تقي زاده

تقي زاده

Des appareils du régime israélien ont lancé, jeudi 7 décembre, dans la soirée des frappes aériennes contre des positions palestiniennes dans la bande de Gaza.

Les avions de chasse du régime israélien ont largué des bombes sur deux localités dans la bande de Gaza.

L’artillerie du régime israélien a également pilonné à deux reprises aujourd’hui, vendredi 8 décembre, un poste de contrôle des forces de la Résistance à l’est du camp des réfugiés palestiniens de Maghazi situé au centre de la bande de Gaza.

Le régime de Tel-Aviv prétend avoir frappé ces deux localités en riposte aux tirs de trois roquettes depuis Gaza vers le sud de la Palestine occupée. L'une d'elles aurait frappé le sud de la Palestine occupée alors que les deux autres auraient explosé avant d'atteindre leurs cibles, a prétendu l'armée israélienne.

Aux quatre coins du monde, depuis hier 7 décembre, une vague déferlante de colère a pris forme, pour protester contre la reconnaissance par Donald Trump de la ville de Qods, en tant que capitale d'Israël.

En Iran comme partout ailleurs, les Iraniens sont descendus dans la rue après la prière du vendredi pour crier haut et fort leur indignation envers la reconnaissance par le président américain de Qods comme capitale d'Israël. 

Manifestation anti-américaine à Téhéran, le 8 décembre 2017. ©IRNA

En Malaisie, les fidèles se sont rassemblés après avoir participé à la prière du vendredi, devant l'ambassade des États-Unis à Kuala Lumpur.

En Indonésie, des centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade américaine à Jakarta, en brandissant le drapeau de la Palestine. Entre 500 et 1000 personnes ont pris part à cette manifestation, selon la police de Jakarta.

Manifestation en soutien à Qods, le 7 décembre 2017 à Amman, capitale jordanienne. ©AFP

Au Yémen, les citoyens de Saada dans le nord du pays ont défilé et protesté contre la reconnaissance par Donald Trump de la ville de Qods comme capitale d'Israël. Les manifestants yéménites ont demandé aux Palestiniens de ne pas se fier aux régimes arabes qui emboîtent le pas à Israël et aux États-Unis.  

En Jordanie, des centaines d'étudiants ont pris part à de vastes manifestations de protestation où ils ont scandé des slogans contre les États-Unis et Israël et exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien.

Ces manifestations ont eu lieu dans plusieurs universités de Jordanie.

Manifestation en soutien à Qods, le 7 décembre 2017 à Sidon, au Liban. ©AFP

Au Liban, un grand nombre d'habitants des camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth ont brûlé les drapeaux d'Israël et des États-Unis.

Ils ont également appelé les autres habitants à rejoindre ce mouvement de colère. Idem pour l'Université de Beyrouth qui a été le théâtre d'une manifestation de protestation contre la récente décision de Donald Trump.

 

Au Pakistan, des centaines de manifestants sont descendus dans la rue à Islamabad, Karachi, Peshawar et plusieurs autres villes afin de soutenir le peuple palestinien.

Sur le plan diplomatique, le gouvernement pakistanais a demandé à Washington de passer en revue toute décision visant à modifier le statut légal et historique de Qods.

Manifestation en soutien à Qods, le 7 décembre 2017 à Lahore, au Pakistan. ©AFP

En Tunisie, un grand nombre d'habitants de la capitale (Tunis) sont descendus dans la rue, jeudi 7 décembre, à l'appel de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). Brandissant les drapeaux de la Palestine, les protestataires en colère scandaient des slogans contre les États-Unis et Israël et réclamaient l'expulsion de l'ambassadeur américain de Tunis.

Ils ont également appelé tous les pays à se mobiliser pour aider le peuple palestinien à remporter sa lutte équitable contre les Israéliens. Les manifestations similaires se sont déroulées dans d'autres villes de la Tunisie, en soutien à la souveraineté palestinienne de la ville de Qods.

