
تقي زاده
"Noël dans le Coran" vient d’être publié en Allemagne
Dans ce livre, publié en 196 pages par la maison d'édition allemande "Ginkeo Library" publié par les éditeurs allemands en début d'année, l'auteur tente d'élaborer une nouvelle perspective sur le dialogue des religions en explorant et analysant le texte détaillé du Coran et du Nouveau Testament.
Cet écrivain allemand encourage les musulmans et les chrétiens à lire attentivement le Saint Coran et l'Evangile, et dans une partie du livre, il a cherché de renforcer la relation entre l'islam et le christianisme.
Dans ce livre, il y a des discussions sur la Sainte Marie (SA), Jésus (AS), la guérison des malades (des miracles de Jésus) et le fait que Jésus (AS) est le fils de Marie (SA), pas le fils de Dieu.
Il existe des différends au sujet de la naissance de Jésus dans la Bible et le Coran parce que selon la foi chrétienne, Jésus (psl) ests le fils de Dieu, alors que le Coran rejette explicitement l'idée et où Jésus (psl) est considéré l’un des cinq grands prophètes de Dieu.
Le sommet de l'OCI à Istanbul se concentre sur Quds
Selon Anadolu Agency, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré lundi que le prochain sommet islamique en Turquie se concentrerait sur les "défis" posés par la reconnaissance par les Etats-Unis de la ville de Qods la semaine dernière en tant que capitale du régime israélien.
Il a fait des remarques lors d'une réunion avec Chuichi Date, président de la Chambre des conseillers du Japon, au palais Husseiniya d'Amman, selon un communiqué publié par la Cour royale de Jordanie.
La semaine dernière, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Quds comme capitale d'Israël et de déplacer l'ambassade américaine dans la ville.
Le changement radical de la politique américaine de longue date a provoqué des réactions de colère - y compris de nombreuses manifestations – dans le Moyen-Orient.
Au cours de sa campagne électorale l'année dernière, Trump a promis à plusieurs reprises de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Quds et de reconnaître Quds comme la capitale d'Israël.
Rassemblement de jeunes iraniens en soutien à Quds à Téhéran
Quel est l’avis des religieux sunnites sur l’intercession ?
Le Conseil des fatwas et des religieux de Sanandaj a déclaré que le Coran pouvait être un intercesseur et que le rejet de cette idée était de l’athéisme
Le cheikh Ebrahim Mohammadi, Imam sunnite de la prière du vendredi d’Assalouyeh, a déclaré que l’intercession était permise dans les affaires quotidiennes, et le sera aussi le jour du jugement, uniquement par
ceux à qui Dieu aura donné l’autorisation :
« ولا يشفعون الا لمن ارتضي ».
Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré que Dieu dans le Coran avait dit :
« من ذاالذي يشفع عنده الا باذنه » (Coran 2 :255)
qui signifie que l’intercession appartient uniquement à ceux que Dieu a choisis.
Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière des sunnites de Nakhl Taghi, a déclaré que rechercher l’intercession de quelqu’un pour des questions quotidiennes ne posait pas de problème mais que l’intercession, le jour du jugement, exigeait la permission divine et s’appliquait à des
gens dont Dieu était satisfait (les ulémas, les martyrs…).
Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré que Khalîl Ibn Ahmad Al Farâhîdî, décédé en 150, dans son livre Kitab al-Ayn (Le livre source) avait abordé cette question et que Qadi Iyad avait déclaré que les sunnites considéraient la croyance à l’intercession comme logique et obligatoire du point de vue religieux, étant donné le verset 109 de la sourate Taha :
« Ce jour-là, l'intercession ne profitera qu'à celui auquel le Tout Miséricordieux aura donné Sa permission et dont Il agréera la parole »
et du verset 28 de la sourate Nissa’ :
« Il sait ce qui est devant eux et ce qui derrière eux. Et Ils n'intercèdent qu'en faveur de ceux qu'Il a agréés [tout en étant] pénétrés de Sa crainte ».
« Il existe aussi de nombreuses revayats fiables sur l’intercession en faveur des croyants pécheurs le jour du jugement, et tous les religieux sunnites sont d’accord sur cette question, comme ‘Umar ibn Muḥammad an-Nasafī, décédé en 538, qui écrit dans son livre Al-Aqeedah al-Nasafiyya, que le prophète et les bons croyants pouvaient intercéder pour des péchés graves », a-t-il ajouté.
Mamousta Molla Ahmad Cheikhi, imam de la prière du vendredi de Salas-e Babajani, a déclaré que l’intercession dépendait de la volonté divine.
Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sar-pol-e-zohab, a déclaré que tous les musulmans croyaient à l’intercession du prophète (as), des martyrs et des religieux, mais avec la permission divine.
