
تقي زاده
L`avis des Penseurs Sunnites Sur le Soulevement de l`Imam Hussein (AS)
La scène d'Ashoura a été étudiée et présentée de façons différentes par les oulémas chiites et sunnites, mais aussi par les penseurs des autres religions.
Ebn Khaldoun, décédé en 808 de l'hégire, a étudié les dimensions et les raisons du soulèvement de l'Imam Hossein (AS) lors de l'événement d'Ashoura.
Dans la préface de son étude, il écrit : " Il est impossible de dire que Yazid a fait preuve d'Ijtihad en tuant l'Imam Hossein (AS) et qu'il n'est pas coupable, car les compagnons qui n'étaient pas avec l'Imam Hossein (AS), n'avaient jamais donné l'autorisation de le tuer, c'est Yazid qui a décidé lui-même, de le combattre.
Il écrit aussi : "Yazid s'est rendu coupable d'un acte criminel et Hossein en vérité est un martyr agréé par Dieu. Son action est juste et en fonction de l'Ijtihad"
Ebn khaldoun considère l'Imam Hossein (AS) comme un compagnon et un Mojtahed, qui avait des mérites exceptionnels pour conduire un soulèvement contre Yazid.
Il écrit : "Au sujet des capacités pour cette tâche, l'Imam Hossein avait raison de se sentir à la hauteur, il avait même plus de qualités qu'il en fallait pour combattre ce gouvernement corrompu"
Ebn Khaldoun rappelle les paroles de l'Imam Hossein (AS) au sujet de ses capacités pour conduire le soulèvement contre Yazid, des capacités qu'Ebn Khaldoun présente comme bien supérieures à celles qui étaient nécessaire pour conduire un tel mouvement, même si, à son avis, les conditions n'étaient pas favorables pour une telle entreprise. Ebn Khaldoun estime qu'une personne qui se sent capable de conduire un tel mouvement, a tout à fait le droit de le faire, si les conditions sont favorables.
A son avis, l'Imam Hossein (AS) se sentait capable de mener à bien cette révolution contre Yazid et était conscient de la gravité de la situation de son époque et de la corruption qui régnait à la cour. Ces raisons sont suffisantes pour reconnaître la légitimité du mouvement de l'Imam Hossein (AS).
Au sujet de l'Imam Hossein (AS) et des divergences qui étaient apparues, il faut savoir que la corruption du gouvernement de Yazid était si évidente aux gens de cette époque et aux chiites de la Famille prophétique, à Kufé, qu'ils avaient envoyé une délégation, auprès de l'Imam Hossein (AS), pour se soulever sur son ordre.
Hossein (AS) savait que la révolte contre Yazid, ce corrompu évident, était une obligation, surtout pour ceux qui en avaient les capacités. Il estimait qu'il était capable, à cause de sa réputation, de ses qualités et de son prestige familial, de mener à bien ce mouvement.
Ebn khaldoun considère qu'il existe trois conditions pour la conduite d'un tel mouvement, et que l'Imam Hossein (AS) les remplissait toutes : Le mérite personnel, le pouvoir familial et le prestige, seule la dernière condition souleva certains doutes dans l'esprit d'Ebn Khaldoun.
Bien qu'il reconnaisse ouvertement la corruption de Yazid, Ebn Khaldoun ne reconnaîtra jamais la nécessité de le combattre et estimera toujours que l'Imam Hossein (AS) avait fait une erreur et que son mouvement avait abouti à l'échec. Cette contradiction hantera toujours la pensée d'Ebn Khaldoun.
Abbas Mahmoud Aghab, décédé en 1964, poète égyptien, journaliste, chercheur et critique, au sujet de l'événement d'Ashoura écrit qu'il était peu probable qu'une personnalité comme l'Imam Hossein (AS) fasse serment d'allégeance à Yazid car l'Imam Hossein (AS) recherchait naturellement la vérité et Yazid était de nature, corrompu et injuste. Il écrit : " Il est étonnant qu'on attende de l'Imam Hossein (AS) qu'il fasse serment d'allégeance à Yazid, le reconnaisse comme le commandeur des croyants et annonce que Yazid est le meilleur et le plus capable pour assurer le califat.
