تقي زاده

تقي زاده

Tunis suspend les vols des EAU en réponse à une mesure ciblant les femmes tunisiennes.

La Tunisie envisage de suspendre des vols des avions de ligne, Emirates Airlines, réagissant à une mesure entreprise, récemment, par le gouvernement émirati, d’avoir refusé aux femmes tunisiennes l’accès aux avions à destination de Dubaï.

C’est suite à la persistance dans leur décision que le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a donné ses instructions au ministre des Transports. Ainsi, les vols de la compagnie aérienne Emirates Airlines vers Tunis seront suspendus jusqu’à ce que Tunis trouve une « solution adéquate pour effectuer ses vols conformément au droit et aux accords internationaux », a précisé dans un communiqué le ministère du Transport.

Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed. (Photo d'archives)

Pour rappel, les Tunisiennes se sont vues, depuis vendredi, interdites d’entrée aux Émirats arabes unis sans qu’aucune explication ne leur soit fournie. Les hommes, eux, avaient été invités à embarquer. Dubaï prétend qu’il s’agit de « mesures de sécurité » tandis que Tunis le qualifie de « discrimination ».

Pour l’ancien stratégiste du président américain, la fille de ce dernier et son époux sont à l’origine des fuites d’informations et des mauvaises décisions. 

À l’occasion d’une interview accordée au magazine Vanity Fair, l’ancien stratégiste du président américain, Steve Bannon, a dévoilé l’hostilité d’Ivanka Trump et de son époux, haut conseiller de Donald Trump, à son encontre.

Jared Kouchner, époux d’Ivanka Trump. ©Getty Images

« Ivanka, fille de Donald Trump, et son époux, Jared Kushner, sont à l’origine de toutes les mauvaises décisions », a affirmé Steve Bannon.

L’été dernier, Steve Bannon qui a dû quitter la Maison-Blanche, considérant Ivanka comme « la princesse de fuite d’informations ». De son côté, Ivanka a nié les faits.

« Ivanka était la source de mauvais conseils lors de la campagne électorale », a-t-il ajouté. Il a également critiqué sa manière de gérer les récentes élections sénatoriales de l’Alabama au cours desquelles le candidat républicain Roy Moore, accusé d’agressions sexuelles, a été vaincu alors que son rival Doug Jones a remporté les élections.

Bannon, qui soutenait Moore malgré les accusations qui pesaient sur ce dernier, a également accusé Ivanka de camoufler les accusations d’agressions sexuelles portées à l’encontre de son père. Plus d’une cinquantaine de candidates démocrates ont demandé à la commission de supervision de la Chambre des représentants d’examiner les accusations de harcèlement sexuel portées à l’encontre du président américain.

Dans le même temps, Kushner aurait incité Trump à expulser James Komi, ancien chef de la police fédérale américaine (FBI).

Le ministre russe des Affaires étrangères a souhaité de voir le jour où les pays européens pourront se défaire de leur « russophobie ».

Sergueï Lavrov a espéré le jour où l’Union européenne sera à même de se débarrasser du traumatisme qu’est la « russophobie » et parviendra à contenir sa politique destinée à « réduire à sec » le partenariat avec la Russie, rapporte Sputnik.

« Les sanctions de l’UE contre la Russie, imposées sous la pression des États-Unis, ont sérieusement nui aux rapports entre la Russie et l’Europe », a-t-il indiqué.

Dans un entretien avec un quotidien chypriote, M. Lavrov a fait part de la volonté de la Chypre grecque de normaliser ses relations avec la Russie, précisant que la question avait été abordée lors de la rencontre des présidents des deux pays en octobre dernier.

Dans des messages de félicitation séparés à l’adresse des dirigeants du monde entier, le président iranien Hassan Rohani a présenté ce dimanche ses vœux à l’occasion de la fête chrétienne de la nativité de Jésus-Christ et de la nouvelle année 2018.

Le président Rohani dans son bureau. ©president.ir

« Grâce aux enseignements des prophètes divins et à l’appui du principe de coexistence pacifique, je souhaite qu’on franchisse un pas important sur le chemin de la propagation de la paix, de la justice, de l’égalité, de la fraternité et de la modération.

