تقي زاده

تقي زاده

L'armée syrienne a lancé, jeudi 4 janvier, une opération militaire d’envergure contre les positions des groupes terroristes à Haresta dans la banlieue-est de Damas.

 

Neutralisant une offensive des terroristes, l’armée syrienne a lancé son attaque depuis plusieurs axes aux alentours de Harsata et réussi à libérer plus de 20 immeubles résidentiels et à entamer ses opérations de nettoyage dans la région, ont rapporté les sources syriennes.

Les forces de l’armée syrienne ont également capturé 4 terroristes avant d’éliminer 25 autres, dont un chef du groupe criminel Tahrir al Cham, alliance dirigée par l'ex-Front al-Nosra, ancienne branche syrienne d'al-Qaïda.

Plusieurs localités aux alentours de Harsata sont depuis une semaine encerclées par les groupes terroristes, mais les forces qui se trouvent à l’intérieur et qui les défendent ont fait jusqu’à présent échouer toute tentative d’infiltration des terroristes dans la région.

L’armée syrienne a annoncé un renforcement des effectifs dans la région pour lancer son opération. Un grand nombre de militaires ont été déployés dans le quartier d’al-Qaboun et attendent l’ordre d’intervention.

L’armée devrait poursuivre son opération en profondeur dans la ville de Harsata afin de repousser une offensive potentielle des terroristes contre ses positons aux alentours des bureaux gouvernementaux de sécurité et agricole.

Pour empêcher tout acheminement d’aide aux terroristes, l’unité d’artillerie de l’armée syrienne épaulée par l’aviation du pays a pris pour cibles les positions des groupes takfiris dans la région.  

« Les terroristes et leurs alliés payeront très cher », ont prévenu les sources militaires syriennes avant de promettre l’élimination totale des terroristes et le rétablissement de la sécurité dans la région.   

Un ancien responsable des Nations unies a déclaré que les ex-présidents américain et britannique avaient dupé le monde pour légaliser leur offensive contre l'Irak.

Hans-Christof von Sponeck, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU et coordinateur humanitaire de cette organisation en Irak de 1998 à 2000 a regretté l'inaction de la communauté internationale concernant le massacre, la mutilation et le déplacement de millions de personnes en Irak ainsi que la destruction des infrastructures de ce pays.

"Cela fait des années que la nature mensongère des allégations des ex-présidents américain et britannique, George W. Bush et Tony Blair, s'est manifestée, mais aucun pas n'a été franchi pour traduire en justice les auteurs de ces tragédies en Irak", a expliqué Hans-Christof von Sponeck.

Et d'ajouter: "13 ans après la fin de l'offensive militaire américaine et britannique contre l'Irak, la population mondiale ne connait pas encore les raisons du déclenchement de cette guerre ni le niveau de la violation des droits de l'Homme, la souffrance du peuple irakien, le massacre et le déplacement des millions de civils et d'autres crimes qui ont été commis au cours de cette guerre".

Hans-Christof von Sponeck, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU. (Photo d'archives)

L'ancien responsable de l'ONU a indiqué que les crimes, commis par les forces d'occupation depuis 2003, avaient été ajoutés à ceux, perpétrés par Saddam alors que le Conseil de sécurité et d'autres branches des Nations unies se soumettaient aux desideratas de Washington et de Londres.

"Au contraire des allégations du Conseil de sécurité, des États-Unis et du Royaume-Uni, les sanctions qui ont été imposées, sous Saddam, aux Irakiens, ne visaient que le peuple d'autant plus que les Irakiens se sentaient de plus en plus frustrés par la destruction des ponts, des hôpitaux, des routes et des infrastructures de leur pays par l'attaque de 2003".

Hans-Christof von Sponeck a ajouté que le Conseil de sécurité ne faisait aucun cas du peuple irakien depuis 1991, comme s'il voulait punir ce peuple pour les atrocités de Saddam.

Il s'est dit abasourdi par sa nomination en tant que coordinateur humanitaire de l'ONU en Irak, disant qu'il n'y avait aucune aide destinée aux Irakiens, comme si le Conseil de sécurité aidait Saddam à intensifier les souffrances qu'endurait le peuple irakien.

