
تقي زاده
L’étau se resserre sur les bases turques en Irak
Cette semaine, sept roquettes ont été tirées contre une base turque dans le nord de l’Irak à quoi s’est ajouté l’avertissement du chef de file de Fath, parti pro des Hachd lors de sa rencontre avec l’ambassadeur turc à Bagdad comme quoi la présence turque n’est pas tolérée. Fragilisée en Syrie par les coups russo-syriens, cette présence pourrait perdurer en Irak ?
Un grand nombre d’habitants du Nord irakien sont privés d’un toit en raison des politiques expansionnistes de la Turquie. La Turquie continue de bombarder les villages, situés dans le nord d’Irak, sous prétexte de vouloir lutter contre les terroristes du PKK. C’est ainsi que les maisons et les champs agricoles sont mis en feu et les habitants du Nord, privés de toit. Ce que la Turquie cherche en réalité est d’implanter une base militaire à l’intérieur du Kurdistan irakien, plus précisément à Zakho, une ville près de la frontière turque.
Séisme de 7.5 richter au Mossad !
La démission de trois hauts assistants du chef de l'agence d'espionnage du régime sioniste, Mossad, continue d'être largement couverte dans les médias sionistes.
Bien que les médias israéliens tentent de suggérer que cette démission était en quelque sorte une décision prise par le nouveau patron du Mossad David Barnea afin de le restituer, toutefois, il semble impossible de cacher les divergences qui ont éclaté après le départ de Yossi Cohen et la nomination d’un nouveau chef en juin dernier.
En allusion aux défaites successives d'Israël dans le domaine de la cyberguerre, la chaîne 12 de la télévision du régime sioniste a déclaré que le Mossad était à la recherche d’une reconstruction rapide et d'une nouvelle concentration sur les cyberopérations, et que l'intelligence artificielle (IA) serait utilisée à cet égard.
Cette approche a apparemment été contestée par un certain nombre de responsables du Mossad, suite à quoi trois d'entre eux ont démissionné. Et un quatrième haut directeur devrait bientôt remettre sa démission au chef du Mossad pour protester contre cette approche qui affectera le bilan du Mossad.
A en croire la chaîne 12, bien que les tâches principales du Mossad consistent à la collecte de renseignements, la préparation d'enquêtes de sécurité, l’exécution des opérations secrètes à l'étranger par l'intermédiaire de mercenaires et d'agents, dont assassinats, enlèvements, et collecte d'informations dans le cyberespace, pourtant le nouveau chef de l'agence d'espionnage du régime sioniste a mis à son ordre du jour une nouvelle approche.
David Barnea cherche à restaurer rapidement la structure du Mossad face au changement technologique dans le cyberespace et à investir dans l'intelligence artificielle, et préfère l’IA au développement d'autres secteurs du Mossad.
De l’avis d'un nombre important des directeurs du Mossad, cette approche du nouveau patron, signifie la réduction et l’abandon d’un nombre important de personnels qui ont travaillé dans cette organisation ces dernières années.
Dans ce droit fil, Alon Ben David, analyste militaire à la chaîne 13 de la télévision israélienne, s’est penché samedi sur cette crise, la qualifiant de « tremblement de terre » et de « tsunami » qui ont abîmé le sommet de la pyramide du Mossad. Selon l’analyste, lorsque des cadres supérieurs classés au niveau du « général » quittent le Mossad, il s’agit d’un grand séisme.
« Les retraités sont le chef de la division technologique, le chef de la division guerre contre le terrorisme et le chef de la division « jonction ». Un quatrième haut fonctionnaire, le chef de la campagne stratégique, est également sur le point de prendre sa retraite, qui n'est en poste que depuis six mois », a souligné David.
Aujourd'hui, il y a une nette différence entre les experts et le chef du Mossad, qui estiment que sa démarche portera un coup sévère aux activités de l’organisation, et qu'une unité comme « jonction » sera confrontée à de graves difficultés opérationnelles dans le cadre de ce changement de procédure.
