
تقي زاده
Exercices militaires conjoints sino-pakistanais
Les manœuvres militaires conjointes sino-pakistanaises viennent de commencer ce samedi 13 janvier au Baloutchistan du Pakistan, situé non loin des frontières iraniennes.
Des manœuvres qui se déroulent à l’heure actuelle sur les côtes du Makran, zone située dans le sud-est iranien et le sud-ouest pakistanais et qui revêtissent d'une grande importance concernant la capacité militaire sino-pakistanaise.
Auparavant, Pékin et Islamabad ont organisé divers exercices militaires similaires pour « développer l’interopérabilité entre toutes les composantes (terre-air-mer) des forces spéciales sur le terrain » notamment en matière de la lutte contre le terrorisme.
La Chine et le Pakistan partagent plus de 500 kilomètres de frontières communes et entretiennent des relations défensives spectaculaires. La Chine est devenue l’un des plus grands exportateurs d’armes à destination des marchés pakistanais.
Le Pakistan s’est rapproché de la Chine au prix d’avoir suscité la colère des États-Unis qui multiplient les menaces contre Islamabad. Alors que les États-Unis ont décidé de couper l’assistance sécuritaire au Pakistan, la banque centrale de ce pays a donné son feu vert à l'utilisation du yuan chinois pour le commerce bilatéral, garantissant que les importations, les exportations et les transactions financières pourront être libellées dans cette devise.
Le test du système israélien Arrow 3 annulé pour la deuxième fois
Le ministère israélien des Affaires militaires a annoncé, mercredi 10 janvier, l'annulation d'un test du système anti-missile Arrow 3, dite Fronde de David.
L'annulation de ce coûteux projet militaire, pour la deuxième fois en un seul mois, marque son échec en plein tapage médiatique.
Le test a été annulé en raison du dysfonctionnement d'un système qui permet le transfert des données et des informations au sol.
Le Arrow 3 ou Hetz est le système anti-missile le plus sophistiqué d'Israël, destiné à intercepter les missiles balistiques.
Le 4 décembre 2017, le premier test du Arrow 3 a été annulé en raison d'une faille dans les normes de sécurité.
D'après Israël, le Arrow 3 est capable de tirer des missiles à longue portée.
Les échecs en série du projet Arrow 3 lui ont apporté des titres comme "inutile", "gaspillage" et "raté".
Méditerranée : la Russie renforce sa présence militaire
Le responsable du comité de Défense de la Douma russe, Vladimir Chamanov a déclaré, vendredi 12 janvier, que Moscou renforcerait sa présence militaire en Méditerranée dans le cadre de ses intérêts nationaux.
" La Russie renforcera sa présence militaire en Méditerranée où elle a été absente depuis longtemps. Moscou élaborera ses plans dans cette zone en vertu des intérêts nationaux du pays ", a-t-il expliqué.
Chamanov a également expliqué que le retour de la Russie ne plaît certes pas aux Occidentaux, mais que Moscou allait faire de son mieux pour y renforcer sa présence.
Lire aussi: Le porte-avions russe muni de missiles de croisières Pyotr Velikiy est entré en Méditerranée
Les « Pays de m*** » réclament des excuses à Trump
Les Africains se sont indignés des propos insultants du président américain. Les ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont exigé au président américain des excuses.
C'est en effet lors d’une réunion à la Maison Blanche sur l'immigration avec certains membres du Sénat, le jeudi 11 janvier, que Donald Trump a été pris par un mouvement de colère et choisi de désigner de "pays de merde", Haïti, l'Afrique et tous ceux que les États-Unis, selon lui, ne doivent pas accueillir.
Un qualificatif plus qu'insultant, jugé raciste et scandaleux par les pays africains. Le groupe africain à l'ONU, a tenu une réunion d'urgence vendredi 12 janvier et exigé ainsi "rétraction et excuses" au président américain. Ce sont ainsi les ambassadeurs de 54 pays africains à l'ONU qui demandent à Trump de présenter des excuses pour ses propos xénophobes.
L'Union africaine (UA) a qualifié ces remarques de "blessantes" et "dérangeantes". "C'est d'autant plus blessant compte tenu de la réalité historique du nombre d'Africains qui sont arrivés aux États-Unis comme esclaves", a déclaré à l'AFP Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l'UA.
Un tweet a également attiré l'attention des internautes, il s'agit de celui de l’ancien champion du monde d'athlétisme, Bernard Lagat, qui a réagi avec colère et amertume vendredi aux propos du président américain et posté : " L'Afrique n'est pas un endroit de merde. Je suis le fils d'un continent étincelant qui s'appelle l'Afrique, et j'en suis fier. Mon héritage est profondément ancré dans mes racines kényanes".