Hossein ne pouvait accepter aucun des traits de caractère de Yazid, ni rejeter ses idées et ses principes. L'Imam Hossein (AS), pour une autre raison, ne pouvait envisager de reconnaître ou de collaborer avec Yazid car cela signifiait le rejet des principes de l'Emir des croyants, Hazrate Ali, et du Prophète (SAWA), et de tous leurs efforts, et exigeait de plus, la reconnaissance des insultes à Ali (AS) et aux membres de sa famille (AS).
Un serment de l'Imam Hossein (AS) à Yazid, étant donné la bonne foi et la sincérité que nous lui connaissons aurait été sans retour. S'il prêtait serment, il devait lui rester fidèle jusqu'au bout, comme l'avait fait son frère l'Imam Hassan (AS) dans le traité qu'il avait conclu avec Mo'awieh. Les écarts de Yazid étaient si nombreux et si évidents qu'il aurait été difficile de respecter jusqu'au bout un quelconque accord."
Pour Aghad, l'Imam Hossein (AS) savait que les gens ne prenaient pas leur religion au sérieux et son combat visait à redresser cette situation. Le soulèvement de l'Imam Hossein (AS) est aussi, à son avis, un soulèvement contre les Ommeyades et la pensée dominante de cette époque. L'Imam Hossein (AS) cherchait à combattre Yazid et aussi à restaurer la religion.
Aghad estime que l'Imam Hossein (AS) s'est lancé dans cette aventure en toute conscience, pour rejeter toutes les excuses et montrer la vérité en toute évidence. Dans la suite de son propos il insiste sur le fait que l'Imam Hossein (AS) avait des raisons suffisantes pour organiser un tel soulèvement, il écrit : " Hossein (AS) devait avoir une raison suffisante pour combattre Yazid, il devait présenter à l'ennemi, un argument irréfutable et en cas de défaite, être malgré tout dans son droit et assurer à ses ennemis la plus grande désapprobation populaire, et en cas de victoire, se trouver en situation de supériorité et totalement dans son droit."
Aghab fait allusion dans sa recherche, à deux modèles d'éducation familiale, celui des Ommeyades et celui des Bani Hachem, qui permettent d'interpréter l'événement d'Ashoura. Sans cet aspect de la recherche d'Aghab, qui est en relation avec les conditions spéciales de son époque et des questions d'éducation, nous pouvons toutefois conclure que cet écrivain estime que le conflit était inévitable, étant donné les différences familiales et éducatives de ces deux personnages qui les poussèrent à une confrontation historique lors de l'événement inévitable d'Ashoura.
Pour Aghab, l'Imam Hossein (AS) et Yazid sont les symboles de deux familles, avec cette différence que l'Imam Hossein (AS) symbolisait les valeurs et les qualités des Hachémites, alors que Yazid n'avait même pas les qualités matérialistes des Ommeyades. Cela a entraîné un conflit permanent entre les deux familles qui relève du conflit du bien et du mal, dans toute l'Histoire.
Ce conflit d'après Aghab, a commencé à la naissance d'Abdol Manof et d'Abdol Shams, et a fait surface à plusieurs occasion jusqu'à l'époque de Yazid qui dès le début de son règne, avait ouvertement fait preuve d'hostilité contre l'Imam Ali (AS) en obligeant les gens à insulter Ali (AS) dans les mosquées et du haut des minarets. L'allégeance de l'Imam Hossein (AS) à Yazid aurait été la reconnaissance d'une telle pratique et l'obligation de la respecter dans l'avenir.
Selon lui, Hossein avait des raisons totalement spirituelles pour le sauvetage de la religion, cela est visible au résultat de ce mouvement qui conduisit à la mort de Yazid, quatre ans plus tard, dans la plus grande désapprobation, et à la disparition rapide de la dynastie de Ommeyades. Le combat entre le clan des Bani Hachem et les Ommeyades se poursuivit dans les générations suivantes, jusqu'à une séparation complète et irréparable. Aghab considère le mouvement de l'Imam Hossein (AS) comme un mouvement inévitable de réforme du gouvernement islamique, il y voit même un mouvement sacré et exceptionnel.
Dans son livre " Ab ol shohada Hossein ibn Ali", il fait l'éloge du mouvement historique d'Ashoura et ses conclusions sur ses motivations et ses résultats sont tout à fait positives.