Le gouvernement égyptien a condamné, le mercredi 3 janvier, le nouveau projet de loi adopté par la Knesset sur le statut de Qods et l’a qualifié de contraire au droit international.

Les députés ont approuvé un projet de loi mardi matin, qui exige un vote spécial à la majorité des deux tiers à la Knesset pour renoncer à toute partie de Qods en faveur des Palestiniens dans le cadre d’un futur accord de paix. Il a été adopté en deuxième et troisième lectures à la majorité de 64 voix pour, 51 voix contre et une abstention.

La loi dite de « Jérusalem unifiée » viole les résolutions et les lois internationales. Selon Ahmad Abu Zeid, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, « toute décision qui changerait le statut de Qods est illégale ».

« Cela va entraver le processus de paix. Le statut de Qods est une question qui doit être réglée via le dialogue entre les deux parties israélienne et palestinienne », a-t-il ajouté.

 
 
 

Selon Dunya News, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré lors d’une conversation téléphonique avec le président pakistanais Mamnoun Hussein qu’il désapprouvait les propos anti-pakistanais de Donald Trump, ajoutant qu’« Ankara se tiendra derrière Islamabad ».

« Les actions du Pakistan contre le terrorisme sont positives et indéniables », a ajouté Erdogan.

« En toutes circonstances, nous serons aux côtés du Pakistan et nous condamnons avec force les paroles de Trump », a poursuivi le président turc.

« Le Pakistan répondra de manière appropriée au comportement inapproprié des États-Unis », a de son côté déclaré le président pakistanais.

Remerciant Erdogan pour son soutien, Mamnoun a indiqué : « Le renforcement de nos relations avec la Turquie est l’une des priorités du Pakistan et nous sommes heureux qu’Ankara comprenne le sacrifice d’Islamabad dans la lutte contre le terrorisme. »

Le président des États-Unis a annoncé, dans son premier message Twitter de l’année 2018, la suspension des aides américaines à Islamabad, en ajoutant que ces aides d’un montant de 33 milliards de dollars avaient été versées de « manière stupide » durant 15 années au gouvernement pakistanais.

« Le Pakistan ne nous a rien donné en retour, mis à part mensonges et tromperies, et les dirigeants pakistanais nous ont pris pour des idiots ! » a enfin martelé le président américain.

Le ministère russe de la Défense a appelé Washington à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Iran, selon Fars News.

Sergueï Riabkov, vice-ministre russe de la Défense, a déclaré ce jeudi que Moscou avait mis Washington en garde contre son ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran.

« Tous les regards sont rivés sur ce qui se passe actuellement en Iran. On cherche à dénaturer la réalité de faits, mais je suis certain que ce pays, qui est notre voisin et ami, surmontera cette étape avec brio. L’Histoire a prouvé que l’Iran est un partenaire digne de confiance, notamment dans le dossier nucléaire », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que les États-Unis exploitaient la situation pour affaiblir et déstabiliser la bonne mise en œuvre du PGAC, l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les 5 +1.

« Washington en profite pour aborder de nouvelles réformes au sujet de l’accord nucléaire iranien. Il veut par là affaiblir l’engagement de la communauté internationale dans le cadre de l’accord. Ce n’est guère élogieux pour nos partenaires américains », a-t-il dit.

« Les procédures internes en Iran n’ont rien à voir avec les fonctions juridiques du Conseil de sécurité », a-t-il souligné.

Pour la deuxième journée consécutive, des millions d’Iraniens sont descendus dans les rues de plusieurs grandes villes pour dénoncer la récente vague de violence qui a frappé le pays depuis une semaine et pour exprimer leur soutien à la République islamique d’Iran et à ses dirigeants.

Cette manifestation a eu lieu dans plusieurs grandes villes comme Machhad, Ispahan, Chiraz, Rasht, Yasuj, Ardabil et Ourmia.

Les manifestants brandissaient des drapeaux nationaux et des portraits du Leader de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, en criant des slogans pro-régime.

Les participants ont également dénoncé les régimes américain et israélien en criant qu’ils étaient les responsables de la récente vague de violence en Iran.