Au Maroc, des étudiants et professeurs d'université se sont réunis à Guercif, chef-lieu d'une province éponyme, afin d'exprimer leur solidarité avec les Palestiniens.

Dans la foulée, l'Union marocaine du travail (UMT) a appelé les Marocains à se rassembler dimanche 10 décembre devant le bâtiment du Parlement.

Une manifestation de protestation en soutien à Qods le 7 décembre 2017, près de l'ambassade américaine à Ankara, en Turquie. ©AFP

En Turquie, les principales places des différentes villes ont accueilli les protestataires qui condamnaient haut et fort la récente décision de Donald Trump. Par ailleurs, des manifestants se sont réunis devant le consulat des États-Unis à Istanbul où ils ont scandé des slogans anti-américains et anti-israéliens en brandissant les drapeaux de la Turquie et de la Palestine. Une manifestation similaire s'est aussi déroulée à Ankara, près de l'ambassade américaine. 

En Allemagne, des centaines de personnes de nationalité arabe et de confession musulmane ont pris part à un rassemblement, pas loin de l'ambassade américaine à Berlin.

Les protestataires ont souligné que rien ne changeait l'identité arabo-islamique de Qods, "capitale éternelle de la Palestine".

Manifestation en soutien à Qods, le 7 décembre 2017 à Chicago, aux États-Unis. ©AP

Aux États-Unis, la ville de Chicago, appartenant à l'État de l'Illinois, a été la scène d'une manifestation lors de laquelle des milliers de personnes se sont dites hostiles à la décision de leur président.

Sur les pancartes, portées par les manifestants, étaient libellés des slogans comme: "Qods est une ligne rouge!", "États-Unis! Israël! Coupez-vous la main de Qods!"

Une manifestation semblable a eu également lieu à New York.

Manifestation en soutien à Qods, le 7 décembre 2017 à Chicago, aux États-Unis. ©AP

L’ambassadeur d’Iran à Ankara a annoncé qu’une réunion de l’Organisation de la coopération islamique sur le problème de la sainte ville de Qods aurait lieu la semaine prochaine, les 12 et 13 décembre.

Des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI seront présents à cette réunion.

Mohammad Ebrahim Taherian, ambassadeur iranien à Ankara, a déclaré à ce sujet :

« Après des échanges entre les présidents de la République islamique d’Iran et de la Turquie, il a été décidé d’organiser cette réunion de l’OCI en vue de nous unir et de prendre des mesures pour assurer la défense de la première qibla des musulmans du monde entier, à savoir la sainte ville de Qods, sans oublier le soutien qu’il nous faut apporter au peuple palestinien.

Pour toutes ces raisons, les 12 et 13 décembre 2017, nous tiendrons une réunion de l’OCI en présence d’experts, de ministres des Affaires étrangères et de chefs d’État des pays membres de l’OCI. »

L’ambassadeur iranien à Ankara a ajouté que ce plan malsain de Trump avait montré une fois de plus que l’ennemi cherchait à atteindre les musulmans, en profitant des différends qui existent entre eux. La réaction des dirigeants musulmans à l’annonce de Trump a ainsi montré que les musulmans restent unis malgré leurs différends.

Le ministère égyptien de l’Intérieur a fait état de l’arrestation de cinq personnes accusées de vouloir attenter à l’ordre public après la prière du vendredi de ce 8 décembre.

Les personnes interpellées faisaient partie du groupe des Frères musulmans. Elles avaient publié sur Internet des images antigouvernementales et envisageaient de mener des actions subversives.

Dans un communiqué publié sur la page Facebook du porte-parole de la sécurité égyptienne, on peut lire que les personnes arrêtées cherchaient à provoquer une vague de panique parmi les manifestants lors de la marche contre la décision de Donald Trump concernant Qods.

Le Conseil de sécurité se réunit en urgence sur la question de la sainte ville de Qods.