Que les savants, les érudits et les adeptes de diverses religions mènent des efforts collectifs et engagent le dialogue en 2018 pour que cette nouvelle année soit une année emplie des valeurs spirituelles, de dignité, dépourvue de discrimination et de violence », lit-on dans le message du président.

Le président iranien a souhaité que l’année 2018 apporte bénédiction, bonheur et dignité à toutes les nations du monde.

La bande de Gaza est toujours le théâtre des protestations contre la décision controversée du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël : « les USA et le régime sioniste n’ont aucun droit sur la Palestine », pouvait-on entendre dans les slogans, ce dimanche 24 décembre.

14 tués et 3 000 blessés : tel est le bilan des conséquences d’une décision qui a ébranlé les territoires occupés, rapporte la chaîne de télévision iranienne Al Alam, avant d’ajouter :

Le Hamas a décrété tous les jours de cette semaine « jour de colère » dans les territoires occupés. 

La chaîne arabophone évoque la tenue de la 11e Conférence sur Qods dans la bande de Gaza, affirmant qu’à l’issue du séminaire, « un message a été communiqué à toutes les parties concernées, y compris les puissances occupantes et arrogantes ».

Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, a souligné dans cette conférence que Jérusalem -Qods- n’est pas la propriété de Trump pour qu’il puisse en faire don à Israël. « Israël ne mérite pas un tel cadeau », a-t-il lancé. « Israël ? On ne connaît aucun pays de ce nom pour qu’il ait Qods pour capitale », a-t-il dit.

dimanche, 24 décembre 2017 22:05

La Malaisie va ouvrir son ambassade à Qods-Est

Reconnaissant Qods-Est comme la capitale de la Palestine, la Malaisie va y ouvrir une ambassade : un geste pour condamner la décision du président américain de reconnaître cette ville comme capitale d’Israël, a rapporté l’IRNA.

Dans une conférence de presse, Ahmed Zahid Hamidi, vice-Premier ministre malaisien, a affirmé que dans les prochains jours, le cabinet examinerait et mettrait en œuvre le plan proposé par le Premier ministre Najib Abdul Razzaq.

Ahmed Zahid Hamidi, vice-premier ministre malaisien ;

« La Malaisie n’attache aucune importance aux menaces des États-Unis qui projettent de couper leurs aides financières et considère la décision de Trump comme une action irrationnelle et illégale », a affirmé Ahmed Zahid Hamidi.

À cet effet, en joignant le rang des 129 pays des Nations unies, la Malaisie a apporté son soutien à la résolution demandant à Washington de renoncer à sa décision sur Qods.

Bien que le Premier ministre Najib Abdul Razzaq ait rencontré il y a peu Donald Trump à la Maison-Blanche et twitté la photo qu’il avait prise avec lui en marge d’une conférence régionale à Manille, capitale des Philippines, il a pris part vendredi aux manifestations populaires contre les États-Unis.

« Je ne ménagerai aucun effort pour faire reconnaître Qods comme capitale de l’État indépendant palestinien », a-t-il souligné.

À l’issue de la prière du vendredi à Putrajaya, nouvelle capitale malaisienne, il avait affirmé aux journalistes que lors de deux rencontres distinctes, il avait fait connaissance avec Trump, mais que cela n’empêchait pas qu’il fasse fi de ses exigences.

Le Premier ministre malaisien avait également promis de poursuive son soutien aux manifestations tant que l’administration américaine n’avait pas changé sa décision.

Le gouvernement nigérian empêche toujours les médecins de se rendre au chevet du cheikh Zakzaky et de son épouse en prison.

L’irruption en 2015 des militaires nigérians dans le lieu de commémoration de la mort en martyr du troisième imam des chiites à Zaria de l’État de Kaduna, au nord du Nigeria, a donné le coup de départ d’une vague de répression brutale à l’encontre des musulmans du pays.

Suite à cette descente, le cheikh et son épouse ont été interpellés. Depuis plus d’un an, ils sont en prison sans inculpation ni procès.

