تقي زاده

تقي زاده

Ils étaient des milliers à défiler dans les rues de Tel-Aviv et quelques autres villes de la Palestine occupée (dit Israël) en guise de protestation contre la corruption du cabinet du régime israélien.

Environ 2. 000 personnes, habitants de Tel-Aviv, sont descendus, pour la sixième fois consécutive tous les samedis soir, dans la rue à Tel-Aviv exprimant leur protestation contre la corruption du Premier ministre Benyamin Netanyahu et de son cabinet.

Une pancarte, qui joue sur le mot "Premier ministre"' en anglais, qui se dit "Prime minister" avec le mot crime, vue lors d'un rassemblement contre la corruption à Tel-Aviv le 23 décembre 2017. ©AFP 

Les manifestants brandissaient des pancartes, sur lesquelles étaient libellés "Crime Ministre" (Criminel ministre) au lieu de "Prime Ministre" (Premier ministre) et exigeaient la démission de Netanyahu et tous les membres corrompus de son cabinet.

Des manifestations semblables ont, également, eu lieu à Haïfa, Karkur et Afula.

Le parti Likoud, parti au pouvoir de Netanyahu, condamne, officiellement, ces manifestations qu'il juge dans le cadre des efforts de la gauche qui cherche à diviser les Israéliens.

Le Premier ministre israélien est accusé d’escroquerie, de corruption financière, de complot, de fraude et d’abus de confiance. 

dimanche, 07 janvier 2018 09:40

Qods : qui trahit la cause palestinienne ?

Les États-Unis ont fait chanter l’Égypte et l’Arabie saoudite pour arriver à leurs fins sur la ville sainte de Qods et la capitale du futur État palestinien.

« Après la décision controversée du 6 décembre du président américain de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, l’Égypte et l’Arabie saoudite ont proposé que d’autres villes soient sélectionnées en tant que capitale du futur État de la Palestine », ont révélé les médias américano-israéliens ».

Le gouvernement égyptien a proposé que la ville de Ramallah soit choisie comme la future capitale de l’État palestinien dans le but de mettre fin à la récente crise créée par la décision de Trump sur la ville sainte de Qods », a révélé le samedi 6 janvier le quotidien américain, Le New York Times.

Un officier des services de renseignement égyptien a eu des contacts téléphoniques avec des journalistes et des professionnels de la presse en Égypte sur Qods.

« Comme tous nos frères arabes", l'Égypte a dénoncé, ouvertement, la décision de Trump », a déclaré l'officier des services de renseignement, le colonel Ashraf al-Kholi avant de poursuivre : « Les conflits avec Israël ne vont pas dans les intérêts nationaux de l'Égypte. Au lieu de condamner la décision de Trump, il vaudrait mieux que vous persuadez vos téléspectateurs de l’accepter ».

Selon le New York Times, Ashraf al-Kholi a donné ces directives aux quatre journalistes et présentateurs et ce au cours des contacts téléphoniques qui avaient été enregistrés.

Azmi Megahed, l’un des journalistes a confirmé l’authenticité des enregistrements qui avaient été mis à la disposition du New York Times.

Selon ce rapport, l’officier de renseignement égyptien a également donné les mêmes directives à Mofeed Fawzy et Said Hassassin deux autres présentateurs égyptiens qui font également partie du Parlement de ce pays.

Les propos de cet officier égyptien interviennent à un moment où le livre  « Fire and Fury », (Feu et Fureur: à l'intérieur de la Maison-Blanche )  du journaliste  Michael Wolff, est sorti le 5 janvier aux États-Unis. L’ouvrage est depuis un best-seller, et met la Maison Blanche dans l’embarras. Ce livre cite l'ancien conseiller du président, Steve Bannon, qui estime que conformément au « contrat du siècle » l’administration de Donald Trump est bien résolue à mettre fin à la crise palestinienne par le biais de l’annexion de la Cisjordanie à la Jordanie et de Gaza à l’Égypte.

«  Après la décision de Trump ayant reconnu officiellement Qods comme capitale d’Israël, l’Arabie saoudite a proposé que la cité Abu Dis située dans l’est de Qods soit la capitale de la Palestine et l’Égypte a mis en avant l’idée que Ramallah en soit capitale», a écrit le samedi 6 janvier le quotidien israélien, Yediot Aharonot.

