
تقي زاده
La Russie compare l’Ukraine au groupe terroriste Daech
La Russie a comparé l’Ukraine à Daech, affirmant que Kiev abrite de vastes plans d'activité terroriste.
Lors d’une interview accordée à l'agence de presse russe Sputnik, vendredi 23 août, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a comparé Kiev à Daech, dans « son arsenal de vastes plans d'activité terroriste - allant de l'explosion d'infrastructures civiles et du meurtre de civils au terrorisme nucléaire ».
Elle a mis en garde contre toute attaque terroriste de Kiev contre les centrales nucléaires de Zaporijjia et de Koursk.
À noter que Zaporijjia est désormais sous le contrôle de la Russie. C'est la plus grande centrale nucléaire d'Europe et celle de Koursk, la troisième plus grande de Russie.
Al-Houthi: la planification minutieuse d’une «réponse douloureuse à Israël» prend du temps
Abdelmalik al-Houthi, leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, a déclaré que l’Axe de la Résistance se vengerait certainement de l’assassinat par le régime israélien du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Il a souligné qu’une planification minutieuse était à l’origine du retard dans la mise en œuvre d’une réponse « aussi douloureuse qu’efficace ».
« L’Axe de la Résistance mènera sûrement une opération de représailles qui sera cinglante et efficace ; une planification minutieuse est l’une des raisons du retard dans sa mise en œuvre », a déclaré Abdelmalik al-Houthi dans un discours télévisé diffusé ce jeudi 22 août depuis la capitale yéménite Sanaa.
Il a ajouté que le régime sioniste était dans un état de peur et d’angoisse extrême dans l’attente d’une réponse iranienne à l’assassinat ciblé de Haniyeh, le 31 juillet.
« Les opérations battent leur plein au sud du Liban et Israël attend une réponse inévitable des combattants du Hezbollah », a noté le leader d’Ansarallah.
Iran : le Haut représentant de l'UE et les ministres allemande et irakien des AE présentent leurs félicitations à Araqchi
Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, ainsi que les ministres allemande et irakien des Affaires étrangères ont présenté leurs félicitations à Abbas Araqchi pour sa nomination au poste de ministre iranien des Affaires étrangères.
Abbas Araqchi, ancien négociateur en chef sur le nucléaire, a été nommé ministre des Affaires étrangères par le président Massoud Pezeshkian.
Araqchi a recueilli 247 voix des 288 suffrages exprimés, mercredi 21 août, lors d'un vote de confiance au cabinet proposé par le président iranien.
France : le géant de l'assurance Axa s'est désinvesti des banques israéliennes
Le géant français de l'assurance Axa a retiré 20 millions de dollars d'investissements dans trois banques israéliennes, accusées par les Nations unies d'être impliquées dans la construction de colonies illégales et le vol de ressources palestiniennes, a déclaré le groupe de responsabilité des entreprises Eko.
Axa a procédé à un « désinvestissement clair, rapide et intentionnel » de Bank Hapoalim, Bank Leumi et Israel Discount Bank, en vendant 2,5 millions d'actions d'une valeur de 20,4 millions de dollars entre le 30 septembre 2023 et le 24 juin 2024 à la suite d'une campagne soutenue par des militants pro-palestiniens, a-t-il ajouté.
Le rapport du groupe indique qu'Axa a également refusé de réinvestir dans la First International Bank of Israel ou la Mizrahi-Tefahot Bank depuis au moins le 31 décembre 2022.
Les deux banques avaient déjà été ciblées par l’ONG Eko dans un rapport de 2019 sur la complicité financière d'Axa dans les crimes de guerre israéliens.
Dans son rapport, l'organisation de défense des droits de l'homme mondiale a déclaré que même si Axa détenait encore des « traces » d'investissements dans la banque Leumi, elle attribuait le « montant résiduel aux rapports et à la comptabilité interne qui restent à faire et considère cela comme un désinvestissement complet ».