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a écrit sur Twitter : « Aujourd’hui, à la demande de la Suède et de sept autres États membres, la question de Jérusalem est examinée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Que Qods devienne la capitale commune d’Israël et de la Palestine est une question qui ne peut être résolue que par la négociation. Toutes les parties doivent prendre des mesures pour parvenir à la paix et la violence doit être évitée. »

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, au sein du Conseil européen à Bruxelles, le 13 novembre 2017. ©AFP

La décision du président américain de reconnaître la sainte ville de Qods comme la capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods a suscité de nombreuses critiques dans le monde entier. Aujourd’hui vendredi, de nombreux pays ont été témoins de manifestations de grande ampleur dénonçant les décisions irresponsables et insensées de Donald Trump.

Londres et Bruxelles ont conclu aujourd’hui, vendredi 8 décembre, un accord de compromis sur le Brexit.

Après une nuit de négociations, le « Monsieur Brexit » de l’UE, le français Michel Barnier, est parvenu à un accord avec son homologue britannique, David Davis, sur la situation des expatriés, le sort de l’Irlande et la facture du départ.

La deuxième phase des discussions, celle qui va régir la relation future entre l’UE et Londres, va donc pouvoir commencer et la date théorique de la concrétisation du divorce est le 30 mars 2019.

Les experts européens restent néanmoins sceptiques et ils avancent que les questions épineuses, à l’instar de la situation de l’Irlande, ne sont pas véritablement réglées.

Ce matin vendredi à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré lors d’une conférence de presse commune avec la Première ministre britannique, Theresa May : « La négociation a été difficile, l’accord d’aujourd’hui est un compromis. »

Juncker a rappelé que c’était surtout le sort des expatriés, qui représentent 3 millions d’Européens sur le sol britannique, qui avait été prioritaire : « Ils ont été prioritaires dans cette négociation. Leurs droits resteront les mêmes après le Brexit. »

Les Britanniques ont accepté toutes les conditions financières des Européens, qui exigeaient un chèque de « sortie » pour solde de tout compte d’environ 50 milliards d’euros.

L’agence AP a écrit que le compromis restait ambigu et que les déclarations des responsables semblaient contradictoires.

À cet égard, elle a souligné que d’une part, les Britanniques avaient promis de se retirer du marché commun de l’UE et de son union douanière et que de l’autre, le nouveau compromis annonçait qu’il n’y aurait pas de frontière rigide sous le contrôle strict de la police et des forces de sécurité entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. L’Irlande du Nord fait partie du territoire britannique. Or, après le Brexit, le Royaume-Uni n’aura qu’une seule frontière terrestre avec l’Europe, qui sera celle avec la République d’Irlande.

En effet, Theresa May a annoncé ce matin qu’il n’y aurait « pas de retour à une frontière dure » entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, comme cela avait été exigé par Dublin.

Nigel Farage, ancien président du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, a écrit dans tweet que ce nouvel accord de compromis « est une bonne nouvelle pour Mme May parce que nous pouvons passer à l’étape suivante de l’humiliation ».

Avec Le Monde

Le vice-ministre des Affaires religieuses du Bangladesh a indiqué que la sédition est l’arme la plus dangereuse de l’ennemi. Ce dernier crée la sédition entre les sunnites et les chiites pour perturber le vrai visage de l’islam, a-t-il dit. 
 
L’unité islamique reviendra à sa place première et l’offensive des ennemis sera finie en échec. La conférence dans laquelle nous sommes réunis augmente notre espérance pour la réalisation de plus de l’Unité, a déclaré Feyz Ahmad Buyan, vice-ministre des Affaires religieuses du Bangladesh.

La chose la plus dangereuse à laquelle l’ennemi a recouru est la sédition entre les chiites et les sunnites pour perturber le vrai visage de l’islam, alors que le vrai islam appartient à tous les moments, a-t-il précisé.

