تقي زاده

تقي زاده

samedi, 22 octobre 2022 23:33

Intégrité du Coran (3), les références

Références

  1.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 197-198
  2.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 200
  3.  Ma'ânî Al-Qur'ân wa I'râbuh, Zajjâj, v 3 p 174; Al-Mîzân, Tabâtabâ'î, v 12 p 101; Al-Jâmi' li Ahkâm Al-Qur'ân, Qurtubî, v 1 p 84
  4.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 210
  5.  Al-Mîzân, sous ce verset
  6.  Al-Mîzân, v 2 p 105-107; Al-Burhân alâ Adam Tahrîf Qur'ân, Burûjirdî, p 107-162
  7.  Al-Kâfî, v 1 p 69
  8.  Musnad Ahmad, v 5 p 183; Ghâyat Al-Marâm, Bahrânî, v 2 p 320
  9.  Al-Kâfî, v 3 p 313
  10.  Kitâb Sulaym b. Qays Al-Hilâlî, v 2 p 847
  11.  Al-Kâfî, v 8 p 53
  12.  Sourate At-Tawba, v 34
  13.  Al-Muwatta', Mâlik b. Anas, v 2 p 824
  14.  Al-Intisâr wa Ar-Rad 'Alâ Ibn Ar-Râwandî Al-Mulhid, p 37-38
  15.  Sa'd As-Su'ûd li Al-Nafs, Ibn Yawûs, p 255
  16.  Maqâlât Al-Islamîyyîn, p 47
  17.  Al-Fisal, v 5 p 40
  18.  'izhâr Al-Haq, Dihlawî, p 354
  19.  Sa'd As-Su'ûd, Ibn Tâwûs, p 315
  20.  Al-Burhân, v 1 p 260
  21.  Majma' Al-Bayân, v 1 p 84
  22.  Al-Hâkim Al-Jishumî wa Manhajuhû fi At-Tafsîr, p 415-416
  23.  Al-Burhân fi 'Ulûm Al-Qur'ân, v 1 p 259-260
  24.  Majma' Al-Bayân, v 1 p 84
  25.  Sa'd As-Su'ûd, Ibn Tâwûs, p 315
  26.  Ajwaba Al-Masâ'il Jar Allah, p 28
  27.  Nahâya Al-Usûl, p 428
  28.  Al-Bayân fi Tafsîr Al-Qur'ân, p 239
  29.  Ajwaba Al-Masâ'il Jar Allah, p 28
  30.  Nahâya Al-Usûl, p 482
  31.  Anwâr Al-Hidâya, Imam Khumainî, p 245
  32.  Al-Kâfî, v 1 p 286
  33.  Mu'jam Rijâl Al-Hadith, Khuî, v 2 p 282
  34.  'Âlâ' Ar-Rahmân fi Tafsîr Al-Qurân, Balâghî, v 1 p 65
  35.  Al-Kâfî, v 2 p 634
  36.  Al-Wâfî, v 9 p 1780
  37.  Usûl Madhhab Ash-Shîa, v 1 p 202
  38.  Awâ'il Al-Maqâlât, Chaykh Al-Mufîd, p 81
  39.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 225
  40.  Al-Irshâd, Mufîd, v 2 p 386
  41.  Sîyânat Al-Qur'ân min At-Tahrîf, Ma'rifat, p 269-271
  42.  Fasl Al-Khitâb fî Tahrîf Al-Kitâb, p 97-98
  43.  Haqâ'iq Hâmma Hawl Al-Qur'ân, 'Âmilî, p 64-99
samedi, 22 octobre 2022 23:32

L'intégrité du Coran (2)

L'intégrité du Coran(2)
Opinion des savants chiites
Le Coran dont on a accès aujourd’hui, est le même Coran qui a été révélé au Prophète (s). Il n’a subi ni des additions, ni des omissions.
 

