
تقي زاده
Des lance-missiles des terroristes pulvérisés à l'ouest de Lattaquié
L'armée syrienne bombarde des lance-roquettes appartenant aux terroristes en réponse à l'attaque lancée contre la ville natale de Bachar al-Assad.
Des terroristes qaïdistes ont tiré le 23 février, plusieurs roquettes contre la ville de Qardaha, située à l’ouest de Lattaquié. L’attaque aux roquettes n'a pas fait de victimes mais a plutôt servi à localiser les positions des terroristes.
Pour l’instant, aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Les sources militaires, elles, pointent du doigt les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, branche d’Al-Qaïda en Syrie qui bénéficient de la complicité de l'armée turque, même si cette dernière s'est engagée à faire en sorte que HTC soit totalement neutralisée.
Venezuela : la Chine s’oppose au recours à la force de la part des USA
La Chine s’oppose à toute intervention militaire des États-Unis au Venezuela et met en garde contre l’intensification des tensions qui résulterait d’une ingérence américaine dans ce pays.
Lors d’une conférence de presse dimanche, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a réagi aux efforts des États-Unis pour imposer par la force des « aides humanitaires » au Venezuela : « Si cette prétendue aide humanitaire est envoyée de force au Venezuela, elle pourrait déclencher un conflit et avoir de graves conséquences », a-t-il averti.
« La Chine est opposée à une intervention militaire au Venezuela et à toute action susceptible de provoquer une escalade ou des troubles », a ajouté Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La Maison-Blanche a annoncé que le vice-président américain Mike Pence se rendrait lundi en Colombie pour exprimer le « soutien sans faille » des États-Unis à Juan Guaido. Washington a plusieurs fois répété que « toutes les options » étaient sur la table, y compris l’usage de la force militaire.
Quant à la Chine, il faut souligner que depuis une dizaine d’années, Pékin a investi plus de 50 milliards de dollars dans le secteur du pétrole et du gaz naturel du Venezuela.
Début février, l’opposant vénézuélien Juan Guaido, président du Parlement, s’est autoproclamé président par intérim, et a bénéficié aussitôt du soutien du président des États-Unis Donald Trump. Jusqu’à présent, près de 20 pays membres de l’Union européenne, dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont reconnu Juan Guaido et demandent au président élu vénézuélien Nicolas Maduro d’organiser des élections anticipées.
Les hauts diplomates iranien et vénézuélien se rencontrent à Téhéran
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a fustigé toute intervention étrangère dans les affaires intérieures du Venezuela suite à l’escalade de la crise politique dans ce pays d’Amérique latine.
« La République islamique soutient le gouvernement et le peuple vénézuéliens », a déclaré Mohammad Javad Zarif lors d’une rencontre, le dimanche 24 février à Téhéran, avec Ruben Dario Molina, vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères pour les affaires de l’Asie et du Moyen-Orient.
Le haut diplomate iranien a ajouté que Téhéran soutenait la proposition du président vénézuélien Nicolas Maduro de tenir des pourparlers politiques entre le gouvernement et l’opposition en vue de résoudre les différends.
À la fin du mois dernier, le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est dit prêt à s’asseoir à la table des négociations avec l’opposition. Il s’est dit également ouvert à la possibilité d’une médiation assurée par un pays tiers.
De son côté, Ruben Dario Molina a salué les efforts de l’Iran pour contribuer à améliorer la situation politique dans son pays.
MM. Zarif et Molina ont souligné que les ingérences américaines au Venezuela et dans d’autres pays d’Amérique latine ainsi que les menaces de Washington d’utiliser la force contre Caracas constituaient une violation du droit international et de la Charte des Nations unies.
« Les tentatives des États-Unis sont vouées à l’échec », ont-ils ajouté.
L’armée syrienne frappe les terroristes à Idlib pour la première fois depuis septembre
Pour la première fois depuis plus de cinq mois, les avions de combat de l’armée de l’air syrienne ont mené des frappes aériennes sur des positions de terroristes au sud d’Idlib.
