تقي زاده

تقي زاده

Le célèbre journaliste israélien a ironisé sur la faiblesse militaire des monarchies arabes, malgré les méga-contrats de vente d’armes qu’elles signent avec les Américains.

Edy Cohen, président du Forum pour les recherches sur le Moyen-Orient, a écrit sur son compte Twitter : « Je voudrais poser une question pour laquelle je ne peux pas trouver une réponse convaincante. On entend des nouvelles sur les parades et les exercices militaires qui se déroulent dans les pays arabes pour préparer leurs forces au combat. En plus, les pays arabes achètent des milliards de dollars d’avions et d’armes. Les soldats des armées arabes scandent, lors des hymnes nationaux, qu’ils sont des soldats de la patrie et qu’ils la servaient. Or, dès que l’Iran fait un moindre geste éternue, les pays arabes quémandent aux États-Unis des militaires et des armes. Où sont donc vos propres militaires et armes ? »

Connu pour ses positions anti-iraniennes, Edy Cohen voit en la République islamique d’Iran un danger pour l’existence du régime d’Israël.

Le président américain Donald Trump a qualifié l’Arabie saoudite de « vache à traire » et demande aux pays arabes de payer davantage le soutien américain.

 

L’ambassadeur britannique en Iran, Robert Macaire, a quitté Téhéran pour Londres quelques jours après sa brève détention dans un rassemblement illégal dans la capitale.

Selon les médias iraniens, le départ de Macaire a eu lieu avec préavis et sur la base du protocole diplomatique.

L’ambassadeur britannique a été arrêté samedi soir en raison de sa présence dans un rassemblement illégal, mais il a été libéré tout de suite, en raison de son l’immunité diplomatique.

L’arrestation est intervenue après que le diplomate britannique a été repéré dans une manifestation non autorisée à Téhéran en signe de deuil pour les passagers d’un avion ukrainien qui a eu un crash mercredi matin.

La participation de l’ambassadeur d’un pays étranger à un rassemblement dans lequel certains manifestants ont scandé des slogans anti-établissement a provoqué un tollé médiatique et a suscité des critiques de la part de responsables iraniens et de groupes de manifestants qui l’ont qualifiée d’ingérence d’un ambassadeur étranger dans les affaires du pays.

Le lendemain, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur britannique pour protester contre son comportement non conventionnel, arguant qu’il était contraire à la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.

« Il a été rappelé à M. Rob Macaire que la présence d’ambassadeurs étrangers dans des rassemblements illégaux n’était pas conforme à leur mission en tant que représentant diplomatique de leur pays, et était contraire aux dispositions de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques. Le ministère a ajouté que le gouvernement britannique devrait présenter des explications à ce sujet », peut-on lire dans le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères. 

Peu de temps après le début d’une attaque inédite de missiles iraniens contre une base en Irak abritant des troupes américaines, ces dernières ont perdu tout contact avec leur système de surveillance aérien sophistiqué et très coûteux.

Le 8 janvier, en représailles à une frappe américaine ayant assassiné à Bagdad le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Téhéran a lancé 22 missiles balistiques sur la base aérienne Aïn al-Asad dans l’ouest de l’Irak.

La majorité des 1.500 soldats américains présents sur cette base, l’une des plus grandes du pays, était déjà à l’abri depuis deux heures dans des bunkers lorsque l’attaque a commencé, à 01h35 heure locale (22h35 GMT).

En Irak, un groupe terroriste, qui projetait à attaquer Bagdad et al-Anbar, a été démantelé.

L’unité antiterroriste de l’armée irakienne a démantelé, mercredi 15 janvier, un groupe terroriste, basé à Falloujah, en arrêtant tous ses membres.

Selon le porte-parole de cette unité, Sabah al-Naaman, les membres de ce groupe préparaient des attaques terroristes à Bagdad et à al-Anbar.

Tous les équipements et les armes et de ce groupe ont été saisis par les forces irakiennes.   

Par ailleurs, le bureau politique des Brigades du Hezbollah irakien a réitéré, dans un communiqué, son soutien à l’organisation d’une géante manifestation contre la présence des forces américaines en Irak.

« En prenant part à une manifestation d’envergure contre la présence des forces américaines en Irak, la nation irakienne démontrera que l’Arrogance n’est pas en mesure de briser sa détermination pour expulser les occupants », indique le communiqué.

Et d’ajouter : « Le discours hostile des Américains émane de leurs tentatives désespérées destinées à faire reculer les Irakiens dans le dossier du départ des forces américaines ».

mercredi, 15 janvier 2020 18:58

La puissance militaire iranienne consolidée

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a déclaré que la République islamique d’Iran avait réussi à saper la puissance des États-Unis.

