تقي زاده

تقي زاده

« Il y a deux ans, des représentants du gouvernement ont chargé le Département des études de la défense d’étudier et d’identifier les futures priorités militaires pour la sécurité nationale. Après deux ans de recherche, le centre a fourni un plan sur 13 ans », rapporte ce dimanche le journal algérien El-Khabar.

La priorité la plus importante est de renforcer les capacités militaires dans le domaine des industries de la défense et de la recherche scientifique pour réduire les importations d’armes et les exportations excédentaires d’armes nationales. El-Khabar explique que « ce programme a débuté en 2010, mais récemment, les commandants militaires se sont davantage concentrés sur le sujet pour que d’ici 2030, 70 à 80 % des armes dont l’armée a besoin, soit produites en Algérie ».

Deuxième priorité : « Des efforts pour prendre le contrôle total et assurer la sécurité des frontières terrestres algériennes qui s’étendent sur 6 000 km ; ce qui représente le défi le plus important pour l’armée algérienne et les forces de sécurité du pays. Dans ce cadre, les commandants de l’armée se concentreront sur la sécurité des frontières terrestres ainsi que sur la protection des zones côtières. »

La troisième priorité est « l’anéantissement total du terrorisme, la fermeture complète de ce dossier et la réconciliation nationale parce que l’Algérie combat le terrorisme depuis 25 ans et ne peut plus y consacrer davantage de temps et d’énergie ».

La quatrième priorité est « le renforcement des ressources humaines dans les forces armées, qui passe par une sélection et une formation appropriées, une excellente discipline indispensable au développement du savoir scientifique et pratique de l’armée, le tout, pour pouvoir remonter les défis ».

Les autorités algériennes affirment que les forces armées se battent en ce moment simultanément sur trois fronts et c’est pour cette raison qu’elles doivent devenir encore plus opérationnelles : le premier front étant la lutte contre le terrorisme, le second, la lutte contre le crime organisé qui ne fait que s’accroître, et enfin le troisième, la sécurisation des frontières.

L’armée algérienne est composée des forces terrestres, l’armée de l’air, la marine, la garde présidentielle, les forces spéciales et la gendarmerie nationale. Avec 512 000 soldats, elle serait la plus grande armée « arabe » et la neuvième plus grande armée au monde.

Depuis son indépendance en 1962, cette armée a effectué seulement deux missions à l’étranger : en 1967 et en 1973, les deux contre le régime d’Israël. Ensuite, Alger a décidé de ne plus envoyer ses troupes hors de ses frontières.

La majeure partie des équipements de l’armée algérienne sont d’origine russe.

L’éditorialiste du dimanche 31 décembre du journal Rai al-Youm a écrit que « l’Iran est un pays démocratique où le peuple peut s'exprimer librement et descendre dans la rue pour protester contre le gouvernement, mais qu'on ne peut pas voir une telle chose dans les pays arabes du bassin du golfe Persique ».

Les médias et réseaux sociaux dans certains pays arabes littoraux du golfe Persique se sont réjouis des récentes manifestations sociales en Iran et ce alors que dans ces mêmes pays, les citoyens n’ont pas le droit d’exprimer leur protestation et de nombreux militants politiques, juristes et personnalités religieuses se trouvent actuellement derrière les barreaux pour leur prise de position envers la crise opposant le Qatar à certains pays arabes, dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn.

« Leurs citoyens sont accusés d'au moins 15 ans de prison pour avoir écrit un poème ou un message sur les réseaux sociaux contre les responsables gouvernementaux et réclamé les moindres réformes », rappelle le journal.

L’éditorialiste de Rai al-Youm nous dit que les forces de sécurité en Iran n’ont pas ouvert le feu sur les protestataires et que si de telles manifestations avaient eu lieu dans les capitales des pays arabes, des dizaines de personnes auraient été tuées ou blessées dans la rue par les forces de sécurité.