Soudan : 5 morts lors de manifestations de masse dans la capitale
Au moins cinq manifestants ont été tués samedi lors de manifestations de masse dans la capitale soudanaise de Khartoum et dans d'autres villes, a annoncé le ministère de la Santé du gouvernement soudanais dissous.
Le Comité central des médecins soudanais a déclaré samedi que quatre personnes avaient été tuées par balles et une par une bombe lacrymogène dans la capitale, Khartoum, et sa ville jumelle d'Omdurman, ajoutant que de nombreuses autres personnes avaient été blessées alors que les manifestants étaient " face à une répression excessive utilisant toutes les formes de force, y compris les balles réelles ».
La capitale Khartoum et d'autres villes ont connu samedi d'énormes manifestations de protestation contre les mesures récemment adoptées par le commandant de l'armée soudanaise, notamment la dissolution du gouvernement et la nomination d'un nouveau conseil souverain.
Les manifestants se sont rassemblés dans les villes de Khartoum, Bahri et Omdurman.
Le 25 octobre, Burhan a dissous le cabinet et le conseil souverain militaire-civil au pouvoir. Il a également déclaré l'état d'urgence et placé le Premier ministre Abdalla Hamdok en résidence surveillée, tout en détenant d'autres membres éminents de son gouvernement.
Ces dernières semaines, l'armée a organisé une répression sévère contre les manifestants, qui sont descendus dans la rue après que la principale coalition d'opposition du Soudan a appelé à la désobéissance civile et à des manifestations à travers le pays quelques heures après le coup d'État militaire.
Moscou appellera à la levée des sanctions contre Téhéran lors des négociations nucléaires
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé que Moscou appelle à la levée des sanctions contre Téhéran lors d'une prochaine réunion à Vienne le 29 novembre.
S'adressant aux médias à Paris vendredi, Lavrov a déclaré à la fin d'une réunion entre les ministres russes et français des Affaires étrangères et de la défense : " Lors des négociations de Vienne, Moscou appellera à la mise en œuvre complète du JCPAO (Plan d’action global commun) et la levée des sanctions.
" De toute évidence, cela inclut le retour des États-Unis pour remplir leurs obligations, y compris la levée des sanctions imposées dans le cadre du JCPAO.", a ajouté Lavrov.
Concernant les entretiens avec les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense à propos du JCPOA, le chef de la diplomatie russe a noté : " Lors de cette réunion, nous avons discuté de la question des futures négociations nucléaires avec nos homologues français. Dans ce cas, il y a une perspective de coopération plus constructive entre la Russie et la France. "
Lavrov a noté que la reprise des pourparlers entre les participants au JCPOA pour résoudre la situation concernant le programme nucléaire iranien (pourparlers pour lever les sanctions illégales et oppressives contre le peuple iranien) est prévue pour le 29 novembre.
Graves incendies à Tel-Aviv et à Galilée
Un grave incendie s'est déclaré dans le quartier Zeitan de Tel-Aviv près de l'aéroport Ben Gourion.
Selon The Times of Israël, les autorités du régime sioniste pensent que deux incendies de forêt massifs ont été déclenchés par un incendie criminel selon les résultats d'une première enquête.
« Les incendies suspects ont éclaté près de Gita dans le nord d'Israël et de Zeitan dans le centre d'Israël, près de l'aéroport international Ben Gourion. Certains habitants des deux communautés ont été évacués dans la journée et six maisons de Gita ont été endommagées par les flammes », précise le journal.
Israël a connu une éruption d'incendies de forêt samedi dans des conditions chaudes, sèches et poussiéreuses.
Les services d'incendie et de secours affirment que plus de 200 incendies ont été allumés dans des zones ouvertes d'Israël samedi, forçant l'évacuation de centaines de familles. Les plus gros incendies sont maîtrisés et ne présentent plus de danger.
« Dans certaines zones, des preuves d'incendies criminels ont été trouvées », indique-t-il dans un communiqué.
Le journal Haaretz a également signalé un incendie dévastateur dans la région de Galilée, dans le nord de la Palestine occupée, soulignant que l'incendie, qui s'est déclaré dans la colonie de Gita, a évacué les 84 familles qui y vivaient.
