تقي زاده

تقي زاده

Le chef d’état-major des forces armées turques a souligné que la Turquie ne permettrait jamais qu’un «corridor kurde» soit créé sur ses frontières méridionales et qu’elle en avait informé les protecteurs des groupes kurdes dans la région dont les États-Unis.

Le chef d'état-major des forces armées turques, le général Hulusi Akar a rencontré, samedi 16 septembre, son homologue américain Joseph Dunford, en marge de la réunion du Comité militaire de l’OTAN à Tirana, capitale de l’Albanie.

Rencontre entre le chef d'état-major des forces armées turques Hulusi Akar (D) et son homologue américain Joseph Dunford, à Tirana, en Albanie. ©IRNA

Akar et Dunford ont discuté de l'évolution de la situation en Syrie et en Irak, y compris un référendum sur l'indépendance prévu dans le nord de l'Irak et la mise en place de zones de désescalade en Syrie.

Selon l’IRNA, lors de cette rencontre, le général Hulusi Akar a exprimé la préoccupation de son pays quant au soutien américain aux groupes kurdes ayant l’intention de créer un corridor indépendant dans le nord de la Syrie.

Il a informé les États-Unis de l’inquiétude de la Turquie par le soutien sérieux de Washington aux Unités de protection du peuple (YPG), l’envoi d’armes aux Kurdes installés dans le nord de la Syrie.

Le général turc a discuté également avec le chef d’état-major de l’armée américaine de l’obstination des autorités de la région du Kurdistan irakien à organiser un référendum d’indépendance, ainsi que de la création d’une zone de désescalade à Idlib et du déploiement des forces turques, iraniennes et russes dans cette région.  

Les Unités des YPG, bras militaire du Parti de l’Union démocratique (PYD), sont toujours accusées par le gouvernement turc de coopération avec le PKK.

La Turquie prétend que les Kurdes des YPG visent à établir un corridor vers la Méditerranée via le nord de la Syrie afin de créer une région autonome kurde tout comme le Kurdistan irakien, ce qui constitue pour Ankara une menace à sa sécurité nationale.

L’envoi d’armes par le gouvernement américain aux Kurdes de Syrie est également la source de tensions entre les deux pays. La Turquie prétend que les armes fournies par Washington sont remises au PKK qui cherche à mettre sur pied un gouvernement local kurde à la frontière entre le nord de la Syrie et le sud de la Turquie.

Le représentant spécial du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, a souligné que la Russie, n’ayant aucun intérêt en Syrie, ne visait qu’à lutter contre le terrorisme.

« De nombreux extrémistes venant des pays étrangers, dont la Russie et les Républiques de l’ex-Union soviétique, sont actifs en Syrie que nous devons combattre », a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Le représentant spécial du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev. ©IRNA

Il a espéré que les groupes opposants modérés présents dans les zones de désescalade l’emporteraient sur les terroristes et extrémistes, sans manquer d’afficher la disponibilité de Moscou à apporter sa contribution.  

«Nous espérons que la cessation des hostilités deviendra irréversible et que les zones de désescalade permettront de stabiliser la situation dans ces régions», a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Plus loin dans ses propos, Alexandre Lavrentiev a affirmé que la crise syrienne ne pouvait être réglée que par des moyens pacifiques.

«Toutes les parties concernées sont unanimement d’accord sur le fait que ce conflit n'a pas de solution militaire», a précisé le représentant spécial de Vladimir Poutine pour la Syrie.

Selon ce dernier, la Russie n'a pas l'objectif stratégique de s'imposer en Syrie.

«Nous ne faisons que lutter contre le terrorisme international qui représente un danger pour les intérêts nationaux russes», a-t-il noté.

Pour rappel, le sixième round des négociations d’Astana a eu lieu, les 14 et 15 septembre, au Kazakhstan, en présence des délégations iranienne, russe et turque ainsi que les délégations du gouvernement et des opposants armés syriens.

dimanche, 17 septembre 2017 10:33

Tunisie : deux soutiens des terroristes arrêtés

Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé qu’une cellule de soutien aux terroristes avait été identifiée et démantelée dans le gouvernorat de Kasserine, situé dans le sud du pays.

