تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre tunisien a déclaré aujourd’hui que les opérations subversives, le pillage des biens et l’agression des citoyens ne peuvent être qualifiés de « protestation ». 
 
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a déclaré aujourd’hui, mardi 9 janvier, lors d’une visite des troupes chargées de surveiller la frontière dans la province de Tataouine, que conformément à la loi tunisienne, la protestation est autorisée, mais que dans les pays démocratiques, il n’y a jamais de protestations nocturnes.

Chahed a ajouté que le gouvernement allait appliquer la loi aux casseurs et ceux qui les provoquaient, tout en protégeant à l’inverse les manifestants pacifistes.

Les médias tunisiens ont rapporté en citant le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Khalifa Chibani, que 44 personnes avaient été arrêtées pour vol de biens d’autrui durant la tourmente de la nuit dernière.

Chibani a indiqué que ces personnes n’avaient aucun lien avec les manifestations, mais qu’il s’agissait de personnes portant sur elles des armes blanches.

La nuit dernière, une personne a été tuée dans la ville de Tebourba lors d’affrontements entre les forces de sécurité tunisiennes et des manifestants dénonçant la pauvreté et le chômage.

Alors que certains manifestants rapportent que la personne a été écrasée par une voiture de police, les sources de sécurité, elles, avancent qu’il a été tué par l’inhalation de gaz lacrymogène.
Nous n'avons pas pu connaître notre vrai ennemi. La connaissance dans tous les domaines est le meilleur moyen pour la réalisation de l'unité, a déclaré l'imam des chiites de la ville iranienne de Chabahar dans la réunion de l'unité tenue dans cette ville. 
 
Selon l'agence de presse Taghrib (APT), cheikh Moussavi, imam des chiites de la ville Chabahar a dit bienvenu aux participants à la réunion. La connaissance dans tous les domaines est le meilleur moyen pour la réalisation de l'unité, a-t-il insisté.

Toutes les guerres de l'histoire de l'islam sont issues des idées des ennemis en montrant de faux ennemis et nous n'avons pas pu connaître le vrai ennemi, a-t-il indiqué.

 Selon les propos du Guide suprême prononcés hier, le plus grand besoin du monde musulman  est de connaître ses ennemis. Le monde musulman doit connaître le triangle Etats-Unis, Israël et leurs alliés qui dépensent et exécutent les projets de ces deux principaux ennemis de l'islam, a-t-il suivi.

Nous devenons  s'unir face aux ennemis et grâce à Dieu, l'Iran battra les ennemis dans tous les complots préparés par eux, a-t-il ajouté.

Selon un sondage de l’institut Ifop, 19 % des personnes interrogées doutent de la version officielle de l’attentat de Charlie hebdo, estimant qu’il subsiste des zones d’ombre. 3 % pensent que les services secrets sont impliqués.

Trois ans après les attentats de Charlie Hebdo, toute la lumière sur les événements n’aurait pas encore été faite selon près d’un Français sur cinq. C’est cette enquête, menée pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, dont les résultats ont été révélés par Libération le 6 janvier, qui le confirme.

Les Français se sentent de moins en moins « Charlie », surtout chez les plus jeunes.

Réalisée sur un échantillon de 1.252 personnes via un questionnaire en ligne les 19 et 20 décembre 2017, cette étude montre que 19 % des personnes interrogées doutent de la « version officielle » et considèrent que les informations relatées par les médias sur le sujet depuis les événements ne sont pas « vraiment certains ».

Au-delà de la simple remise en question de la version officielle, 3 % des personnes interrogées jugent qu’il y a eu « une manipulation dans laquelle les services secrets ont joué un rôle déterminant ». Ces derniers penchent donc pour des théories qualifiées de complotistes, qui veulent que l’attaque ait été attribuée à des terroristes pour masquer les véritables commanditaires et leur mobile.