En plus des incendies à Galilée et autour de l'aéroport Ben Gourion, huit casernes de pompiers israéliennes ont été forcées de se rendre à Petah Tikva pour éteindre les incendies en cours dans la région.
Hier soir, un incendie s'est déclaré dans les forêts autour de la colonie de Har Adar, que les pompiers ont réussi à éteindre après huit heures d’efforts.
La chaîne 12 de la télévision israélienne a également demandé pourquoi tant d'incendies se produisent aujourd'hui, faisant référence aux nombreux incendies en Palestine occupée.
Selon la même source, un incendie s'est également produit dans la gare de Rosh Haayin, ce qui a entraîné la fermeture complète de cette gare et de ses environs, dont l'autoroute 444.
Cela intervient alors qu’un membre du bureau politique du Jihad islamique de la Palestine a mis en garde le régime sioniste contre les conséquences de toute nouvelle attaque contre la bande de Gaza.
Khaled al-Batash, membre du bureau politique du Jihad islamique, a déclaré lors des cérémonies marquant l'anniversaire du martyre d'Abu al-Atta à Gaza que l'ennemi israélien avait commis une erreur stratégique majeure en assassinant Baha'u Abu al-Atta, l'un des commandants de la Résistance et en tentant d'assassiner Akram al-Ajuri, responsable des affaires militaires du Jihad islamique.
Al-Batash a également ajouté que « le Jihad islamique ne permettra jamais à quiconque de nous prendre l'arme de la Résistance ou de changer son approche et ses objectifs ».
« Les guerres que le régime sioniste déclenche ne parviendront jamais à changer notre voie, à nous maîtriser et à nous détruire », a-t-il indiqué. Tout en mettant en garde le régime sioniste contre les conséquences de toute nouvelle attaque sur la bande de Gaza ou de toute nouvelle crise, il a souligné : « Nos missiles sont prêts à soutenir le peuple palestinien et sa résistance. »
Dernier bastion de Riyad sur l'axe sud cède
La Résistance yéménite continue l'opération de libération de Maarib et le dernier bastion de l'ex-président fugitif , Manour Hadi, à Maarib a été tombé. Dans une telle situation, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé Ansarallah à mettre fin immédiatement à la guerre de Maarib, ce que Sanaa a refusé.
Le site d'information « Yemen News Portal » (Al-Bawaba Al-Alamiya Al-Akhbariya) a rapporté que la zone stratégique d'Al-Falaj dans la ville de Wadi Obaida, au sud de Maarib, avait été libérée.
Des sources d'information yéménites ont rapporté la libération d'une zone stratégique au sud de la ville de Maarib.
Le site d'information « Yemen News Portal » a rapporté que la zone stratégique d'Al-Falaj dans la ville de Wadi Obaida a été libérée. Le village était la dernière base militaire du gouvernement yéménite démissionnaire d’Abd Rabbo Mansour Hadi dans le sud de Maarib.
Des sources d'information affiliées au Congrès yéménite pour la réforme (Al-Islah) ont également rapporté que les corps de 11 officiers et de dizaines de soldats fidèles à l’ancien gouvernement yéménite et d'Al-Islah ont été enterrés jeudi 11 novembre.
La source a également rapporté que ces personnes avaient été tuées lors d'affrontements, ces dernières heures avec les forces armées de Sanaa dans le district d'Al-Falaj.
Le site Web « Yemen Press Portal » a également cité des sources militaires selon lesquelles les forces de l’armée régulière yéménite avaient avancé vers des positions stratégiques au sud et à l'est d'Al-Wadi après avoir libéré Al-Falaj.
Selon ces sources, les forces yéménites ont atteint près des quartiers sud de la ville de Maarib et un grand nombre de forces affiliées au gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi ont fui vers le centre-ville.
Les forces yéménites ont investi Maarib sur trois axes et la ville stratégique tombera bientôt.
L'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition arabe soutenue par les États-Unis, a lancé une agression militaire contre le Yémen et imposé un blocus terrestre, aérien et maritime le 26 avril 2015, affirmant qu'elle tentait de faire revenir le président yéménite démissionnaire au pouvoir.