Des rassemblements similaires ont eu lieu mercredi dans plusieurs villes iraniennes et une manifestation est également prévue demain dans la capitale après la prière du vendredi.

La semaine dernière, un certain nombre de manifestations pacifiques ont commencé dans plusieurs régions du pays, les participants demandant aux autorités de régler leurs problèmes économiques. Ces manifestations n’avaient pas été au préalable autorisées par les autorités iraniennes.

Les rassemblements ont dégénéré lorsque des éléments armés et des vandales se sont incrustés dans la foule en s’en prenant aux biens publics, aux postes de police ainsi qu’à des sites religieux. Et ce sont les manifestants ordinaires eux-mêmes qui ont appelé les forces de police pour qu’elles dispersent les émeutiers et les casseurs.

Des Iraniens à Machhad, où les protestations initiales avaient commencé sur les questions économiques, offrent des fleurs aux agents de sécurité pour les remercier de leur retenue face aux actes de violence dont ils ont été victimes, le 2 janvier 2018.

Plus d’une douzaine de personnes ont été tuées dans ces émeutes, selon les rapports des médias d’État.

Cette violence s’est attiré les éloges de Tel-Aviv et de Washington, dont les dirigeants ont exprimé tour à tour leur ferme soutien aux émeutiers.

Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que sur la base des droits consacrés dans la Constitution et la Charte des droits civils, les Iraniens sont libres de critiquer le gouvernement ou de manifester, mais la manière d’exprimer sa critique devrait être constructive et contribuer à améliorer les conditions de vie actuelles des Iraniens.

Le président américain Donald Trump a menacé mardi de couper l'aide financière des Etats-Unis aux Palestiniens, évoquant leur manque d'appétit pour les négociations de paix que la Maison Blanche veut relancer. 
 
"Nous payons les Palestiniens DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an sans reconnaissance ou respect" de leur part, a tweeté Donald Trump.

"Puisque les Palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l'avenir?", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis ont seulement versé, en 2016,  319 millions de dollars d'aide aux Palestiniens via leur agence de développement (USAID), selon des chiffres disponibles sur le site de l'agence.

Les Etats-Unis avaient menacé de prendre des mesures de rétorsions après un vote à l'Assemblée générale de l'ONU, le mois dernier, condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël.

"Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution" financière à l'ONU, avait lancé l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley.

Se faisant la porte-voix du président américain, elle avait déploré devoir "payer pour le privilège douteux d'être méprisés", menaçant à nouveau de "mieux dépenser" l'argent des Américains à l'avenir.

- Nouvelle loi sur Jérusalem -
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump s'est targué de pouvoir obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.

L'émissaire du président américain pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, multiplie depuis des mois les rencontres dans la région pour tenter de relancer l'entreprise de paix moribonde. Jared Kushner, gendre et conseiller de M. Trump, est également chargé de travailler sur un plan de paix.

Mais cette nouvelle mesure de sanctions à l'encontre des Palestiniens - quelques semaines après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël - promet de rendre encore plus hasardeuse toute reprise du processus de paix.

Les espoirs d'une solution à deux Etats ont encore été douchés mardi lorsque le Parlement israélien a adopté un projet de loi visant à compliquer le passage sous souveraineté palestinienne de certaines zones de Jérusalem dans le cadre d'un futur accord de paix. "Une déclaration de guerre" pour le président palestinien Mahmoud Abbas.

La décision américaine sur Jérusalem, le 6 décembre, avait provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde.
Elle a joué un rôle important de propagandiste et de recruteuse sur les réseaux sociaux pour le groupe Daech (EI): figure de la mouvance terroriste française, Emilie König, 33 ans, a été arrêtée par les forces kurdes en Syrie, selon sa mère. 
 
Interrogée par Ouest-France, la mère de 70 ans, vivant à Lorient (Morbihan), assure avoir eu sa fille au téléphone en fin de semaine dernière. "Détenue dans un camp kurde, elle a été interrogée et torturée", a-t-elle affirmé, appelant les autorités françaises à la "rapatrier" avec ses enfants.

Emilie König, dont l'arrestation a été révélée par RMC et BFMTV, se trouverait en compagnie de ses trois enfants nés en Syrie.

