cérémonie dans la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran, en présence du chef de la police iranienne, le général de brigade Ahmad Reza Radan et de plusieurs commandants militaires.

L'exercice implique des unités navales de la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, ainsi que des provinces méridionales de Bouchehr et Hormozgan.

L'Iran s'alarme d'une « catastrophe humaine » suite à l'attaque israélienne contre Gaza et exhorte l'ONU à prendre des mesures immédiates à cet égard.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a mis en garde contre une « catastrophe humaine » engendrée par l'offensive en cours du régime d'Israël contre la bande de Gaza assiégée. Il a appelé les Nations unies à adopter des mesures immédiates pour contrecarrer les nouveaux crimes et les violations des droits palestiniens.

Dans une lettre adressée mardi 10 octobre au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, M. Amir-Abdollahian a évoqué à nouveau les souffrances subies par le peuple palestinien depuis des décennies dans les territoires occupés et lancé un avertissement quant aux conséquences néfastes d'une telle évolution régionale. 

Le groupe antiterroriste irakien Kataëb Hezbollah a menacé de cibler les bases américaines en Irak et dans toute la région si les États-Unis intervenaient dans les combats en cours entre les combattants palestiniens et le régime israélien.

« Nos missiles, drones et forces spéciales sont prêts à (...) frapper l'ennemi américain dans ses bases et perturber ses intérêts s'il intervient dans cette bataille », a averti mardi le secrétaire général des Brigades du Hezbollah, Abou Hossein al-Hamidawi, dans un communiqué.

« Les positions détenues par le régime israélien et ses mercenaires figureront également parmi les cibles du Kataëb Hezbollah en cas d'ingérence américaine », a-t-il ajouté.

La première cargaison d’armes et de mu

Un nouveau séisme de magnitude 6,3 a frappé l'ouest de l'Afghanistan, mercredi 11 octobre, selon le service sismologique américain (USGS). Une précédente secousse, suivie de huit répliques, avait fait plus de 2 000 morts dans la même région, samedi. Ce tremblement de terre est le plus meurtrier de tous.

Le séisme de mercredi s'est produit à une faible profondeur, vers 5h10 du matin, et son épicentre se situait à environ 29 kilomètres au nord de la ville de Hérat. Aucun nouveau décès n'a été signalé dans les premières heures qui ont suivi la secousse. Les conséquences n'étaient toutefois pas claires dans l'immédiat, alors que des milliers de personnes restent sans abri après la destruction de leur maison.

Le dernier séisme survient alors que les équipes de secours sont toujours à la recherche des personnes coincées sous les décombres suite aux trois tremblements de terre meurtriers qui ont secoué Hérat et ses environs samedi.

Les responsables locaux et nationaux ont donné des chiffres contradictoires sur le nombre de morts et de blessés lors des précédents tremblements de terre.

Les autorités talibanes en Afghanistan ont déclaré lundi qu'au moins 2.400 personnes avaient été tuées et de nombreux autres blessés dans les séismes, mais le ministère de la Gestion des catastrophes a estimé le bilan à 2.053 morts.

« Nous ne pouvons pas donner le nombre exact de morts et de blessés car le chiffre est en constante évolution », a déclaré le porte-parole de l'Autorité afghane de gestion des catastrophes, le mollah Janan Saiq.

Selon un communiqué du Bureau humanitaire des Nations unies, toutes les maisons du district de Zindajan à Herat ont été détruites à la suite des séismes précédents.

Les groupes humanitaires internationaux en Afghanistan se démènent pour envoyer de l'aide aux survivants du tremblement de terre. Les images partagées par les équipes humanitaires et de secours sur le terrain montraient d'énormes tas de débris et de décombres après l'effondrement des bâtiments, tandis que des personnes pouvaient être vues creusant dans les décombres pour tenter de retrouver des survivants.

« La situation est pire que ce que nous imaginions, avec des habitants des villages dévastés qui tentent désespérément de sauver les survivants des décombres à mains nues », a déploré Thamindri de Silva, directeur national de World Vision Afghanistan.

Des équipes de renfort de la capitale Kaboul sont également arrivées pour apporter leur aide, mais il n’existe qu’un seul hôpital et il est « au maximum de sa capacité, les cas graves étant transférés vers d’autres établissements privés ».

Mark Calder, responsable du plaidoyer chez World Vision Afghanistan, a déclaré au micro de la chaîne d’information américaine CNN qu'une réponse lente de la communauté internationale coûterait des vies. « Le monde ne doit pas détourner le regard maintenant », a-t-il préconisé.

Le financement de la communauté internationale, a ajouté Calder, « a été insuffisant ».

La première cargaison d’armes et de munitions américaines est arrivée en Israël mardi soir 10 octobre.

Dans les médias et les réseaux sociaux défilent depuis mardi soir les images de l'arrivée de la première livraison d'armes et de munitions américaines à Israël.

