تقي زاده

تقي زاده

A l'occasion de l'anniversaire du Noble Prophète (PSL), les musulmans des pays arabes et islamiques organisent des célébrations sous diverses formes et pratiquent différents rituels.
 
 
 
dimanche, 03 décembre 2017 15:19

Émirats: une centrale nucléaire visée

L'armée yéménite et Ansarallah ont pris pour cible de leur missile un réacteur à Abou Dhabi. Le missile a été de type croisière et il a visé, selon la télévision yéménite, un des quatre réacteurs nucléaires dans la ville d'Abou Dhabi. 

Centrale nucléaire Barakah. (Photo d'archives)

Selon Al Masirah, les unités balistiques de l'armée yéménite et d'Ansarallah, ont visé par missile l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire " Barakah" à Abou Dhabi. Première centrale nucléaire des Émirats, le site d'un coût de 30 milliards de dollars, est situé à 53 kilomètres à l'ouest de la ville d'Al-Rawis.

Elle est d'une capacité de production de 5600 MWs. Composée de 4 réacteurs de type APR-1400, la centrale qui fonctionne à eau lourde a été conçue par le constructeur coréen KEPCO. La centrale aurait dû devenir opérationnelle en 2018

Ansarallah a revendiqué cette frappe au missile contre les Emirats qui a eu lieu " en réponse au bombardement sauvage la veille de la ville de Sanaa". 

Mise en garde

Vendredi, la capitale yéménite, Sanaa a été le théâtre des violences qui ont opposé une frange des forces pro-Saleh, ancien président yéménite aux forces d’Ansarallah, soit les deux entités des forces nationales yéménites qui font face depuis mars 2015 à l’agression sauvage de Riyad. Selon Rai al-Youm, les Émirats suivis de l’Arabie saoudite auraient été à l’origine de ces violences qui ont fait des dizaines de morts du côté de la Résistance yéménite. Le plan Abou Dhabi-Riyad consistait à ramener au pouvoir le fils d’Ali Abdallah Saleh à Sanaa.

Le journal affirme que des contacts serrés auraient eu lieu ces deux dernières semaines entre Ali Abdallah Saleh et l’Arabie saoudite pour faire ramener au pouvoir le fils de Saleh. Le plan aurait dû se compléter dans la capitale yéménite, une fois la première étape réussie.

Toujours selon le journal, ce serait la famille régnante aux Émirats qui auraient planifié ce coup d’État pour parer à la défaite militaire d’envergure que Riyad et ses alliés ont subi au Yémen.

Le porte-parole d’Ansarallah a annoncé dimanche avoir repris le contrôle de tous les quartiers du sud et avoir encerclé « les résidus des traîtres » dans le reste de la capitale.

dimanche, 03 décembre 2017 15:19

Israël pris de court par les Pantsir

Israël a tiré dans la nuit de vendredi à samedi cinq missiles contre une localité située à Al-Kiswah, à 14 kilomètres de la capitale syrienne, Damas.

Rare confession, le Premier ministre israélien a revendiqué samedi dans une courte vidéo cette attaque qu’il a justifiée au nom de sa « lutte contre la présence iranienne en Syrie ». Evidemment, sans preuve ni justificatif, le régime de Tel-Aviv prétend avoir visé « une base iranienne ».

Mais ce que Netanyahu ne reconnait pas, c’est l’interception de deux des cinq missiles tirés par l’armée israélienne dans le ciel de Damas. Ce sont des batteries de missiles « Pantsir S-1 » russes qui ont intercepté les missiles israéliens.

Ces batteries antimissiles sont placées sur l’ordre direct des officiers russes largement présents dans les bases de DCA syriennes. Les sources syriennes affirment que les forces russes ont reçu l’ordre strict de Moscou de «  tirer » contre toute attaque visant les « bases russes » ou des régions qui se trouvent à leur proximité.

dimanche, 03 décembre 2017 15:15

Ankara s'éloigne-t-il de l'axe Occident/Israël?

Les derniers complots fomentés par l'axe Occident/Israël dans la région ne sont pas, du tout,  en faveur de la Turquie, et c'est pour cette raison qu'Ankara aurait décidé de se démarquer de ses anciens alliés.  Interviewé par l'agence de presse Tasnim, un analyste turc estime que « la poursuite de la coopération Ankara/Occident ne pourrait avoir d'autre résultat que l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas ».