Des résultats qui prouvent que la théorie du complot « a échoué », selon Rudy Reichstadt, le fondateur du site Conspiracy Watch cité par Libération, puisqu’ils n’ont pas progressé par rapport à une étude similaire menée en 2015. Rudy Reichstadt note cependant que les thèses remettant en doute la version officielle résonnent davantage auprès des jeunes générations : « 30 % des 18-24 ans y souscrivent, 27 % des moins de 35 ans, contre 8 % pour les plus de 65 ans ».

Il y a trois ans, les frères Kouachi pénétraient dans les locaux du journal satirique de Charlie Hebdo, et menaient une attaque meurtrière, tuant douze personnes, dont de nombreux membres de la publication. Ce 7 janvier, Emmanuel Macron ainsi que d’autres personnalités politiques se sont rendus devant les anciens locaux du journal à Paris, mais aussi devant l’Hyper Casher, autre cible d’une attaque terroriste, et sur le boulevard Richard Lenoir, où un policier avait été tué par les terroristes.

Selon toujours les chiffres publiés en France, Charlie Hebdo a perdu les deux tiers de ses lecteurs en deux ans. L’hebdomadaire satirique s’écoule aujourd’hui à près de 100.000 exemplaires, contre 380.000 après les attentats.

Source: AFP

lundi, 08 janvier 2018 10:49

Afghanistan : 3 policiers tués par Daech

Un poste de contrôle de la police a été attaqué, ce lundi 8 janvier, par Daech à Kounar dans l’Est afghan et 3 forces de sécurité ont été tuées.

3 forces de sécurité afghanes et 15 terroristes de Daech ont été tués, le lundi 8 janvier, lors d’une attaque du groupe terroriste Daech contre un poste de contrôle de la police dans la province de Kounar située dans l’est du pays.

Le porte-parole de la province de Kounar, Abdul Ghani Musamem a déclaré que le groupe terroriste Daech avait attaqué le district de Chawkay situé dans la province de Kounar.

Selon les secours de Kounar, 3 forces de sécurité afghanes ont été tuées tandis que 12 autres blessées et transférées à l’hôpital.

Les dépêches font état que le commandant de la police de Kounar est saint et sauf et qu’il a survécu à cette attaque.

L’administration Trump a bien négligé la capacité nucléaire de la Corée du Nord de Kim Jong-un, note le quotidien américain, New York Times.

La nouvelle administration américaine dirigée par l’homme d’affaires Donald Trump, n’a pas réussi à prédire la percée nucléaire nord-coréenne. Bien que le spectre d’une guerre sur la péninsule coréenne s’éloigne, mais la nature de cette crise atomique entre Washington et Pyongyang reste toujours imprévisible et inquiétante surtout quand il s’agit de chefs d’État aussi imprévisibles comme eux.

Après le discours du leader nord-coréen pour le dialogue et la paix et la réponse positive de ce dernier à la main tendue de son voisin du Sud pour un dialogue intercoréen, Trump ne veut bien sûr pas se retirer les mains vides. Les États-Unis se sont dits, à leur tour, prêts à parler avec la Corée du Nord. Via Twitter, Donald Trump a même prétendu que les signes de détente de ces derniers jours entre Pyonyang et Séoul sont dus à ses menaces.

Dans son discours du Nouvel An, Kim Jong-un a surpris les Coréens, mais aussi le monde, par son aspect conciliant, le dirigeant nord-coréen évoque un rapprochement des deux Corées appelant les deux pays à faire de la « grande cause nationale de la réunification » une priorité.

« Le Nord et le Sud ne doivent pas être ligotés par les événements du passé. Il est indispensable d’améliorer les relations bilatérales et de faire une percée en matière de réunification », a annoncé le leader nord-coréen, cité par l’agence centrale de presse nord-coréenne.

Mardi prochain, le 9 janvier, pile un mois avant l’ouverture des J.O., les hautes délégations des deux pays, qui sont techniquement toujours en guerre, se retrouveront officiellement au village de la trêve de Panmunjom sur leurs frontières communes.

À cette fin, Kim Jong-un a ordonné le rétablissement de la ligne téléphonique d’urgence qui relie la Corée du Nord à la Corée du Sud.