3 drones de fabrication française impliqués dans l’attaque du 7 novembre
Après un attentat manqué à la vie du Premier ministre irakien, un expert en sécurité irakien a révélé que les drones utilisés dans l’attentat avaient été fabriqués en France.
Dans un entretien jeudi soir sur l’antenne de la chaîne satellite « Dijlah », l’expert en matière de sécurité et d'affaires politiques, Kazem al-Hajj, a donné des éclaircissements sur des drones qui ont récemment visé la maison du Premier ministre irakien Mostafa al-Kazémi.
Évoquant les caractéristiques du drone et sa capacité à transporter des roquettes, l'analyste irakien a indiqué que les drones en questions étaient fabriqués en France, selon la chaîne télévisée.
Trois démissions successives à la tête du Mossad
Trois hauts responsables du Mossad ont récemment démissionné en réaction aux décisions du nouveau chef de l'agence d'espionnage, rapporte Channel 13 de la télévision israélienne.
Selon ce rapport, trois des plus hauts responsables du Mossad – avec le rang comparatif de major-général dans l'armée – ont démissionné de leurs postes au cours des dernières semaines.
Des positions saoudiennes à Hudaydah attaquées de façon éclair
Les forces de Sanaa ont pris le contrôle de grandes parties de la province Hudaydah dans l’ouest du Yémen où les forces de la coalition saoudo-émiratie se sont retirées de plusieurs de leurs positions.
Suite au retrait soudain des forces de la coalition saoudienne de dizaines de positions dans le sud et l’est de la province de Hudaydah, les forces de Sanaa ont entrepris hier soir des opérations visant à avancer vers l’aéroport de Hudaydah, ont rapporté les sources sur le terrain ce vendredi 12 novembre.
Après avoir quitté la province de Hudaydah, les forces de la coalition saoudienne se sont déplacées vers la ville d’al-Mukha dans l’ouest de la province de Taëz, ont affirmé les sources qui suggèrent que le retrait soudain provient probablement de la décision de porter secours aux forces du gouvernement démissionnaires de Mansour Hadi et du parti Al-Islah, branche yéménite des Frères musulmans, à Maarib.
Le parti Al-Islah a recouru à la mise en place d’un certain règlement dans la capitale provinciale, Maarib, dès lors que les forces armées yéménites et les combattants d’Ansarallah se sont approchés des hauteurs de Jabal al-Balaq. Selon la chaîne d’information yéménite Al-Majd, des éléments liés au parti Al-Islah ont imposé un couvre-feu dans les quartiers du sud de Maarib situés aux portes de la ville et qui se prolongent jusqu'au carrefour du Barrage de Maarib (situé à l'ouest de la ville et derrière la partie centrale de Jabal al-Balaq).
Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, les forces de l’armée yéménite et les combattants d’Ansarallah ont pris le contrôle du district d’al-Manzar près de l’aéroport de Hudaydah ainsi que des villes d’al-Saleh, de Kilo 16 et du centre commercial d’Ikhwan Thabet dans l’est de Hudaydah. Ils sont également établi la sécurité dans les zones dont la coalition saoudienne s’est retirée.
Le rapport intervient alors que les médias yéménites ont annoncé que suite aux progrès significatifs des forces yéménites dans la province de Maarib, le compte à rebours pour la libération de la province avait commencé.
Dans le but de ramener au pouvoir un gouvernement fantoche, l’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition arabe soutenue par les Etats-Unis, a lancé en mars 2015 une campagne militaire contre le Yémen et a imposé un blocus terrestre, maritime et aérien au pays.
Sans atteindre aucun de ses objectifs, la campagne militaire saoudienne n’a eu d’autres résultats que la destruction des infrastructures du Yémen mais aussi la mort le déplacement de millions de civils yéménites.
L’Iran prépare la guerre aérienne!
Le Think tank américain « Atlantic Council » a évoqué mercredi dans un article la récente visite du général de division Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, à Moscou mi-octobre et sa rencontre avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, se penchant sur des éventuels achats militaires de l'Iran à la Russie.