Ce que les sunnites ont attribué aux chiites

Abu Al-Husayn Abd Al-Rahîm b. Mohammad, connu sous le nom de Khayyât Al-Mu’tazilî (M 300H) fut un des premiers savants sunnites qui a attribué l’idée de l’altération du Coran aux chiites.[14] Abu Ali Al-Jubbâ’î (M 303H) aussi annonça que les chiites croient à l’altération du Coran (qu’il y a des additions et des omissions dans le Coran).[15]

Abu Al-Hassan Al-Ash’arî (334 H) a dit dans son livre Maqâlât Al-Islamîyyîn[16] que selon lui tous les chiites ne croient pas à la falsification du Coran. Ibn Hazm (456 H) a dit dans son livre Al-Fisal :

« Les chiites croyaient toujours en l’altération du Coran. Ils croient que le Coran a subi des additions et des omissions ».[17]

Mais certains savants sunnites n’ont pas jugé sans avoir fait la recherche et ont déclaré que les chiites ne croient pas à l’altération du Coran.[18]

Ce que les savants chiites ont déclaré

La majorité des savants chiites ont déclaré que l’idée de l’altération du Coran ne fait pas partie de la croyance chiite.

D’après les savants chiites, c’est n'est pas logique que le Prophète (s) abandonne le miracle le plus important de sa religion et ne recueillit pas les versets dans un livre, mais confie sa responsabilité aux autres.[29] Les rapports qui disent que les feuilles du Coran furent recueillies après le décès du Prophète (s), ne sont pas correcte et fiable, selon Ayatollah Burûjirdî et Ayatollah Khuî. Ils croient que les feuilles des versets coraniques furent recueillies dans un livre à l’époque du Prophète (s) et sous sa surveillance. Aussi, les rapports qui disent le contraire sont inventés par les ennemis qui voulaient diminuer la valeur du Coran.

Ayatollah Burûjirdî a dit:

« Si on connaît bien les conditions de la société islamique à l’époque du Prophète (s) ainsi que l’histoire de l’islam, et si on sait comment les musulmans tentaient protéger le Coran, cela sera impossible de croire à l’altération du Coran ».[30]

L’Imam Khumainî a critiqué aussi les savants qui croient à l’altération du Coran et a dit :

« S’il y avait des versets qui furent supprimés du Coran, alors pourquoi on ne voit aucune trace de ce genre de verset dans les discussions de l’Imam Ali (a), de Fatima Al-Zahrâ (s) et de certains compagnons comme SalmânAbû Dhar et Miqdâd? »[31]

Analyse de l’avis de l’altération du Coran

Noms des Imams dans le Coran

D’après ceux qui croient à l’altération du Coran, la plupart de cette falsification concernent les Imams. Cela veut dire qu’il y avait plusieurs versets dans lesquels Allah avait cité les noms des Imams. Toutefois, un hadith authentique rapporté de l’Imam Sâdiq (a) dit qu’Allah ne parle pas de détails dans le Coran.[32]

Hadiths qui confirment l’altération

D’après Ayatollah Burûjirdî, la majorité des hadiths qui confirment l’altération du Coran, est rapportée par Ahmad b. Mohammad Sayârî qui n’était pas un fidèle.[33] Aussi, certains hadiths ne parlent pas de l’altération, ils parlent plutôt de l’interprétation ou la signification des versets coraniques. Parmi ce genre de hadith, il se trouve aussi des narrateurs infidèles et menteurs.[34]                              Il y a seulement un hadith dans le livre Al-Kâfî qui dit que le Coran avait 17 000 versets.[35] Le nombre mentionné dans ce hadith n’est pas sûr, car dans la version dont Fayd Al-Kâshânî avait accès, c'est écrit 7 000 versets au lieu de 17 000 versets.[36] Donc, ce nombre peut être seulement pour marquer le grand nombre des versets coraniques.