En allusion aux préoccupations d’Ankara quant aux projets ambitieux d’Israël et de l’Occident dans la région, le politologue turc, explique au journaliste de Tasnim News ses propres interprétations sur les effets des approches régionales de l'Alliance Occident/Israël sur la diplomatie d’Ankara. Il en arrive au fait que la poursuite de la coopération entre Ankara et de l'axe Israël/Occident ne pourrait avoir d'autre conséquence que la décomposition de la Turquie.  « L’Occident n’a pas quand même pu s’adapter au nouveau changement de cap de la Turquie », indique Zia Turk Ilmaz.

Turk Ilmaz dit au journaliste de Tasnim :

« La défaite des conspirations d’Israël, de la coalition saoudienne et bien sûr de leurs partenaires occidentaux en Irak et en Syrie, qui a été bien entendu au détriment de la Turquie, l’a poussé à revoir son approche régionale, à s'éloigner de ses anciens alliés et à rejoindre le tandem Iran-Russie. Certes l’implication de l’Occident dans le coup d’État avorté en 2016 contre le gouvernement d’Erdogan a joué un rôle important dans le nouveau revirement du gouvernement turc. Dans une telle conjoncture, l’Occident ne peut pas cacher sa colère contre Ankara. »

Dans une autre partie de son entretien, l’analyste turc souligne :

«  Le gouvernement d’Erdogan semble désormais ne plus plaire à l’Alliance Occident/Israël, dirigée par les États-Unis, puisque la Turquie ne leur sert plus d'un outil pour réaliser leurs visées dans la région », explique Turk Ilmaz.

En ce qui concerne les retombées qu’aurait pu entraîner la poursuite de la coopération entre Erdogan et l’Occident et Israël, l’analyste turc s’exprime en ces termes :

«Si Ankara continuait de s’aligner sur la politique régionale de l’Alliance Occident/Israël, cela risquerait d’aboutir à l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas. L’Occident paraît ne pas vouloir accepter la volte-face des autorités turques, et c'est cela qui s’explique la suspension des aides de l’UE à la Turquie. »   

Samedi, les Émirats arabes unis (ÉAU) ont déclaré que la récente campagne militaire menée par l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, contre les révolutionnaires houthistes sera bénéfique pour le peuple yéménite. 
 
"Le soulèvement dans la capitale du Yémen, Sanaa, est le signe d'un réveil après le cauchemar,'' a tweeté le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash.

Plus tôt dans la journée, M. Saleh a exhorté les parties concernées à engager des pourparlers avec la coalition conduite par l'Arabie saoudite, y compris avec les forces des ÉAU, afin de mettre un terme à la guerre au Yémen, un appel que l'Arabie saoudite a salué.


La coalition conduite par l'Arabie saoudite lutte au Yémen à la fois contre les révolutionnaires houthistes et le parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh depuis mars 2015 pour soutenir le gouvernement reconnu au plan international dirigé par le président Abd-Rabbu Mansour Hadi.

Les tensions entre les houthistes et le parti de M. Saleh ont éclaté mercredi lorsque des partisans de M. Saleh ont refusé l'accès de la mosquée d'al-Saleh, au sud de Sanaa, aux houthistes, afin de sécuriser une cérémonie religieuse célébrant l'anniversaire du prophète Mahomet.
Le président iranien Hassan Rohani a inauguré dimanche le nouveau port de Chabahar, dans le Sud-Est de l'Iran, sur la côte de l'océan Indien, et dont Téhéran espère faire une plateforme commerciale régionale. 
 
 
 
"Le port a un emplacement stratégique" permettant "de relier les côtes africaines et asiatiques à l'Asie centrale" par l'axe routier et ferroviaire nord-sud que l'Iran est en train de renforcer parallèlement à sa frontière orientale avec le Pakistan et l'Afghanistan, a déclaré M. Rohani lors de la cérémonie d'inauguration retransmise par la télévision d’État.

Selon le chef de la Direction des ports iraniens cité par la télévision, trois premières cargaisons de blé indien à destination de l'Afghanistan ont été déjà déchargées à Chabahar.

Selon les médias iraniens, la construction de ce nouveau port, qui permet l'accostage de navires porte-conteneurs géants (d'un poids à vide compris entre 100.000 et 120.000 tonnes), a coûté un milliard de dollars, dont 235 millions financés par l'Inde, qui cherche à avoir un accès aux marchés de l'Iran, de l'Afghanistan et des pays d'Asie centrale, en contournant le Pakistan.

"Chabahar va devenir prochainement un important pôle commercial pour l'Iran", a déclaré de son côté le ministre des Transports, Abbas Akhoundi, lors de la cérémonie d'inauguration.