Le porte-avions le plus avancé de la Marine et son groupe d'attaque sont arrivés mardi dans l'est de la Méditerranée.

Le Commandement central américain a déclaré que le groupe aéronaval USS Gerald R. Ford faisait partie des nombreuses forces déployées dans la région afin de « dissuader tout acteur cherchant à aggraver la situation ou à élargir cette guerre » entre Israël et la Résistance palestinienne.

Les forces comprenaient le porte-avions et les avions de soutien, le croiseur lance-missiles de classe Ticonderoga USS Normandy et les destroyers lance-missiles de classe Arleigh Burke USS Thomas Hudner, USS Ramage, USS Carney et USS Roosevelt.

À la suite de puissantes attaques aux roquettes et missiles de la Résistance palestinienne sur la ville d’Ashkelon, les sources d’information ont rapporté que les commandos des Brigades Qassam, aile militaire du Hamas, ont réussi à s’introduire dans trois villes israéliennes, à savoir, Mefalsim, Ashdod et Ashkelon.

La chaîne 14 de la télévision israélienne a rapporté que plusieurs israéliens avaient été tués lors d’attaques sur Ashkelon, sans pour autant fournir un bilan exact.

Abu Oubaida, le porte-parole militaire des Brigades Qassam, avait averti mardi plus tôt dans la journée de frappes intenses contre Ashkelon « en représailles aux attaques barbares du régime sioniste contre les Gazaouis ».

Le Hamas avait donné jusqu’à 5 heure de l’après-midi (heure locale) aux habitants d’Ashkelon pour quitter la ville, « une mesure en représailles à l’exode forcé imposé par Israël aux habitants de certaines régions de la bande de Gaza ».

Selon un bilan établi par l’armée israélienne en ce 4^ème jour de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », 900 personnes ont été tuées et 2 741 autres, blessées, côté israélien.

Côté palestinien, le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort en martyr de 704 personnes, tandis que 3 900 personnes ont été blessées depuis samedi lors d’attaques israéliennes.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, l’artillerie de l’armée israélienne a frappé ce mardi matin l’est de Gaza, et surtout Jabalia, tandis que de nouvelles frappes ont été rapportée depuis la région de Beit Lahia au nord-ouest de la bande de Gaza.

Les sionistes ont annoncé qu’ils intensifieraient leurs raids après ces attaques qui ont d’ailleurs entraîné la mort en martyr de trois journalistes.

La chaîne d’information iranienne en langue arabe Al-Alam TV a condamné l’attaque du régime israélien contre son bureau dans la bande de Gaza, s’engageant à poursuivre sa « bataille médiatique » aux côtés des combattants palestiniens.

La télévision Al-Alam a fait ces remarques dans un communiqué mardi 10 octobre, après que des avions de combat israéliens ont ciblé son bureau à Gaza, causant de graves dégâts.

Le communiqué poursuit en précisant que le régime occupant a ciblé ce réseau parce qu’Al-Alam est à l’avant-garde de la lutte médiatique contre cette « tumeur cancéreuse » depuis le début de sa création.

Le réseau a également fait de son mieux pour refléter largement « l’opération historique » des combattants de la Résistance palestinienne après qu’ils ont lancé leur attaque à grande échelle contre le régime de Tel-Aviv pendant des années au cours du week-end, indique le communiqué.

Il poursuit en affirmant que le bureau d’Al-Alam a été pris pour cible à Gaza parce que la chaîne a montré au monde la rage d’une nation fière et, contrairement aux grands médias, elle a rapporté le meurtre brutal d’enfants palestiniens innocents à Gaza par le régime israélien.

Le réseau a également noté que ni cette attaque ni aucune autre mesure ne l’arrêtera, mais le rendra plus déterminé à poursuivre son chemin alors que les Israéliens craignent de se rendre compte des réalités sur le terrain à Gaza ainsi que de l’opération d’envergure des combattants palestiniens par des médias tels qu’Al-Alam.

Al-Alam a en outre promis qu’il continuerait à se tenir aux côtés des Palestiniens courageux et à attirer l’attention sur leurs préoccupations concernant une Palestine libre et libérée.

La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, a déclaré que Taïwan considère la paix comme la « seule option » pour régler les différends politiques avec la Chine.

Lors de son discours à l’occasion de la « Fête nationale » de Taïwan, la sécessionniste Tsai, qui quittera ses fonctions en mai de l’année prochaine a déclaré que Taipei cherchait à « coexister pacifiquement » avec la Chine.

Elle a fermement évoqué la puissance militaire de Taipei contre ce qu’elle a appelé les menaces d’invasion de Pékin. Or, elle a réaffirmé que la paix « est la seule option de l’autre côté du détroit ».

Selon elle, « le maintien du statu quo, qui constitue le plus grand dénominateur commun pour toutes les parties, est la clé essentielle pour garantir la paix ».