Mamousta Hossein Eyni, imam de la prière du vendredi de Paveh, a déclaré que l’intercession des prophètes, des justes et des martyrs existait dans toutes les religions.
Mamousta Mohammad Mohammadi Yari, directeur de l’école Molawi Yari, a déclaré que les sunnites estimaient que la question de l’intercession était une question abordée par le Coran et les hadiths, et accordée par Dieu, aux prophètes, aux religieux, aux martyrs et aux Amis de Dieu.
Mamousta Mollah Adel Gholami, imam de la mosquée Al-Nabi (as) de Ghasr-e-shirin, a déclaré que l’intercession selon les paroles du prophète (as), concernait les pécheurs de sa communauté et non les athées comme le dit le Coran :
« مالظالمين من حميم و لا شفيع يطاع » (Coran 40 :18)
« et avertis-les du jour qui approche, quand les cœurs remonteront aux gorges, terrifiés. Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. »
Mamousta Mollah Abdoullah Ghafouri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré que l’idée d’intercession était citée dans de nombreux versets et de nombreuses paroles du prophète (as), et qu’elle avait des degrés, le plus élevé pour le
prophète (as) et les moins élevés pour les religieux, les martyrs, les justes et les Amis de Dieu.
Akhund Rahim Bardi Samadi, imam de la prière du vendredi de Baghleq, a déclaré qu’il s’agissait d’une question irréfutable dont le prophète (as) avait lui-même parlé : « شفاعتي لاهل الكبائر من امتي »
Molawi Nourollah Farghani, imam de la prière du vendredi de Khalil Abad, a déclaré que les sunnites reconnaissaient le principe de l’intercession et que les intercesseurs le jour du jugement, étaient le prophète (as), le Coran, les justes, les mémorisateurs du Coran et les martyrs.
Molawi Sharif-o-din Jami al Ahmadi, imam de la prière du vendredi de
Torbat Jam, a déclaré que cette question avait été abordée dans le Coran et que les prophètes, les enfants morts en bas âge et les martyrs étaient ceux qui pouvait intercéder mais uniquement avec la permission de Dieu.
Molawi Amanollah, imam de la prière du vendredi de Sami’ Abad, a déclaré que l’intercession des prophètes (as), des justes, des martyrs et des grands religieux étaient une réalité présentée au verset 255 de la sourate Baghara :
« Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission »
Poursuite des manifestations en Palestine pour le cinquième jour consécutif
La Cisjordanie, Qods et la bande de Gaza sont toujours mobilisés contre la décision de Donald Trump concernant la sainte ville de Qods.
Aujourd’hui, 11 décembre 2017, pour la cinquième journée consécutive, les Palestiniens ont exprimé leur colère devant les institutions américaines situées à Qods et en Cisjordanie occupée.
Selon les médias palestiniens, les affrontements se sont déroulés aussi à l’entrée du camp al-Aroub où les sionistes ont fait usage de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants dont certains ont eu une importante gêne respiratoire.
D'autres affrontements auraient eu lieu à Al-Bireh où 4 Palestiniens ont été blessés par balle en caoutchouc dont le photographe Nasser al-Shioucki travaillant pour l’agence Associated Press.
Par ailleurs, les habitants de Ramallah et de Tulkarem ont brûlé des pneus ; il y a eu des affrontements aussi sur le passage de Beït-Hanoun au nord de la bande de Gaza où 3 Palestiniens ont été blessés.
D'autres zones frontalières entre la bande de Gaza et la Palestine occupée ont également été le théâtre d’affrontements au cours desquels les sionistes ont tiré des balles réelles pour disperser les Palestiniens.
Les protestations contre la reconnaissance par le président américain de la ville de Qods comme capitale d’Israël ont commencé jeudi dernier et elles ont fait selon le ministère palestinien de la Santé 4 martyres et plus d’un millier de blessés.
Qods: le président américain est isolé
À l’issue d’une manifestation en signe d’appui à Qods, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours, ce lundi 11 décembre, à Dahieh, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Lors de son discours, Nasrallah a condamné avec force la décision de Trump de reconnaître Qods comme la capitale d’Israël. Pour le secrétaire général du Hezbollah, le président américain est dans l'illusion lorsqu'il s'imagine que le monde entier va le suivre dans son approche. Cette décision orgueilleuse de proclamer Qods comme capitale d'Israël a en fait plus que jamais poussé Trump dans l'isolement qui ne voit pas d'autre soutien que de la part d'Israël.
Nasrallah a également affirmé que le rêve des Palestiniens de vouloir retourner sur leur terre ancestrale; allait bientôt se réaliser.
Hassan Nasrallah a tenu à remercier tous ceux qui, partout dans le monde y compris à Beyrouth, ont participé ces derniers jours aux manifestations en appui au peuple palestinien et en condamnation de la récente décision de Donald Trump. Nasrallah a également appelé à poursuivre ces protestations par tous les moyens possibles, notamment en utilisant l’espace virtuel et les réseaux sociaux.