Kim Jong-Un n’a pas non plus exclu une participation de Pyongyang aux J.O. en Corée du Sud.

Et toujours dans le petit jeu de savoir qui gagne ou qui perd, aujourd’hui, c’est l’Amérique désormais qui apparaît comme le paria de la communauté internationale.

On voit bien aujourd’hui que le monsieur gaffes des États-Unis, Donald Trump, apparaît plus faible dans son pays et moins efficace à l’étranger que n’importe lesquels de ses récents prédécesseurs. À l’inverse, Kim Jong-un a su en tirer profit, notamment, des carences du leadership américain et impose avec fermeté son pays comme une « puissance nucléaire ». 

Pour les analystes, il y a une différence entre les messages de paix délivrés par Kim et Trump : Le premier marque un signe de puissance et le deuxième celui de la faiblesse. Car une Corée réunifiée serait bien évidemment plus grande, plus forte, plus prospère et plus influente sur la scène internationale. D’où le changement de ton de Washington !

Le président français, Emmanuel Macron, a démarré, ce lundi 8 janvier, sa visite en Chine dans le but de donner un nouvel élan aux relations franco-chinoises.

Le journal China Daily, dans une note autour de la visite du président français en Chine, brosse un tableau des raisons qui ont poussé Emmanuel Macron à ouvrir maintenant le chapitre asiatique de son programme.

« La première visite du président français Emmanuel Macron en Chine devrait renforcer les liens commerciaux et approfondir la coopération économique entre les deux parties. Au cours de sa visite d’État du lundi au mercredi, M. Macron cherche également à élargir et à équilibrer le commerce bilatéral », note China Daily.

Pour ce qui est des retards dans les échanges économiques Pékin/Paris, l’auteur de l’article écrit :

« En dépit d’être des partenaires commerciaux importants, Pékin et Paris ont eu du mal à développer leurs liens commerciaux et économiques en raison de la structure commerciale bilatérale qui existe depuis longtemps et qui repose principalement sur l’énergie nucléaire, le transport ferroviaire à grande vitesse et l’aérospatiale. La coopération sino-française a fait des progrès remarquables, bien qu’au sein de l’UE, l’Allemagne soit le plus grand partenaire commercial de la Chine et la plus grande destination d’investissement. Pour la France, en revanche, la Chine est la septième plus grande source d’investissements étrangers. Pourtant, ce déséquilibre commercial renforce le potentiel d’expansion du commerce et de la coopération sino-française ».

L’auteur évoque la promesse électorale de Macron pour élargir le cercle des partenaires économiques de la France, en précisant :

« En fait, la France a besoin d’une coopération plus large et plus approfondie avec les économies non membres de l’UE si elle veut voir sa réforme économique porter ses fruits. Le taux de croissance économique de la France en 2017 devrait atteindre 1,9 %, son plus haut niveau depuis 2011. Pourtant, le déficit commercial de la France continue d’entraver sa reprise économique ».

Selon Macron, une coopération plus étroite avec la Chine contribuera à relancer l’économie non seulement de la France, mais aussi de l’UE dans son ensemble et cela revêt une importance particulière après le choc du Brexit. Macron a également manifesté de l’intérêt pour l’initiative de la Route de la Soie proposée par la Chine.

Depuis que le président américain Donald Trump est isolé par l’Europe, la France réfléchit à constituer un « nouveau type de relations de grands pays » avec la Chine et la Russie pour jouer un rôle plus important dans le monde en général et en particulier en Europe ».

Le parlement turc s'inquiète du traitement infligé à des musulmans en Europe. L'assemblée souhaite dès lors mener une enquête sur l'islamophobie dans quatre pays du Vieux Continent, dont la Belgique, rapportent lundi les journaux de la Belgique Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et De Standaard. 
 
 
 
Une telle initiative fait suite aux nombreuses réactions racistes suscitées lors de la naissance du premier bébé de l'année 2018 à Vienne, une fille d'origine turque. De nombreux commentaires xénophobes ont ainsi afflué sur les réseaux sociaux lorsqu'un journal autrichien a publié sur Facebook une photo du nouveau-né et des ses parents à la maternité.