Selon l’article signé Robert Czulda, les plus grandes livraisons russes de la République islamique ont eu lieu dans les années 1990, lorsque l'Iran reconstruisait ses forces armées après la guerre de 1980-88 avec l'Irak.
« Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la Russie est actuellement un fournisseur commode de matériel militaire pour l'Iran. La Russie n'a pas de sanctions contre l’Iran, qui empêchent la plupart des pays occidentaux de vendre des armes à Téhéran. Un autre avantage important pour l'Iran est le coût relativement plus faible d'achat et de maintenance des équipements russes. Par exemple, un seul char Leopard 2A7+ de fabrication allemande, récemment acheté par le Qatar et la Hongrie, coûte environ 10 millions de dollars, tandis que le prix unitaire du T-14 Armata russe est d'environ 4 millions de dollars. Pour l'Iran, qui utilise des variantes plus anciennes du T-72, ce serait une mise à niveau logique, car les équipages et le personnel au sol auraient besoin de moins de temps pour apprendre à les utiliser. Un troisième avantage important pour l'Iran est que la loi russe n'oblige pas les entreprises à déclarer les exportations d'armes et, en fait, encourage la confidentialité. Cela correspond à la préférence de l'Iran en matière de sécurité et de défense », précise l’article.
The Atlantic Council continue de spéculer sur les achats d'armes de l'Iran à la Russie : Quel type d'équipement serait sur la liste d'achats de l'Iran ? Et il a écrit : « La Defence Intelligence Agency des États-Unis pense que l'Iran aimerait acheter des chasseurs Su-30, des entraîneurs Yak-130, des chars T-90, des systèmes de défense antimissile sol-air S-400 et des systèmes de missiles de défense côtière mobiles K-300P Bastion. Lors de son récent voyage à Moscou, le général Baqeri a laissé entendre que Téhéran s'intéressait aux « avions de combat, avions d'entraînement et hélicoptères de combat en provenance de Russie ».
« L'accent mis sur les systèmes aériens est compréhensible. Bien que l'Iran ait développé des missiles balistiques et divers véhicules aériens sans pilote, une flotte conventionnelle joue toujours un rôle essentiel en cas de guerre moderne. De nouveaux chasseurs polyvalents et une défense aérienne renforcée seraient cruciaux pendant le scénario de guerre le plus plausible de l'Iran : contrer une frappe aérienne israélienne sur ses installations nucléaires. Une invasion terrestre majeure est hautement improbable et les forces terrestres iraniennes ont actuellement une capacité suffisante pour mener des opérations en Irak, en Afghanistan ou au Kurdistan iranien [province iranienne du Kurdistan]», précise Robert Czulda.
À en croire The Atlantic Council, l'Iran, qui dispose d'une flotte d'avions conventionnels extrêmement vétuste, est très probablement intéressé par le Soukhoï Su-30, un chasseur bimoteur et biplace. Pour Téhéran, la meilleure solution serait de commander la configuration SM2, qui est la variante la plus avancée. Il est maintenant incorporé au sein de l'armée de l'air russe. Le Su-30 serait un bon atout si l'Iran pouvait également se doter du Su-35, un avion de chasse bimoteur monoplace, également développé à partir du Su-27. Alors que les deux types sont capables d'attaquer des cibles au sol et en surface, le Su-35, qui a fait ses débuts à l'international en 2013 lors du salon aéronautique du Bourget en France, est mieux conçu pour les tâches dites de domination aérienne (c'est-à-dire pour les opérations air-air).
« En raison de ses systèmes de ciblage et de son armement, le Su-35 est désormais l'avion le plus avancé de l'armée de l'air russe. Grâce à son radar Irbis, chaque Su-35 iranien peut suivre jusqu'à trente cibles aériennes et engager des cibles à longue distance. Cependant, le coût serait encore une fois un obstacle majeur », poursuit l’article.
Néanmoins, l'Iran pourrait être tenté de rechercher une option plus économique et de se procurer les chasseurs MiG-29 conçus à l'époque soviétique. Bien que l'Iran dispose de deux escadrons de variantes A/UB très basiques, ils constituent toujours l'épine dorsale de la flotte aérienne de Téhéran, conclut l’article.