تقي زاده

تقي زاده

La République islamique d’Iran s’oppose au projet de construction du corridor de transport et d’énergie de Zanguezour, contrôlé par les États-Unis et destiné à relier l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan à travers le territoire arménien, a déclaré ce samedi 9 août Ali Akbar Velayati, conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, à l’agence de presse Tasnim.

« La sécurité dans le Caucase du Sud est menacée par la mise en œuvre de ce complot et l’Iran, avec ou sans la Russie, agira pour préserver la stabilité dans cette région », a précisé M. Velayati.

La République islamique d’Iran estime que la Russie est stratégiquement opposée à la mise en place d’un corridor sous contrôle américain en Arménie, a-t-il ajouté.

M. Velayati a qualifié de « dénuée de sens » la présentation par le président américain Donald Trump de ce corridor comme un moyen d’instaurer la paix dans la région.

L’ancien ministre iranien des Affaires étrangères (1981–1997) a affirmé que ce projet conduira à la désintégration de l’Arménie et qu’il est rejeté par la population du pays.

En outre, il a précisé que ce corridor entraînera une présence accrue des États-Unis et de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) dans la région, en avertissant que nous ne permettrons pas à l’OTAN de s’approcher des frontières nord de l’Iran.

 

Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié aujourd’hui une déclaration officielle, exprimant une fois de plus la ferme opposition du pays aux plans militaires et d’occupation du régime israélien contre la bande de Gaza.

Le régime sioniste continue de faire fi des décisions de la communauté internationale et cherche à tout prix à faire avancer son vil plan d’occupation militaire de la bande de Gaza en poussant à l’exode la population civile et ceci en dépit de l’accent mis lors de la Conférence internationale sur la solution à deux États, récemment organisée, sur la fin immédiate des atrocités du régime sioniste.

Cette solution est le seul moyen d’établir un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien, précise le communiqué qui condamne la réoccupation militaire de la bande de Gaza et le déplacement forcé de sa population.

 

Un groupe d’activistes tunisiens s’est rassemblé, vendredi 8 août, devant l’ambassade du Liban à Tunis pour condamner les attaques israéliennes contre le pays, exprimer son soutien au Hezbollah et rejeter tout plan visant à désarmer la Résistance libanaise. Cet acte de solidarité a eu lieu à la suite de l’appel du Comité de coordination de l’action commune pour la Palestine.

Les participants ont scandé des slogans en faveur de la Résistance libanaise, parmi lesquels : « L’arme est la solution face à l’agresseur et à l’occupant », « La Tempête d’Al-Aqsa se poursuivra jusqu’à la fin de l’agression », et « La cause, de Beyrouth à Gaza, est indivisible ».

Salah Al-Masri, membre du Comité de coordination de l’action commune pour la Palestine et porte-parole du réseau tunisien de lutte contre la normalisation avec le régime sioniste, a réaffirmé son soutien à la Résistance libanaise, en rappelant que le Hezbollah, ses dirigeants et ses commandants se sacrifient pour la Palestine.

« C’est la première fois que nous nous réunissons devant l’ambassade du Liban pour dire que l’arme la plus noble sur terre est celle de la Résistance, car elle libère la terre occupée et protège la souveraineté et la dignité », a déclaré M. Al-Masri en marge de ce rassemblement.

« Sans la Résistance, l’armée israélienne aurait occupé Beyrouth, massacré des enfants et commis des actes de génocide », a-t-il souligné.

Le maître inégalé de la miniature persane Mahmoud Farshchian est décédé d’une pneumonie à l’âge de 96 ans, a rapporté ce samedi 9 août l’Académie iranienne des arts.

Véritable rénovateur de cet art à l’époque contemporaine, maître Farshchian a su allier techniques traditionnelles et éléments modernes pour créer un style unique caractérisé par des compositions expressives, des couleurs vibrantes et un symbolisme mystique. Ses œuvres, exposées dans le monde entier, sont des icônes de l’art persan contemporain. 

Le chef de l’Académie des arts, Majid Shah-Hosseini, a présenté ses condoléances pour la disparition de ce peintre iranien de renom, survenue dans un hôpital aux États-Unis. Il a décrit M. Farshchian comme un artiste légendaire et une figure éternelle de l’art iranien, dont la mort a provoqué une profonde tristesse dans le cœur des artistes et des personnalités culturelles.

Membre de l’Académie iranienne des arts, Mahmoud Farshchian est né le 24 janvier 1930 à Ispahan dans une famille d’artistes et doit sa passion pour la peinture à son père Gholamreza qui était marchand de tapis. Ses œuvres sont largement reconnues pour avoir modernisé la miniature persane, profondément enracinée dans les thèmes culturels et religieux iraniens. Il a su combiner les formes classiques avec une esthétique contemporaine, créant un style distinct qui a propulsé la miniature iranienne sur la scène artistique mondiale.