Il a aussi tenu à remercier les sources d’imitation chiites et sunnites, mais aussi et surtout, le Leader de la Révolution islamique d’Iran, ainsi que le Cheikh d’Al-Azhar et les figures marquantes de la chrétienté, pour leur appui au peuple palestinien.
Nasrallah a également fait allusion à la récente visite, en Israël, d'une délégation bahreïnie qui ne représente nullement le peuple bahreïni, selon ses propres termes.
« Cette délégation représente le régime oppressif de Manama », a affirmé Nasrallah, dénonçant le comportement « honteux » du gouvernement bahreïni :
« Le gouvernement de Manama interdit les manifestations en appui aux Palestiniens et tente, en envoyant une délégation, d'arranger un compromis avec l’ennemi. »
Explosion au centre de Manhattan à New York
Une explosion a eu lieu lundi matin à New York, non loin de la gare routière de Port Authority. Un homme a été arrêté.
Selon la chaîne BFMTV, une explosion a été entendue près de la gare routière de Port Authority à New York ce lundi 11 décembre, au matin, à l'heure de pointe près de Times Square au centre de Manhattan.
La police de New York fait part d'une explosion d'origine inconnue. Les lignes A, C et E du métro ont été évacuées.
L'explosion serait issue d'un engin explosif porté par un homme. Les forces de l'ordre indiquent qu'une personne a été arrêtée.

Selon plusieurs Américains, le suspect portait un engin explosif sur lui, au moment de l'explosion. Il aurait été gravement blessé à l'estomac, selon certains médias.
L'ancien chef de la police de New York, Bill Bratton, a dit à la chaîne MSNBC avoir été informé que le suspect était originaire du Bangladesh et avait agi au nom du groupe wahhabite et terroriste Daech.
La chaîne Sky News a par ailleurs annoncé qu’au moins quatre personnes avaient été blessées lors de l’explosion. La police new-yorkaise a annoncé qu’elle traiterait cette affaire de la même façon qu’elle traite des attentats terroristes. Les motivations se cachant derrière l'explosion restent pourtant inconnues de la police.
Avec les médias
«Qods : les USA ont pris une décision dangereuse», (porte-parole du ministère iranien des AE)
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, ce lundi 11 décembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a évoqué un éventail de questions régionales ou internationales.
Selon la chaîne Al-Alam, le porte-parole de la diplomatie iranienne a réagi aux informations fournies par l’agence Reuters qui, en se référant à un prétendu organisme onusien, a établi un lien entre l’Iran et le tir de missile yéménite en direction de l’Arabie saoudite :
« Il s'agit d'une information erronée. Tout en réitérant notre appui spirituel au peuple et à la Résistance yéménites, nous rejetons toute accusation. Tout ce qui se passe au Yémen ne concerne que le peuple et la Résistance yéménites. »
Bahram Qassemi a dénoncé la décision « irréfléchie, immature et dangereuse » du président américain, en ce qui concerne la reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël. « Pour traiter cette question, le monde musulman aura besoin d’un véritable consensus », a affirmé Qassemi, déplorant que les différends divisant le monde arabe aient fourni l’occasion au président américain pour se permettre de telles allégations.

Le diplomate iranien a également dénoncé « une trahison envers le monde de l’islam et la cause palestinienne » dont ont fait preuve certains États arabes qui, selon lui, auraient été au courant de la décision de Trump.
« Au final, l’Amérique sera le vrai perdant de cette affaire », a affirmé Qassemi, en arguant que la récente décision du président américain sur le statut de Qods n'a fait que rendre encore plus solidaires de nombreux pays, opposés à cette décision.
Pour Bahram Qassemi, la déclaration de la réunion ministérielle de la Ligue arabe en réaction à la décision de Trump n'a pas été suffisamment forte. Par contre, il a souligné que la RII, tout comme dans le passé, resterait attachée à la cause palestinienne et poursuivrait ce chemin avec des pays alliés.
Concernant les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite, le diplomate a affirmé que la RII n’avait reçu aucune demande de la part de la Tunisie, dans le sens d’une médiation entre Téhéran et Riyad. En espérant que l’Arabie saoudite cesse de massacrer les Yéménites; Qassemi a souhaité que Riyad cesse également d'inventer des ennemis fictifs régionaux pour se dérober à ses problèmes internes.
En ce qui concerne la récente visite du ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, à Téhéran, le diplomate iranien a affirmé que des questions politiques, économiques, financières et bancaires, étaient au centre des entretiens du ministre britannique avec des responsables iraniens.