Certains médias ont fait part de la construction d’une base militaire par la Chine dans un port pakistanais, proche de la frontière avec l’Iran. 

Après Djibotui, Pékin construit une 2ème base militaire au Pakistan près du port stratégique iranien de Tchabahar. 

« Comme l'administration Trump a annoncé des plans cette semaine pour couper toute aide financière US au Pakistan, Pékin a révélé qu'il construirait une base navale offshore près du port stratégique iranien », expliquent certains médias.   

The Economic Times explique que les positions de Trump sur l’arrêt de toute aide financière à la sécurité pakistanaise sous le prétexte de l’échec de la lutte contre le terrorisme n’aura pour conséquence que de faire rapprocher Islamabad et Pékin.

The Washington Times vient d’écrire que la Chine est en pourparlers avec le Pakistan pour construire sa deuxième base militaire à l'étranger dans le cadre d'une pression tactique afin de franchir un pas géant vers de plus grandes capacités maritimes le long des routes maritimes stratégiques.

La base navale de Jiwani sera située dans le port de Gwadar, dans la province pakistanaise du Baloutchistan. L'installation sera construite à Jiwani, un port proche de la frontière iranienne dans le golfe d'Oman.

À en croire des analystes, la nouvelle décision Pakistan/Chine est perçue comme une réaction à la stratégie commune Inde/US dans la région Indo-Pacifique. La Chine a construit la première base navale étrangère à Djibouti.

Les Etats-Unis et la Russie accompagnée de différents pays ont affiché vendredi des divisions profondes sur l'Iran, lors d'une réunion controversée du Conseil de sécurité consacrée à ce pays où la journée de nouvelles manifestations en faveur de la République islamique. 
 
"En 2018 nous ne resterons pas silencieux", a martelé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, en justifiant sa demande dès mardi d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui a provoqué des dissensions entre ses 15 membres.

"C'est à l'Iran de régler ses propres problèmes", a asséné ce dernier en évoquant "une situation interne (qui) est en train de se normaliser". Le diplomate russe a évoqué des "prétextes fantaisistes" pour la tenue de cette session, en évoquant une "ingérence dans les affaires intérieures iraniennes".

La Russie a été soutenue au Conseil par notamment la Bolivie, l'Ethiopie ou la Guinée équatoriale. Il ne faut "pas saper l'autorité du Conseil alors que son unité est cruciale", a souligné l'ambassadeur éthiopien, Tekeda Alemu. "La situation iranienne ne menace pas la stabilité régionale", a abondé l'ambassadeur adjoint chinois à l'ONU, Wu Haiteo, en déniant tout rôle au Conseil dans une situation interne à un pays.

Il s'agissait de la toute première réunion du Conseil de sécurité pour 2018 après des voeux d'"unité" formulés le 1er janvier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "L'unité est la voie à suivre: notre avenir en dépend", avait-il alors dit.

Du côté européen, les prises de position ont aussi montré des divisions.

Si le Royaume-Uni a jugé tout à fait légitime une réunion du Conseil de sécurité sur l'Iran, la France s'est montrée beaucoup plus prudente. Cette semaine, le président français Emmanuel Macron avait plaidé la modération et mis en garde contre un risque de "guerre" si les discours belliqueux venus des Etats-Unis, d'Israël ou d'Arabie saoudite se poursuivent.

Vendredi, son ambassadeur à l'ONU, François Delattre, a souligné qu'il ne faut "pas d'instrumentalisation" de la situation iranienne "de l'étranger", a-t-il souligné.

Cette approche mesurée a été partagée par la Suède et le Pérou, autre nouveau membre non permanent du Conseil.

Dans une lettre mercredi à l'ONU, l'Iran, soutenue par la Turquie, avait dénoncé les "ingérences" des Etats-Unis à son égard, reprises vendredi par son ambassadeur aux Nations unies devant le Conseil de sécurité.

Contrastant avec le ton mesuré des Européens et de l'ONU, l'administration américaine de Donald Trump, qui est vent debout contre l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, a apporté un soutien appuyé aux contestataires en Iran.