Avis de l’utilisateur:
• L'Imam a dit : " je ne me suis pas soulevé par orgueil, ni pour la corruption et enconre moins par iniquité.En vérité je me suis soulelé pour réformer la communauté de mon grand-père.Je veux ordonner le recommandable et agir comme mon père (Ali ibn Abi Taleb) et mon grand-père (Mohammad)PSLF ".l'Islam a pour vocation de briser les idoles,de rétablir à sa place ALLAH, l'UNIQUE.
Irak: dix morts dans un attentat visant des pèlerins chiites
Au moins dix personnes ont été tuées dimanche à Bagdad dans un attentat à la voiture piégée visant des pèlerins chiites se préparant pour l'importante célébration religieuse de l'Achoura, selon des responsables de sécurité et médicaux.
L'explosion, qui a également blessé au moins 20 personnes, a eu lieu dans le quartier Al-Ilam, dans le sud-ouest de la capitale, près d'une tente où les fidèles étaient regroupés avant la grande cérémonie de deuil chiite.
Des centaines de milliers de pèlerins chiites sont en train de se rassembler à Kerbala, au sud de Bagdad, pour y commémorer la martyre de l'imam Hussein, l'une des figures les plus respectées du chiisme dont le tombeau se trouve dans la ville sainte.
Les célébrations, qui culmineront mardi, ont souvent été marquées par des attaques meurtrières visant les fidèles qui rejoignent à pied Kerbala mais la menace est encore plus grande cette année car les insurgés de Daech(EI) ont pris le contrôle de larges zones du territoire irakien, dont des régions du sud de Bagdad, non loin de la route reliant la capitale à Kerbala.
Le pèlerinage est un test majeur pour le nouveau gouvernement du Premier ministre Haidar al-Abadi comme pour les forces de sécurité face aux rebelles.
La sécurité a été renforcée entre Bagdad et Kerbala, avec plus de 25.000 soldats et policiers et 1.500 volontaires issus de milices chiites déployés sur la route et dans la ville sainte, selon le lieutenant Othman al-Ghanimi.
Irak: plus de 200 personnes exécutées par Daech (EI) en 10 jours
Les rebelles de Daech (EI) ont exécuté plus de 200 membres de tribus dans la province irakienne d'al-Anbar (ouest) ces dix derniers jours, selon des responsables et des sources locales.
Les victimes appartenaient à la tribu sunnite Albounimer, selon ces sources.
Manifestation à l'aéroport de Tunis contre l'arrivée de BHL
Des centaines de Tunisiens ont manifesté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Tunis-Carthage contre l'arrivée de l'écrivain et philosophe français Bernard-Henri Lévy, aux cris de "BHL dégage" et "Non aux intérêts sionistes en Tunisie", ont rapporté des médias.
Les protestataires ont exigé le départ de M. Lévy, accusé d'être animé d'une "haine contre les Arabes et les musulmans", ont rapporté les deux radios privées Mosaïque FM et Shems FM.
Les manifestants ont bloqué la sortie principale des visiteurs à l'aéroport, poussant des agents de sécurité à faire sortir l'écrivain par une porte secondaire, a précisé Shems FM.
Selon une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, des centaines de manifestants criaient "Non aux intérêts sionistes sur le sol tunisien" ou "BHL dégage". L'acteur Lotfi Abdelli, très populaire en Tunisie, figurait parmi les manifestants.
Contacté par l'AFP, le porte-parole du ministère tunisien des Affaires étrangères, Mokhtar Chaouachi, s'est refusé à tout commentaire sur cette visite et la manifestation.
Accord Iran/Occident: ce que la Russie craint le plus?