Les vingt frappes aériennes, qui ont eu lieu le dimanche 24 février au matin, ont visé les villages de Sukayk, de Tamanah, de Khwein, de Zarzour et de Khan Cheikhoun.
L’aviation syrienne a cessé ses frappes aériennes sur les zones contrôlées par les terroristes dans le nord-ouest de la Syrie à la suite d’un accord conclu entre la Russie et la Turquie, sur la mise en place d’une zone démilitarisée à Idlib en septembre dernier. Ledit accord expire aujourd’hui, dimanche 24 février.
La campagne aérienne d’aujourd’hui pourrait être une réponse aux violations répétées de l’accord de Sotchi par les terroristes pro-turcs.
Au cours des deux dernières semaines, les terroristes ont pilonné de nombreuses zones civiles à Lattaquié, à Hama et à Alep. Au moins un civil a été tué lors de ces attaques.
L’accord sur une zone démilitarisée semble condamné à capoter puisque la Turquie n’a pas rempli ses engagements. Si l’accord échoue, Damas et ses alliés lanceront probablement une opération militaire restreinte contre les terroristes d’Idlib.
Iran: le budget défense bénéficie d’une hausse de 1,5 milliard d'euros
Le Parlement iranien a accordé 1,5 milliard d’euros supplémentaires au budget de la défense qui seront prélevés sur le fonds de développement national.
Selon Tasnim News, le Parlement iranien a voté ce dimanche après-midi, lors d’une séance publique, un projet de loi budgétaire selon lequel le gouvernement accorde à différents projets 2,375 milliards d’euros du fonds de développement national de l’année 1398 du calendrier persan (2019-2020), sous forme de facilités de change avec la garantie du gouvernement.
De cette somme, 1,5 milliard d’euros vient renforcer le budget de la défense.
Tir de missile depuis le sous-marin Ghadir
En ce troisième jour des manœuvres baptisées « Velayat 97 », le sous-marin de classe Ghadir de la marine iranienne a effectué avec succès le tir d’un missile de croisière.
Un mini-sous-marin iranien de classe Ghadir a mené le premier tir d’un missile de croisière depuis une grande profondeur, a annoncé le dimanche 24 février l’armée iranienne sur son site internet.
Les manœuvres maritimes « Velayat 97 » sont dans leur phase finale et le tir d’un missile de croisière depuis le mini-sous-marin iranien de classe Ghadir est une grande réussite pour l’Iran.
« Lors de la troisième journée des exercices Velayat 97, un sous-marin de classe Ghadir de la marine iranienne a effectué avec succès un tir d’un missile de croisière. Comme les missiles tirés par les sous-marins ont une portée limitée et que le sous-marin risque d’être repéré par l’ennemi pendant le tir, les experts de la marine et du ministère iranien de la Défense ont pour la première fois procédé à un tir de missile de croisière à partir d’une grande profondeur », lit-on dans le communiqué de l’armée.
L’armée iranienne a en outre précisé que d’autres sous-marins iraniens, dont ceux de classe Tareq et Fateh, étaient aussi capables de détruire des cibles en surface grâce à des missiles tirés en immersion.
Nous menons nos efforts pour que les attaques contre I iran ne se produise
Pour renforcer la sécurité des frontières cummunes, le Pakistan réaliser des coopérations formidables avec l'Iran et ce processus sera en continuité, a-t-il indiqué.
Il y a une tièrse partie qui veut perturber les relations entre l'Iran et le Pakistan. Nous connaissons tous les aspects de l'attaque terroriste commise dans la province du Sistan-e-Baloutchistan, a-t-il suivi.
De nombreuses attaques terroristes surviennent dans les frontières entre le Pakistan avec l'Afghanistan et l'Iran. Ces attques doivent être vérifiées avec la coopération bilatérale, a-t-il poursuivi.