Les Etats-Unis ont imposé jeudi de nouvelles sanctions contre des groupes industriels de l'Iran.
Des Palestiniens ont manifesté samedi à Bethléem, en Cisjordanie occupée, pour protester contre la vente par l'Église grecque-orthodoxe de biens fonciers à Israël, à l'occasion du Noël orthodoxe que les chrétiens de tradition orientale fêtent dimanche. 
 
Les municipalités de Bethléem et celles voisines de Beit Sahour et Beit Jala, toutes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne depuis 1967, ont appelé au boycott des célébrations de Noël.
 
Le Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem a souvent été accusé par les Palestiniens de vendre ou louer ses biens fonciers à Israël.

Les manifestants ont tenté samedi de bloquer le convoi du Patriarche grec-orthodoxe, Théophile III de Jérusalem, qui se rendait à l'église de la Nativité à l'occasion des célébrations de Noël.

Des affrontements ont opposé manifestants et forces de sécurité palestiniennes mais le patriarche a pu rejoindre en toute sécurité l'église de la Nativité, construite à l'endroit où le Christ est né selon la tradition biblique, pour la traditionnelle veillée de Noël.

"Nous sommes là pour empêcher l'entrée du traître Théophile", a déclaré à l'AFP Salama Chahine, militante du Mouvement de la jeunesse arabe orthodoxe.

"Nous ne voulons pas de cet homme. Il doit être jugé car il a trahi la patrie, l'Eglise et tous les principes humains", a-t-elle ajouté.

Le président palestinien Mahmoud Abbas doit assister à la messe de minuit célébrée samedi soir par le patriarche, a indiqué son bureau à l'AFP.

Les municipalités ont appelé au boycott par les fidèles des célébrations pour protester contre la vente controversée de biens fonciers de l'Eglise grecque-orthodoxe à des groupes oeuvrant à la colonisation israélienne à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville sainte occupée et annexée illégalement par Israël.
dimanche, 07 janvier 2018 09:34

Iran: non à la violence!

Partout à travers le pays, les Iraniens sont descendus dans les rues pour la quatrième journée consécutive, en signe de soutien à l’Ordre islamique et pour dénoncer la violence qui a marqué les récentes manifestations.

Samedi, à Téhéran, Sari, Amol et Semnan au nord, Ilam à l’ouest et Kerman au sud, des milliers d’Iraniens ont favorablement répondu à l’appel à manifester. Leurs slogans et leurs pancartes condamnaient la violence et la sédition.

La semaine dernière, des manifestations pacifiques ont été organisées dans tout le pays pour dénoncer les récentes hausses des prix et la mauvaise situation économique. Mais la présence de fauteurs de troubles et d’éléments armés a rapidement fait dégénérer l’événement qui a pris l’allure d’une émeute de rue.

Conscientes de la façon dont les fauteurs de trouble ont cherché à altérer les manifestations pacifiques, les manifestants ont été vite invités par les autorités à vider les rues.

Selon les responsables, certains émeutiers ont fait usage de fusils et de pistolets contre la police et la foule.

Alors que cette violence sporadique a coûté la vie à une douzaine de personnes, les autorités ont annoncé la fin des troubles.

Lors d’une réunion de son cabinet, le président Hassan Rohani a reconnu le droit du peuple de protester et d’exprimer ses revendications par des moyens pacifiques. Par ailleurs, il s’est engagé à régler les problèmes économiques qui affectent une partie de la société iranienne.

Rappelons que selon la loi, toute manifestation doit obtenir au préalable les autorisations nécessaires.

Le fameux livre « Fire and Fury : Inside the Trump White House », du journaliste Mickael Wolff, est finalement sorti ce samedi 6 janvier.

Le livre publie des témoignages de l’ancien conseiller de Donald Trump Steve Bannon qui parle de « l’accord du siècle », pouvant être conclu à l’issue du règlement de la question palestinienne conformément aux desiderata des Israéliens.

Steve Bannon reconnaît les tentatives de l’administration Trump visant à faire annexer la Cisjordanie à la Jordanie et Gaza à l’Égypte pour ainsi mettre fin au conflit israélo-palestinien.

L’auteur du livre Mickael Wolff évoque une rencontre entre Steve Bannon et Roger Ailes, le président fondateur de Fox News, le 3 janvier 2017.