L'Iran et les 5+1 auraient décidé de tomber d'accord sur un accord nucléaire, avant le 24 novembre, affirme le journal "Vesnik Kafkaza". le journal se penche, ensuite, sur les risques qu'un tel accord pourrait comporter, pour la Russie. "Les pourparlers Iran/5+1 semblent avoir enregistré quelques progrès, mais les divergences persistent, toujours, autour du taux d'enrichissement de l'uranium iranien et de la levée des sanctions. Alexandre Kouzentsov, expert en questions internationales, estime que la conclusion de l'accord Iran/Obama est nécessaire. Il dit : "Hassan Rohani joue, en ce moment, sa dernière carte gagnante. Il a gagné l'élection présidentielle, en promettant de faire classer le dossier nucléaire. Si les pourparlers nucléaires échouent, le gouvernement Rohani sera, politiquement, mort. La société iranienne en a mare des sanctions, et, en ce sens, la victoire de Rohani n'a pas été le fruit d'un hasard. Du côté américain, les choses se déroulent, dans des circonstances similaires : un accord avec les Iraniens est le seul point d'honneur qu'Obama pourrait brandir, sous le nez des Américains, en huit ans de présidence, émaillés par de terribles défaites. "En effet, le nucléaire iranien est loin d'être l'ultime objectif des Etats Unis. Quand bien même, les Iraniens parviendraient à acquérir des armes nucléaires, cela ne pourrait avoir que très peu d'impacts, sur la sécurité des Etats Unis, ainsi que sur leurs intérêts. . L'Iran ne pourrait utiliser sa bombe atomique contre l'Arabie saoudite, car Téhéran est bien conscient des impacts probables d'une telle démarche. Ce sera une véritable catastrophe environnementale, pour tous les pays de la région, si les choses débouchaient sur une guerre atomique"! L'expert russe estime que le principal objectif des Etats Unis, à travers les pourparlers nucléaires, consiste à priver l'Iran de la possibilité de devenir une puissance régionale. Et, encore, la plus grande de toutes : "A l'heure qu'il est, l'Iran est le seul Etat du Proche et Moyen-Orient à ne pas être sous la férule des puissances occidentales; c'est-à-dire, que ce pays a une politique indépendante. Même la Turquie et l'Arabie saoudite, pays, qui disposent de larges moyens financiers et politiques, n'agissent que sous la supervision directe des Etats Unis, et ne jouissent pas d'une liberté d'action totale. Pour les Etats Unis, la réduction de l'influence de l'Iran, au Proche-Orient, dans l'Orient arabe, le règlement de la crise syrienne, sans Assad, le fait de mettre fin au soutien de l'Iran au Hezbollah, constituent, tous, des objectifs, qui, en cas de réalisation, vont priver l'Iran de la possibilité de devenir une grande puissance régionale". Le journal évoque, ensuite, les propos du directeur du centre d'études de l'Iran contemporain, qui dit : "En cas d'accord, le marché iranien sera conquis par les firmes occidentales, les sociétés russes ne participeront, ni dans des projets techniques, en Iran, ni dans des investissements. La Russie ne saura tenir la concurrence avec l'Occident. En six mois, l'Iran arrivera à une telle position, en termes technologiques, d'investissement de contrats de longue durée, que son climat politique s'en trouvera changer. Et ce serra une catastrophe, pour les intérêts de la Russie, en Asie centrale, car l'Iran pourrait devenir la première base, pour les Etats Unis et les gouvernements occidentaux, dans la région, quitte à déstabiliser la Russie, économiquement"! et l'expert d'ajouter : " si l'accord nucléaire est signé entre l'Iran et l'Occident et que l'Iran rallie le système des valeurs occidentales , alors il se peut que dans un proche avenir l'Iran devienne un serieux adversaire pour la Russie surtout en termes énergétiques. via l'Iran de larges investissements s'effectueront dans l'économie des pays de la communauté des états indépendants. ceci élargira l'influence politique de l'Iran en Asie centrale. " les observateurs politiques écartent toutefois une telle perspective : l'Iran ne ralliera jamais le camp occidental ni ne vendra jamais son âme au diable. pourtant la Russie se devra peut-être de revoir ses lignes de priorité stratégiques et jeter les bases d'un réel partenariat stratégique
L'armée d'Assad s'inspire désormais du Hezbollah/Pasdarans!!
Selon des sources bien informées, en Syrie, les réussites de l’armée, face aux groupes terroristes, se sont accélérées, quand l’armée a changé de tactique.
Le gouvernement du Président Bachar al-Assad a réussi à renforcer sa position, à l’intérieur du pays, et sur le plan régional et international, en dépit des efforts des puissances occidentales et de leurs alliés, au Moyen-Orient. Cela est dû, entre autres, au fait que Damas a réussi à former une armée puissante, avec l’aide de ses alliés, tout en adaptant les méthodes de combat des unités de l’armée avec la guerre anti-terroriste, depuis plus de trois ans et demi.
