
تقي زاده
"Natanz n'est ni Osirak ni le réacteur syrien qu'Israël a bombardé"
« Ayant occupé la terre de la Palestine, le régime sioniste s’était leurré sur les scénarios du futur ; en ce sens que l’appui américain, ainsi que des liens avec quelques pays stipendiés de la région, pourraient lui permettre de renforcer son poids régional. Cependant, ce qui s’est passé en Afghanistan, tout comme les évolutions survenues au sein de l’axe de la Résistance, notamment les échecs consécutifs du régime infanticide de Tel-Aviv, sont tels qu’ils ne laissent absolument pas attendre à un avenir prometteur pour ce régime. »
C’est en ces termes que le chef d’état-major des forces armées de la RII, le général de division Mohammad Baqeri, a décrit la situation actuelle du régime sioniste, ajoutant : « Nous avons été témoins dernièrement que des responsables du régime sioniste se sont rendus l’un après l’autre aux États-Unis pour appeler à une approche plus dure envers l’Iran et l’axe de la Résistance ; la réponse était la suivante :“Trouvez une issue vous-même !...”. »
Le CGRI dévoile ses robots-choc
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a visité ce lundi 20 septembre 2021 une exposition baptisée « acquis stratégiques et dévoilement des équipements de détection et de désamorçage ».
Dans un discours à l’occasion de cet événement, le commandant en chef du CGRI s’est félicité de la victoire du peuple iranien qui malgré les sanctions et pressions imposées par l’ennemi a su surmonter les problèmes et conquérir les summums de la technologie moderne en s’appuyant sur les potentialités intérieures. « Nous avons toujours voulu conquérir les summums de la technologie moderne et découvrir la distance entre le besoin et la technologie ; cela fait partie de notre stratégie de base et le dévoilement des acquis dont nous sommes témoins aujourd’hui en est la preuve », a souligné Salami.
Un pacte militaire sortira-t-il de l'Organisation de Coopértaion de Shanghai après l'adhésion de l'Iran?
Evidemment que l'OCS est un espace civilisationnel avec des millions de consommateurs qui pourrait servir les intérêts économiques d'un Iran prompt à ignorer le dollar, à contourner les sanctions US et qui fort de sa position géostratégique hors paire y entre dans le cadre d'un accord gagnant-gagnant. Et pourtant cette demande d’adhésion ce n'est pas la première fois que l'Iran la formulait, et elle a été appuyée à la fois par la Russie et la Chine. Il y a trois ans en 2018 le Tadjikistan rejetait la demande d'adhésion iranienne une réticence qui a été cette année surmontée à l'instigation d'un président Poutine qui est même allé jusqu'à qualifier la présence iranienne au sein de l'OSC de facteur de renforcement de l'organisation. Que s'est-il passé entre temps pour que la donne change si radicalement ?
En effet l'axe sino-russe n'a raté aucun épisode de ces deux années de constante tension Occident/ Iran, marquées à l’époque de Trump par plusieurs pics risquant de déboucher sur la guerre: de la guerre des pétroliers a l'assassinat du général Soleimani et partant la frappe du 8.janvier contre Aïn al-Asad en passant par des clashs aériens ayant débouché sur l'interception ou la destruction des drones US dans le ciel iranien, ou plus récemment les attaques aux drones contre les navires sionistes Chinois et Russes ont tout suivi à la loupe. L'action navale iranienne qui a poussé McKenzie à annoncer le retrait naval du CentCom du golfe Persique son redéploiement sur la côte ouest saoudienne n'aurait dû non plus avoir échappé à l'axe Chine/Russie largement occupé à faire reculer la flotte ennemie pour l'une de la mer de Chine et pour l'autre de la mer Noire. Or ce qui aurait surtout avoir séduit Pékin et Moscou aurait été le fait que l'Iran ne se contente pas de menacer mais surtout de répondre du tac au tac fidèle à l'esprit même de tout règle de dissuasion. Mais il y a plus : l'axe sino-russe ne saurait ne pas se laisser emporter par cette admirable notion de l'axe de la Résistance, incarnation parfaite du concept même de "guerre en réseau" . Cette synchronisation de l'action militaire entre les composantes aussi géographiquement éloignées qu'Ansarallah, les Hachd, le Hezbollah, le Jihad islamique, le Hamas, ni la Chine ni la Russie n'auraient réussi à le réaliser. Or c'est bien plus qu'une simple alliance militaire ou économique que cet axe de la Résistance.