Lors de cette rencontre, Steve Bannon a dit à Roger Ailes : « Nous allons transférer l’ambassade des États-Unis à Qods et Benjamin Netanyahu est au courant ».

Et d’ajouter : « Nous savons ce qu’on fait et ce qu’est notre mission. C’est pourquoi nous allons faire annexer la Jordanie à la Cisjordanie et Gaza à l’Égypte. Laissez les Jordaniens et les Égyptiens faire face à cette question. »

Roger Ailes a répondu : « Quelle est position de Donald Trump à ce propos ? »

« Il est pour et il a donné son feu vert », a répondu Bannon.

Le terme « l’accord du siècle » a été évoqué pour la première fois par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa rencontre avec le président américain aux États-Unis, en avril.

En réaction à la sortie de « Fire and Fury : Inside the Trump White House », Donald Trump a écrit sur son compte Twitter : « Michael Wolff est un loser, un raté qui a inventé des histoires afin de vendre son livre ennuyeux et mensonger. Il a utilisé Steve Bannon, qui a pleuré quand il a été viré et qui avait supplié pour garder son poste. Maintenant Steve est abandonné comme un chien errant par presque tout le monde. Dommage. »

Le président des États-Unis Donald Trump a reconnu, mercredi 6 décembre, la ville de Qods en tant que capitale d’Israël et ordonné le transfert de l’ambassade américaine depuis Tel-Aviv à Qods.

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a apposé son veto à un projet de résolution, parrainé par l’Égypte, qui réclamait l’annulation du décret de Donald Trump.

Cependant, le projet a été présenté à l’Assemblée générale des Nations unies par l’Organisation de la Coopération islamique et a été finalement adopté à l’unanimité.

La décision de Donald Trump a terni les relations entre l’Autorité autonome palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, et la Maison Blanche.

Le Premier ministre de l’Autorité autonome palestinienne Riyad al-Maliki a réagi à l’idée de cet « accord du siècle », disant que cet accord avait été abandonné aux oubliettes de l’histoire et que le peuple palestinien ne permettrait jamais sa réalisation.

Sept avions russes auraient été détruits à Hmeimim, base aérienne russe à Lattaquié.

Il y a trois jours une information a fait la une de la presse russe et puis du monde : une attaque a visé la base aérienne russe en Syrie, à savoir l’aéroport militaire de Hmeimim. Si le Kommersant a évoqué dans un premier temps, la destruction de sept avions de chasse, des morts et des blessés, le ministère russe de la Défense a aussitôt rejeté cette version, reconnaissant toutefois la mort de deux militaires.

Or, cité par Ria Novosti, le ministère affirme vouloir « renforcer des mesures de sécurité » autour de la base en question pour éviter que « ce genre d’attaques ne se reproduise ». Ce qui revient à reconnaître de manière à peine voilée l’attaque, les pertes et les dégâts qu’elle a causés. Le Kommersant avait accusé en effet les terroristes d’avoir pris d’assaut la base russe. Mais ces derniers sont loin d’avoir la capacité de planifier puis d’exécuter une offensive d’une si grande envergure surtout que les terroristes perdent la quasi-totalité de toutes les batailles, et ce, sur tous les fronts. À en croire le Kommersant, au moins quatre Su-24, deux Su-35 S et un avion de ligne Antonov 72 ainsi que des stocks d’armes russes ont été gravement endommagés ou détruits. S’agissait-il d’un raid aérien US ?

Des images mettent par ailleurs en scène les débris d’un drone « artisanal » qui se serait écrasé à Hmeimim. Les terroristes prétendent avoir pris pour cible la base en question à l’aide de « drones de combat ». Or l’appareil qui s’est écrasé à Hmeimim ne pourrait pas être un drone de combat, mais plutôt un drone de reconnaissance. Les Américains sont-ils sur le point de revenir sur les accords passés avec la Russie, quitte à bombarder les bases militaires que Moscou possède en Syrie ?

Tout est possible. Depuis cette violente offensive, l’armée syrienne et les forces de sécurité ont élargi le périmètre sécuritaire tout autour de l’aéroport et ont lancé la chasse aux terroristes.

Frantz Klintsevitch, le vice-président de la commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération russe a évoqué l’attaque du 31 décembre en ces termes : « la Russie soupçonne la CIA d’avoir organisé le raid contre Hmeimim ».