Les experts militaires disent que compte tenu de la nature des combats, en Syrie, les forces de l’armée syrienne se battent, actuellement, sous forme de petites unités, et que les structures classiques de l’armée, surtout, les grandes formations, comme divisions ou bataillons, n’existent plus. En réalité, l’armée choisit ses tactiques, en fonction de la géographie naturelle et humaine de chaque région. Les soldats de l’armée syrienne se sont, donc, spécialisés, pour des batailles urbaines, et savent comment affronter les forces ennemies, très lourdement, armées.
D’après les experts militaires, les tactiques classiques de guerre seraient vouées à l’échec, dans l’état actuel des combats, en Syrie, car ces méthodes sont inappropriées, face aux groupes, comme Daesh ou le Front Al-Nosra. Dans ce domaine, on voit bien que l’armée syrienne s’est, largement, inspirée des tactiques et de l’expérience de combat du Hezbollah libanais et du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (Pasdaran). L’armée a utilisé ces méthodes, dans les batailles décisives d’Alep, de Quoseir et d’al-Ghalamoun. Maintenant, les unités de l’armée syrienne sont capables de se battre contre les troupes de Daesh, en toutes circonstances. L’armée est devenue si puissante, de ce point de vue, que le gouvernement de Damas pourra s’appuyer sur les capacités de ses forces armées, dans toutes les négociations, qui auront, éventuellement, lieu, à l’avenir, pour imposer ses conditions à ces adversaires.
Les dirigeants de la Maison Blanche ont bien saisi cette réalité, et ils n’insistent plus sur le départ du gouvernement du Président Assad. En outre, la Russie s’est déclarée prête à livrer des armes sophistiquées, dont les missiles S-300 et les missiles Alexandre à l’armée syrienne, ce qui fait peur, non seulement, aux groupes terroristes, mais aussi, au régime sioniste, qui n’accepte pas l’idée de l’existence de telles armes, à proximité de ses frontières.
En tout état de cause, la guerre n’a pas fait perdre au gouvernement et à l’armée leur moral. Par contre, ils ont, maintenant, plus de confiance en eux, et redoublent leurs efforts, pour reconstruire les zones endommagées par la guerre, tant à Damas, que dans les zones libérées du pays.
Quand la CIA espionne Assad, au profit de Daesh!
Il est des mensonges médiatiques qui laissent pantois! Dans un article, publié samedi, le "Wall Street Journal" rapporte la vaste opération de la mise sur écoute des responsables syriens et avance un justificatif des plus ridicules : "Puisque les Etats Unis se trouvent dans l'incapacité de collecter des informations, sur le compte de Daesh, en Syrie, (ndlr : il faut là en douter des capacités des satellites US, qui couvrent, 24 heures sur 24, la totalité des pays du Moyen-Orient!!!), et bien, pour cette raison, les Etats Unis ont été amenés à espionner les responsables syriens, pour pouvoir collecter des informations, sur le compte de Daesh"!! Et ce n'est pas n'importe qui qui est visé, par ces opérations d'écoute, puisque c'est Assad, en personne, que les dispositifs d'écoute d'Obama "surveillent"! "Les Etats Unis ont, d'abord, installé leurs infrastructures, propres à surveiller le régime syrien, mais les données receuillies comportaient une manne désespérée d'informations, sur le compte des éléments jihadistes et wahhabites, "propres à aider les Etats Unis à diligenter leurs opérations, à la fois, en Syrie et en Irak". Et le journal d'ajouter : "Ces données, issues de ces opérations d'écoute, prouvent comment les Etats Unis mènent leurs opérations, pour s'informer, sur le compte de l'un de leurs plus intelligents ennemis, ( ndlr : à entendre Daesh!!!), dans un pays, (Syrie), avec qui ils entretiennent des relations hostiles. De même, ce genre d'opérations d'écoute prouve les difficultés que rencontrent les Etats Unis, dans l'identification et l'évaluation liées à leurs opérations militaires, dans un pays, comme la Syrie". Après avoir disserté de la sorte, sur le caractère "extraordinaire" des opérations précitées, le journal précise que les terroristes de Daesh n'utilisent plus leurs portables, ni leurs appareils de communication, depuis le début des frappes US, ce qui a réduit le nombre de signaux que les satellites US sont censées recueillir, sur leur compte ! Et dans ce contexte, on se demande comment les terroristes pourront se mettre en contact les uns avec les autres ! Le journal poursuit : "Les Etats Unis n'entretiennent aucune relation diplomatique avec la Syrie. En outre, la CIA n'a déployé aucune force, en Syrie, en raison des dangers sécuritaires que cela comporte, et ce fait a, significativement, réduit les marges de manoeuvre du renseignement US, à la fois, en Syrie et en Irak" .