Soulignant les récentes victoires de l’Iran sur les États-Unis, le chef du CGRI a affirmé que l’erreur stratégique de Washington d’assassiner le général de corps d’armée Qassem Soleimani avait mondialisé l’antiaméricanisme.

« Dans l’histoire de 41 ans de la bataille de la nation iranienne contre ses ennemis, nous avons été témoins de pages d’or des victoires uniques et stratégiques de la nation », a déclaré mercredi le général de division Salami, s’adressant à un rassemblement dans la province méridionale de Boushehr.

« La nation iranienne a vaincu les politiques de l’ennemi dans la région et dans le monde », a-t-il déclaré.

Le commandant en chef un du CGRI a dit que la grande nation iranienne avait miné la puissance américaine. « Nous voyons aujourd’hui les effets de la décadence des États-Unis », a-t-il ajouté.

Il a en outre souligné la décision des États-Unis d’assassiner le vénérable commandant de l’Iran, le général Qassem Soleimani, et a déclaré que l’ennemi avait tenté de rattraper « toutes ses défaites en série et ses nombreux échecs successifs » par le biais de l’assassinat.

En réponse à l’assassinat le vendredi 3 janvier par les États-Unis du commandant de la Force Qods du CGRI, général de corps d’armée Soleimani, le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohades et leurs compagnons à l’aéroport international de Bagdad, l’Iran a lancé le mercredi 8 janvier une série de frappes au missile contre la base américaine Aïn al-Asad dans la province irakienne Al-Anbar.

mercredi, 15 janvier 2020 18:55

Israël rate son coup à l'Aramco

Alors que le régime israélien s'attend à tout instant d'être pris pour cible des frappes d'envergure de l'axe de la Résistance, il choisit la fuite en avant. La DCA syrienne a puissamment intercepté des tirs de missiles visant l'aéroport T4 qui abrite à la fois des batteries de missiles antimissiles syriennes et celles de la Russie.

L'aéroport stratégique qui se situe à Homs a été pris pour cible à la fois de drones et de missiles israéliens que la DCA syrienne a réussi à intercepter en grande majorité. Israël a-t-il tenté une opération complexe pour repousser autant que faire se peut la riposte de la Résistance à l'assassinat du commandant en chef de la Force Qods? 

Suite au vote des législateurs irakiens au départ des GI’s d’Irak, l’administration US a menacé de couper 250 millions de dollars d'aide militaire à Bagdad, dans le cas où le projet d’expulsion serait mise en vigueur. L’Irak va pourtant plus loin en évoquant l'achat éventuel du système de Défense anti-aérien russe S-400. Cela a provoqué une fois de plus l’ire de Washington, menaçant de sanctionner l’Irak.

Se référant aux courriels des départements d'État et de la Défense, The Wall Street Journal a rapporté que le département d'État américain menaçait de réduire de 250 milliards de dollars l’aide militaire pour l'Irak, si le pays venait à appliquer le projet d’expulsion des troupes US.

Le rapport du WSJ fait suite à une déclaration antérieure du principal secrétaire adjoint du Bureau du Proche-Orient au sein du département d'État, Joey Hood, selon laquelle l'Irak pourrait faire l’objet des sanctions américaines en cas d'achat de systèmes de défense aérienne S-400 à la Russie.

Hood a déclaré mardi qu'un accord pour acheter les systèmes de missiles russes déclencherait probablement des sanctions et a noté que les États-Unis conseillaient à leurs partenaires de s'en abstenir.

Citant des membres du Parlement irakien, The Wall Street Journal a indiqué plus tôt que le pays avait entamé des consultations avec la Russie sur l'achat éventuel de systèmes de défense aérienne S-400.

En Irak, le président de l'alliance al-Fath, Hadi Ameri a publié mardi un communiqué à l'appui de l'appel lancé par le mouvement sadriste, dirigé par Moqtada Sadr, exhortant les Irakiens à manifester par "million" contre la présence de troupes américaines en Irak.

« Il revient au peuple irakien d’exprimer son opposition à la présence américaine en Irak afin que la souveraineté nationale soit pleinement préservée », lit-on dans le communiqué du courant Fath dont une copie est parvenue à la chaîne d’information irakienne, Al-Masalah.

Les propos du Guide suprême dans sa rencontre avec les membres du siège du congrès de deux milles martyres de la province de Boucherhr sont publiés aujourd'hui.
Depuis de longues années, la province de Bouchehr était menacée par la présence des colonisateurs dans la région. Elle était également menacée par les ennemis de l'Iran, mais la sacrifice des martyres comme Raïs-Ali Delvari et la direction des oulémas religieux ont pu repousser ces agressions, avait dit le Guide suprême selon le site d'information du bureau du leader iranien.