Elle s'était rendue en pionnière dès 2012 en Syrie. En septembre 2014, l'ONU l'avait placée sur sa liste noire des combattants les plus dangereux. Un an plus tard, les Etats-Unis l'enregistraient à leur tour parmi les "combattants terroristes étrangers" visés par des sanctions internationales.

Née à Lorient (Morbihan) d'un père gendarme, dernière d'une famille de quatre enfants élevés seuls par leur mère, Emilie König suit d'abord une scolarité normale.

Le nom d'Emilie König apparaît dans l'enquête judiciaire sur la filière dite "de Nîmes" (Gard), dont quatre membres ont été condamnés à 8 à 10 ans de prison en septembre à Paris.

Si elle ne prend pas part aux combats, dans un mouvement où les femmes n'y sont pas autorisées, Emilie König apparaît souvent dans des vidéos de propagande.

Dans l'une d'elles, postée à la mi-2013, elle adresse un message à ses enfants restés en France.

Les renseignements interceptent aussi les appels passés à ses contacts en France pour les inciter à attaquer les institutions françaises, ou à s'en prendre aux femmes de soldats français.

Alors que Daech est en pleine déroute sur le terrain irako-syrien, une autre figure du jihadisme français a récemment été arrêtée: Thomas Barnouin, un Albigeois de 36 ans, est tombé à la mi-décembre aux mains des combattants kurdes en Syrie, où il était parti se battre en 2014.
Des dizaines de milliers de manifestants ianiens se sont rassemblés mercredi dans plusieurs villes d'Iran pour condamner les "troubles" qui agitent le pays depuis près d'une semaine, après une nuit plus calme que les précédentes à Téhéran et en province. 
 
Munis de banderoles dénonçant les "fauteurs de troubles", les manifestants reprenaient des slogans en faveur du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, mais aussi "mort à l'Amérique" ou "mort à Israël", selon des images diffusées par la télévision d'Etat.

Cette TV a montré des images en direct de manifestations massives dans les villes d'Ahvaz (sud-ouest), Arak (centre), Ilam (ouest), Gorgan (nord), ou encore Kermanshah (ouest).

"Nous offrons à notre guide le sang qui coule dans nos veines", scandaient encore ces manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux iraniens.

Ces manifestations interviennent après une nuit calme dans la capitale Téhéran, contrastant avec les protestations qui agitent depuis le 28 décembre l'ensemble du pays.


Le président Hassan Rohani avait pour sa part qualifié de "petite minorité" les fauteurs de troubles et signalé que le peuple allait leur répondre. Il avait assuré que le pouvoir allait, si nécessaire, mobiliser des millions de personnes pour faire cesser les violences.

Le principal groupe réformateur, emmené par l'ex-président Mohammad Khatami, a condamné les violences et la "profonde duperie" des Etats-Unis.

Dans les rues de la capitale, beaucoup d'habitants condamnent publiquement les violences.


"Même ceux qui ont vandalisé et incendié des biens publics savent (...) que l'insécurité dans le pays n'est dans l'intérêt de personne", a affirmé mardi à l'AFP Sakineh Eidi, pharmacienne de 37 ans à Téhéran.

La nuit de mardi à mercredi a été relativement calme à Téhéran, qui avait connu de petites manifestations les trois nuits précédentes, selon les médias et des responsables. Le déploiement policier était aussi moins visible que les jours précédents, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Un Palestinien de 17 ans a été tué mercredi par des tirs de soldats israéliens lors des manifestations près de Ramallah en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé. 
 
Moussab Firas Tamimi, tué dans le village de Deir Neizam, au nord de Ramallah, est la nouvelle victime palestinienne depuis le regain de tension provoqué par la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël le 6 décembre.
 
Cette initiative a suscité la colère des Palestiniens et une pluie de critiques dans le monde.

Une porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part affirmé à l'AFP, que des dizaines de Palestiniens avaient participé à une manifestation à Deir Neizam.

Des soldats ont tiré dans sa direction de l'un d'eux . Une enquête a été ouverte, a ajouté la porte-parole sans parler de la mort du jeune palestinien.