Nucléaire iranien: les discussions s'intensifient avant la date-butoir
Les discussions sur le programme nucléaire de l'Iran vont s'intensifier à trois semaines de la date-butoir du 24 novembre pour parvenir à un accord entre l'Iran et les grandes puissances.
Les trois principaux acteurs de ces négociations, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, vont se retrouver à plusieurs endroits du globe.
Mme Ashton va d'abord rencontrer le 7 novembre à Vienne les directeurs politiques des pays du groupe P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), a annoncé vendredi son porte-parole Michael Mann.
Elle s'envolera ensuite pour Oman, où elle rencontrera à huis-clos MM. Kerry et Zarif lors d'une discussion trilatérale
Puis Mme Ashton reviendra à Vienne pour des rencontres du groupe P5+1, qui commenceront le 18 novembre. On ne sait pas encore si MM. Kerry et Zarif se joindront à ces discussions.
Selon des sources diplomatiques citées par l'agence de presse autrichienne APA, les diplomates tenteront de rapprocher leurs positions avec le 24 novembre à l'esprit.
Certains spéculent sur un éventuel report de la date-butoir, après l'ajournement du précédent délai de juillet. Mais les Etats-Unis insistent toujours sur la date du 24 novembre et affirment que les négociateurs n'ont pas encore discuté d'un éventuel report.
L'accord doit permettre à Téhéran de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions.
Vendredi, M. Kerry a souligné que les enjeux sont énormes. J'espère que les Iraniens ne resteront pas coincés (...) dans leurs propres volontés, sur une demande ou une autre, afin que nous puissions trouver ensemble une solution, a-t-il dit sur la chaîne PBS.
J'ai de l'espoir, mais c'est une négociation très difficile, a-t-il ajouté.
Les deux parties semblent avoir rapproché leurs positions sur certains points, notamment sur le réacteur à eau lourde d'Arak, et sur une augmentation du nombre d'inspections des sites nucléaires iraniens.
Toutefois, les positions restent très éloignées sur les questions cruciales des capacités iraniennes d'enrichissement de l'uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires, et de la levée des sanctions.
Poutine à l’Occident : « nous acceptons le combat »
Discours de Vladimir Poutine : « nous acceptons le combat ».
Ce discours en dit long. C’est dit fermement.et clairement –en termes de position, et avec la conviction d’être dans le bon chemin. Et qui en dit plus que ne peut pardonner l’occident. Ces propos sont un signal clair aux USA, que le temps du monde unipolaire est révolu. Et que c’est une bonne chose, le temps est venu pour la Russie d’aller de l’avant, jusqu’à la victoire politique, économique, militaire. J’ai porté attention sur ces citations du discours de Vladimir Poutine.
1 – Le thème de la rencontre du jour, de la discussion qui ont eu lieu ici porte le titre suivant : « nouvelles règles du jeu, ou un jeu sans règles ». De mon point de vue, ce thème, cette formulation décrivent très exactement cette bifurcation historique à laquelle nous nous trouvons ; le choix qu’il conviendra pour nous tous de faire.
2 – Premièrement, un changement de l’ordre mondial (dont nous observons l’ampleur aujourd’hui), s’accompagnait comme il se doit sinon d’un conflit mondial, ou de confrontations globales, du moins d’une chaine de conflits à caractère local.
3 – J’en suis convaincu, ce mécanisme en contrepoids est contraignant et, ces dernières décennies s’est installé difficilement, se construisant avec peine, car on ne pouvait casser, sans remplacer, sans quoi il ne serait resté d’autres instruments que la force brutale. Il fallait procéder à une reconstruction raisonnable, et s’adapter aux nouvelles réalités des relations internationales. Cependant les USA, autoproclamés vainqueurs de la guerre froide, affichant leur autosatisfaction, ont considéré que cette approche était superflue. Au lieu de mettre en place une nouvelle balance des forces, apparaissant comme la condition indispensable de l’ordre et de la stabilité, bien au contraire, furent entreprises des démarches qui accentuèrent radicalement le déséquilibre.