Des martyres comme Delvari, Mahdawi, Ashouri et Ganji appartiennent à Bouchehr. Cela montre que la profonde compréhension révolutionnaire de l'islam dans cette région et la répétition de cette vérité dans de différentes générations. Faites de manières que le mémoire de ces martyres et des personnalités distinguées restent dans la pensée de nouvelles générations, a indiqué le Guide suprême iranien.

Les actes courageux du défenseur du pays Raïs-Ali Delvari dans la lutte contre les agresseurs britanniques et le grand potentiel de l'exemple des personnalités comme Nader Mahdawi se rivalisent avec de grands visages internationaux. Malheureusement, la majorité des gens n'ont pas même entendu le nom de ces personnalités distinguées, a-t-il précisé.

Les gens  doivent sentir que la seule voie de sauvetage est suivre la voie des martyres. Un pays comme l'Iran avec des sources d'énergie, des mines avec une place géographique sensible suscite la cupidité des puissances mondiales. Notre pays doit protéger sa gloire avec le travail et le sacrifice. Aujourd'hui et grâce à la Révolution islamique, la nation iranienne reste debout, a-t-il ajout.  
Mohammed Ali al-Hakim, analyste politique irakien, a déclaré que le retrait des Américains était devenu aujourd'hui, une demande du peuple et des politiciens irakiens.
S'adressant à l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), Mohammed Ali al-Hakim, directeur de l'Agence de presse Al-Nakhil, a déclaré que la décision du parlement irakien d'approuver la résolution de renvoi des militaires américaines était une étape historique importante vers l'indépendance et pour la défense de la souveraineté nationale. 
 
« Les slogans anti-américains des parlementaires irakiens suite à l'assassinat de Soleimani, d’Abu Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons, étaient prévisibles car le peuple irakien et ses députés doivent leur vie à ces deux martyrs. Les États-Unis ont poursuivi une politique d’assassinats et de pillage des richesses nationales de l'Irak au cours des 16 dernières années. Le récent assassinat était conforme à la politique arrogante des États-Unis. Trump regrettera certainement ces opérations terroristes, car aujourd'hui, il y a non seulement une grande pression pour retirer les troupes américaines d'Irak et de toute la région, mais aussi le danger que l’Irak devienne un autre Vietnam car les pays de la région n'accepteront plus la présence américaine. Toutes les bases américaines de la région sont des cibles potentielles de la résistance et si les Etats-Unis veulent prendre d'autres mesures, le régime sioniste sera ciblé car les forces de la résistance au Liban et en Irak, sont prêtes à venger le sang de ces deux martyrs et de leurs compagnons.  Le martyre de Soleimani et d'Abou Mahdi al-Mohandes a apporté un changement important et positif dans l'axe de la résistance, et l'Iran a donné aux États-Unis une dure leçon.  Les Américains auront certainement une année difficile car Qasim Soleimani était aimés des défenseurs de la liberté et des moudjahidines de la résistance, et le martyre de ce grand commandant, pour les Américains, est plus dangereux que son vivant. Soleimani est en quelques sortes, le Guevara du Moyen-Orient, qui a consacré toute sa vie à défendre les opprimés et la liberté. L’approbation de la résolution sur l'expulsion des troupes américaines d'Irak, était une petite allégeance à ces martyrs et une référence au message de condoléances de l'Ayatollah Sistani au Guide suprême, suite au martyre du général Soleimani, qui a montré que Soleimani était soutenu par les autorités religieuses irakiennes et l'axe de la résistance. L'Ayatollah Sistani a toujours été un partisan de la résistance et a émis une fatwa de djihad qui a conduit à la création du Bassidj irakien en 2014. Deux fils de l'Ayatollah Sistani, l'Ayatollah Bashir Najafi et des autorités religieuses de Najaf, ont assisté aux funérailles des martyrs à Bagdad.
تکرار کابوس ویتنام برای آمریکایی‌ها در صورت اصرار برای حضور در عراق
Al-Hakim a considéré le martyre de Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandes comme une grande perte pour tous les habitants de la région, et l’Hodjat-ol-islam Seyed Javad Shahrestani, gendre de l'Ayatollah Sistani et son représentant en Iran, a rendu visite à la famille du martyr Soleimani, montrant aux occidentaux que l'Ayatollah Sistani était toujours un partisan de la révolution et de l'axe de résistance.
 
Les Irakiens sont opposés à la présence des troupes étrangères dans leur pays, et la large participation aux funérailles des martyrs de la résistance, était un message écrasant pour les États-Unis et leurs mercenaires, en Irak et dans la région », a-t-il dit.