En ce sens l'Iran jouit d’une puissance rassembleuse dont la Chine et la Russie, en tant que deux superpuissances, sont privées. Il mobilise ses forces et ses alliés d’égal à égal et c'est cette capacité qui manque à l'OSC pour devenir outre un simple espace économique où les décisions se superposent pour s'éclipser ou se neutraliser, une structure cohérente, capable de s'imposer puisque parlant d'une seule voix.
"Pas de dialogue pour dialogue; pas de crime nucléaire impuni"
A la tête d'une haute délégation, Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a assisté à la 65e Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui a eu lieu ce 20 septembre à Vienne et où le responsable iranien a exhorté les États-Unis à revenir sur leurs politiques.
Le chef de l'OIEA, Mohammad Eslami qui a entamé son discours en brossant un tableau de l'expérience iranienne dans le domaine du nucléaire, a appelé l'Agence internationale à ne point sacrifier le Plan global d'action conjoint (PGAC) à des fins politiques, déclarant qu'il était désormais temps que Washington change de politique. La stratégie erronée des États-Unis face au programme nucléaire exclusivement pacifique doit changer et la totalité des sanctions doit être levée au préalable, a-t-il noté.
En référence à l'inévitable augmentation de la demande en matière de l'énergie, mais aussi la préférence pour les sources propres qu'il a qualifiées d'exigences sérieuses pour le développement durable, Mohammad Eslami a précisé que la communauté internationale doit prendre des mesures collectives pour résoudre les problèmes à venir.
il est impératif que la communauté internationale réagisse sans quoi les conséquences d'une telle politique pourraient se retourner contre nous même à long terme a fait remarquer le nouveau représentant de l'Iran à l'AIEA avant de poursuivre:
« Conformément à son statut, l'AIEA est chargée d'aider de manière non discriminatoire les pays membres à développer l'utilisation à des fins pacifiques de l'énergie nucléaire. En fonction des besoins et des priorités des pays, l'AIEA devrait également élargir les domaines de coopération technique visant à aider les pays membres grâce à la diffusion de connaissances, d'expériences et de transferts de technologies et d'équipements, sans aucune discrimination ».
Les troupes US en Grèce pour menacer la Turquie
« La construction en cours des bases militaires américaines près de la Turquie vise à mieux contrôler les Balkans et à mieux surveiller la situation sans la région », a rapporté le journal turc Yeni Şafak.
Le journal turc Yeni Şafak a rapporté que les États-Unis en établissant une base militaire à Alexandroupolis, à 40 km de la Turquie cherchaient à contrôler et à surveiller la situation dans les Balkans
« Les îles sur lesquelles le Pentagone veut établir des bases sont Lemnos, Lesbos, Samothrace et Skyros. En particulier, Lemnos sera utilisée pour les opérations aériennes américaines », a fait savoir le journal.
Le rapport note que les États-Unis visant à surveiller la Russie et la Turquie, ont utilisé le port d'Alexandroupolis (dans le nord de la Grèce) pour en faire une base militaire et y ont stationné leurs navires afin d'intensifier leur présence dans les Balkans, la Méditerranée et la mer Égée.
Israël a-t-il vraiment tué Fakhrizadeh à coup d'arme satellitaire intelligente ?
Ce récit exagérément scénique que le Mossad a fait publier il y a deux jours par The New York Times interposé sur l'assassinat en novembre 2020, près de Téhéran, du savant nucléaire en chef iranien Fakhrizadeh, qui tend à n'en pas douter, à limiter la casse stratégique que continue à être la Grande évasion de Gilboa, laquelle casse a coûté des millions de shekels aux colons sionistes jusqu'ici, non pas pour être résolu mais seulement déguisé, est tombé peu après que Gantz eut déclaré la "reddition d'Israël" face à la ligne "nucléaire" de Biden qui tournerait, dit-on autour du dialogue pour "empêcher l'Iran d'avoir sa bombe".
Première base de drone "syrienne", à deux pas des frontières de l'entité sioniste?
