تقي زاده

تقي زاده

Seyed Ammar Hakim, président du Conseil suprême islamique, le 13 octobre 2017, a donné un message après avoir rencontré des responsables des syndicats ouvriers des pays arabes à Bagdad, où il a déclaré que le gouvernement irakien poursuivait de façon légale et calme, mais avec fermeté, la question du référendum du Kurdistan.
« Israël profite de la division des pays islamiques et des conflits armés. La fatwa de l’Ayatollah Sistani a redonné confiance au peuple irakien et a permis de reprendre les territoires occupés jusqu’aux frontières syrienne et irakiennes. Les prochaines élections seront une autre expérience démocratique en Irak et il est nécessaire de renforcer les syndicats ouvriers qui sont une représentation de la volonté du peuple et doivent jouer leur rôle dans les réformes et les évolutions des lois », a-t-il dit.     

Le président américain a fait une nouvelle gaffe. Après avoir suscité des moqueries en employant le mot « golfe Arabique » au lieu de « golfe Persique », il a dit avoir rencontré le président des îles Vierges. 

Le discours belliqueux du président américain Donald Trump sur l’Iran, le vendredi 13 octobre, a suscité colère et moqueries aussi bien en Iran que partout dans le monde. 

Le président américain a parlé de « golfe Arabique » en lieu et place de « golfe Persique », lors de son discours de vendredi. Une erreur qui n’est pas passée auprès du peuple iranien.

Les réseaux sociaux et les sites d’informations ont publié des photos des pierres tombales et des médailles de courage de soldats américains morts dans la région portant la mention « golfe Persique », en demandant à Donald Trump de les regarder plusieurs fois par jour « pour mieux apprendre la géographie ». Un million de commentaires ont été publiés sur son compte Instagram, pour la plupart écrits en persan. « Le Golfe persique existait avant même que Christophe Colomb ne découvre l’Amérique », pouvait-on lire.

 

Mais le Monsieur à gaffes n’en est pas resté là. Lors d’une allocution le même jour à Washington, Donald Trump a déclaré qu’il avait rencontré le président des îles Vierges américaines.

Alors qu’il évoquait sa tournée dans les régions dévastées par les récents ouragans, Trump a expliqué : « J’ai rencontré le président des îles Vierges. Ces gens sont incroyables. » Cette petite phrase n’est pas passée inaperçue puisque le président des îles Vierges, c’est Donald Trump en personne. Trump faisait en fait référence au gouverneur de la région, Kenneth Mapp. Ils se sont rencontrés au début du mois.

Cette erreur survient un jour après celle du secrétaire à l’énergie Rick Perry qui estimait que Porto Rico était un pays propre. « C’est un pays qui a déjà dû faire face à des problèmes avant cette tempête », a-t-il déclaré en évoquant le rétablissement de l’énergie dans la région. Beaucoup lui ont rappelé que Porto Rico était l’un des territoires non incorporés et organisés faisant partie des États-Unis, à l’instar de Guam et des îles Vierges.

Avec 7 sur 7

En visite au Maroc, le Premier ministre russe s’est entretenu avec son homologue marocain à propos des relations et des coopérations bilatérales.

Ce mercredi 11 octobre à Rabat, capitale marocaine, Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a rencontré son homologue marocain, Saâdeddine El Otmani, a rapporté Fars News.

« Les deux pays ont décidé de développer leurs relations bilatérales. Les deux parties ont récemment commencé de nouvelles coopérations militaires et sécuritaires », a affirmé El Otmani lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe tenue à l’issue de cette rencontre.

« La visite de Medvedev à Rabat témoigne des relations amicales qu’entretiennent la Russie et le Maroc. Ce voyage est intervenu dans le cadre du renforcement des coopérations entre les deux pays. Après la visite en Russie en mars 2016 de Mohamed VI, roi marocain, ces coopérations se renforcent de plus en plus », a écrit Russia Today.

« Cette visite favorisera le terrain à des coopérations militaires et sécuritaires », a indiqué Medvedev.

samedi, 14 octobre 2017 17:31

Des soldats égyptiens tués à el-Arish

Le porte-parole de l’armée égyptienne fait état de six morts parmi ses soldats lors d’affrontements avec des terroristes dans la ville d’el-Arich.

