
تقي زاده
Maroc: vaste mobilisation dans les rues de Rabat sur le statut de Qods
À Rabat, capitale du Maroc, des milliers de personnes ont répondu, ce dimanche 10 décembre, à l’appel à manifester contre la décision du président des États-Unis, Donald Trump, de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, une option rejetée par la communauté internationale.
Le Fatah, principal mouvement palestinien, appelle à poursuivre ces manifestations et à les élargir.
Slogans anti-Trump en écharpes et drapeaux palestiniens, la rue marocaine a répondu en masse, ce dimanche, à Rabat, aux appels des organisations syndicales, des partis politiques ou encore des associations.

Le boulevard Mohamed V, artère principale de la capitale marocaine, était complètement bondé à la mi-journée. La circulation a été bloquée dans ce rassemblement de plusieurs milliers de personnes.
Avec RFI
Trump cherche à compenser ses échecs
"Sans aucun doute, avec la persistance musulmane sur la voie de la résistance, cette mesure américaine se terminera aussi par un échec", a-t-il souligné.
Les Palestiniens utiliseront tout leur pouvoir pour s'opposer à cette décision "imprudente" de l'arrogance mondiale, a déclaré Sheikh Qadura.
Il a exprimé son espoir que l'Intifada s'intensifiera pour l'élimination de toutes les terres palestiniennes des forces ennemies.
Le religieux a également appelé à la solidarité de toutes les nations musulmanes du monde avec le peuple palestinien et de son soutien total à la Palestine.
Cheikh Qadura était parmi les participants à la 31ème Conférence Internationale de l'Unité Islamique qui s'est tenue à Téhéran plus tôt cette semaine.
Trump a officiellement déclaré la ville contestée de Quds, la capitale d'Israël, malgré les avertissements du monde entier selon lesquels la mesure est susceptible de déclencher une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient.
Dans un discours à la Maison Blanche mercredi, Trump a déclaré que son administration allait également commencer un processus de longue date de déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv vers la ville sainte.
L'annonce a été un changement majeur par Washington qui renverse les décennies de la politique étrangère américaine.
Les dirigeants palestiniens avaient auparavant averti que cette mesure menacerait une solution à deux Etats.
Israël a occupé Quds de l'Est depuis la guerre de 1967 au Moyen-Orient. Il a annexé la zone en 1980 et la considère comme son domaine exclusif. En vertu du droit international, la zone est considérée comme un territoire occupé.
Confrontation russo-américaine dans le ciel syrien
Le ministère russe de la Défense a réagi aux accusations du Pentagone qui affirmait dans les colonnes du New York Times que des avions russes se seraient dangereusement approchés d’appareils américains dans le ciel syrien.
La plupart des rapprochements qui ont eu lieu entre des avions russes et américains au-dessus de la vallée de l’Euphrate sont liés aux « tentatives de l’aviation américaine d’empêcher l’élimination de Daech », a déclaré ce samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Ce commentaire intervient en réaction aux propos tenus par des responsables du Pentagone, qui dans un entretien au New York Timeset CNN ont accusé les forces russes de s’approcher dangereusement des appareils américains, violant ainsi « leur espace aérien à l’est de l’Euphrate ».
Revenant dans son discours sur un incident qui a eu lieu au-dessus de la rive occidentale de l’Euphrate le 23 novembre, M. Konachenkov a expliqué qu’un avion américain était alors en train d’« empêcher activement deux chasseurs russes Su-25 de remplir leur mission, qui consistaient à détruire un poste d’appui de Daech près de Mayadin ».
« Le F-22 tirait des leurres et avait recours à l’aérofrein tout en effectuant des manœuvres imitant un combat aérien », a déclaré le responsable.
Il a ajouté qu’après le rapprochement d’un russe Su-35, l’appareil américain a cessé de manœuvrer et « s’est dépêché de s’éloigner dans l’espace aérien irakien ».
« Notons que la partie américaine n’a pas trouvé de réponse pour expliquer au commandement russe à Hmeimim cet incident, ainsi que de nombreux autres survenus dans le ciel syrien », a conclu M. Konachenkov.
Avec Sputnik
Palestine : 80 personnes blessées ou asphyxiées lors d’affrontements
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans un communiqué que quelque 80 personnes ont été blessées ou asphyxiées lors d’affrontements avec les forces d’occupation à Gaza et en Cisjordanie.
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans un communiqué qu’une soixantaine de personnes en Cisjordanie et une vingtaine d’autres à Gaza ont été blessées par des tirs de balles réelles et en caoutchouc ou asphyxiées par des grenades de gaz lacrymogène, a rapporté Fars News.
À la suite de la reconnaissance par Trump de Qods comme capitale d’Israël, des affrontements opposant les Palestiniens aux militaires israéliens ont éclaté.
Les États-Unis et Israël ont commis l’erreur la plus stupide de leur histoire
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que les États-Unis et Israël avaient commis l’erreur la plus stupide de leur histoire au sujet de Qods et que grâce à Dieu, la noble Qods serait le cimetière du régime israélien.
« Tout cela est un prélude à la destruction de la mosquée al-Aqsa et les musulmans doivent savoir qu’ils ont à faire face rapidement à ce complot néfaste et que le temps presse », a averti le général Mohammad Ali Jafari, commandant en chef du CGRI en allusion à la récente décision de l’administration américaine de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods et de reconnaître cette ville comme capitale d’Israël.
« Les États-Unis et Israël ont commis l’erreur la plus stupide de leur histoire contre Qods et grâce à Dieu, la noble Qods sera le cimetière du régime factice d’Israël », a affirmé le général Jafari.
« Cette décision est un prélude à la négation totale du droit à l’existence de la Palestine et du droit de vivre des Palestiniens dans ce pays. À cette fin, ils ont même ignoré et méprisé jusqu’à leurs anciens amis au sein de Fatah », a-t-il indiqué.
« Nous disposons d’informations selon lesquelles cette décision est le résultat des consultations, des accords et des coordinations en coulisse avec certains pays arabes, notamment l’Arabie saoudite », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Le régime saoudien cherche par tous les moyens à faire en sorte que la prise de position des musulmans contre les récents crimes des États-Unis reste de simples paroles. Ils ont convenu avec les États-Unis et Israël que rien n’aurait lieu pour protéger Qods et que la question de la Palestine sortirait du cercle des intérêts et des préoccupations du monde musulman. »
« Tout comme au Kurdistan, au Liban et au Yémen, l’Oumma musulmane fera tomber à l’eau les complots des ennemis et punira les criminels », a-t-il poursuivi.
« Les défaites successives essuyées par l’ennemi dans la région ont bouleversé tous ses calculs et décisions. Dans une telle situation, ce que doit faire le monde musulman, c’est de ne pas rater les occasions qui se présentent », a-t-il affirmé.
Qods : la Guinée-Conakry désapprouve la décision de Donald Trump
La Guinée-Conakry s’est dite préoccupée par la décision du président américain Donald Trump de proclamer Qods capitale d’Israël.
Dans un communiqué rendu public le vendredi 8 décembre, le gouvernement de la Guinée-Conakry a qualifié de préoccupante la reconnaissance par Donald Trump de Qods comme capitale d’Israël.