Que ce soit des drones MQ-9 US, évacués précipitamment en plein été 2021 des bases américaines au Qatar et au Koweït pour être redéployés dans le nord de la Jordanie et ce, à travers quelque 14 bases aériennes de l’armée du royaume dont le ministre de la Défense vient de se rendre à Damas pour « des coordinations » post-revers d’Israël à Deraa, ou des F-16 israéliens qui depuis le 1er septembre, n’ose plus refaire leur « campagne de guerre dans la guerre » puisque le ciel syrien est désormais placé sous la chape d’un essaim de missiles intercepteurs de différents types, qui opèrent de façon synchrone et suivant une logique de guerre asymétrique comme quoi la « mobilité » fait la force et rend groggy tout adversaire, ou encore ces 60 chefs terroristes daechistes héliportés il y a deux jours depuis la prison Nakfar contrôlée par les FDS à Qamichli vers la base US à Shaddadeh à Hassaké où ils auraient été vaccinés avant de partir pour cet autre camp illégal d’al-Tanf avec peut-être pour mission de se faire sauter en route une fois arrivée à Al-Mayadin, haut lieu de la Résistance, cette méga déflagration qui a secoué dans la nuit de dimanche à lundi 20 septembre, l’ouest d’Abou Kamal relève d’une tentative destinée à réintégrer le champ de bataille dans le ciel.
Première base de drone "syrienne", à deux pas des frontières de l'entité sioniste?
Que ce soit des drones MQ-9 US, évacués précipitamment en plein été 2021 des bases américaines au Qatar et au Koweït pour être redéployés dans le nord de la Jordanie et ce, à travers quelque 14 bases aériennes de l’armée du royaume dont le ministre de la Défense vient de se rendre à Damas pour « des coordinations » post-revers d’Israël à Deraa, ou des F-16 israéliens qui depuis le 1er septembre, n’ose plus refaire leur « campagne de guerre dans la guerre » puisque le ciel syrien est désormais placé sous la chape d’un essaim de missiles intercepteurs de différents types, qui opèrent de façon synchrone et suivant une logique de guerre asymétrique comme quoi la « mobilité » fait la force et rend groggy tout adversaire, ou encore ces 60 chefs terroristes daechistes héliportés il y a deux jours depuis la prison Nakfar contrôlée par les FDS à Qamichli vers la base US à Shaddadeh à Hassaké où ils auraient été vaccinés avant de partir pour cet autre camp illégal d’al-Tanf avec peut-être pour mission de se faire sauter en route une fois arrivée à Al-Mayadeen, haut lieu de la Résistance, cette méga déflagration qui a secoué dans la nuit de dimanche à lundi 20 septembre, l’ouest d’Abou Kamal relève d’une tentative destinée à réintégrer le champ de bataille dans le ciel.
Israël tente de dissimuler sa défaite au niveau sécuritaire
Plusieurs Palestiniens ont été grièvement blessés lors de violents affrontements dans la ville de Jénine en Cisjordanie.
Après l'arrestation des derniers prisonniers de l'opération « Tunnel de la liberté » dans la ville de Jénine en Cisjordanie, de violents affrontements ont éclaté ce lundi matin entre Palestiniens et Israéliens.
Fortement irrités par l’arrestation des évadés de la prison israélienne de Gilboa, les habitants palestiniens de Jénine se sont heurtés aux militaires du régime sioniste qui ont fait usage balles de guerre et de bombes assourdissantes.
Selon des témoins oculaires, plusieurs Palestiniens ont été blessés. Certains ont été hospitalisés dans un état critique.
La coalition saoudienne s'effondre (Al-Atefi)
Lors d'une visite sur le front de Maarib, le ministre de la Défense affilié au gouvernement de Sanaa annonce que la coalition dirigée par Riyad passait ses derniers jours.
Le ministre de la Défense du gouvernement de salut national, Mohammad Nasser Al-Atefi, s'est rendu dimanche sur la ligne de front de la guerre contre la coalition d'agression saoudo-émiratie dans la ville de Raghwan, dans l'ouest de la province de Maarib.
« Les victoires de l'armée yéménite et des Comités populaires (Ansarallah) sont le résultat d'une bonne planification contre les forces d’agression », a déclaré Al-Atefi, cité par le site d’information Wekalet al-sahafat al-yamaniya.