En remerciant les efforts de l’Iran dans le domaine du rapprochement des écoles islamiques, il a indiqué les progrès réalisés par l’Iran. Vos progrès a suscité l’inquiétude des ennemis, a-t-il ajouté.
 
Le titre de la 31e conférence de l’Unité islamique est important et nous devons essayer de réaliser ce titre en pratique. 
 
Il me semble nécessaire de remercier l’Iran pour l’initiative de l’organisation de la conférence de l’Unité islamique, a déclaré Ebrahim Jafari, ministre irakien des Affaires étrangères.

Des oulémas et des scientifiques issus des pays islamiques participent à cette conférence et la continuité de ces conférences est une question très importante. Le titre de la 31e conférence de l’Unité islamique est important et nous devons essayer de réaliser ce titre en pratique. L’unité est insistée dans beaucoup de versets coraniques, a indiqué M. Jafari dans la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique.

Dieu a dit dans son coran que nous vous avons créé dans les différents groupes  et ethnies pour que vous vous connaître. Il me semble nécessaire de dire que l’unité islamique prend son sens à travers de ces différences, a-t-il insisté.

Dieu a présenté l’Homme comme son représentant sur la Terre, cela est une grande responsabilité qui doit devenir conforme avec la rationalité de l’Homme, a-t-il suivi.

M. Jafari insiste sur le facteur de la rationalité. A côté des éléments l’éthique et l’amitié que Dieu a mis dans le cœur de l’Homme, la question de l’unité devient importante à travers de ces divergences, a-t-il expliqué.

Les deux éléments de l’éthique et de la rationalité atteignent leur perfection dans le noble prophète de l’islam, a-t-il marqué.

La tenue de ces conférences est très importante. La croyance des musulmans a causé la défaite des groupes terroristes en Irak, a-t-il poursuivi.

Le rôle des femmes est très important dans la société. En Irak libérée des mains des groupes terroristes, la place des femmes sera distinguée, a-t-il ajouté.
La secrétaire général de l’assemblée des Femmes musulmanes a informé de la création des représentations de cette assemblée dans de différents pays islamiques. Dans les jours d’avenir, le bureau de cette assemblée sera établi en Tunisie, a-t-elle indiqué. 
 
Cette assemblée a pu mener de grandes mesures depuis sa création avec la participation des femmes élites du monde musulman, a dit Mme. Touba Kermani dans la 16e réunion du conseil d’administration de l’assemblée des Femmes musulmanes en présence de l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

La tenue de la cérémonie ‘’ Fatemeh, dame de la gentillesse dans 26 pays islamique et les provinces iraniennes proches de la frontière iranienne, le workshop pour les femmes, la famille et la religion islamique font partie des activités de cette assemblée, a dit Touba Kermani.

Mme. Kermani a informé de la création des représentations de cette assemblée dans de différents pays islamiques. Actuellement, le bureau central de cette assemblée se trouve à Téhéran et nous avons une représentation en Irak dans la ville de Karbala, a-t-elle ajouté.

La représentation de cette assemblée sera ouverte en Tunisie et centrée sur les femmes de ce pays. Avec les planifications faites et en coopération avec les femmes élites de différents pays islamique, nous sommes en train de préparer l’inscription de cette assemblée dans la Nation Unie, a-t-elle  marqué.
De bonnes décisions ont été prises et de bonnes discussions ont présentées que le bilan de ces sujets seront réalisées dans différents pays islamique sous une forme pratique, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
  
 
 De bonnes décisions ont été prises dans la conférence à propos du monde musulman. Les solutions et des objectifs ont été désignés pour le monde musulman, a dit l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique qui a lieu dans la salle de conférence de la Télévision et Radio iranienne.

Les résultats de ces discutions seront transformés dans les plans pratiques pour de différents pays, a-t-il précisé.

Nous espérons que cette conférence a des résultats pratiques pour l’islam et la communauté islamique, a-t-il espéré.

Pendant la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique, des personnalités religieuses et des penseurs prennent également leur discours.