Les États-Unis ont affirmé ne pas vouloir quitter le sol syrien bien que Daech y soit presque totalement vaincu. C’est à la demande du gouvernement légitime syrien que la Russie a étendu sa présence militaire en Syrie où elle possède à la fois une base navale (Tartous) et une base aérienne (Lattaquié).

Le rappel par le Soudan de son ambassadeur d’Égypte montre l’ampleur de la tension dans les relations diplomatiques entre Khartoum et Le Caire.

Le Soudan a pris, jeudi 4 janvier, la décision de rappeler son ambassadeur, Abdoul Mahmoud Abdoul Halim, pour « consultations », a déclaré le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, Ghareeb-Allah al-Khidir.

Une récente visite du président turc au Soudan et la conclusion d’un accord sur la remise à Ankara « pour une période déterminée » de l’île de Suakin afin de la reconstruire, a provoqué la colère des autorités égyptiennes et a terni les relations entre les deux pays.

Recep Tayyip Erdogan a effectué le 24 novembre 2017 sa première visite officielle au Soudan. ©Gettyimages

L’escalade de la crise entre les deux pays a pourtant soulevé plusieurs interrogations quant à l’origine de cette tension diplomatique entre les deux pays.

Pour certains analystes, le président soudanais, Omar el-Béchir, semble s’être éloigné du Caire à cause de l'opposition de ce dernier à la mise en eau annoncée de l’Ethiopian Renaissance Dam, plus grand barrage d’Afrique.

Pour cette infrastructure, il faut créer un lac de 246 km de long qui risque d’impacter les eaux du Nil qui traversent le Soudan et l’Égypte. Le partage des eaux est donc un motif de conflit entre les deux pays.

D’autres analystes sont d’avis que les relations entre le Soudan et le l’Égypte se sont compliquées en raison des positions des deux pays envers les évolutions libyennes. Les deux parties s’accusent mutuellement d’être impliquée dans les événements en Libye.

D’autres causes évoquées sont les accusations de soutien à la rébellion au Darfour soudanais, proférées par Khartoum à l’encontre du Caire et le déploiement des forces militaires égyptiennes en Érythrée à la porte du Soudan.

Le gouvernement de Khartoum a également décidé d’interdire l’entrée de tous les produits agricoles en provenance d’Égypte, toujours sur fond de la crise.

Le chef de la diplomatie soudanaise, qui devrait effectuer une visite mercredi dernier au Caire, a reporté son déplacement en raison de son agenda dit très chargé ces derniers jours; mais pour les médias ce geste est en guise de protestation contre les attaques médiatiques égyptiennes contre le Soudan après la visite d’Erdogan à Khartoum.

Pourtant certains experts se disent optimistes quant à une normalisation de relations entre les deux pays. Mais le rappel par Khartoum de son ambassadeur au Caire montre le contraire.

Le directeur général de la Sûreté Générale libanaise a révélé la présence continue des réseaux d’espionnage israéliens au Liban.

Le major-général Abbas Ibrahim a déclaré, vendredi 5 janvier, que le Liban, tout comme d’autres pays, pouvait être menacé, à tout moment, par des défis sécuritaires, mais les agissements des groupes terroristes avaient connu une chute bien considérable après l’opération Fajr al-Joroud.

Le directeur de la Sûreté Générale libanaise, le major-général Abbas Ibrahim. (Photo d'archives) 

« Les menaces auxquelles faisait face le Liban ont été déjouées grâce aux efforts des services de sécurité et de l’armée. Le terrorisme n’est pas un phénomène local, il traverse les pays et les continents », a averti le directeur général de la Sûreté générale libanaise. Toutefois, il a souligné que les réseaux terroristes opérant au Liban s’étaient affaiblis en raison du succès de l’opération Fajr al-Joroud.

Le major-général Abbas Ibrahim a pourtant mis en garde contre les agissements des réseaux d’espionnage israéliens au Liban, ajoutant que le Liban continue toujours de les démanteler.

L’armée libanaise, appuyée par l’armée syrienne et le Hezbollah, ont nettoyé, il y a quelques mois, les hauteurs d’Ersal de la présence des terroristes de Daech.