Enfin, l’altération du Coran qui est un des plus importants des sujets dans la croyance islamique, ne peut pas être prouvée par un seul hadith alors qu’il y a beaucoup de preuves authentiques qui prouvent le contraire.

Mus'haf de l’Imam Ali (a)

Article connexe : Mus'haf de l'Imam Ali (a).

Certains savants sunnites contemporains essayent d’attribuer l’idée de l’altération du Coran aux chiites en profitant des hadiths qui parlent du Coran que l’Imam Ali (a) écrivit après le décès du Prophète (s).[37]

C’est sûr que l’Imam Ali (a) ajouta des textes au Coran, mais pas en tant que versets coraniques ; c’étaient plutôt des commentaires, des interprétations et des narrations à propos du temps de la révélation de chaque verset pour aider les musulmans à bien comprendre la révélation divine.[38] Les savants chiites sont donc unanimes sur le fait que les ajouts du Coran que l’Imam Ali (a) écrivit, ne faisaient pas partie du corpus du Coran, mais ils furent seulement des exégèses qu’il avait entendu du Prophète (s).[39]

Hadith de grande tente

Un hadith est rapporté à propos du temps de la venue de l’Imam Mahdi (a) qui dit : « Lorsque l’Imam Mahdi (a) apparaîtra, il donnera des cours du Coran dans des grandes tentes. Il enseignera le Coran d’après ce que Dieu a révélé. Cela sera difficile pour ceux qui lisaient toujours le Coran de l’accepter ».[40]Ce hadith ne parle pas d’un nouveau Coran; il parle plutôt d’une nouvelle interprétation qui n’est pas connue parmi les musulmans.[41]

Altération par inattention

Certains croient que les feuilles dans lesquelles il fut écrit les versets coraniques, furent recueillies après le décès du Prophète (s); alors, c’était possible que ceux qui recueillaient les feuilles, se soient trompés de temps en temps et oubliaient certains ordres ou passages.[42]

On ne peut pas considérer cette possibilité comme une preuve. De plus, tous les savants qui croient que le Coran est recueilli après le Prophète (s) ne croient pas à l’altération.[43]

 

samedi, 22 octobre 2022 23:29

Intégrité du Coran (1)

L’intégrité du Coran (en arabe : سَلامَةُ القُرآنِ مِنَ التَّحرِيف) est une des croyances de base de la majorité des musulmans chiites et sunnites. D’après cette idée, le Coran dont on a accès aujourd’hui, est le même Coran qui a été révélé au Prophète (s). Il n’a subi ni des additions, ni des omissions. D’après la majorité des exégètes du Coran, le Coran a pris cette forme et cet ordre à l’époque du Prophète (s).

Après l’écriture du livre Fasl Al-Khitâb par Muhaddith An-Nûrî, certains savants sunnites ont accusé les chiites de croire en l’altération du Coran. Mais plusieurs grands savants chiites ont écrit des livres en réponse de cette accusation, affirmant l'intégrité du coran.

Plusieurs preuves du Coran et du hadith démontrent l’intégrité du Coran, comme les versets qui provoquent les ennemis d’écrire un livre semblable au Coran, les versets qui parlent de la protection du Coran par Allah, le hadith Ath-Thaqalayn et les hadiths à propos des mérites des sourates.

Définition

Le mot « Tahrîf : تحریف » signifie l'altération ou la falsification.[1] Quand on parle de l’altération du Coran, on parle souvent de la question de si le Coran a subi des omissions ou non ? Car parmi les musulmans, personne ne croit que le Coran a subi des additions.[2]

 

Preuves

Versets coraniques

Premier verset

Allah dit dans la sourate al-Hijr, verset 9 :

« C’est Nous qui avons envoyé le Rappel et c’est Nous qui en sommes gardien ».