Mali : un chef d'état-major salue le rôle de la Russie pour le contrôle du territoire
« La collaboration avec la Russie en matière de défense a permis au Mali de reprendre le contrôle de ses vastes territoires déjà occupés par les groupes terroristes », a indiqué le chef d’état-major de l’armée de l’air de Bamako lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision russe RTVI.
Le général de brigade Alou Boï Diarra a expliqué que le pays a été divisé en deux et qu’environ la moitié du territoire malien a été occupée par des coalitions extrémistes au cours de la dernière décennie.
« Mais aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec joie que les forces armées du Mali et notre État détiennent ces territoires et contrôlent presque tout le territoire de notre pays », a-t-il noté avant d’ajouter : « Grâce à la coopération avec la Russie, nous avons pu acquérir des armes puissantes, indispensables dans la situation actuelle. La Russie a également envoyé des instructeurs dans notre pays pour nous aider à utiliser ces équipements de combat, en nous expliquant comment les utiliser au mieux. »
À noter que le Mali a été en proie à une insurrection terroriste depuis plus d’une décennie et que la mission de sécurité française n’a pas réussi à combattre. En conséquence, la violence a déferlé aux pays voisins du Mali, le Burkina Faso et le Niger, ce qui a incité les dirigeants militaires de ces trois pays à rompre leurs liens avec la France et à former l’Alliance des États du Sahel avec la Russie dans le cadre de leur coopération sécuritaire pour lutter contre le terrorisme.
La reconstruction des liens avec l’Occident dépendra de l’abandon des hostilités envers l'Iran (Araqchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé la volonté de l’Iran de gérer les tensions avec les États-Unis et de rétablir les relations avec les pays européens, à condition qu’ils cessent leur hostilité envers la République islamique d’Iran.
Jeudi 22 août, Abbas Araqchi, un ancien négociateur nucléaire, a fait ces remarques lors d’une interview accordée à l’agence de presse japonaise Kyodo, un jour après avoir obtenu le vote de confiance du Parlement pour occuper le poste de ministre des Affaires étrangères.
Pour réaliser une première étape cruciale vers la levée des sanctions imposées à l’économie iranienne et la normalisation de ses échanges avec le marché international, le nouveau ministre des Affaires étrangères cherchera à gérer les tensions avec Washington et à reconstruire les liens avec les États européens, mais seulement au cas où ils abandonnent leur « approche hostile » et tentent de faire revivre l’accord nucléaire de 2015 et de lever les sanctions.
« Lors de mon discours sur la politique étrangère devant le Parlement, j’ai souligné l’objectif crucial de la levée des sanctions, en particulier celles imposées de manière unilatérale par les États-Unis, à travers des négociations sérieuses, ciblées et limitées dans le temps, en respectant les principes fondamentaux de la nation », a déclaré Abbas Araqchi, évoquant sa récente intervention devant le Parlement, où il a défendu ses principales priorités.
À rappeler que l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l’Allemagne, ont signé en 2015 un accord multilatéral, Plan global d’action conjoint (PGAC), qui exigeait que Téhéran réduise certaines de ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions cruelles imposées au pays, notamment par les États-Unis.
Cependant, en mai 2018, l’ancien président américain, Donald Trump, a retiré Washington de l’accord de 2015 qui a été approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, et a réimposé de sévères sanctions économiques à Téhéran ; et ce, alors que l’Iran adhérait à ses engagements au titre de l’accord et a même continué à le faire pendant un an après le retrait illégal de Washington.
Téhéran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre du PGAC dans une série de mesures annoncées à l’avance après avoir constaté l’échec des autres parties à assumer leur responsabilité et à garantir les intérêts de Téhéran dans le cadre de l’accord.
Le Hezbollah lance un «escadron de drones» sur les sites militaires israéliens
Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a mené de nouvelles attaques contre un certain nombre de positions stratégiques de l’armée israélienne dans la partie nord des territoires occupés palestiniens en soutien aux habitants de la bande de Gaza assiégée et en représailles à l’agression du régime de Tel-Aviv contre le Liban.
