تقي زاده

تقي زاده

Les présidents iranien et chinois ont réaffirmé mardi leur engagement à approfondir leurs relations bilatérales, en mettant pleinement en œuvre l’accord de coopération stratégique de 25 ans signé en 2021.

Lors d’une réunion en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Pékin, le président iranien Massoud Pezeshkian a souligné que Téhéran était prêt à travailler avec Pékin « en toutes circonstances » pour porter les relations à leur plus haut niveau. Il a ajouté que la Chine pouvait compter sur l’Iran comme un « ami et allié fort et déterminé ».

« Nous sommes prêts à coopérer pour la mise en œuvre de toutes les dispositions de l’accord global de 25 ans entre les deux pays », a déclaré le président Pezeshkian.

Le président iranien a réitéré l’objectif de Téhéran de promouvoir la paix et la sécurité dans la région et de s’opposer à l’oppression, à l’agression et à l’unilatéralisme.

Le service mondial de la Radiodiffusion de la République islamique d'Iran (IRIB) a annoncé que l'assassinat par Israël du journaliste d'Al-Alam, Rasmi Jihad Salem, a une fois de plus révélé le vrai visage d'un régime qui réduit au silence la voix de la vérité par balles.

Dans un communiqué publié mardi 2 septembre, le service mondial de l’IRIB a confirmé que Salem, caméraman et responsable de la coordination de l'information pour la chaîne de télévision iranienne arabophone, a été tué par les forces israéliennes alors qu'il revenait d'une mission de reportage à Gaza.

La chaîne a rendu hommage à Salem, le décrivant comme un « journaliste courageux et engagé » dont la mort révèle le vrai visage d'un régime qui se livre éhontément au massacre de femmes et d’enfants et qui étouffe par balles de guerre la voix de la vérité pour dissimuler ses crimes.

Salem avait couvert les événements depuis la ligne de front, assurant une couverture en direct et des reportages approfondis, ce qui lui avait valu une réputation de journaliste dévoué et courageux, un conteur de vérité,  selon le communiqué.

Le service mondial de l'IRIB a également présenté ses condoléances à la famille de Salem, à ses collègues d'Al-Alam et à la grande famille de la radiodiffusion iranienne. Le communiqué ajoute que le sang des journalistes tombés en martyrs à Gaza ne sera jamais vain, et les vérités qu'ils ont rapportées se perpétueront dans la conscience de l'humanité.

Le communiqué précise également que les assassinats de journalistes par Israël constituent une tentative délibérée de dissimuler la vérité à Gaza.

La mort de Salem porte à 248 le nombre de journalistes et de professionnels des médias tués par Israël dans la bande de Gaza depuis que le régime sioniste a lancé sa guerre génocidaire en octobre 2023 contre ce territoire assiégé.

 

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a affirmé que les États-Unis compromettaient toute perspective de dialogue en posant des conditions jugées « irréalisables », notamment des restrictions sur le programme balistique de l’Iran.

Dans un message publié sur X, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale a assuré que Téhéran restait disposé à engager des discussions avec Washington. Cependant, il a critiqué l’approche américaine notant que, bien que la voie vers des pourparlers ne soit pas complètement fermée, les États-Unis semblent se limiter à des déclarations sans véritable engagement à la table des négociations.

Le mouvement Ansarallah a affirmé que les forces armées yéménites ont réussi à cibler des sites stratégiques en profondeur des territoires occupés par Israël en utilisant quatre drones de combat Sammad-4 (Invincible-4) de fabrication yéménite.

Dans un communiqué publié mardi, Ansarallah a déclaré que l’unité de drones des forces armées yéménites avait mené quatre opérations militaires, ciblant le bâtiment de l’état-major général israélien, la centrale d’électricité d’Al-Khadira et l’aéroport Ben Gourion dans la région de Jaffa, ainsi que le port occupé d’Ashdod.

Ansarallah a souligné que les frappes étaient une réponse à la guerre génocidaire d’Israël contre les Palestiniens de Gaza et à la crise de famine dans l’enclave assiégée.

Selon le communiqué, les opérations yéménites « ont atteint leurs objectifs avec succès ».

 

L’Iran a réitéré sa souveraineté sur ses trois îles du golfe Persique, ses droits sur le champ gazier d’Arash et la nature pacifique de son programme nucléaire, en réaction à une récente déclaration du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP).

Dans un communiqué publié ce mardi 2 septembre, le ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté « la revendication fallacieuse et juridiquement non fondée du Conseil de coopération du golfe Persique concernant les trois îles iraniennes ».