Selon le journal, la situation économique difficile à laquelle fait face l’Iran est en premier lieu due au blocus et aux dures sanctions économiques imposés, tout au long de ces trente dernières années, par les États-Unis et leurs alliés.

« L’Iran n’a pu exporter son pétrole avec le maximum de sa capacité qu’après la signature de l’accord nucléaire avec les 5+1 », a-t-il noté.

Le journal nous rappelle que même le taux de chômage en Iran est moins élevé qu’en Arabie saoudite, pays considéré comme le plus grand exportateur de pétrole dans le monde. Les statistiques montrent que plus d’un million de citoyens saoudiens exigent du gouvernement qu’ils puissent être bénéficiaires des allocations chômage.

L’article estime que les protestataires iraniens sont autorisés à manifester dans la rue et à critiquer leurs dirigeants sans qu’ils soient réprimés par les forces de sécurité.

Il n’a pas exclu l’implication des parties étrangères dans l’atteinte à la sécurité publique en Iran, d’autant plus que la Maison Blanche a fait part, vendredi dernier, d’un accord secret américano-israélien visant à confronter avec l’Iran.

« Des pactes secrets destinés à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité intérieures du pays, ont existé ces 70 dernières années dans chaque pays arabe qui s’est opposé à Tel-Aviv et au soutien américain à Israël. Ce n’est pas donc un hasard si l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Algérie et le Yémen sont les plus grandes victimes de ces projets », a conclu le journal.

dimanche, 31 décembre 2017 23:06

L'Iran, loin d'être une "proie facile "

Peu d'analystes croient à la bonne foi des Américains quand ils disent vouloir apporter leur soutien "aux manifestations " en Iran, tant ont été manifestes et multiples ces derniers temps, les signes d'animosité de Washington à l'égard du peuple iranien : du discours injurieux de Trump à la tribune de l'ONU au mois de septembre où il a qualifié les Iraniens de "nation terroriste" aux mesures liées à "Muslim Ban", en passant par des plans que Washington multiplie dans la région, une constante se poursuit : contrer la montée en puissance de l'Iran à titre d'un État souverain qui a conduit d'échec en échec le géant agonisant.

Que des manifestations à caractère économique en Iran fassent l'objet des tweets incendiaires de la présidence US en cette période de vacances, ou qu'elles fassent leur apparition dans l'ordre du jour des travaux de la « commission de Défense au Sénat », il y a là quelque chose d'inouï qui est sur le point de se produire : le géant agonisant qu'est l'Amérique croit pouvoir renverser l'ordre politique en place et plonger l'un des rares États du monde à lui tenir tête dans un état de chaos chronique, couper net son élan salvateur.

Vidéo : les casseurs s'en prennent aux grilles et aux charges publiques poussant les manifestants pacifiques à cesser leur manifestation.  

 

Jeudi, vendredi et samedi, quelques villes iraniennes ont été le théâtre de protestations sociales : pas aussi larges que le laissent croire les images tournées à la portable et sans cesse diffusées à l’écran de France 24, de CNN, de la BBC ou encore sur les réseaux sociaux, mais assez importantes pour que l’exécutif en place en tienne compte. En effet, les mesures entreprises par le gouvernement du président Rohani pour rallier l’Iran à la sphère de libre-échange ont du mal à passer : la suppression des subventions, la hausse des prix, la taxation ... ne sont pas du goût d’une partie de la population qui demande au gouvernement d’agir avec plus de modération et dextérité.

vidéo: l'un des manifestants distribue des gâteaux aux policiers qui assistent aux manifestations sans réagir. 

 

 Mais de là à voir dans ces manifestations qui restent l’exercice suprême de la démocratie, une tentative de “révolution”, il y a un pas que seuls les Thinks Tanks « sorosistes » et leurs alliés au sein de l’administration US sont prêts à franchir. Empêtrés dans leur mauvaise fois, ce que les médias mainstreams n’ont pas reflété ces trois derniers jours sur leurs écrans, c’est cette masse populaire iranienne qui s’est rapidement distinguée des « casseurs cagoulés », lesquels se sont infiltrés dans les rangs des manifestants, semblant avoir pour mission de semer le trouble et de perturber le cours des revendications pacifiques.