Environ 350 personnes, dont trois enfants du cheikh Zakzaky, ont été tuées dans des attaques contre la communauté chiite nigériane à Zari qui ont eu lieu en décembre 2015. Les corps des victimes de ce massacre ont fini dans des fausses communes. Plusieurs organisations internationales, dont Amnesty International, ont dénoncé un massacre ethnique.

Comprenant des images satellitaires de l’emplacement des charniers en question, le rapport d’Amnesty exhorte les autorités nigérianes à relâcher sans délai le chef du Mouvement islamique et sa femme conformément au verdict du tribunal et la Cour suprême fédérale du pays.

Le cheikh Zakzaki a perdu l’usage de son œil gauche dans l’attaque et son œil droite est défectueux. Son état de santé est déplorable et il en va de même pour les conditions de son incarcération. Les autorités interdisent l’accès des médecins à son chevet, a expliqué un haut membre du Mouvement islamique du Nigeria, Adam Soho.

Près d’une centaine de milliers de policiers et de gendarmes ont été déployés à travers le pays pour assurer la sécurité des Français.

Au seuil des vacances de Noël, le gouvernement français a déployé quelque 100.000 agents pour assurer la sécurité dans toute la France.

« Il faut dire que la menace terroriste reste élevée en cette fin d’année, notamment autour des 650 lieux de culte chrétiens, évidemment très fréquentés pour les messes de Noël », a indiqué Franceinfo.

Sécurité renforcée pendant les fêtes sur le marché de Noël à Rouen. ©Ludivine Aurelle

Pour rappel, les attentats terroristes commis entre les années 2015 et 2016 ont tué plus de 200 personnes.

La nouvelle loi antiterroriste de Emmanuel Macron a conféré à la police un nouveau pouvoir face aux menaces sécuritaires.

dimanche, 24 décembre 2017 22:00

Un Palestinien de Gaza succombe à ses blessures

Un Palestinien de Gaza est décédé samedi après avoir été blessé il y a plusieurs jours par un tir israélien lors des manifestations contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël, a annoncé le ministère de la Santé dans l'enclave. 
 
Charif Chalach, 28 ans, originaire de Jabaliya, avait été blessé dimanche dernier lors d'une manifestation dans cette ville du nord de la bande de Gaza, selon Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère.
 
 
Sa mort porte à 11 le nombre de Palestiniens tués dans les violences ayant éclaté après l'annonce de Donald Trump le 6 décembre.

Le décision unilatérale du président américain de tourner le dos à des décennies de diplomatie américaine et internationale a provoqué dans les Territoires palestiniens des manifestations et des heurts quasi quotidiens qui ont fait également des centaines de blessés. Ceux-ci ont conduit à des dizaines d'arrestations.

Deux des Palestiniens tués depuis le 6 décembre l'ont été par des frappes israéliennes sur la bande de Gaza. Les neuf autres ont trouvé la mort, dans cette enclave ou en Cisjordanie occupée, dans des manifestations.

Charif Chalach et les deux Palestiniens tués vendredi ont été enterrés samedi, dans les villes de Gaza, Beit Hanoun et Jabaliya.

Après les obsèques de M. Chalach à Jabaliya, des Palestiniens se sont dirigés vers la frontière avec Israël et ont jeté des pierres en direction des soldats, qui ont répondu en tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles.

Un Palestinien a été blessés dans ces heurts, a indiqué M. Qodra.
dimanche, 24 décembre 2017 21:59

Irak: forte augmentation des revenus pétroliers

Les revenus pétroliers irakiens en novembre ont augmenté de 27,4% par rapport à septembre, selon les chiffres du ministère du Pétrole publiés dimanche. 
 
L'Irak a vendu 105,5 millions de barils en novembre pour 6,2 milliards de dollars au prix de 57,3 dollars le baril auprès de 30 compagnies étrangères.

En octobre, il avait vendu 103,7 millions de barils pour 5,4 milliards de dollars au prix de 52,5 dollars le baril.

L'augmentation est encore plus nette comparée à septembre. L'Irak avait vendu 97,2 millions de barils, pour 4,86 milliards de dollars au prix de 50 dollars le baril.

L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, réunis fin novembre à Vienne, ont prolongé de neuf mois, jusqu'à fin 2018, leur plafonnement de production de pétrole destiné à stabiliser le redressement des prix.