La majorité des exégètes du Coran croit que le mot Adh-dhikr (الذکر) dans ce verset, signifie le Coran et que ce verset rejette clairement l’altération du Coran.[3]

Deuxième verset

Allah dit dans la sourate Fussilat, verset 41 et 42 :

« En vérité, elle est certes une Écriture précieuse. Le Faux ne s’y glisse par aucun côté. C’est une révélation émanant d’un Seigneur sage et digne de louanges ».

Ce verset rejette tout faux du Coran. Le Faux contient toute falsification. Alors, d’après ce verset, il n’y a ni additions ni omissions dans le Coran.[4]

D’après 'Allâma Tabâtabâ’î, les derniers mots de ce verset (sage et digne de louanges) sont des raisons pour le début du verset. Donc, cela veut dire que la parole d’un Seigneur sage et digne de louanges ne peut pas subir d'altérations.[5]

Troisième verset

La sourate al-Baqara verset 23, sourate Yûnus v 38 et sourate Hûd v 13. Dans ces versets, Allah a lancé un défi aux ennemis d’écrire un livre, une sourate ou même un verset comme le Coran.

Si le Coran était falsifié, cela serait inutile de provoquer les ennemis à écrire un tel livre.[6]

Hadits

Parmi les hadiths qui prouvent l’intégrité du Coran, on peut citer les suivants :

  • Les hadiths qui nous ordonnent de vérifier l’authenticité des hadiths, en les comparant avec le Coran:
Plusieurs hadiths sont rapportés qui nous ordonnent de comparer les hadiths avec les versets coraniques pour connaître leur authenticité; ils nous disent que si ce hadith est conforme au Coran, il est fiable, sinon il n’est pas authentique.[7]
Si le Coran était altéré, les Ahl Al-Bayt  du Prophète (sawas) ne nous ordonneraient pas de vérifier l’authenticité des hadiths avec les versets coraniques.
Ce hadith rejette l’idée de l’altération du Coran. Car le Prophète (s) nous a ordonné de suivre le Coran et les Ahl Al-Bayt (a) à jamais pour ne pas s’égarer.[8]
Si le Coran avait subi une falsification, il n'aurait jamais pu nous garder dans le droit chemin.
certains hadiths juridiques ont été rapportés à propos des actes juridiques qui peuvent confirmer l’intégrité du Coran. Par exemple, il est rapporté que pendant la prière, après avoir récité la sourate al-Hamd, il faut réciter une autre sourate.[9] Alors, si le Coran n’était pas intègre, l’islam ne nous ordonnerait pas de réciter une sourate après celle de Al-Hamd, car dans ce cas, on ne pouvait pas trouver une sourate dont on serait sûr de son autenticité.
  • Les hadiths qui parlent des mérites des sourates coraniques :
beaucoup de hadiths sont rapportés qui parlent de la récompense qu’on aura si on récite telle sourate ou si on récite le Coran en entier.
Le Prophète (s) et les Ahl Al-Bayt (a) savaient bien que cela sera possible de le faire et que le Coran ne sera pas altéré.
  • Les hadiths qui donnent la décision finale au Coran :
Les Ahl Al-Bayt (a) conseillaient toujours les gens à résoudre leurs problèmes et leurs disputes avec le Coran.


Dans certains hadiths, les Ahl Al-Bayt (a) ont directement rejeté l’idée de l’altération du Coran. Il est rapporté qu’au cours d’une conversation avec Mu’âwiya, l’Imam Hassan (a) a juré par Allah que le Coran n’est pas altéré.[10]
Dans un autre hadith, l’Imam Bâqir (a) dit :

« Les lettres du Coran n’ont subi aucune addition et aucune omission; les gouvernements ont seulement changé la signification ».[11]
 

Effort des musulmans pour protéger le Coran

A part les versets coraniques et les hadiths, le Coran avait toujours un statut spécial parmi les musulmans d’une façon qu’ils faisaient tout leur possible pour le protéger. De plus, après la révélation de chaque verset coranique, le Prophète (s) le récitait aux gens, et appelait les compagnons qui savaient écrire, comme Ali b. Abi Talib (a) pour l’écrire.
Tous les musulmans croyaient que le Coran était bien la parole divine, ils faisaient alors beaucoup d’efforts pour le protéger.