Dans un article daté de dimanche, le "New York Times" appelle solennellement le président américain à « ne pas se ridiculiser », en envoyant à tort et à travers les tweets aux Iraniens car ces derniers « ont mal à le croire». Le journal lui rappelle sa politique foncièrement hostile à l’Iran, son obsession à faire endosser à ce pays tous les maux de la planète ainsi que ses menaces incessantes contre la nation iranienne pour l'inviter ensuite  à se taire et à laisser les Iraniens régler leurs problèmes domestiques entre eux. Le New York Times met surtout Trump en garde contre "l’erreur commise" par son prédécesseur, Barak Obama : « En 2009 Obama a cru pouvoir renverser l’ordre iranien en apportant son soutien aux troubles post-électoraux et il a fini par se rendre à Canossa et par négocier avec le pouvoir iranien un accord nucléaire dont Trump ne cesse de dénoncer les failles. Difficile de croire Trump être plus fort et plus doué qu’Obama. Que Trump se taise donc, s’il ne veut pas négocier avec l’Iran un "PGAC" bis qui institutionnaliserait le poids et l’influence iranienne au Moyen-Orient» !

dimanche, 31 décembre 2017 23:05

Iran: la Maison Blanche appelle à la révolte

Les informations que diffusent certains médias comme France 24, AFP, Le Figaro et bien d'autres sur l'Iran font penser à un remake de la Révolution orange (2004) en Ukraine, de la Révolution de velours en Tchécoslovaquie (1989), ou encore des troubles post-électoraux de 2009 en Iran, soigneusement orchestrés depuis Washington et Tel-Aviv dans le strict objectif de renverser le système politique en place.

Toujours est-il que les deux jours de manifestations (jeudi et vendredi) dans quelques villes iraniennes, manifestations non autorisées et axées essentiellement sur la faillite de deux établissements financiers et les exigences de leurs investisseurs pour se faire rembourser, ont fourni tour à tour au Congrès US, à la Maison Blanche puis à la personne du président américain l'occasion de se hisser en "ange gardien" des Iraniens et à les appeler au "soulèvement contre le régime iranien"!

Les clients de la banque "Mizan" rassemblés à Machhad après la faillite de cet établissement. ©IRNA

Trump qui qualifiait au mois de septembre la nation iranienne de "terroriste" à la tribune de l'ONU, s'est même donné la peine de faire, en pleine période de vacances de Nouvel An, un tweet où il demande aux Iraniens contre qui il a prolongé à plusieurs reprises des sanctions et à qui il a refusé l'accès au territoire américain (Muslim Ban), de se pencher sur "la corruption du régime" et sur "le gâchis des deniers publics en faveur des terroristes". 

Curieuse littérature, quand on sait que les Américains se sont mis, après la défaite quasi acquise de Daech en Syrie, à en héliporter les chefs et à les mettre à l'abri et qu'Israël, protégé de Trump, est dans tous ses états à l'idée d'avoir bientôt à dire adieu à ses agents nosratistes (al-Nosra) lesquels opèrent depuis 2011 à Qalamoun. Le Qalamoun où l'armée syrienne et le Hezbollah mènent une fulgurante opération en ce moment même pour en finir avec le terrorisme.

La bataille du Hezbollah contre les terroristes d'al-Nosra dans le Qalamoun. © Harbipress

Sous d'autres cieux, la manifestation de la population contre la mauvaise gestion économique, le taux de chômage ou encore la précarité aurait été qualifié par Trump et Cie d'"exercice de la démocratie". En Iran , Trump crie au "ras-le-bol de la population contre le régime".