Selon Fars News, les terroristes ont attaqué un barrage sécuritaire dans la ville d’el-Arich. Suite au conflit, six membres de l’armée égyptienne ont perdu la vie.

Tamer al-Rifai, le porte-parole de l’armée égyptienne annonce que les terroristes, disposant de bombes artisanales et d’armes à feu, ont lancé une offensive contre l’un des barrages sécuritaires de la ville d’el-Arich et ont provoqué des affrontements avec l’armée, qui ont causé la mort de six membres. Ils ont ensuite ont fui les lieux, emportant avec eux quelques cadavres et blessés.

Selon le rapport de Youm 7, suite à l’attaque, six membres de l’armée égyptienne ont été tués et l’enquête se poursuit à el-Arich.

Le porte-parole de la coalition américaine, le colonel Ryan Dillon, a déclaré que cette alliance était seulement en contact avec l’armée irakienne et qu’elle ne fournirait aucune aide aux Hachd al-Chaabi.

Le colonel Ryan Dillon a ajouté que la coalition ne participerait pas non plus à la formation de ce groupe, a rapporté Fars News.

Le porte-parole de la coalition américaine, le colonel Ryan Dillon. ©AP

« Nous n’apportons notre soutien qu’à l’armée irakienne et pas aux combattants des Hachd al-Chaabi. Nous n’envisageons pas de former ou d’armer les Hachd et il n’existe aucune coopération entre nous. Malgré leur participation à certaines batailles contre Daech, les interactions se font par l’intermédiaire de l’armée irakienne », a indiqué le colonel Dillon à la chaîne kurde Rudaw.

« Nous ne pouvons pas apporter notre aide aux forces soutenues par l’Iran », a-t-il souligné.

Le commandant en chef de la marine iranienne, l’amiral Habibollah Sayyari a déclaré hier, vendredi 13 octobre, que la flotte iranienne composée du destroyer Damavand et du navire de guerre lance-roquettes Peykan, allait se diriger le jour même en direction du port de Makhatchkala en Russie et qu’elle mettrait 48 heures pour y arriver à destination.  

Sayyari a ajouté : « Les principaux objectifs de cette expédition sont de transmettre un message de paix et d’amitié de la part de la République islamique d’Iran ainsi que le développement des coopérations bilatérales destinées à assurer la sécurité en mer Caspienne. »

L’amiral Sayyari a indiqué également que cette expédition durerait 3 jours et qu’une journée serait consacrée à la tenue d’un exercice militaire conjoint qui sera l’occasion de mesurer les capacités des deux marines et de partager leurs expériences.

En réponse à la question d’un journaliste qui demandait s’il existe un lien entre cette expédition et les derniers agissements américains dans la région, l’amiral Sayyari a répondu : « Ce voyage n’a aucun lien avec cela et la marine iranienne ne fait que suivre les programmes figurant sur son planning. »  

« Notre doctrine est défensive et dissuasive. Et nous avons tellement d’accroître nos capacités défensives et dissuasives que quiconque voudrait nous porter un coup comprendrait très vite, en faisant un calcul enfantin, que les risques sont bien plus élevés que les profits qu’il pourrait tirer de son action », a expliqué le commandant en chef de la marine iranienne.

Enfin, l’amiral Sayyari a déclaré : « Ces relations maritimes montrent que la République islamique d’Iran, en tant que grande puissance régionale et maritime, joue un rôle majeur dans l’instauration de la sécurité. »

« Le président américain Donald Trump n’essaie pas de provoquer une guerre avec l’Iran, mais il se trompe sérieusement en croyant pouvoir faire pression sur Téhéran pour renégocier l’accord nucléaire de 2015. » C’est ce qu’a déclaré à Sputnik l’ancien responsable de la CIA Philip Giraldi.

« Trump croit clairement qu’exercer une pression accrue sur l’Iran le forcera à faire de nouvelles concessions sur ses missiles balistiques et son influence dans la région, ce qui n’a rien à voir avec les armes nucléaires », prétend l’ancien agent de la CIA Philip Giraldi.