Il est rapporté qu’une fois, ‘Uthmân voulait effacer la lettre de (واو : et) du début d’un verset[12] coranique. Mais ‘Ubay b. Ka’b le menaça de le frapper par son épée s’il fait cela.

Il est aussi rapporté que ‘Umar voulait changer la façon de réciter le verset 100 de la sourate at-Tawba, qui causait un changement dans le sens du verset ; mais les compagnons du Prophète (s) l’empêchèrent. Aussi, ‘Umar croyait qu’il y a un verset dans le Coran à propos de la lapidation, mais il avait peur de l’annoncer.[13] Il y a plusieurs rapports qui prouvent que les musulmans ne supportaient aucun changement dans les versets coraniques.

À suivre 

  1.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 197-198
  2.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 200
  3.  Ma'ânî Al-Qur'ân wa I'râbuh, Zajjâj, v 3 p 174; Al-Mîzân, Tabâtabâ'î, v 12 p 101; Al-Jâmi' li Ahkâm Al-Qur'ân, Qurtubî, v 1 p 84
  4.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 210
  5.  Al-Mîzân, sous ce verset
  6.  Al-Mîzân, v 2 p 105-107; Al-Burhân alâ Adam Tahrîf Qur'ân, Burûjirdî, p 107-162
  7.  Al-Kâfî, v 1 p 69
  8.  Musnad Ahmad, v 5 p 183; Ghâyat Al-Marâm, Bahrânî, v 2 p 320
  9.  Al-Kâfî, v 3 p 313
  10.  Kitâb Sulaym b. Qays Al-Hilâlî, v 2 p 847
  11.  Al-Kâfî, v 8 p 53
  12.  Sourate At-Tawba, v 34
  13.  Al-Muwatta', Mâlik b. Anas, v 2 p 824

Au terme de 8 semaines très lourdes en termes de manœuvres militaires qui ont mobilisés les forces de Tigre, la garde nationale ainsi que la 4e division de l’armée syrienne conduite par la personne de frère du président Assad, exercices marquées par des étapes particulièrement significative et très rarement vu ces 10 dernières années comme le débarquement de troupes, et des parachutistes, les exercices de tirs de missiles tactiques entre autres, l’armée syrienne et la Russie ont lancé ce vendredi 14 octobre une manœuvre navale tactique au port de Tartous, manœuvres coïncidant étrangement avec ce qui pourrait être qualifié de premier investissement sérieux de la Russie dans le secteur gazier syrien. 

Or ces évolutions viennent tout juste de tomber alors que l’un des gisements gaziers les plus prolifique de la Méditerranée orientale, Qana glisse des mains de l’axe US/Israël pour revenir droit à un Etat libanais qui s’en tire victorieux à la faveur on s’en doute de l’arsenal du Hezbollah. Ya t il quelque chose qui se crée en Méditerranée orientale, et plus précisément au large syro libanaise non sans rapport avec la guerre en Ukraine ? Bien probable rien qu’à synthétiser plusieurs faits qui s’entrecroisent. Il y a d’abord cette guerre particulièrement paradoxale qui se déroule à Afrine où le Sultan Erdogan parfaitement passif face à la liquidation et la reconstruction de ses mercenaires par le Qaidiste al Junali, donne l’impression de vouloir après des semaines de faux semblant et de simulacre de réconciliation avec Assad de vouloir lui encore jouer des tours, quitte à faire installer un émirat d’Idlib aux portes d’Alep soit à 6 km de Lattaquié ou ce qui revient eux même à planter une fenêtre de tir otanienne près de Tartous et de Lattaquié non pas à l’aide de ses soldats turcs mais par l’entremise des terroristes pro US apparemment hostiles à la Turquie. Remarquons qu’on serait là dans la prolongation du scénario estival de la Turquie atlantiste qui visait à s’emparer de Tall Abyad et d’Afrin.