Vidéo: un jeune chômeur exprime sa colère vendredi 29 décembre 2017 dans la ville de Kermanchah. Il dit "avoir frappé à toutes les portes mais n'avoir trouvé aucun boulot". Le policier l'embrasse et lui demande de quitter les lieux puisque la manif est "illégale". 

 

Or en Iran, ce discours a réellement du mal à passer : pour une population iranienne qui a senti au plus profond de son être, l'hostilité de l'Occident, les appels du président des "blancs américains" a quelque chose de perfide. Cette population qui n'a cessé depuis 1979 de prouver à quel point elle honnit les ingérences étrangères, sait bien que ce n'est pas pour ses "fins du mois" que parle et agit Trump, sinon les sanctions anti-iraniennes auraient été entièrement levées trois ans après l'accord nucléaire de 2017. Si Trump appelle au soulèvement, c'est qu'il veut édulcorer les impacts particulièrement décisifs des victoires qui ont été les siennes dans toute la région. Les mêmes victoires qui ont empêché Daech de reconduire ses attaques du mois de juin à Téhéran.   

Ce 30 décembre 2017 coïncide justement avec le jour anniversaire de l'échec de la tentative de la révolution colorée du tandem Clinton-Obama contre l'Iran. Cette tentative déclenchée en 2009 sous prétexte des fraudes électorales, à la veille des soi-disant révolutions arabes de 2011, est un prélude à celles-ci. Car le "Moyen-Orient élargi" des Américains n'aurait pas pu prendre corps sans un Iran "domestiqué". L'Iran se laissera-t-il apprivoiser? Rien n'est moins sûr. Le projet du Moyen-Orient élargi s'apprête à faire son entrée dans l'histoire, et ce, grâce aux victoires de l'axe de la Résistance face aux Américains. Quant aux problèmes domestiques, c'est une affaire qui devra se régler entre le président Rohani et les Iraniens.

Vidéo: la manifestation de ce 30 décembre 2017 à Machad à l'occasion de la date anniversaire de l'échec de la tentative de révolution colorée en 2009. 

 

 

Le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, a mis en garde dimanche matin ceux qui "utilisent la violence et créent du désordre" après des manifestations illégales. 
 
"Ceux qui détruisent les biens publics, créent du désordre et agissent dans l'illégalité doivent répondre de leurs actes et payer le prix. Nous agirons contre les violences et ceux qui provoquent la peur et la terreur", a déclaré M. Rahmani Fazli à la télévision d'Etat.
 
 
"Des individus ont tenté d'attaquer des bâtiments publics mais n'ont pas réussi (...) la situation de la ville est sous contrôle", a déclaré un responsable local cité par Ilna, qui n'a pas donné son identité.
 

Selon des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays.

Il est difficile de vérifier l'authenticité de ces vidéos.

L'internet sur les réseaux de téléphonie mobile est toujours rétabli dans la nuit au contraire des récits de certains médias étrangers.

 Des milliers d'Iraniens manifestent également pour soutenir la République islamique d'Iran.
"Je veux commander l'armée". Au Pakistan, une école révolutionnaire forme désormais des cadettes, dont les rêves d'ascension sont sans limite au sein de forces militaires, jusqu'alors peu connues pour leur ouverture à l'égard des femmes. 
 
Durkhanay Banuri, 13 ans, a intégré la première promotion de ce Collège des cadettes, unique en son genre, qui s'est ouvert l'an passé à une centaine de kilomètres au nord-ouest d'Islamabad. Son plan de carrière est limpide. Elle dirigera les troupes.

"Pourquoi pas ? Si une femme peut devenir Premier ministre, ministre des Affaires étrangères ou gouverneure de la banque centrale, elle peut aussi commander l'armée", justifie-t-elle, pleine d'assurance. "Je vais rendre cela possible. Vous allez voir."

Ses propos détonnent à Mardan, ville du Khyber Pakhtunkhwa (KP), l'une des quatre provinces pakistanaises, touchée par l'insécurité et où le conservatisme prévaut. Dans le KP, les perspectives féminines dépassent rarement les portes des maisons, le champ familial, voire le marché local.