Le ministère tunisien de l’Intérieur a publié un communiqué ce samedi 16 septembre pour dire que la brigade d’investigation sur les crimes terroristes de la garde nationale avait identifié et démantelé une cellule d’aide et de soutien aux terroristes retranchée sur le mont Sammema dans le gouvernorat de Kasserine.

L’un des suspects interpellés a avoué avoir fourni des aliments depuis 2014 aux terroristes et avoir reçu en contrepartie quelque 400 euros.

Selon Sputnik, l’autre suspect, qui est un vendeur de légumes, a lui aussi reconnu avoir vendu des produits alimentaires aux terroristes.

Ces opérations de la brigade d’investigation sur les crimes terroristes de la garde nationale tunisienne ont été lancées après que des informations ont été obtenues sur les activités d’un certain nombre d’éléments soutenant les groupes terroristes dans plusieurs régions tunisiennes, en particulier dans le sud et l’ouest du pays.

Le commandant de l’Aerospace Division des gardes du corps de la révolution islamique d’Iran (CGRI), le général de brigade Amir Ali Hajizade, a déclaré vendredi que les industries de défense organisation (DIO, de son sigle anglais), sur la proposition de la division qui conduit, il a fabriqué une pompe de 10 tonnes, « contre haute capacité destructeur ».

Le haut commandement de l'armée iranienne a ajouté que sa division avait déjà la bombe lancée par l'avion Ilyushin.

Hajizade a appelé ce type de « père de toutes les bombes », par rapport à la soi-disant «mère de toutes les bombes», GBU-43 / B Massive Ordnance Air Blast bombe (MOAB), qui stipule United a lancé en avril dernier sur l'Afghanistan.

La République islamique d’Iran se réserve toujours le droit d’augmenter ses capacités de défense en raison de « l’ennemi menace constante » et a rendu clair, il ne serait jamais renoncé à ce droit. Les autorités iraniennes s’assurer que sa puissance militaire repose sur la dissuasion et doctrines de défensifs.

La Première ministre du Bangladesh s'est envolée samedi pour l'Assemblée générale de l'ONU à New York où elle va appeler à la solidarité internationale face à l'afflux dans le sud du pays de plus de 400.000 Rohingyas fuyant la Birmanie.
 
En trois semaines, le sud du Bangladesh, frontalier de la Birmanie, s'est transformé en un des plus grands camps de réfugiés du monde à mesure que les réfugiés rohingyas fuient les violences de la Birmanie, créant une situation humanitaire dégradée.

A New York, Sheikh Hasina "va aussi appeler la communauté internationale et l'ONU à faire pression sur la Birmanie pour que soient rapatriés tous les réfugiés rohingyas chez eux", a annoncé son service de presse samedi.

L'ONU dénonce déjà une "épuration ethnique" menée par la Birmanie, dont l'armée mène une opération ayant fait fuir en masse ces civils, après des attaques de rebelles rohingyas le 25 août. Quelque 409.000 réfugiés sont depuis arrivés au Bangladesh, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

A Cox Bazar, où se concentrent les réfugiés, les campements de fortune s'étendent à perte de vue. L'ONU comme les organisations humanitaires internationales craignent que la situation ne devienne incontrôlable.

Samedi, les autorités bangladaises ont restreint les déplacements des Rohingyas, craignant que ceux-ci ne se rendent en masse dans d'autres régions du pays.

La police leur a donné l'ordre de ne pas quitter les camps et les zones délimités pour eux, près de la frontière, et des points de contrôles policiers ont été installés.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a par ailleurs commencé samedi à vacciner les enfants, qui représentent 60% des réfugiés, contre la rougeole et la rubéole notamment.

Tous les jours, des foules impressionnantes se massent pour tenter d'attraper au vol des habits ou de la nourriture, jetée du haut de camions par des bénévoles bangladais.