Cela a mené à une petite émeute dans le pays où le parti d'extrême droite FPÖ est récemment entré dans le gouvernement. Cet incident a poussé le parlement turc à initier une enquête sur l'islamophobie en Europe, écrivent les journaux de Mediahuis, citant des médias turcs.

Une nouvelle commission parlementaire a donc été mise sur pied. Celle-ci débutera ses travaux ce mardi. Les députés se concentreront sur les quatre pays européens, où, selon eux, l'islamophobie est la plus forte, à savoir l'Autriche, l'Allemagne, la France et la Belgique. Ils souhaitent également être autorisés par ces pays à mener leurs recherches sur place.
Une explosion d'origine indéterminée dans le quartier général de combattants extrémistes asiatiques à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a tué dimanche 23 personnes, dont sept civils, a rapporté l'ONG britannique Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 
 
Des combattants venant de pays asiatiques, en particulier d'Asie centrale, ainsi que des Ouïghours originaires de la province chinoise du Xinjiang, font partie de factions armées en Syrie.
 
"Une violente explosion s'est produite dans le quartier général des Soldats du Caucase dans la ville d'Idleb, tuant 23 personnes, dont sept civils", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH sans préciser le nombre de victimes civiles.

Des dizaines de personnes ont également été blessées dans l'explosion, en majorité des combattants, a indiqué M. Abdel Rahmane, ajoutant que le quartier général des "Soldats du Caucase" avait été totalement détruit, et les bâtiments environnants sévèrement endommagés.

L'Observatoire, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, n'était pas en mesure de déterminer si l'explosion avait été provoquée par une voiture piégée ou par un drone.

Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont évoqué une voiture piégée.

La faction des "Soldats du Caucase" est composée de centaines de combattants d'Asie centrale alliés à Tahrir al-Cham, une coalition terroriste dominée par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda. Elle est engagée dans les combats contre l'armée syrienne dans la province d'Idleb.

Depuis fin décembre, le sud-est de cette province --contrôlée en majorité par Tahrir al-Cham-- est le théâtre de violents combats entre l'armée syrienne et son allié russe d'un côté, et des groupes rebelles et extrémistes de l'autre.

En prenant le sud-est d'Idleb, l'objectif pour le système syrien est de "sécuriser" une route qui relie Alep, deuxième ville du pays, à la capitale Damas, selon l'OSDH.

Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'implication de pays étrangers et de groupes terroristes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

Les Pays occidentaux, le régime israélien, la Turquie et la majorité des pays arabes soutiennent les groupes armés qui combattent en Syrie.

Nombreuses sont les images et les vidéos factices qui ont été rendues publiques au moment où avaient cours les troubles en Iran.

Depuis le début des débordements dans un certain nombre de villes en Iran, ont été publiées et republiées, sur les réseaux sociaux, des images et des vidéos qui étaient dépourvues de toute authenticité du fait qu’ils ne concernaient pas les événements en Iran mais des faits qui avaient eu lieu dans d’autres endroits du monde, voire des extraits de films.

Cet article évoque un petit nombre de ces photos truquées.

Cette photo qui a été publiée par plusieurs journalistes et internautes sur Twitter et Facebook a reçu pour titre « une femme iranienne courageuse » alors qu’elle a été extraite d’un film iranien intitulé « Les colliers en or ».

Cette vidéo a été largement postée sur les réseaux sociaux pour faire croire que la police iranienne pillerait un magasin. Cette vidéo a été accompagnée d’une légende, écrite par un internaute arabophone, disant que « le peuple et la police souffraient de la faim en Iran. Cela arrive-t-il dans un riche pays pétrolier ? »

La vidéo en question n’a même pas été filmée en Iran. La preuve ? Le mot « Policia » inscrit sur les uniformes des agents de police, montre que la vidéo ne concerne pas les troubles en Iran. Selon les médias mexicains, ladite vidéo a été filmée le 26 décembre 2017 et montrait la police mexicaine volant des téléphones portables dans un magasin.