Les collèges de cadets illustrent ce phénomène. Ces centres d'excellence gérés par l'Etat, où des officiers du département d'éducation de l'armée préparent les élites futures, ne se préoccupaient jusqu'alors que des mâles, par centaines dans tout le pays.

Le collège de Mardan fait donc exception, dans un système scolaire sous-financé depuis des décennies.

Mardan "peut aider les filles à être assez qualifiées pour entrer dans les forces armées, les affaires étrangères, les services civils, ou à devenir ingénieures ou doctoresses", analyse Naureen Satti, une ancienne officière de l'armée, insistant sur le long combat pour l'égalité mené par les femmes pakistanaises.

Vêtues d'un uniforme kaki et coiffées d'un béret rouge, Durkhanay et ses 70 copromotionnaires marchent au pas pour la parade, avant de rompre les rangs pour revêtir leur tenue de sport. Un cours d'arts martiaux va démarrer.

- Pilote de chasse -

Au Pakistan, l'armée est vue comme l'institution la plus puissante, qui a gouverné le pays près de la moitié de ses 70 années d'existence. Sous le régime civil actuel, elle aurait encore le contrôle des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

Mais dans un pays considéré comme l'un des plus misogynes au monde, l'armée ne brille pas pour son ouverture envers les femmes. Longtemps cantonnées aux tâches administratives, celles-ci n'ont pu intégrer les unités de combat qu'en 2003, sous Pervez Musharraf.

L'armée pakistanaise ne communique guère sur ses effectifs, qu'une étude du Crédit suisse en 2015 a évalué à 700.000 membres. Parmi ceux-ci, seules 4.000 seraient des femmes, a indiqué une source sécuritaire à l'AFP, sans plus de précision quant à leurs affectations.

Seule entorse au mutisme officiel, les militaires ont abondamment communiqué sur le cas d'Ayesha Farooq, devenue en 2013 la première Pakistanaise pilote de chasse.

Le collège des cadettes préparera ses élèves à tous les métiers, "y compris les forces armées", affirme son principal Javid Sarwar, un ancien brigadier.

"Je veux que ces filles utilisent leur intelligence et leurs capacités et combattent les injustices dans la société, ce qui est possible si elles suivent une éducation standard", explique-t-il à l'AFP, ajoutant qu'une seconde promotion de 80 collégiennes pourrait intégrer l'école en mars prochain.

Pour 57.000 roupies (445 euros) par trimestre, ses élèves sont hébergées et nourries, et bénéficient d'un accès à des ordinateurs connectés à internet, un luxe en comparaison des écoles pakistanaises classiques.
Un jeune Palestinien de 20 ans est décédé samedi dans la bande de Gaza après avoir été blessé la veille lors des manifestations par forces israéliennes, a indiqué un responsable palestinien. 
 
Selon le porte-parole du services des secours dans l'enclave palestinienne, Achraf al-Qoudra, le jeune homme avait été grièvement blessé par des tirs israéliens à balles réelles vendredi à la frontière avec les territoires occupés, délimitée par une barrière de sécurité.
 
Il a été enterré samedi après-midi.

Sa mort porte à 13 le nombre de Palestiniens tués depuis l'annonce le 6 décembre par le président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Onze ont été tués dans des heurts et deux par une frappe aérienne israélienne à Gaza.

Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde, notamment à l'ONU.

Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
L'Iran se trouve aujourd'hui dans une guerre plus grande que celle imposée par le régime de Saddam Hussein et le peuple doit être conscient et ne permet pas à l'ennemi d'utiliser les difficultés économiques pour entrer la société dans le désordre, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. 
 
Si la société humaine peut choisir un bon leader, elle suivra la chemin de la bonheur parce que toutes les bonheurs et malheurs dépendent de cette choix, a dit l'ayatollah Araki dans une cérémonie au centre des sciences islamiques de Qom à l'occasion de 9 Day (mois solaire persan).