 

Des responsables du gouvernement français contestent la gestion des émeutes en Iran, alors que le porte-parole de l’Elysée a menacé les grévistes en France de recours à la force en cas de la poursuite des grèves dans le secteur pétrolier et gazier du pays. D’ailleurs la répression des Gilets jaunes reste dans la mémoire collective.

Le résident de l'Elysée et les responsables du ministère français des Affaires étrangères ont, à plusieurs reprises, fait des déclarations intrusives sur les récents troubles en Iran engendrés après la mort de la jeune femme nommée Mahsa Amini. La dernière en date remonte au jeudi 13 octobre lorsque Emmanuel Macron, président français, a soutenu les émeutiers en Iran dans un tweet qui s’est pourtant heurté à la vive réaction de Téhéran. Par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Iran a qualifié les déclarations du président français d'accusations politiques, d’interventionnistes et d'incitation des contrevenants à la violence, affirme Fars News dans un article publié samedi 15 octobre.

Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a souligné que la Constitution de la République islamique d'Iran reconnaît le droit de manifester pacifiquement et déclaré qu’il était surprenant que le président et certains responsables du gouvernement français aient condamné l'action des forces de sécurité iraniennes face aux violents et aux agitateurs alors qu’eux-mêmes, en réponse aux grèves dans les raffineries françaises, menacent les travailleurs de recourir à la force en cas de la poursuite des protestations. C’est une hypocrisie flagrante qui prouve une fois de plus que les droits de l'homme dans le dictionnaire de nombreux gouvernements occidentaux ne sont rien de plus qu'un jouet et un outil pour atteindre des objectifs politiques et s’ingérer dans les affaires d'autres pays, a-t-il dénoncé.

 

Outre avoir trahi l'armée russe en fournissant à Kiev des images satellites sur ses positionnements, tout en cherchant à fournir à l'Ukraine le "Dôme de fer", l'entité sioniste essaie également de créer une mini-Ukraine sionisée dans le Caucase du Sud. Où et comment ? Un camp de réfugiés ukrainien à Bakou... et cela avec le feu vert de la Turquie, au moment où les tensions Bakou/Erevan se poursuivent et qu'une nouvelle guerre caucasienne est un surplus de pression pour Moscou.

Cité par l'agence de presse Pan-Armenian, le ministère arménien de la Défense a affirmé que l'armée azerbaïdjanaise avait de nouveau pris pour cible les positions de l'armée arménienne à l'est des lignes frontalières dans la matinée de ce samedi 15 octobre.

Le ministère arménien de la Défense a fait état des tirs mutuels qui se sont pourtant suivis par une relative stabilité dans les positions frontalières. Selon le Conseil de sécurité de la République d’Arménie, plus de 200 personnes ont été tuées ou portées disparues lors de la dernière série d'affrontements avec Bakou.

Les tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie se sont intensifiées ces dernières semaines sur fond d'accusations répétées de violations du cessez-le-feu à la frontière qui a commencé en mai 2021. L’escalade a atteint son apogée entre le 12 et le 14 septembre avant qu'un cessez-le-feu précaire ne soit conclu avec la médiation de la Russie.

A l’Assemblée générale des Nations unies, le Maroc a voté, mercredi 12 octobre, en faveur d’une résolution condamnant le rattachement par la Russie des provinces ukrainiennes, brisant ainsi des mois de neutralité envers les Russes. Or, la Russie, elle, vient de se porter candidat pour doter le Royaume en pleine tension territoriale avec son voisin depuis qu'il a normalisé avec l'entité sioniste de l'énergie nucléaire. Ce qui est évidemment loin de se conformer aux principes d'alliance Russie-Algérie. 