4 – Ainsi s’est mise en place l’impression que les soi-disant vainqueurs-de la guerre froide décidèrent de « compresser » la situation, de mettre le monde entier sous sa coupe, de le soumettre à ses intérêts. Lorsque le système actuel des relations internationales, le droit international et les freins et contrepoids en place faisaient obstacle à ces objectifs, ce système était déclaré sans valeur, obsolète et bon pour la casse.. C’est ainsi que se conduisent, pardon pour l’analogie, les nouveaux riches sur lesquels en peu de temps s’est déversée une énorme richesse ; dans ce cas, sous la forme d’une suprématie mondiale, d’un leader mondial. Dès lors, au lieu de disposer intelligemment de cette richesse, d’en disposer avec soin, et par là-même bien sûr, dans ses propres intérêts, j’estime qu’ils ont tout dilapidé.
5 – Sous la pression d’un nihilisme juridique, le droit international a cédé, étape par étape, bien des positions. L’objectivité et l’honnêteté ont été sacrifiées à l’opportunisme politique. Les normes juridiques ont été remplacées par des interprétations arbitraires et des estimations biaisées. Alors que simultanément le contrôle total des systèmes mondiaux d’information permettait, selon leurs souhaits, de vendre le blanc comme étant du noir, ou inversement le noir pour du blanc.
6 – Dans les conditions de domination d’un camp et de ses alliés, ou pour le formuler autrement, de ses satellites, la recherche de solutions globales se transforma souvent en une volonté d’imposer ses ‘recettes’ universelles. Les ambitions de ce groupe ont grandi démesurément, au point que les approches définies dans ses officines sont présentées comme celles de la communauté mondiale. Mais là n’est pas la réalité.
7 – La notion elle-même de « souveraineté nationale » pour la majorité des Etats est devenue relative. En fait, on en est à la formule suivante : plus forte est l’allégeance au centre principal d’influence, plus forte est la légitimité de tel ou tel régime.
8 – Les mesures d’influence sur les rétifs sont bien connues, et expérimentées à maintes reprises : des actions musclées, des pressions économiques et de propagande, l’intervention dans les affaires intérieures, des références quant à une légitimité au-delà du droit, lorsqu’il faut justifier les solutions illégitimes de certains conflits. Et la mise à l’écart des gouvernements qui ne conviennent pas. Ces derniers temps sont apparues des preuves de ce que, à l’égard de certains dirigeants, ils recourent carrément au chantage. Ce n’est pas pour rien que celui que l’on appelle ‘le Big Brother’ dépense sans compter des milliards de dollars pour la surveillance du monde entier et de ses alliés proches.
9 – Posons-nous la question: à quel point nous sommes à l’aise avec tout cela, à quel point nous sommes en sécurité, combien nous sommes heureux de vivre dans ce monde, à quel degré de justice et de rationalité il est parvenu ? Peut-être n’avons-nous pas de raisons de nous inquiéter, de contester et de poser des questions inconvenantes ? Peut-être l’exceptionnalité des USA, et la façon dont ils appliquent leur leadership sont-ils vraiment un bienfait pour nous tous ? Et que leurs interventions omniprésentes dans les affaires du monde apportent la paix, le bien-être, le progrès, le développement, et la démocratie ? Et quant à nous, nous détendre et en profiter ? Je me permettrai de dire que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas du tout le cas.
10 – Le diktat unilatéral, et l’imposition de ses propres modèles apportent le résultat contraire : au lieu de régler des conflits – l’escalade, au lieu d’Etats souverains et stables – l’expansion du chaos ; en lieu et place de la démocratie –le soutien à des populations douteuses : des purs néo-nazis aux islamistes radicaux.
11 – En Syrie, comme par le passé, les USA et leurs alliés ont entrepris de fournir directement des armes et de financer des combattants, de renforcer leurs rangs de mercenaires originaires de différents pays. Permettez-moi de demander d’où ces combattants ont-ils de l’argent, des armes, des spécialistes militaires ? D’où cela provient-il ? Comment se fait-il que ceux qu’on appelle l’EIIL se soient transformés en une réelle et puissante armée ?