Dieu a créé l'Homme libre et a confié toutes les décisions à sa créature. L'Homme choisit et cela vient de son monde intérieur dont la source est Dieu, parce que c'est seulement Dieu qui a la capacité de commander, a-t-il indiqué.

Dans le système de l'univers, les êtres humains ne peuvent pas vivre sans une force qui commande. Tous les versets coraniques indiquent directement ou indirectement les caractéristiques du système de la direction. Cela montre l'importance de cette question, a-t-il expliqué.

La révolution islamique du peuple iranien n'est pas pour le renforcement du pouvoir, mais pour présenter la religion au peuple et désigner les connaissances religieuses. Le résultat de ce processus sera la mise en place de la justice dans la société qui est en tout sécurité, a-t-il ajouté.
mercredi, 27 décembre 2017 23:16

Caractéristiques de as-Sahifa us-Sad-djadia

As-Sahifat us-Sad-djādia de l’Imam Ali ibn al-Hussein (psl) est l’une des œuvres les plus nobles et les plus brillantes sur les plans de l’éloquence pure, de l’éducation, de la morale et de la littérature musulmane.

Ses caractéristiques:

1- Ce recueil indique la manière de se séparer totalement du monde matériel, de chercher la protection auprès d’Allâh(swt) et de se vouer totalement à Lui. Ce qui constitue ce qu’il y a de plus précieux dans la vie.

 

2- Il dévoile la haute connaissance de l’Imam à propos de Allâh Le Sublime et sa confiance totale en Lui.

 

3- Ce très précieux recueil de do‘ās se distingue des autres recueils de do‘ās par l’abondance des salutations (s,alawāt) faites sur Mohammad(psl) et les membres de sa Famille élue. Nous savons très bien que la rédaction de ce recueil est intervenue après le massacre sanglant de Karbalā lors duquel les ennemis d’Allâh ont tué sauvagement l’Imam Hussein (psl), sa famille et ses disciples purs et fidèles. Ils ne se limitèrent pas au meurtre physique de l’Imam Hussein et de ses compagnons (pse), mais ils voulaient aussi anéantir totalement la personnalité de l’Imam Hussein ainsi que toute son école. Les salutations adressées exprimaient donc davantage la haute position de l’Imam Hussein (psl) dans la société musulmane.

Suite à un événement aussi important que celui de Karbalā, il fallait que la Umma sache bien l’horrible crime qui venait d’être commis ; le sentiment de péché devait dominer la société afin de faire réfléchir la Umma sur les manière de réparer ses fautes graves et de récupérer autant que possible les valeurs et les principes qu’elle venait de perdre.

 

4- En même temps, malgré la turpitude, malgré l’infamie des crimes commis, les portes de l’espoir en la grâce d’Allâh ne devaient pas être fermées et la Umma ne devait pas non plus se sentir engagée à jamais dans une impasse sans sortie ni espoir de retour. Cela aurait d’ailleurs profité au régime en place, incarnant désormais un fatalisme utilisé pour couvrir tous les actes perpétués au sein de la société musulmane.

                          

5- Les supplications dont il est question mènent également l’homme croyant et doué d’aptitude jusqu’au degré de l’amour divin, qui est la source de la miséricorde, de la grâce et du pardon. Ainsi, le S&ahifat devient la fontaine du véritable « ‘irfān / mysticisme» islamique, jaillissant au sein d’un désert brûlant, terrifiant et pollué. On y trouve des invocations merveilleuses et innovantes adressées à Allâh, avec l’emploi de divers raisonnements et styles éloquents, afin d’attirer la grâce d’Allâh et Son pardon :

 

 إلهي و سيدي إن كنت لا تغفر إلا لإوليائك و أهل طاعتك، فإلى من يفزع المذنبون؟و إن كنت لا تكرم إلا أهل الوفاء بك فبمن يستغيث المسيئون

 

« Ô Allah ! Si Tu ne pardonnes que Tes propres amis et ceux qui T’obéissent, auprès de qui se réfugieront les pécheurs ?! Et si Tu n’honores que Tes fidèles, vers qui se retourneront alors les malfaisants ? ».