Sunabhan, une veuve de 44 ans avec quatre enfants à sa charge, se réjouit d'avoir réussi à se saisir d'un sac de riz.

"Il y a plus de gens que de nourriture, alors c'est le chaos... Les plus forts courent vers les camions et ils obtiennent la nourriture. C'est plus difficile pour les femmes et les enfants", explique-t-elle à l'AFP.
Alors que certaines informations font état de l’éventuel retrait des USA de l’accord nucléaire avec l’Iran, le représentant permanent de la Russie à l’ONU a déclaré que son pays demande à Washington de ne pas quitter le PGAC.
 
Selon l'agence d'information iranienne Fars, le représentant de la Russie à l’ONU, Vasily Nebenzya, a annoncé, ce samedi 16 septembre, que lors d’une possible rencontre des représentants des pays faisant partie du PGAC à l’Assemblée générale des Nations Unies, la Russie transmettrait son message aux USA sur la nécessité du respect de cet accord.

« Ce n’est pas seulement le message de la Russie aux USA de rester dans l’accord, mais de toutes les parties membres du PGAC » a-t-il martelé lors d’un entretien avec les journalistes.

Le représentant de la Russie à l’ONU, Vasily Nebenzya

Malgré le respect de l’Iran envers tous ses engagements sur le dossier nucléaire, Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de se retirer de cet accord.

Selon certaines informations, le président américain a chargé une équipe de récolter des preuves sur le non-respect de l’Iran vis-à-vis de ses engagements dans l’accord nucléaire.

Selon Farsnews, malgré les menaces de Trump, certaines autorités de l’ancien gouvernement américain tentent de garder l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les 5 +1.
La situation humanitaire continue de se dégrader au Bangladesh, étranglé par l'afflux de plus de 390.000 Rohingyas fuyant les violences dans l'Etat de Rakhine, au Myanmar, ont indiqué des agences humanitaires à Genève.
 
Près de 60% des réfugiés fuyant les violences au Myanmar sont des enfants. A ce stade, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) estime que 240.000 enfants rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh voisin au cours des trois dernières semaines.

"C'est à désespérer. C'est l'une des plus grandes crises humanitaires et l'un des plus grands mouvements de masse de personnes dans la région depuis des décennies", a estimé Martin Faller de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), dans un communiqué rendu public ce vendredi à Genève.

De son côté, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a mené cette semaine une visite dans la région. Cette visite a révélé que les arrivants doivent surmonter d'immenses difficultés, et que les autorités locales et les organisations humanitaires étaient débordées par l'afflux de réfugiés.

Or avec de "telles conditions sur le terrain, les enfants courent un risque élevé de contracter des maladies d'origine hydrique", a averti le HCR. Pour protéger ces enfants extrêmement vulnérables, des campagnes de vaccination contre la rougeole et la polio vont commencer samedi à destination des 150.000 réfugiés, âgés de 6 mois à 15 ans. D'autres livraisons de matériel humanitaire du HCR sont actuellement en cours.
vendredi, 15 septembre 2017 11:38

Iran: Washington prononce de nouvelles sanctions

Le département du Trésor américain a annoncé ce jeudi par communiqué l'adoption de nouvelles sanctions visant des entités et personnes iraniennes.

Tous les biens et intérêts des entités et personnes visées sont gelés, dont voici les noms: Sadeq Ahmadzadeqan, Ahmad Fathi, Hamid Firoozi, Omid Ghaffarnia, Sina Kesar, Nader Saeedi, Amin Shokouhi et les entreprises de Saba Engineering Company (SABA) et ITSecTeam (ITSEC) 

Les sept Iraniens précités sont soupçonnés d'avoir participé au commerce des armes, soutenu le terrorisme et la cybercriminalité.

Le gouvernement américain a également sanctionné trois personnes et six autres entreprises dont deux compagnies aériennes ukrainiennes, accusées d’avoir coopéré avec l’Iran.