12 – Dans son essence, le monde unipolaire est l’apologie, l’apologétique de la dictature des peuples et des Etats.
13 – Mais le monde, je veux le souligner, j’en ai parlé et je le répète, s’est radicalement transformé.
14 – Apparemment, ceux qui sans cesse barbouillent des révolutions de couleur se prennent pour de grands artistes et ne peuvent s’arrêter.
15 – Nous comprenons bien que le monde est entré dans une ère de changement et de profondes mutations, et que nous avons tous besoin d’un certain niveau de prudence, de capacité d’éviter les démarches insensées. Des années qui ont suivi la guerre froide, les intervenants de la politique mondiale ont un peu perdu ces qualités. Le temps est venu de s’en souvenir. Dans le cas contraire l’espoir d’un développement stable apparaitra comme une dangereuse illusion. Et les secousses actuelles – la prémisse à la chute de l’ordre mondial. Le temps d’un monde unipolaire, la Pax Americana, est terminé. Les USA ne se rendront pas sans combat, ils inonderont de sang des pays entiers. Organiseront des guerres civiles, comme ils l’ont fait en Ukraine, pour porter encore et toujours la fausse « démocratie » sans compromis.
Cette déclaration de Vladimir Poutine constitue un programme. Il a annoncé, clairement et fermement, que le monde a changé, qu’il ne sera plus unipolaire, à la politique sans limites ni égards des USA sera tôt ou tard opposée une limite, et la Russie rétablit sa puissance et sa grandeur sur l’arène mondiale. C’est un moment très important dans l’évolution de la Russie. Je suis certain que ce discours de Vladimir Poutine sera le vecteur de développement de la politique mondiale pour les 10 ou 15 années à venir.
Que Dieu soit avec nous ! Allons au combat !
Nouvelle stratégie de guerre d'Israël contre le Hezbollah?!
Selon Ash-Shargh al-Awsat, l'armée israélienne organise de très vastes manoeuvres, sur les frontières libanaises, manoeuvres, qui visent à simuler la future guerre contre le Hezbollah ! "Les militaires israéliens mènent, en ce moment, de très vastes exercices militaires, dans des localités frontalières, comme le Golan occupé ou encore, en Israël, dans la zone de Tessalim au Néguev. Ces régions abritent des villages, qui ressemblent aux villages libanais. Ces exercices militaires sont, également, menés, dans des villages arabes des territoires occupés, en 1948". Selon le journal, "des manoeuvres militaires similaires ont, également, été organisées, ces deux derniers mois, dans le village de Ghariti Kfar Manda, dans la localité d'Al-Nassara, ainsi qu'à Ayl boun, dans la région de Tibériade. Ces deux villages ont été refaits, à l'effet de ces manoeuvres militaires de l'armée sioniste, qui s'est même payée le luxe d'y construire les tunnels souterrains, à l'image de ceux que possèderait, très probablement, le Hezbollah. Le journal "Yediot Aharonot", qui cite un haut officier israélien, souligne, d'ailleurs, à quel point Israël s'attend à ce que le Hezbollah passe à l'acte et comment il se tient prêt à affronter une telle perspective. "C'est une bêtise, toutefois, que de croire que notre banque de renseignements, de cibles et nos frappes aériennes suffiront à mettre au pas ou à faire reculer le Hezbollah". Cet officier supérieur ajoute que l'armée israélienne va être amenée à user de toutes ses forces, pour mener une troisième guerre contre le Liban, guerre, qui "finira par mettre la clé sous la porte de l'aéroport Ben Gourion et par fermer le port de Haïfa, dès le premier jour "!! Interrogé sur une stratégie israélienne promise au succès contre le Hezbollah, l'officier affirme : "Il ne sera plus opportun, au cours de notre future confrontation avec le Hezb, de viser les cibles civiles, dans le Sud du Liban, car c'est là une stratégie, qui a, déjà, montré ses limites . Il faudra nous concentrer, avec force et autorité, sur les hauts cadres et les dirigeants du Hezbollah!!" Israël peut être dissuasif contre le Hezb, mais sa puissance de dissuasion n'est pas encore suffisante" !