La photo suivante représente un adolescent de 13 ans, appelé Amir-Hossein Papy. Ont circulé sur les réseaux sociaux des rumeurs selon lesquelles cet adolescent aurait été tué par les forces de sécurité à Doroud, une ville de la province du Lorestan. L’adolescent a aussitôt publié une vidéo démentant cette rumeur.

Le canal Telegram Amadnews a posté la majorité des fausses images et vidéos, essayant de les attribuer aux débordements en Iran.

Publiant la photo ci-dessous, Amadnews a accusé les forces de sécurité d’« avoir versé le sang des enfants de la patrie ».

Cette photo aussi a été publiée auparavant par les médias arabophones et c’une personne tuée en Égypte qui y apparaît.

Amadnews a également posté une photo de l’aéroport international de Tbilissi pour faire croire qu’il s’agissait de l’aéroport international Imam-Khomeini, en prétendant que les avions sur la photo seraient « chargés de lingots d’or et de palettes de dollars et d’euros avant de quitter le pays ».

Un grand nombre d’internautes ont republié une vidéo montrant une manifestation monstre à Bahreïn en 2011, tout en prétendant que « 300 000 manifestants défilent pour la démocratie ».

La dernière vidéo montre une manifestation à Buenos Aires en Argentine qui a été postée plusieurs fois par les internautes.

Bien que l’on entende les gens parler espagnol, cette vidéo a été attribuée aux manifestations en Iran.

Le quotidien égyptien Al-Wafd a indiqué que l’enthousiasme de Donald Trump face aux récents événements en Iran n’était pas surprenant, car l’Iran constituait une puissance hostile à la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump.

« Quand les manifestations ont commencé en Iran, Donald Trump s’est frotté les mains et a pris des décisions insolentes. Depuis son entrée en fonction, Donald Trump a tendu une embuscade à l’Iran ; il a critiqué, à maintes reprises, l’accord nucléaire et prononcé des déclarations provocatrices en recourant à des moyens interventionnistes.

L’enthousiasme de Donald Trump face aux récents événements en Iran n’était pas surprenant, car l’Iran constituait une puissance hostile à la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump. Les manifestations en Iran ont abasourdi le monde, car personne n’y voyait un printemps arabe comme celui qui a eu lieu en Égypte, en Libye et au Yémen.

Entre autres, les États-Unis cherchaient à faire connaître à l’Iran le même sort que les pays arabes, sous prétexte de soutenir la démocratie et les droits de l’homme en Iran. Il ne faut pas oublier que les révolutions qui ont été déclenchées dans les pays arabes ont largement contribué à la dégradation du niveau de la démocratie et des droits de l’homme.

Dans certains pays arabes, les mercenaires et les individus armés se sont infiltrés dans les rangs des manifestants et ont ainsi transformé les protestations en une guerre totale et cela afin de déstabiliser et d’insécuriser ces pays.

Aujourd’hui, l’Iran ressemble à une proie que les États-Unis désirent chasser en provoquant les Iraniens à se dresser face au gouvernement en place. Et cela alors que Donald Trump savait bien que les révolutions arabes avaient porté le fruit qui plaisait aux Américains et aux Israéliens : les conflits intérieurs ! L’accord qu’ont scellé Washington et Tel-Aviv pour contrer l’Iran vient à l’appui de cette affirmation. Les deux parties ont signé un accord de coopération stratégique conjoint prévoyant une série de mesures diplomatiques et secrètes pouvant porter atteinte à l’Iran.

Concernant les manifestations en Iran, il est à rappeler que les ennemis de ce pays, dont et surtout Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni, ne pensent jamais à la sécurité et à la stabilité du monde arabo-musulman et qu’ils ne cessent de fomenter des complots contre les nations et les États de la région. C’est uniquement à travers une mobilisation solide et une ferme unité que les musulmans et les Arabes pourront s’extraire des griffes d’Israël et des États-Unis, qui ne lésinent sur rien pour les éliminer. »