« Nous avons nos propres principes en ce qui concerne la politique étrangère dont entre autres le respect mutuel et la non-ingérence. La Grande-Bretagne ne fait pas exception à cette règle et nous espérons que les Britanniques sauront profiter de leur expérience du passé, pour franchir des pas positifs en faveur des relations avec l’Iran. »
« Le ministre britannique des Affaires étrangères a annoncé avec sérieux que la Grande-Bretagne restait fidèle à ses engagements pris dans le cadre du Plan global d’action conjoint (accord nucléaire) », a-t-il aussi indiqué. À ce propos, Qassemi a aussi affirmé que les désengagements américains envers l’accord nucléaire seraient aussi poursuivis.
Il a aussi parlé du dossier de Nazanin Zaghrari :
« Mme Zaghari est une personne à double nationalité. Mais au regard de Téhéran, elle est une Iranienne qui a été condamnée par la justice iranienne et qui purge sa peine en Iran. Eu égard aux questions d’ordre humanitaire, le ministère des Affaires étrangères évoquera cette question avec les responsables concernés, mais il s'agit bel et bien d’une affaire judiciaire. »
Qassemi a aussi fait allusion à la future visite du président français en Iran, une visite qui pourrait s’avérer constructive, pour parler de « certaines inattentions qu’on constate chez les responsables européens dans leurs prises de position sur la région ».
En ce qui concerne les allégations anti-iraniennes issues de la toute récente rencontre Netanyahu-Macron, Qassemi s’est exprimé en ces termes :
« Je préfère ne pas parler des allégations du Premier ministre du régime sioniste et je ne crois pas que ses déclarations soient exactes, car nous n’avons pas constaté de telles prises de position, côté français. »
Accord des Forces démocratiques syriennes avec l’armée irakienne pour sécuriser les frontières des deux pays
Les responsables de l'armée irakienne et les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont au terme d’une rencontre trouvé un compromis au sujet de la création d’un centre de coordination conjoint pour maintenir l’ordre et la sécurité des zones frontalières irako-syriennes.
Un compromis annoncé sur la page Facebook de cette coalition syrienne largement dominée par les Kurdes, membres des Unités de protection du peuple (YPG). L’opposition syrienne a pour sa part mis en exergue sur son site internet Baladi, l’accord conclu entre les forces militaires irakiennes et les FDS syriens. Lors de la réunion, étaient présents, côté irakien, Qassem Mohammed Saleh, le commandant des forces irakiennes déployées dans la région d’Al Jazira ainsi que son adjoint, Abdol Hossein et du côté syrien, plusieurs commandants des FDS.
La réunion s'est essentiellement concentrée sur la sécurisation des zones limitrophes entre les deux pays et sur les moyens d'en finir avec les éléments résiduels de Daech.
L’Argentine et le Chili bientôt colonisés par Israël
Défié sur ses principes les plus sacrés, le monde musulman défie à son tour une puissance US agonisante qui ne sait que dicter les frontières des États. De nombreux analystes dénoncent Trump pour avoir ouvert les portes de l'enfer. Pour certaines sources, Israël, soutenu par les Américains, compte sur l’essoufflement progressif de la révolte arabo-musulmane pour passer à l'étape supérieure. Mais rien n'est moins sûr : l'intifada, largement soutenue par le monde arabe et musulman, a déjà commencé en Cisjordanie et à Gaza et semble vouloir durer.
Israël est-il prêt à subir les impacts d'une guerre d'usure ? Une possibilité que des analystes n'écartent pas. Il existe pourtant en Israël des milieux qui pensent à d'autres possibilités :
"Les Argentins comme les Chiliens sont alarmés : ils estiment à 8 000 ou 10 000 par an les militaires israéliens qui viennent « faire du tourisme » en Patagonie, et ce depuis 40 ans, à 10 000 km du Moyen-Orient.
Combien cela peut-il coûter au gouvernement israélien ? Dans les années 1980 à 2000, ils faisaient de la randonnée et campaient dans des tentes consolidées où les groupes de jeunes fraîchement issus du service militaire se relayaient, pour deux semaines de vacances. Mais ils faisaient aussi des relevés topographiques, du repérage. Le drapeau israélien flottait triomphalement sur des plateaux inaccessibles. Maintenant, ils sont passés à une étape supérieure : 72 hôtels à San Carlos de Bariloche (station de ski), une colonie de peuplement à Lago Puelo, dont le centre est l’Hostal Onda Azul, et où 90 % des hôtes de passage sont Israéliens. Cet hôtel a sa page Facebook en yiddish ; les publicités et les claviers d’ordinateur, dans la région, sont en hébreu. Les implantations israéliennes se trouvent dans les provinces de Chubut, Río Negro, Neuquén, Santa Cruz. Sur ces immenses étendues, il est difficile d’approcher les propriétés terriennes israéliennes, reconnaissables en ce qu’elles sont fortifiées avec des barbelés, et que l’entrée y est impossible pour le commun des mortels : les chemins d’accès sont bouchés, les voies d’eau également..."