Le commentateur politique kényan Patrick Gathara a déclaré que les propos de Trump ne sont pas "chose nouvelle" de la part d'une administration américaine "raciste et ignorante".
Pour Mohamed Dièye, professeur sénégalais, cette déclaration choque les Africains... "On n'a pas besoin des Américains ou des Européens, et nous on va travailler pour nous même".
En Afrique du Sud, le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) a qualifié les propos de Trump d'"extrêmement offensants" alors qu'Ateny Wek Ateny, porte-parole du président du Soudan du Sud, pays en guerre depuis décembre 2013, a, lui, qualifié les déclarations du locataire de la Maison Blanche de "scandaleuses".
Or, Trump a contesté sur Twitter en disant qu'il n'avait pas utilisé l'expression "pays de merde"!! "Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur, mais ce ne sont pas les mots utilisés", a-t-il tweeté.
L’ONU fustige Trump pour ses propos racistes
Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Rupert Colville, a déclaré que les insultes proférées par le président américain contre « les pays d’Afrique et d’Amérique latine » étaient « racistes et honteuses ».
« S’il est avéré que ces déclarations choquantes et honteuses ont été prononcées par le président des États-Unis, alors, on ne peut trouver d’autre qualification pour elles que de racistes », a souligné M. Colville dans un communiqué.
Selon The Independent, le responsable de l’ONU a ajouté : « Ce n’est pas seulement un langage vulgaire. Cela ouvre la porte à l’un des pires travers du genre humain, à la légitimation et à l’encouragement du racisme et de la xénophobie. »
« Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? » a déclaré hier, jeudi 11 janvier 2018, le président Trump lors d’une réunion sur l’immigration où il était question notamment de personnes originaires du Salvador, d’Haïti et d’États africains ayant immigré aux États-Unis.
Égypte : un ancien chef de l’armée candidat à la présidentielle
Le général Sami Anan, ancien chef d’état-major des forces armées égyptiennes, sera candidat à l’élection présidentielle du printemps prochain, a annoncé jeudi son parti.
Le premier tour de scrutin aura lieu du 26 au 28 mars, avec un second tour du 24 au 26 avril le cas échéant. Les candidats doivent présenter leur dossier entre le 20 et le 29 janvier.
« Les dirigeants du parti ont pris une décision sur la candidature du général Sami Anan et ont l’informé de cette décision. Il n’y a eu aucun problème ni aucune objection de sa part », a déclaré le secrétaire général du Parti arabiste égyptien, Sami Balah.
Les militants et cadres du parti commenceront dans quelques jours la collecte des signatures nécessaires pour valider la candidature, a assuré Sami Balah.
Les prétendants doivent obtenir le soutien d’au moins 20 membres du Parlement ou d’au moins 25 000 électeurs dans au moins 15 gouvernorats.

Le président Abdel Fattah al-Sissi devrait briguer un second mandat présidentiel, mais il n’a pas encore officialisé sa candidature. Plus des trois quarts des parlementaires ont proclamé leur soutien à la candidature du chef de l’État sortant lorsque la date des élections a été annoncée lundi.
Les Palestiniens examinent dimanche la riposte aux Etats-Unis
Avec une telle suspension serait remis en cause l'un des principes fondateurs de l'effort de paix déjà très mal en point entre Israéliens et Palestiniens, et des accords d'Oslo.
Le scepticisme est cependant très grand que la direction palestinienne aille jusqu'au bout d'une logique aux implications difficilement prévisibles mais potentiellement destructrices.
Quelle que soit la conclusion des plus de 120 membres du Conseil central, la décision échoira en dernier ressort au président Mahmoud Abbas.
Le Conseil avait approuvé en 2015 la fin de la coopération sécuritaire, aspect crucial des relations avec Israël, mais le vote était resté lettre morte.
L'éventualité d'une riposte retentissante donne cependant la mesure de la colère provoquée par les choix de la Maison Blanche, qui ont culminé le 6 décembre quand M. Trump a annoncé reconnaître Qods comme la capitale d'Israël.
- Parti pris israélien -
Cette rupture unilatérale avec des décennies de diplomatie américaine et internationale, interprétée comme la dénégation des revendications palestiniennes sur Beyt al-Moqadas annexée et occupée, a suscité des violences qui ont causé la mort de seize Palestiniens.
Hariri: "le Hezbollah, un élément de stabilité au sein du gouvernement libanais"
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a souhaité que le Liban soit exclu du bras de fer entre l'Arabie saoudite et l'Iran et a loué le Hezbollah pour avoir contribué à la désescalade des tensions.