Dès son plus jeune âge, Mahmoud Farshchian montra un vif intérêt pour les arts et étudia plusieurs années sous la direction des maîtres Haji Mirza-Agha Emami et Issa Bahadori. Après avoir obtenu son diplôme de l’École des beaux-arts d’Ispahan, il s’est rendu à Vienne, en Autriche, où il a étudié l’art occidental pendant sept ans. Ceci contribua à affiner une voix artistique unique, mêlant le mysticisme persan à des thèmes humains universels.

Au début des années 1980, il étudie en Italie et décroche plusieurs diplômes : le diplôme du mérite de l’Universita Delle Arti (1982), diplôme de Maestro di Pittura du Séminaire d’art moderne (1983), et le diplôme Accadenu'co D’Europa de L’Accademia D’Europa (1983).

Farshchian était titulaire d’un doctorat en peinture iranienne et en arts islamiques, délivré par le Haut Conseil de la culture et de l’art. À son retour en Iran, il travailla à l’Institut national des beaux-arts, avant d’être nommé directeur du Département des arts nationaux et professeur à l’École des beaux-arts de l’Université de Téhéran.

Ses œuvres ont été exposées dans plus de 160 expositions individuelles et collectives en Iran, en Europe, en Amérique et en Asie. Il a reçu plus de dix prix décernés par divers instituts artistiques et centres culturels.

En 2001, il ouvre son propre musée, le Musée Farshchian de Sa'dabad. En 2008, le musée compte plus de 70 œuvres en exhibition.

Ses tableaux font partie de collections prestigieuses, notamment à la British Library, à l’Université Harvard et au Metropolitan Museum of Art. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent Le soir d’Achoura, Le Garant de la Gazelle (Imam Reza), Le Cinquième Jour de la Création et Kawthar.

Dans son œuvre, Farshchian s’inspirait de la poésie classique persane, des textes sacrés, notamment le Coran ainsi que de la tradition mystique iranienne. L’un de ses tableaux les plus célèbres, Le Soir d’Achoura, illustre les événements survenus après la mort de L’Imam Hussein (béni soit-il), troisième imam des chiites et petit-fils du vénéré Prophète (que la paix divine soit sur lui et sa descendance).

En 1993, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avait déclaré : « Chaque fois que je regarde le tableau de M. Farshchian – qu’il m’a offert il y a quelques années – je pleure. Et pourtant, mon cœur est empli des élégies du matin et du soir de l’Achoura ».

Ses œuvres, qui constituent une part essentielle de l’identité et de la pensée de la culture et de l’art iraniens, sont une fenêtre sur la profondeur de la création, de l’histoire et de la littérature, à travers laquelle l’âme de l’art authentiquement iranien demeurera toujours vivante.

À la suite de la disparition de ce peintre légendaire, plusieurs responsables iraniens ont adressé leurs messages de condoléances.

Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné que M. Farshchian n’était pas seulement un maître d’un des arts traditionnels iraniens les plus raffinés, mais aussi un pont entre le passé et le présent, représentant l’héritage spirituel et la culture esthétique de l’Iran à travers le monde.

Le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni-Eje’ï, ainsi que la porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, ont adressé des messages séparés de condoléances.

Voici quelques-uns des chefs d’œuvre du maître de la miniature persane Mahmoud Farshchian. © Farshchian Art

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Eduardo Gil Pinto, a présenté ses félicitations à son homologue iranien, Abbas Araghchi, à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiques entre Téhéran et Caracas.

S’exprimant au nom du peuple et du gouvernement vénézuéliens, Pinto a exprimé ses « plus chaleureuses félicitations » au ministre iranien, honorant la relation de longue date entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a souligné que le partenariat stratégique global entre le Venezuela et l’Iran s’est considérablement développé au cours des dernières décennies, reflétant l’approfondissement des liens dans divers domaines.

 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a émis ce samedi 9 août un communiqué portant sur les évolutions de la région du Caucase du Sud et l’accord conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Le ministère salue l’accord de paix entre Erevan et Bakou, mais met en garde contre « toute intervention étrangère sous quelque forme que ce soit », au vu des droits de développement accordés aux États-Unis dans un corridor près de la frontière iranienne.

Les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan Nikol Paschinian et Ilham Aliyev ont en effet signé un accord de paix vendredi en présence du président américain, Donald Trump, un accord de paix à la Maison-Blanche.