Jeudi 22 août, le Hezbollah a déclaré dans des communiqués séparés qu’il a réussi à asséner un coup direct sur la caserne de Branit « avec des obus d’artillerie lourde ».
Les combattants du Hezbollah ont également lancé des attaques de drones sur des positions de soldats israéliens dans la colonie de Kiryat Shmona et ont frappé les matériels d’espionnage dans l’un des sites de l’armée d’occupation.
« En soutien à notre peuple palestinien inébranlable dans la bande de Gaza, en soutien à sa résistance courageuse et honorable, mais aussi en réponse aux attaques de l’ennemi israélien contre les villages et les zones habitées du sud du Liban, les combattants de la Résistance islamique ont lancé, le jeudi 22 août, une attaque aérienne avec un escadron de drones contre les positions des soldats israéliens dans la colonie de Kiryat Shmona, frappant les cibles avec précision », a déclaré le Hezbollah dans un communiqué.
Le Hezbollah a également frappé des équipements de surveillance sur le site de Jal al-Alam avec un drone qui a touché directement sa cible.
Aux premières heures de jeudi, l’armée israélienne a lancé des frappes aériennes sur plus de 10 zones du sud du Liban dans un contexte d’escalade des tensions entre le régime de Tel-Aviv et le Hezbollah.
Les médias locaux ont rapporté que les raids israéliens avaient touché les villages libanais de Kfar Kila, Kawthariyat al-Siyad, Ramya, Zibqin, Aita al-Shaab, Mhaibib, Kfar Chouba et les fermes de Chebaa.
Les forces de défense aérienne iraniennes ont un « pouvoir absolu » en Asie occidentale (responsable)
« C'est un fait indéniable, a affirmé le général de brigade Alireza Sabahi-Fard, lorsque nous disons que nous sommes la puissance absolue de la défense aérienne dans la région et que nous avons notre mot à dire dans le monde. »
Le commandant de la force de défense aérienne de l'armée iranienne, le général de brigade Alireza Sabahi-Fard, a précisé que les ennemis savent parfaitement que l'Iran ne dépend d'aucun pays et qu'il est en possession d'équipements entièrement conçus et fabriqués par des experts iraniens.
La guerre de huit ans imposée par l'Irak au pays dans les années 1980 et un ordre du Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, sur la nécessité de renforcer sa puissance ont tous contribué à la promotion des capacités de défense du pays.
CGRI: la force du Front de résistance repose sur l'industrie de défense iranienne
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) a salué les capacités remarquables de défense du pays, soulignant que le Front de résistance se considère redevable de la technologie de défense sophistiquée de la République islamique.
Le général de division Hossein Salami a adressé mercredi une lettre de félicitations au ministre iranien de la Défense sortant, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, à l'occasion de la Journée de la technologie de la défense.
« L'architecture intelligente » de la technologie de défense du pays a consolidé la position privilégiée et puissante de la République islamique sur la scène internationale, notamment dans la région de l'Asie de l’Ouest, « de telle manière que les groupes du Front de résistance lui doivent leur force glorieuse », a-t-il écrit.
Une frappe israélienne sur Gaza a tué plus de 20 Palestiniens
À l'aube du 321e jour de l'agression israélienne, les avions de combat du régime sioniste ont frappé diverses zones de la bande de Gaza, faisant au moins 20 morts et plusieurs blessés.
Les frappes menées par les chasseurs israéliens sur un bâtiment résidentiel à Beit Lahia dans le nord de Gaza ont tué 11 Palestiniens, dont des enfants et laissé plusieurs blessés.
Les avions de combat du régime ont également visé un bâtiment civil à Tel al-Zaatar dans l’est du camp de réfugié de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza. Trois Palestiniens ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés, a rapporte l’agence de presse palestinienne Shahab.
Un troisième bâtiment dans le camp des réfugiés d’al-Maghazi dans le centre de Gaza a fait l’objet d'une autre attaque israélienne, qui a causé la mort d'au moins six Palestiniens.