« Cependant, Trump n’a pas apprécié les convictions inébranlables des dirigeants de Téhéran et du peuple iranien sur la question », a-t-il affirmé.

Selon Giraldi, le président américain a une idée fallacieuse du gouvernement et du peuple iraniens : « Il s’imagine qu’ils sont susceptibles d’abandonner ce qu’ils considèrent comme des intérêts vitaux pour la sécurité nationale. »

« Bien que Trump ne veuille pas une guerre, il ne se rend pas compte que sa position intransigeante contre Téhéran est un instrument entre les mains des ennemis de l’Iran — Israël et l’Arabie saoudite — dans la région et de leurs alliés politiques aux États-Unis — les faucons du Congrès —, qui voulaient attirer les États-Unis dans une guerre de grande ampleur avec l’Iran », avertit Giraldi.

« J’imagine que la Maison-Blanche augmentera progressivement la pression sur les Iraniens si le gouvernement iranien ne cède pas dans les deux prochains mois à cause des sanctions et des patrouilles agressives dans le détroit d’Hormuz », prétend l’ancien-officier de la CIA.

« Toute décision de Trump d’approuver une présence plus durable des forces armées américaines au large des eaux iraniennes conduirait presque inévitablement à un incident réel ou simulé qui pourrait rapidement dégénérer en une crise sérieuse ou une guerre à grande échelle », prédit-il.

« Cependant, rien n’indique que Trump ait réfléchi aux conséquences d’une guerre ou d’une confrontation durable avec l’Iran ni à la façon de gagner un conflit à grande échelle avec Téhéran », a indiqué M. Giraldi.

« Quant à ce qui se passerait au lendemain d’une guerre éventuelle, je ne pense pas que le président américain comprenne ce que gagner ou perdre signifierait en réalité », a-t-il dit.

« Trump n’a pas donné de signe indiquant qu’il ait pensé à l’incapacité de l’armée américaine de mener à bien les conflits en cours en Afghanistan et en Irak malgré les nombreuses années d’engagement dans ces deux conflits », a rappelé M. Giraldi.

Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a achevé sa visite de quatre jours en Afrique du Nord, dans des pays du Maghreb comme l’Algérie et le Maroc, mercredi 11 octobre. Cette tournée a visé de relancer les relations bilatérales avec deux pays de l’Afrique du Nord, deux alliés importants au regard des Russes.

La Russie tente de renforcer ses rapports avec Rabat et Alger étant déjà deux principaux partenaires du pays en Afrique du Nord.

Le média russe qualifie de fructueux le voyage du Premier ministre. En Algérie comme au Maroc, Medvedev a essayé de relancer les échanges commerciaux jugés jusqu’à présent comme étant insuffisants par Moscou. La Russie tient à exporter désormais ses équipements industriels, voire nucléaires à l’Algérie qui était jusqu’ici l’un des principaux clients de défense russe.

Par ailleurs, la Russie tient à importer les produits agricoles marocains et aussi à remplacer les États-Unis pour équiper l’armée marocaine.

Dans le secteur énergétique, la Russie s’intéresse à investir dans le domaine de la construction des centrales électriques à gaz au Maroc. Par ailleurs, la pêche, l’industrie et le tourisme sont d’autres domaines appropriés à investir au Maroc que convoite aujourd’hui la partie russe. Les deux pays ont également négocié la création d’une zone de libre échange d’ici un an.

En réalité, les sanctions anti-russes de l’Occident sont allées dans l’intérêt de Moscou. Alors que l’occident a imposé ses sanctions notamment agroalimentaires à la Russie, celle-ci est arrivée à une autosuffisance dans ce domaine. Au niveau du blé, quelques pays non-occidentaux ont profité de la bonne occasion pour renforcer leurs positions sur le grand marché russe. Par conséquent, les produits agroalimentaires de l’UE auront les plus grandes difficultés à revenir sur ce marché, « si jamais ils y parviennent un jour ».