« La République islamique observe attentivement les tendances actuelles dans la région du Caucase du Sud et reste en contact avec les deux États voisins, la République d’Azerbaïdjan et la République d’Arménie, concernant ces évolutions en cours », précise le communiqué.

Un rapport du Pentagone, cité par The Intercept, dresse un constat alarmant : la stratégie antiterroriste américaine en Afrique a contribué à une augmentation massive du nombre de morts violentes et à l’expansion des zones sous contrôle des terroristes.

Au cours des dix dernières années, les actions menées par l’armée américaine pour soi-disant contrer le terrorisme en Afrique se sont révélées infructueuses et ont même aggravé la situation, relate The Intercept, qui cite un rapport du Pentagone décrivant « l’évaluation la plus sombre à ce jour » des résultats militaires américains sur le continent.

Le rapport révèle qu’environ 155 000 personnes ont péri en Afrique, au cours de la dernière décennie, du fait de l’existence de groupes terroristes. La Somalie et le Sahel sont les zones les plus touchées, avec plus de 49 000 morts chacune – davantage que toute autre région. Depuis 2023, le nombre de victimes a bondi de 60 % par rapport à la période 2020-2022.

Le magazine d’investigation a également souligné que les États-Unis en versant des dizaines de millions de dollars en armes et en formation aux gouvernements africains – lesquels connaissent actuellement la plus forte augmentation de morts violentes – n’ont fait qu’exacerber la crise actuelle.

En outre, l’influence des groupes terroristes n’a pas diminué, mais continue de croître. Selon le Pentagone, quelque 950 000 kilomètres carrés de territoires habités échappent au contrôle des gouvernements en raison d’insurrections de groupes terroristes, soit l’équivalent de la superficie de la Tanzanie.

De nombreux pays africains font face à la montée de groupes terroristes et de mouvements rebelles menaçant leur sécurité. La Russie soutient les gouvernements concernés, notamment en envoyant des spécialistes militaires et des équipements aux États de l’Alliance du Sahel – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – afin de renforcer les capacités opérationnelles de leurs armées.

L’Iran affirme que le projet israélien d’occuper la ville de Gaza est un signe claire de l’intention spécifique du régime de commettre un nettoyage ethnique et un génocide à Gaza. 

Dans un communiqué publié ce vendredi 8 août, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné le plan israélien d'occuper la ville de Gaza, y voyant une escalade majeure dans la guerre que mène le régime depuis 22 mois contre le territoire palestinien assiégé.

Il a déclaré que ce projet entraînerait le déplacement forcé de la population de Gaza et viserait à « parachever le génocide du peuple palestinien ».

 

Un député libanais issu de l'aile politique du Hezbollah a fermement rejeté les demandes de désarmer le mouvement de résistance, suite aux pressions américaines exercées sur Beyrouth pour que le groupe soit désarmé.

Le chef du Bloc de la Loyauté à la Résistance, Mohammad Raad, a tenu ces propos vendredi sur la chaîne de télévision nationale al-Manar, après que le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré que les ministres avaient approuvé les « objectifs » d'une proposition américaine connexe.

« Le désarmement est un suicide, et nous n'avons pas l'intention de nous suicider », a déclaré le député, qualifiant le désarmement de « véritable trahison nationale ».

Raad a ensuite précisé que le désarmement n'était pas un simple choix politique, mais une ligne rouge existentielle.

« Dire qu'il faut rendre les armes, c'est dire qu'il faut renoncer à son honneur… Qui garantira la souveraineté si les armes sont rendues ? » s’est-il interrogé.

« Proposition américaine sans garanties »

Par ailleurs, le député du Hezbollah a révélé que la proposition américaine, qui prétendait également de mettre fin aux offensives militaires du régime israélien contre le Liban, avait échoué sur le plan le plus élémentaire, à savoir l'obtention de garanties crédibles.

« Une garantie a été demandée pour la mise en œuvre des dispositions de la proposition américaine, mais elle n'a pas été fournie. »

Un groupe de défense des prisonniers palestiniens révèle que les autorités pénitentiaires israéliennes pratiquent la torture systématique contre les détenus, notamment par électrochocs et autres méthodes, ce qui montre une tendance alarmante à la cruauté physique et psychologique.

La Commission palestinienne pour les affaires des détenus et anciens détenus a signalé, vendredi, que les conditions de détention à la prison de Gilboa, située dans le nord des territoires occupés, se sont considérablement dégradées. Des unités spéciales y ont mené des descentes dans les sections de prisonniers, sous prétexte d’inspections.

Lors de ces descentes, les détenus sont menottés, sortis de force de leurs cellules et soumis à de violents passages à tabac et à des électrochocs, selon la Commission, qui cite les témoignages d’un avocat ayant récemment visité la prison.