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a annoncé que Washington poursuivrait ses mesures anti-iraniennes. « Le département du Trésor est bien résolu à faire face aux actions provocatrices de l'Iran, y compris au soutien à l’armée al-Qods et aux terroristes, à la propagation de violence en Syrie et au lancement des cyberattaques visant à déstabiliser le système financier américain », a-t-il prétendu.

L’entreprise Saba Engineering Company (SABA) est accusée de soutenir le programme balistique iranien et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Une explosion s'est produite, ce vendredi 15 septembre, dans le métro de Londres. Plusieurs passagers ont été blessés.

Un colis blanc a explosé ce matin à la station Parsons Green, dans le métro londonien mais le nombre de blessés n'a pas encore été annoncé.

Plusieurs personnes ont subi des brûlures au visage. Les services d'urgence sont arrivés sur les lieux ainsi que les agents de la police armée.   

La police de Londres a confirmé l'incident, sans fournir plus de détails. « Nous enquêtons sur l'incident à Parsons Green », a tweeté le police londonienne qui conseille aux passagers du métro d'emprunter d'autres itinéraires.   

Les services ambulanciers sont également arrivés à la station Parsons Green. Suite à l'incident, tous les passagers ont été évacués et la station a été fermée.

Les services de transport ont annoncé la suspension du trafic entre les stations d'Earls Court et Wimbledon. 

Source: Sputnik

vendredi, 15 septembre 2017 11:36

Pourquoi Israël a-t-il attaqué la Syrie ?

Le site web libanais Al-Ahed a publié un article à propos de la récente frappe aérienne d'Israël contre le territoire syrien.

"Bien que le discours des élites stratégiques israéliens n'ait rien à voir avec le langage de guerre et de tension, les résultats de la guerre en Syrie ont brouillé les cartes des acteurs régionaux et internationaux dont Israël. En réalité, la donne actuelle en Syrie isolera de plus en plus Israël, en proie à une guerre psychologique interne.

Dans cette conjoncture, comment peut-on expliquer l'attaque israélienne contre une position de l'armée syrienne près de la ville de à Masyaf ? Pourquoi les intérêts de Tel-Aviv en Syrie n'ont-ils pas été pris en compte ?

L'aviation israélienne a bombardé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, le Centre d’études et de recherches scientifiques syrien, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama.

Cette frappe aérienne a eu lieu simultanément aux exercices militaires israéliens dans les hauteurs du Golan, au Nord. Cela signifie qu'un Israël, étant en état d'alerte dans le front du Nord, est capable de gérer la situation sur le champ de bataille. En ce qui concerne la localité visée par l'attaque israélienne, elle se trouve dans une région protégée par les systèmes de défense antiaériens russes.

Les conclusions tirées par l'analyse de cette attaque sont les suivantes: Primo, le régime israélien prouve que ses intérêts ne sont nullement pris en compte dans le processus des évolutions stratégiques de la guerre en Syrie. Les acquis de l'armée syrienne sur le champ de bataille ont asséné à Tel-Aviv des coups tellement durs qu'il n'est plus capable d'atteindre aucun de ses objectifs.

Secundo, la frappe aérienne contre le territoire syrien s'est produite juste après que Washington eut jeté l'éponge devant la politique russe dans le dossier syrien. En réalité, c'est par cette action militaire qu'Israël voulait afficher son mécontentement quant aux approches de Washington et de Moscou.

Tertio, Israël veut faire croire qu'il exerce toujours une bonne influence sur les évolutions en cours dans la région, même après son échec, en attirant le soutien des Russes.

Quarto, les dimensions psychologiques de cette frappe aérienne ne sont pas à négliger. Elle montre combien les dirigeants israéliens peinent à faire campagne pour la puissance de l'armée au niveau national.

Le site web libanais ajoute que Tel-Aviv ne semble pas vouloir céder face à cette réalité écrasante qu'est la victoire de l'armée syrienne face aux terroristes dans plusieurs champs de bataille.

"C'est la raison pour laquelle les décideurs politiques israéliens cherchent à trouver une solution tandis que rien n'est actuellement en mesure de modifier les nouvelles équations", indique Al-Ahed.