Ainsi après Israël, qui a affiché sa disposition à nucléariser Rabat, c'est au tour de la Russie d'affirmer sa disponibilité. En effet, le gouvernement russe du Premier ministre libéral a approuvé un accord de coopération entre Moscou et Rabat dans le domaine de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques qui comprennent 14 domaines, a affirmé l'agence de presse russe TASS.

Le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a donc signé le décret du gouvernement à Moscou le 11 octobre, approuvant officiellement les accords signés il y a cinq ans, en 2017, à Rabat, lors de la visite au Maroc de l'ancien Premier ministre Dmitri Medvedev.

Au Yémen, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national s'est félicité de la signature du document de réconciliation nationale palestinienne et a rendu hommage aux efforts de l'Algérie dans ce sens.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen indique que la réconciliation des Palestiniens a eu lieu dans une situation délicate où l'ennemi sioniste a multiplié ses actions provocatrices dans les territoires occupés, en particulier à Qods occupée.

 

Les différends entre le Liban et le régime sioniste au sujet des frontières maritimes ont commencé lorsque les médias libanais ont rapporté le 5 juin dernier l’arrivée d’un navire israélien pour extraire du gaz dans le champ Karish, qui est une zone contestée entre Tel-Aviv et Beyrouth.

Le journal libanais Annahar a écrit dans un rapport que « les travaux pour soutenir le positionnement d'un navire israélien de production et de stockage de gaz naturel liquéfié « ENERGEAN POWER » dans le champ gazier de Karish ont commencé ». Parallèlement le Hezbollah libanais a pris une position ferme et a mis en garde contre les conséquences de la poursuite des actes d’agression de Tel-Aviv.

dimanche, 16 octobre 2022 12:58

L'attitude du Prophète sawas

De L'Imam Al-Hassan ibn Ali(as) :
«J'ai questionné mon oncle Hind Ibn Abi Halah Al-Tamimi au sujet de l'attitude de Sa Sainteté le Messager (pslf) et sa façon de s'exprimer, mon oncle me répondit ceci : 


«Sa Sainteté le Messager (pslf) était toujours posé et pensif ; jamais désœuvré ;
 le Messager (pslf) parlait seulement lorsque cela était nécessaire ; 
il (pslf) gardait le silence la plupart du temps; 
le Messager (pslf) parlait sagement sans mouvements de bouche exagérés ;
 ses discours étaient compréhensibles et clairs ;
 le Messager (pslf) ne prononçait aucune Parole inutile; 
il était humble, courtois, sans aucune agressivité ni brutalité ; 
il méditait beaucoup sur ce que Dieu lui accordait sans juger si c'était peu.
 
 Le Messager (pslf) n'exprimait jamais son opinion concernant ce qu'il mangeait ; 
les affaires de ce Monde ne le rendaient jamais inquiet ;
 s'il apparaissait un empêchement à l'établissement de la Vérité, alors, le Messager (pslf) s'en alarmait jusqu'à ce qu'il remette les choses en bonne place; 
le Messager (pslf) ne s'est jamais inquiété pour lui-même, ni fit preuve de supériorité envers quiconque;
 lorsque le Messager (pslf) montrait quelque chose, il le faisait la main grande ouverte;
 il exprimait l'étonnement en tournant la main; 
lorsque le Messager (pslf) parlait, il posait la paume de sa main droite en contact avec le pouce de sa main gauche;
 lorsqu'il était exaspéré, le Messager (pslf) détournait son visage en fronçant les sourcils ; 
lorsque le Messager (pslf) était joyeux, il baissait les yeux ; il souriait plutôt que s'esclaffer aux éclats ; 
et, lorsque le Messager (pslf) souriait, on pouvait voir ses dents semblables à des rangées de perles ».

(Dalail Al-­Noubouwa de Al-Bayhaqi, 1/286; Chou'ab Al-Iman, 2/154/1430; Al-Tabaqat Al-Koubra, 1/422.)