Dans une interview accordée à Sputnik, Wasel Abu Youssef, leader du Front populaire de libération de la Palestine, déclare : « Les États-Unis sortent de l’UNESCO afin de soutenir les démarches israéliennes contre le droit islamique d’al-Qods et de mettre en cause les résolutions de l’organisation en faveur de cette ville. »
 
Abou Youssef ajoute : « Les résolutions de l’ONU, en particulier celles de l’UNESCO, récusent voire condamnent la position d’Israël par rapport à la ville d’al-Qods, le site d’al-Aqsa, ainsi que le fait de les appeler “mont du Temple”. »

D’autant que l’UNESCO vient d’adopter une résolution qui nie tout lien entre l’esplanade des Mosquées et le peuple juif et a affirmé l’appartenance du site de la mosquée al-Aqsa, son esplanade ainsi que le mur des Lamentations au lieu saint des musulmans.

La résolution de l’UNESCO, soulignant le droit historique et légitime des musulmans sur les lieux de culte, a accusé Israël de s’opposer sans cesse aux résolutions internationales, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité, et de continuer de construire des colonies.

Abou Youssef a fini l’interview en demandant aux organisations internationales de contrer les actes de malveillance d’Israël et de condamner le soutien évident de Washington, qui l’encourage à violer les résolutions du Conseil de sécurité par rapport aux lieux de culte musulmans.

Dans un communiqué, le ministère de l’extérieur de la République islamique d’Iran a réagi vendredi aux déclarations du Président des Etats-Unis, Donald Trump, qui le même jour a refusé de certifier l’accord nucléaire entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (US (, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus d’Allemagne) et officiellement connu comme le Plan global d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais).

« Le JCPOA est un international valide et un exploit incroyable dans la diplomatie contemporaine qui n’est ni échangeable, ni renégociable. Le JCPOA n’est pas un accord bilatéral qui est invalidé lorsqu’une partie du Pacte », lit le texte en se souvenant que cette Convention a été ratifiée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU).

Par conséquent, il ajoute, autres parties devraient permettre pas le Président américain à ridiculiser l’accord. « La République islamique d’Iran ne sera pas le premier à quitter le JCPOA, mais si les droits et les intérêts de l’Iran ne sont pas respectés dans la JCPOA, laissera tous ses engagements et continuera ses activités nucléaires pacifiques, sans limitation, » il dit.

Selon le texte, l’Iran a respecté ses engagements stipulés dans le JCPOA, cependant, USA a violé l’esprit de l’accord et l’appui de ses allégations de non-conformité de Téhéran les engagements n’a aucune validation internationale déjà que l’Agence internationale de L’Agence atomique de l’énergie (AIEA) a vérifié la question, ce qui montre que Washington est « pas fiable ».

En outre, précise que USA toujours tenté de créer des obstacles au développement du pays persan prenant agressifs comme les sanctions mesures tant sous prétexte d’avoir des armes nucléaires, cependant, ajoute, l’Iran a à plusieurs reprises réaffirmé les fins pacifiques de son programme nucléaire et a exprimé son opposition aux armes de destruction massive.

En revanche, dirigés vers le programme de missiles de l’Iran, qui a fait l’objet d’accusations infondées de Trump et a noté que la stratégie « défensive et dissuasive, » donc souligné, Téhéran poursuit ses programmes de défense, quelque chose qui « ne sera jamais négociable ».

De même, il a regretté l’agression des Etats-Unis contre le corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI),une force qui est un pionnier dans la lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak. « Les erreurs stratégiques et le gouvernement ou Congrès américain contre cette (...) » vous aurez une réaction mutuelle et cohérente », il souligne ainsi que l’ajout que l’occupant de la maison blanche sera responsable de cette « mesure dangereuse ».

La note rend aussi clair que « ingérence illégale » des Etats-Unis au Moyen-Orient ont causé des conflits en Afghanistan, Syrie, Irak, Yémen et Bahreïn. Au contraire, détient, l’Iran s’efforce toujours de cesser de mettre fin aux crises régionales et se poursuit avec cette politique étrangère, « basée sur ne pas interférer dans les affaires intérieures d’autrui ».

Dans le même temps, il indique que depuis la révolution islamique d’Iran (1979) jusqu'à présent, les USA a toujours manifesté son hostilité sans fin avec l’Iran, mais le peuple iranien suit sa voie basée sur les capacités nationales et de la direction du chef de la révolution Islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei.