تقي زاده

تقي زاده

L’Égypte a prolongé l’état d’urgence dans tout le pays pour trois mois.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a prolongé ce mardi 2 janvier l’état d’urgence dans tout le pays pour une période de trois mois à compter du samedi 13 janvier au matin.

Les sources égyptiennes ont rapporté que le président avait prolongé l’état d’urgence en raison des « conditions de sécurité graves que connaît le pays. »

Selon la loi concernant l’état d’urgence en Égypte, « les forces armées et la police doivent prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme et son financement, maintenir la sécurité dans toutes les régions du pays, protéger les biens publics et privés, et sauver la vie des citoyens. »

L’Égypte a été la cible d’attentats terroristes depuis décembre 2016. Des dizaines d’Égyptiens ont été tués dans des attentats contre des églises ou des attaques ciblées dans la péninsule du Sinaï et à travers le pays.

En Irak, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont neutralisé une attaque de Daech sur la frontière syrienne.

Selon l’agence de presse Sputnik citant des responsables locaux, les Hachd al-Chaabi ont en effet déjoué une grosse attaque de Daech au passage frontalier de Tall Safouk. 18 kamikazes ont été tués et deux voitures piégées détruites.

Les Hachd ont indiqué que les terroristes visaient quelques-unes de leurs bases.

L’un des commandants des Hachd, Abu Haïder al-Najjar, a déclaré par ailleurs que ses forces avaient en outre capturé 5 kamikazes daechistes alors qu’ils essayaient de s’infiltrer depuis le sol syrien en Irak.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne a qualifié d’« irresponsables » les appels à lancer une nouvelle guerre contre le Hamas.

Gadi Eizenkot a estimé, le mardi 2 janvier, que les demandes pour intensifier les violences contre la bande de Gaza étaient « irresponsables » au vu de la situation actuelle.

« On ne peut pas évaluer la puissance de dissuasion de la Résistance en un jour et cette puissance n’est pas à évaluer d’après les rapports publiés par les médias », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne.

Gadi Eizenkot n’est pas le seul à s’opposer à un conflit militaire dans la bande de Gaza. D’autres responsables israéliens se sont dits hostiles, pendant les derniers jours, au déclenchement d’une guerre contre le Hamas, surtout dans cette conjoncture.

« Ce sont des partis d’opposition qui cherchent à pousser Tel-Aviv vers une guerre contre le Hamas alors qu’on doit laisser le monde entier se focaliser sur les événements en Iran et non pas les événements dans la bande de Gaza », a-t-il souligné.

Federica Mogherini a déclaré que l’exécution de l’accord 5+1 par toutes les parties engagées est l’une des priorités de l’Europe pour 2018.

Selon Fars News, la responsable de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, a déclaré concernant les événements importants qui se sont déroulés en 2017 : « C’était une année difficile, mais comme les autres années, il y a eu aussi de bons moments. Nous avons accédé à quelques victoires avec beaucoup d’engagement et d’énergie. »

« Lorsque Donald Trump a décidé de ne pas certifier devant le Congrès l’accord sur le nucléaire, ce fut un moment dur. En septembre dernier, j’ai présidé une réunion de l’AG de l’ONU au cours de laquelle j’ai confirmé de nouveau que l’Iran avait été fidèle à ses engagements ; ce qui a été annoncé aussi à 9 reprises par l’AIEA. L’Union européenne, en tant que puissance multilatérale et digne de confiance, œuvre pour l’exécution par toutes les parties de l’accord sur le nucléaire. », a ajouté Mogherini au sujet de l’accord Iran-5+1.

« La nouvelle année 2018 sera cruciale pour les Balkans en termes d’intégration européenne et de transformation des réformes en un processus irréversible », a par ailleurs indiqué la responsable de la politique étrangère européenne sur son blog.

On le voyait venir : à peine quelques jours après le début des manifestations sociales à Téhéran et dans quelques villes de provinces iraniennes, émaillées par des débordements, le ministère français des Affaires étrangères émet un communiqué.

Le Quai d’Orsay s’inquiète de ce qu’il qualifie de « bilan lourd des victimes et des arrestations » et affirme vouloir rappeler à l’Iran d’ici les semaines à venir « le respect des droits de l’homme ».

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Le samedi 30 décembre, un certain nombre des membres du groupuscule terroriste des Monafeghines qui séjournent en France ont manifesté dans la périphérie parisienne contre le gouvernement iranien. Ce groupuscule, qui était jusqu’en 2008 sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne, a le sang de plus de 17 000 Iraniens sur les mains.

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Dans le sillage des ministères britannique et allemand des Affaires étrangères, le communiqué du ministère français se montre menaçant : « Les autorités françaises suivent à la loupe la situation en Iran. » La France, qui s’est démarquée ces derniers mois par un traitement radical des réfugiées et des migrants ainsi que par une violence policière sans précédent contre les manifestants hostiles à la Loi Travail, juge bon de rappeler à l’Iran que la « protestation est un droit élémentaire, tout comme le transfert libre des informations ».

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Depuis son arrivée au pouvoir, le président français a fait adopter par décrets au parlement non seulement la loi très controversée sur la réforme du code de travail, mais a aussi réussi à institutionnaliser l’état d’urgence.

Cette institutionnalisation consiste, de l’aveu de nombreux experts, à réduire les libertés civiques, le droit des Français à manifester, et élargit sensiblement les prérogatives de la police.

La mise en garde, à peine voilée, de Paris à l’encontre de l’Iran intervient à la veille d’une visite jugée cruciale du président français en Iran, visite que ce dernier compte mettre à profit pour évoquer des questions comme le pouvoir balistique iranien et le rôle régional de l’Iran.

Le président iranien Hassan Rohani a souligné samedi le droit de tous les Iraniens à critiquer son action tout en rejetant la violence.

L’Iran a affirmé à plusieurs reprises ne pas vouloir négocier ses capacités balistiques qui font partie de sa stratégie de défense nationale. Quant à son rôle au Moyen-Orient, il trouve naturel d’opérer dans une région à laquelle il appartient géographiquement et historiquement.

Critiquant les propos anti-iraniens de Trump, l’ambassadeur d’Iran à Londres lui a conseillé de penser aux affamés de Porto Rico, victimes de tempête.

Réagissant aux récents propos du président américain Donald Trump qui avait prétendu dans un tweet que « le peuple iranien a faim de nourriture et soif de liberté », l’ambassadeur d’Iran en Grande-Bretagne a fait allusion à une information des médias américains sur les conditions de vie à Porto Rico après le passage d’une tempête pour dire : « Au lieu de prendre en pitié le peuple iranien, cela aurait été mieux que Donald Trump pense aux habitants de Porto Rico dont la moitié est privée d’électricité, trois mois après la tempête »

Hamid Baïdinejad, ambassadeur iranien à Londres, avait déjà répondu aux propos anti-iraniens du président américain.

« Trump avait ouvertement insulté la nation iranienne en la qualifiant de « terroriste » a une fois de plus offensé les Iraniens sous prétexte d’un apitoiement hypocrite envers les participants aux manifestations sociales en Iran, en disant que « le peuple iranien a faim de nourriture et a besoin qu’on le prenne en pitié » avait-il tweeté.

Il avait également affirmé qu’il serait mieux que le président américain demande à la grande nation iranienne de venir en aide aux affamés américains au lieu de tenir des propos offensants à son encontre ; car même en dépit de ses problèmes, le peuple iranien ne refusera pas de lui tendre la main.

Près de trois mois après l’arrivée de l’ouragan Maria sur l’île de Porto Rico, un territoire non incorporé des États-Unis, des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes continuent à vivre sans les nécessités de la vie. Lors d’un déplacement sur l’île, Donald Trump a notamment été filmé en train de lancer des rouleaux de papier essuie-tout à la foule et son comportement a fait scandale.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a convoqué, lundi 1er janvier, David Hill, ambassadeur des États-Unis à Islamabad, pour protester contre le président américain Donald Trump qui avait accusé ouvertement le Pakistan d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Un diplomate pakistanais, ayant gardé l’anonymat, a déclaré que David Hill avait été rappelé au ministère des Affaires étrangères pour lui informer des protestations d’Islamabad contre les critiques du président Donald Trump, qui avait accusé ouvertement le pays d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Dans son premier tweet à l’occasion du Nouvel An, le président américain a annoncé le gel des aides de Washington au gouvernement pakistanais.

« Les États-Unis ont bêtement donné plus de 33 milliards de dollars d’aide au Pakistan sur les 15 dernières années et ils ne nous ont rien donné en retour à part des mensonges et des tromperies, et ils prennent nos dirigeants pour des idiots », écrit le président américain sur Twitter sans manquer d’accuser le Pakistan d’avoir accueilli « les terroristes que les États-Unis chassaient en Afghanistan », sans grande aide.

Immédiatement après le tweet de M. Trump, le ministre pakistanais de la Défense a écrit que le Pakistan « a laissé aux États-Unis avoir accès gratuitement à son espace aérien et terrestre, à ses bases militaires et il a apporté une entière coopération en matière d’intelligence », autant d’éléments qui ont permis de « décimer al-Qaïda depuis 16 ans ». Tout ça pour n’obtenir en échange que « des invectives et de la méfiance », s’insurge le ministre.

Un drone américain. (Archives)

Le Pakistan a déjà exprimé, à maintes reprises, sa colère contre les frappes aériennes menées par les drones US. Une colère souvent négligée par les autorités américaines.

Le chef d’état-major de l’aviation pakistanaise Suhail Aman a déclaré, début décembre 2017, que les drones américains seraient pris pour cible, en cas de violation de l’espace aérien du Pakistan.

En septembre 2017, trois Pakistanais ont été tués et deux autres blessés par un raid des drones américains dans la région de l’Agence de Kurram, dans le nord du Pakistan.

En octobre 2017, au moins quatre missiles ont été tirés, par un drone américain, sur la même localité, près de la frontière de l’Afghanistan tuant cinq personnes.

La France a passé une nuit de nouvel an émaillée de violence. Le président français a publiquement condamné la violence à l’encontre de deux policiers du Val-de-Marne pendant la nuit de la Saint-Sylvestre.

Dénonçant un lynchage lâche et criminel, au lendemain de ses vœux de Nouvel An, au détour desquels il avait accentué sur la nécessité de fraternité, Emmanuel Macron a promis que les coupables de la nuit de 31 décembre ayant agressé la police seraient retrouvés et punis.

Les deux policiers, un capitaine et un gardien de la paix étaient intervenus lors d’une échauffourée suite à une soirée privée dégénérée à Champigny. Ils se sont retrouvés isolés et ont été roués de coups. L’un a pris plusieurs coups de poing dans la figure, tandis que l’autre a été projetée par terre et a essuyé de nombreux coups de pieds.

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux et n’ont pas tardé à obliger le gouvernement à réagir. S’étant entretenu avec les policiers agressés, le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb a indiqué sur sa page de Twitter : « Tout est mis en œuvre pour que ces lâches, auteurs de ces actes inqualifiables soient appréhendés et condamnés. S’attaquer à nos forces de sécurité, c’est s’attaquer à notre République ».

La visite prévue du vice-président américain Mike Pence au Moyen-Orient et en Palestine occupée a été reportée pour la deuxième fois, ont annoncé lundi des responsables du ministère des Affaires étrangères du régime Tel-Aviv.

Le déplacement avait été prévu pour mi-janvier, mais les autorités israéliennes n’ont pas donné de détails sur le futur calendrier, rapporte le centre d’information palestinienne citant les sources israéliennes.

Pence allait effectuer sa visite dans la région en décembre, mais la Maison Blanche l’a annulé en raison des manifestations dans le monde musulman et en Palestine contre la décision explosive de Trump sur le statut de la sainte Qods et le transfert de l’ambassade américaine à Qods.

À noter que les autorités palestiniennes avaient boycotté la visite du Vice-président américain dans la région et annoncé qu’elles ne le recevraient pas lors de son voyage.

Le vice-président américain Mike Pence et le président Donald Trump lors de la signature de la proclamation reconnaissant la ville sainte de Qods comme capitale d'Israël, le 6 décembre 2017. ©AFP

« Le peuple saura, lui-même, répondre aux casseurs », a affirmé le président iranien Hassan Rohani. Il a aussi affirmé qu’il voyait « une opportunité » plutôt qu’une « menace » dans les critiques et contestations populaires.

Lors d’une réunion, ce lundi 1er janvier 2018, avec les commissions spécialisées du Parlement, le président Rohani a, entre autres, fait allusion aux événements survenus ces derniers jours dans le pays.

D’après le président Rohani, la nation iranienne saura bien riposter à « un groupe limité de gens qui se permet de proférer des slogans contre la loi et les revendications du peuple, d’offenser les valeurs de la Révolution ou détruire les biens publics ».

Rohani a reconnu le droit du peuple d’exprimer leurs critiques ou protestations. Mais pour le faire, il faudrait choisir la voie légale, a souligné le président Rohani, en allusion à un groupe restreint de gens qui, sous l’influence des provocations, tentent d’abuser de la situation.

« Il est possible qu’au premier abord, ce qui s’est produit ces derniers jours ait semblé être une menace ; mais je crois que nous devrions y voir une opportunité qui nous permettra de découvrir l'origine du problème. Toutes ces personnes ne reçoivent pas forcément de directives depuis l'étranger; elles sont dans la rue en raison des maux et des difficultés de la vie et un élan de sentiments. »

Pour le président iranien, il n'y a pas que les problèmes économiques qui ont fait descendre les gens dans la rue, mais aussi leur revendication pour une ouverture du climat social.