 

Ainsi que sa parole :

 

.«… اللهمّ فإنّي امرؤٌ حقيرٌ و خطري يسير و ليس عذابي ممّا يزيد في ملكك مثقال ذرّة »

 

« Ô Allah ! Moi, je ne suis qu’un homme humble et inoffensif. Mon châtiment n’ajoute rien à Ta royauté… ». 

 

6- Le S&ahifa contient une série de thèmes moraux et mystiques, des pratiques spirituelles importantes pour l’éducation de l’homme et lui indique les principes des vertus et des perfections spirituelles. Tel qu’il est dit dans le Do‘ā Makārim ul Akhlāq /les éléments de la noblesse de la morale :

 

اللهمّ صلّ
علی
 محمد و آله و بلغ بإيماني أكمل الإيمان و اجعل يقيني أفضل اليقين

 

« Ô Allâh ! Prie sur Mohammad et sa Famille, fais atteindre à ma foi le niveau de la foi la plus perfectionnée et accorde-moi la meilleure des convictions !

 

7- Il contient une exclusivité scientifique ignorée à l’époque, et même encore à présent.

 

8- Le S&ahifa est en plus une mine d’éloquence et de bonne expression, ainsi qu’un ruisseau de la littérature islamique poursuivant son propre cours. Sous cet angle le S&ahifa ne diffère pas de نهج البلاغة /la voie de l’éloquence.

 

9- L’Imam Zayn ul-‘Ābédine (psl) fit insérer ses supplications dans un recueil que l’on appela plus tard« الصحيفة الكاملة/recueil complet ». Ses autres do‘ās sont venus plus tard et sont rassemblés dans un recueil surnommé الصحيفة الجامعة/le recueil exhaustif. Ils servent aujourd’hui de recours complet pour la vie solitaire de l’homme. L’Imam n’a laissé de côté aucun aspect des besoins de la Umma musulmane, lui livrant le trait de sa méthode unique et de son éloquence innovante.

mercredi, 27 décembre 2017 23:15

l'échec d'une contre-révolution

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a précisé :

« En pleine guerre, il faut deviner la stratégie de l’ennemi. Aujourd’hui, plus besoin de la deviner puisque les campagnes de désinformation étrangères s’en chargent et visent directement la nation iranienne, afin de lui faire perdre espoir, de la rendre pessimiste et de lui enlever toute confiance en soi. »

Il a regretté le fait que certains groupes à l’intérieur du pays emboîtent le pas à l’ennemi et qu’ils ne ménagent aucun effort pour désorienter le peuple en lui inculquant des mensonges.

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite précisé : « Notre principal ennemi, ce sont les États-Unis qui sont l’un des régimes les plus corrompus et les plus tyranniques du monde. Le gouvernement américain a fait tout son possible pour soutenir Daech et d’autres groupes terroristes. Les États-Unis ont soutenu et ne cessent de soutenir les dictateurs, le shah d’Iran, la famille royale en Arabie saoudite, et d’autres monarchies tyranniques et despotiques dans la région. »

Cette rencontre a eu lieu à l'occasion de la date anniversaire de l'échec de la tentative de "révolution de couleur" en 2009 en Iran. Planifié par les États-Unis et leurs compères, des éléments ont tenté à l'issue du la présidentielle de 2009 de semer le trouble en Iran en prétextant l'existence des irrégularités dans le scrutin. 

Ces éléments ont refusé le recours aux mécanismes légaux pour faire part de leur mécontentement, préférant de nuire à l'ordre public. Or les Iraniens, bien plus vigilants que les peuples des pays victimes des révolutions colorées, ont fait échec aux fauteurs de troubles.