Dans sa première interview avec un journal américain depuis le retrait de sa démission, annoncée sous la pression saoudienne en novembre dernier, Saad Hariri a confié au Wall Street Journal qu'il était d'accord avec le maintien du Hezbollah au sein du gouvernement après les élections du mois de mai.
"Le Hezbollah fait partie du gouvernement. C'est un gouvernement inclusif qui comprend tous les grands partis politiques et qui offre la stabilité politique au Liban. Mon principal objectif est de préserver cette stabilité politique pour l'unité du pays", a-t-il indiqué dans une interview publiée jeudi 11 janvier.
"Nous ne pouvons nous soumettre à l'ingérence d'aucun pays dans la politique intérieure libanaise", a-t-il déclaré depuis sa résidence à Beyrouth.
"Nos relations avec l'Iran ou avec les pays du golfe [Persique, NDLR] devraient être à un bon niveau à condition qu'elles servent les intérêts nationaux du Liban. Rester à l'écart des conflits sectaires au Moyen-Orient et maintenir la stabilité du Liban, cela s'avère essentiel pour relancer l'économie léthargique du pays et permettra d'atteindre une croissance économique entre 4% et 6% par an, contre 1% et 2% à l'heure actuelle", a expliqué le Premier ministre.
Il a refusé de s'exprimer sur sa visite en Arabie saoudite, le 9 novembre dernier, où il avait annoncé sa démission, sous pression des autorités saoudiennes. Il s'est contenté de dire que "l'Arabie saoudite ne s'ingère pas directement dans les affaires politiques du Liban", espérant que le royaume allait fournir une aide économique au Liban.
Il a par ailleurs balayé d'un revers de main l'idée d'un conflit avec le Hezbollah, disant que le mouvement essayait de tenir le Liban à l'écart des rivalités irano-saoudiennes.
Gaza : deux Palestiniens tués
Deux adolescents palestiniens ont été tués par balles par les colons israéliens dans la bande de Gaza.
Amir Abu Mosaed, 16 ans, a reçu une balle en pleine poitrine au sud de Gaza, rapporte le ministère palestinien de la Santé cité par la chaîne Qods.
Le second adolescent s’appelait Ali Omar Qadous et il a été grièvement blessé au sud de Naplouse avant de succomber à ses blessures.
La situation à Naplouse s’est embrasée après un attentat contre le rabbin de la ville.
La Russie appelle la Turquie à respecter le cessez-le-feu dans la région
Dans une lettre officielle, la Russie a rappelé la Turquie au respect de la trêve dans la zone de désescalade à Idlib en Syrie et lui a demandé des efforts pour contraindre les opposants syriens à mettre fin aux hostilités.
« Les drones d’assaut des terroristes qui avaient lancé des frappes sur les bases russes en Syrie avaient décollé d’une zone contrôlée par les opposants syriens “modérés” », a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Citant le ministère russe de la Défense, la chaîne de télévision Russia Today a indiqué que ces drones avaient décollé de la localité de Maazara au sud-ouest de la zone de désescalade d’Idlib.
« Dans la lettre adressée à la Turquie, la Russie a appelé ce pays à rester attaché à ses engagements pris dans le cadre de l’accord sur une trêve dans cette région », a ajouté Russia Today.

Le ministère russe de la Défense a précisé que dans sa lettre au général Hulusi Akar, chef d’état-major des forces turques, et au patron du service de renseignement turc (MIT), Hakan Fidan, elle avait mis l’accent sur la nécessité qu’Ankara respecte les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’accord sur le cessez-le-feu en Syrie.
« Bientôt, le Congrès du dialogue national syrien aura lieu dans la ville russe de Sotchi. Pourquoi les opposants syriens interviennent-ils contre ces actions et rejettent les négociations de Genève sous la supervision des Nations unies ? » est-il dit dans ce communiqué.
« Lors de frappes sur les bases russes de Hmeimim et de Tartous en Syrie, un avion d’espionnage américain les survolait », a précisé le ministère russe de la Défense quelques jours après la tentative des drones intelligents de mener des raids contre ces bases, en affirmant que ces drones avaient été mis à la disposition des terroristes par certains pays.
« La simultanéité du survol des avions d’espionnages américains et de l’attaque terroriste menée par ces drones contre les bases russes en Syrie a éveillé la curiosité », a indiqué le ministère russe de la Défense.
D’autre part, Frants Klintsevich, le premier vice-président de la commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, a déclaré : « Nous disposons d’informations établissant l’implication des États-Unis dans les frappes menées par des drones sur les bases russes de Hmeimim et de Tartous en Syrie. »