Le porte-parole du gouvernement guinéen Damantang Albert Camara a déclaré que son pays partageait le communiqué du président de la Commission de l’Union africaine et qu’il était sur la même longueur d’onde que lui.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine a exprimé, le jeudi 7 décembre, sa profonde préoccupation quant à la décision du gouvernement américain de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, affirmant que ceci pourrait accroître la tension dans la région.
L’Union africaine avait déjà fait part de sa solidarité avec le peuple palestinien et soutenu les efforts légitimes de ce peuple pour créer un État indépendant ayant pour capitale la noble Qods.
Pour rappel, le président américain Donald Trump a proclamé, le mercredi 6 décembre, à la Maison-Blanche, Qods comme capitale d’Israël et demandé au département d’État de se préparer à transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
Londres n’approuve pas la décision unilatérale de Washington (Johnson)
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s’est entretenu, ce samedi 9 décembre, avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani, des derniers développements internationaux ainsi que des relations bilatérales.
Lors de cette rencontre, M. Chamkhani s’est dit mécontent du volume des échanges et des coopérations économiques Téhéran/Londres dans la période post-sanctions, affirmant que l’amélioration des relations bancaires dans ce domaine pourrait être un prélude à l’essor des coopérations bilatérales dans d’autres domaines.
Critiquant les pays européens et les États-Unis pour leur désengagement envers le Plan global d’action conjoint (PGAC), M. Chamkhani a déclaré que le comportement de Washington envers le PGAC était catastrophique et que la poursuite de cette approche discréditerait davantage les États-Unis sur la scène politique mondiale et mettrait en cause les accords internationaux.
La non-confirmation par Trump de l’accord nucléaire prouve que les États-Unis ne respectent pas les accords internationaux, a dit le responsable iranien avant d’ajouter : « Vu la passivité d’autres parties envers les attitudes défavorables de Washington, l’Iran a pris les décisions nécessaires sur la base de ses intérêts nationaux et de ses responsabilités. »
En allusion à la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran l’a qualifié de « service inattendu rendu au monde musulman ».
« La Palestine est un pays uni avec une capitale unique et par la nouvelle décision de Washington, la cause palestinienne deviendra prioritaire au sein du monde de l’islam et les musulmans seront de plus en plus solidaires pour combattre le régime infanticide d’Israël et recouvrer les droits du peuple opprimé de la Palestine », a-t-il précisé.
Tout en insistant sur le droit du peuple palestinien à élire son gouvernement et à choisir le nom de son pays, M. Chamkhani a déclaré qu’indubitablement, le peuple palestinien ne choisirait pas le nom d’Israël pour son pays et que cela signifierait l’élimination d’Israël de la carte.
De son côté, Boris Johnson a tenu à faire allusion à l’impératif de conjuguer des efforts afin de résoudre les problèmes faisant obstacle au bon déroulement et à l’application de l’accord nucléaire, notamment les échanges financiers et les relations bancaires, avant de préciser que le PGAC est un accord international et multilatéral dont l’application dans sa totalité serait en faveur de la paix et de la stabilité mondiales.
Insistant sur l’opposition de Londres à la décision unilatérale de Washington de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Qods, il a réitéré que les actions unilatérales compliqueraient l’accès à la paix.
« Londres n’a pas l’intention de transférer son ambassade à Qods et elle restera à Tel-Aviv », a précisé M. Johnson.
Les terroristes sont venus en Irak des États-Unis et de Grande-Bretagne (Jaafari)
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, a affirmé que les terroristes en Irak étaient venus de plus d’une centaine de pays, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais que pas un seul n’était venu d’Iran.
« La victoire de l’Irak sur Daech est le fruit des efforts sincères des forces de sécurité, des partis politiques et du gouvernement, qui s’est employé à unir les forces face à Daech », a précisé Jaafari à la tribune du sommet « Dialogue de Manama ».
« Vraiment, je n’ai pas vu que l’Iran avait expédié des terroristes en Irak. Lorsque les daechistes sont entrés en Irak, l’Iran a dit qu’il était prêt à apporter son aide et nous lui avons demandé des conseillers militaires », a-t-il ajouté.
« Les terroristes venus en Irak sont de 124 nationalités différentes, dont des Américains, des Britanniques et des ressortissants des pays du golfe Persique et de l’Asie du Sud-Est », a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les Hachd al-Chaabi, il a affirmé qu’il s’agissait d’une milice populaire formée après la promulgation de fatwas par les grandes sources d’imitation d’Irak, notamment l’Ayatollah Ali Sistani.
Qods : Mike Pence n’est le bienvenu ni en Égypte ni en Palestine
Pour protester contre la décision américaine de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, certaines figures politiques et religieuses du monde musulman et chrétien ont décidé de boycotter les responsables américains, dont le vice-président Mike Pence, qui doit effectuer une visite dans les territoires palestiniens et en Égypte dans la seconde moitié de décembre.
L’Église copte orthodoxe a décliné une offre de rencontre avec le vice-président américain Mike Pence, qui doit se rendre ce mois-ci en Égypte, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, rapporte samedi l’agence de presse égyptienne Mena.
L’Église a refusé de le rencontrer en mentionnant la décision annoncée mercredi par le président des États-Unis Donald Trump pour la décrire comme prise « à un moment inopportun et sans tenir compte des sentiments de millions de personnes », écrit l’agence Mena.