Nous essayons que les attaques terroristes comme celle commise contre le bus des Gardiens de la Révoltion islamique ne se produise, a-t-il ajouté.
Depuis la marche du retour, 267 Palestiniens sont tombés en martyre
Le centre des Droits de l'homme de Mizan a déclaré que depuis le début des marches du retour au 30 mars de l'année dernière, 267 Palestiniens ont été tombés en martyre et 14673 blessés.
Selon le rapport, 43 enfants, 8 personnes paralysées, 3 infirmières et 2 journalistes sont parmi
les personnes tuées.
Egalement parmi les blessés sont 3128 enfants, 653 femmes et filles, 171 infirmières et 148 journalistes.
Les marches du retour visent à briser le blocus de Gaza et à insister sur le droit du retour des réfugiés palestiniens dans leur ville.
Le joueur d’échecs iranien reçu par le leader
Qods, Cisjordanie, Gaza, des fronts se multiplient à l'intérieur d'Israël
Les Palestiniens à Gaza pleurent la mort d'un enfant de 14 ans, tué par un tir de tireur d'élite israélien vendredi. Ce nouveau meurtre est symptomatique d'une chose : Israël est en panique. Alors que le régime de Tel-Aviv s'apprête à faire face à une échéance électorale qui pourrait voir Netanyahu définitivement écarté de la scène politique si on en croit les résultats des récents sondages, la pire des choses qui puisse arriver, serait un embrasement de ce que les Israéliens qualifient du front intérieur. Eh bien la crainte de l'armée israélienne a été manifeste ce vendredi quand une foule de palestiniens en colère a rouvert la porte dorée et que les militaires israéliens n'ont osé bouger le petit doigt.
L'armée et l'appareil de renseignement israéliens se montrent particulièrement à la connexion qui se fait chaque jour davantage entre Gaza et la Cisjordanie d'où la rage avec laquelle ils se livrent à des arrestations arbitraires de Cisjordaniens ou à l'assassinat des Gazaouis.
Samedi, les militaires du régime sioniste ont lancé une vaste incursion sur différentes régions de la Cisjordanie où ils cherchent à localiser des "cellules armées". Selon l’agence de presse iranienne Arya, les militaires israéliens ont ainsi attaqué à l’aube hier samedi le village de Ramana à l’ouest de Jénine où ils ont arrêté une jeune palestinien. À l’ouest de Bethléem en Cisjordanie, des postes de contrôle ont aussi été montés.
À Qods, des sources d’information ont rapporté l'arrestation de trois Palestiniens dont le président de l'Association des prisonniers palestiniens par des troupes sionistes à l'est de Qods. En effet, un jour après l’entrée de Bab al-Rahma de la mosquée al-Aqsa par les Palestiniens, les militaires israéliens en ont arrêté 3 qui sont : Nasser Qaous, le président de l’association précitée, Ali Ajjaj et Samer al-Qobani. Selon des témoins oculaires, ces trois personnes ont été transférées dans un centre pour y subir un interrogatoire qu’on suppose musclé.
À Gaza, Israël subit de plein fouet l'amplification des marches de Grand retour qui se tient tous les vendredis depuis 9 mois et ce, sans aucune interruption. D'où ce comportement désormais de retour des militaires sionistes qui tirent à l'aveuglette sur tout ce qui bouge. L'adolescent gazaoui qui a été exécuté de sang-froid par des tirs israéliens de tireurs d’élite participait à la 48ème Marche du Grand Retour.

Selon Ashraf al-Qaedr, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza,Youssef al-Daya, âgé de 14 ans, a été tué ce vendredi tandis que plus de 20 personnes ont été blessées à coups de balles réelles par les forces israéliennes. Depuis plus précisément le 30 mars de l’année dernière, environ 280 manifestants palestiniens ont été tués et plus de 28 000 blessés à Gaza.