Lors d’une réunion conjointe au Koweït lundi, les ministres des Affaires étrangères du CCGP ont publié une déclaration prétendant que les îles d’Abou Moussa, Grande Tomb et Petite Tom appartiennent aux Émirats arabes unis.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a décrit ces îles comme des « parties intégrantes du territoire iranien », ajoutant que la répétition de « revendications sans fondement dans des déclarations similaires n’entraînera aucun changement dans les réalités géographiques, historiques et juridiques liées à ces îles ».

 

Paris se prépare à un moment décisif pour le gouvernement de François Bayrou, avec un vote de confiance prévu à l’Assemblée nationale le 8 septembre. Dans un contexte d’instabilité politique sans précédent, cette action pourrait provoquer une crise gouvernementale et budgétaire majeure, compromettant le projet de budget 2026 et fragilisant la position de la France sur la scène européenne.

Le Premier ministre prononcera un discours de politique générale, suivi d’un débat et d’un vote. Sur les 577 députés que compte l’Assemblée, 289 voix sont nécessaires pour renverser le gouvernement. Plusieurs partis, dont le Rassemblement national, La France insoumise, le Parti communiste, les Écologistes et le Parti socialiste, ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre Bayrou, rendant sa chute probable.

 

Le Parlement iranien a averti mardi 2 septembre qu’une réponse ferme et proportionnée serait apportée en cas d’activation du mécanisme de retour automatique des sanctions, connu sous le nom de « snapback », par la troïka européenne.

Lors d’une séance à huis clos de près d’une heure et demie, les députés ont examiné les répercussions éventuelles de cette mesure jugée « anti-iranienne », notamment sur l’économie nationale et d’autres secteurs.

La troïka européenne – composée du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 – avait annoncé la semaine dernière son intention d’invoquer cette clause, accusant la République islamique d’Iran d’un prétendu « non-respect significatif » de ses engagements.

Le mécanisme de « snapback », inscrit dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, prévoit qu’à l’expiration d’un délai de 30 jours, des sanctions d’avant l’accord de 2015 soient automatiquement rétablies contre l’Iran.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré avoir adressé, avec ses homologues russe et chinois, une lettre aux Nations Unies dans laquelle ils ont rejeté la récente décision de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne de rétablir des sanctions de l'ONU contre l’Iran, la jugeant « légalement infondée » et « politiquement destructrice ».

Abbas Araghchi a fait cette annonce dans un message publié sur X lundi, quatre jours après que les signataires européens de l’accord nucléaire de 2015 ont notifié au Conseil de sécurité de l’ONU leur recours au mécanisme dit de « snapback » pour rétablir toutes les sanctions de l’ONU contre l’Iran.

Dans leur lettre conjointe adressée au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, l’Iran, la Russie et la Chine ont déclaré « nulle et non avenue » l’activation des sanctions par les Européens.

 

À l’occasion de la Journée internationale contre les essais nucléaires, 20 organisations internationales ont publié une déclaration commune dénonçant les conséquences durables des explosions réalisées par la France dans le Sahara algérien. 

Dans un communiqué publié le 29 août, vingt ONG, dont la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF) et l’Observatoire des armements, rappellent que les 17 essais nucléaires français et une quarantaine de tests supplémentaires ont laissé un lourd héritage de contamination radioactive dans le Sahara. Selon elles, les effets sanitaires, environnementaux et sociaux persistent, avec une augmentation des cancers, des maladies chroniques, des malformations congénitales et une dégradation profonde des conditions de vie locales.

 

En France, le principal syndicat représentatif dans la fonction publique, la CGT appelle à « tout bloquer », lors de deux journées de mobilisation les 10 et 18 septembre. La CGT est rejointe dans cette initiative par deux autres principales organisations se concentrant sur le 18 septembre, comme le confirment des informations de l’APF reprises par Le Figaro.

Cet appel concerne les trois versants de la fonction publique (territoriale, d’État et hospitalière). La fonction publique d’État comptait 2,5 millions d’agents, la fonction publique hospitalière 1,9 million et la fonction publique territoriale, 1,3 million.

L’organisation des agents de l’État « appelle les agent.es publics, fonctionnaires et non titulaires, actifs et retraités, à tout bloquer par la grève pour combattre l’austérité, défendre, reconquérir et développer les services publics », est-il indiqué dans le communiqué publié lundi 1er septembre.

Cette initiative fait suite aux appels à la mobilisation le 10 septembre lancés sur les réseaux sociaux et qui avaient reçu le soutien de l’ensemble de la gauche politique, LFI en tête, qui demande « la grève générale ». Elle s’inscrit également dans l’appel à la grève lancée par une intersyndicale le 18 septembre, 10 jours après un vote de confiance qui doit sceller le sort du gouvernement de François Bayrou.