De même, le grand imam d’al-Azhar a annulé une rencontre avec le vice-président des États-Unis Mike Pence pour la même raison, a indiqué aujourd’hui cette influente institution islamique basée au Caire.
Dans un communiqué, Ahmed al-Tayeb a indiqué qu’il était revenu sur sa décision de rencontrer Mike Pence, selon le communiqué.
Le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas ne recevra pas non plus le vice-président américain Mike Pence, a annoncé samedi un conseiller du président palestinien, après la décision unilatérale américaine.

« Il n’y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine », a dit Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.
La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Qods capitale d’Israël a suscité dans les territoires palestiniens des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.

« Avec leur décision sur Qods, les États-Unis ont franchi toutes les lignes rouges », a souligné le conseiller du président Abbas.
Un cadre du parti du président Abbas avait auparavant affirmé à l’AFP que le vice-président américain n’était pas le bienvenu en Palestine.
« Le président Abbas ne l’accueillera pas à cause de l’annonce du président Trump », avait affirmé Jibril Rajoub.
Avec les médias
L’Irak a été totalement nettoyé de la présence des daechistes
Après que les forces armées irakiennes ont pris aujourd’hui, samedi 9 décembre, le contrôle de toutes les frontières de l’Irak, le Premier ministre de ce pays a fait part de la fin de la guerre contre Daech.
« Les forces de sécurité ont pris le contrôle de toutes les frontières irakiennes avec la Syrie », a annoncé Haïder al-Abadi, Premier ministre irakien et commandant en chef des forces armées, à l’occasion d’une conférence de presse internationale à Bagdad, a rapporté l’agence de presse ISNA.
« L’unité de la nation irakienne a finalement vaincu le groupe terroriste Daech, un groupe terroriste qui ne voulait pas que nous voyions ces jours victorieux et qui cherchait à nous faire retomber dans l’obscurantisme religieux », a ajouté al-Abadi.

Le Hachd al-Chaabi a fait part, il y a quelques heures, de la fin des opérations militaires à al-Jazeera et al-Badiya, dans l’ouest de l’Irak, et de la reprise totale des frontières avec la Syrie.
Le Premier ministre irakien a indiqué que cette victoire était le fruit de la solidarité de la nation irakienne face à l’ennemi.
Poursuivant ses déclarations, al-Abadi a fait allusion à Qods et a qualifié Israël de « petit État » avant de dire : « Personne ne pourra voler la Palestine. Personne ne peut lui ôter son identité ni celle de Qods ».
« Les nations changent. Il est temps de se réveiller. Le monde n’est pas notre ennemi. Nous devons gagner la confiance des peuples et des nations de la région. Nous devons guérir les maladies qui existent dans la société », a-t-il conclu.