Le nouveau port a été construit par Khatam al-Anbia, conglomérat dépendant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays. Les travaux, commencés il y a dix ans, se sont accélérés ces dernières années.

Parallèlement, l'Iran poursuit un grand projet de développement routier et ferroviaire le long de l'axe Machhad (Nord-Est) -Zahedan (Sud-Est) - Chabahar, destiné à faciliter les échanges avec l'Afghanistan et l'Asie centrale.

M. Rohani a également souligné la place importante de Chabahar en tant que seul port d'envergure du pays en dehors du golfe Persique.

Le port de Chabahar est encore appelé à grandir : après la première phase inaugurée dimanche, les autorités prévoient des travaux d'extension pour les quatorze années à venir.
dimanche, 03 décembre 2017 15:12

Les chagrins des Rohingyas font pleurer le pape

Le pape François a confié samedi avoir "pleuré" en écoutant la veille à Dacca seize réfugiés musulmans rohingyas, et révélé que les rencontrer avait été "une condition" à son déplacement en Birmanie et au Bangladesh. 
 
"Je savais que je rencontrerais les Rohingyas, mais je ne savais pas où et comment, c'était la condition du voyage pour moi", a-t-il spécifié aux journalistes dans l'avion qui le ramenait à Rome après six jours de voyage.

Il a rendu un hommage appuyé au gouvernement du Bangladesh qui a permis aux réfugiés de venir à sa rencontre à Dacca, depuis leur camp du sud du pays. "Ce que fait le Bangladesh pour eux est énorme, un exemple d'accueil", a loué le pape.

Les réfugiés, "effrayés", ont formé une file indienne pour venir lui parler vendredi à l'issue d'une rencontre interreligieuse.

"Je pleurais, je cherchais à faire en sorte que cela ne se voit pas", a confié le pape. "Ils pleuraient aussi".

"Je me suis dis, +je ne peux pas les laisser partir sans leur dire un mot+", a raconté François qui a pris le micro pour leur demander "pardon" au nom de leurs persécuteurs.

François a précisé qu'une visite dans le plus grand camp de réfugiés au monde, où se trouvent 900.000 Rohingyas ayant fui la Birmanie, lui "aurait plu".

"Les choses ont été étudiées et ça n’a pas été possible, pour plusieurs facteurs, le temps, également la distance. Mais le camp de réfugiés est venu avec des représentants".

Il a aussi répondu à tous ceux qui se sont étonnés de sa grande prudence verbale en Birmanie, où il n'a jamais évoqué directement la minorité musulmane apatride et a évité de l'appeler par son nom, prohibé dans ce pays bouddhiste.
La défense aérienne de l'armée syrienne a intercepté et détruit samedi au moins deux missiles israéliens ayant visé "une position militaire" dans la province de Damas, a rapporté l'agence officielle Sana. 
 
"L'ennemi israélien a tiré à 00H30 (22H30 GMT vendredi) plusieurs missiles sol-sol en direction d'une position militaire dans la province de Damas", a rapporté l'agence samedi matin.
 
L'attaque a occasionné des "dégâts matériels", a-t-elle ajouté sans faire état de victime.

"Les défenses aériennes de l'armée syrienne ont pu faire face à l'agression, (...) détruisant deux des missiles", indique Sana, sans préciser la région.
Le président iranien Hassan Rohani a plaidé dimanche pour une résolution des crises au Moyen-Orient par le "dialogue" entre acteurs régionaux, sans interférence des "puissances étrangères". 
 
"Nous estimons que s'il y a un problème dans la région, il peut-être réglé par le dialogue", a dit M. Rohani dans un discours télévisé prononcé à l'occasion de l'inauguration d'un nouveau port à Chabahar, dans le sud-est de l'Iran.
 
"Nous n'avons besoin de rien de plus important" que le dialogue, a-t-il ajouté: "Nous n'avons besoin ni d'armes, ni de l'intervention des puissances étrangères. Nous pouvons nous-mêmes, dans l'unité, l'égalité et la fraternité, régler les problèmes par le dialogue."

"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.

L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.

Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".

"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.

Trump et son administration mendient pour une guerre nucléaire, dit la Corée du Nord.

Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, l'attitude du président américain Donald Trump qui est, selon lui, un "démon nucléaire" et un "perturbateur de la paix mondiale".

Le communiqué de la diplomatie nord-coréenne indique que Donald Trump et son administration "mendiaient pour une guerre nucléaire".

Trump "met en scène un pari nucléaire extrêmement dangereux sur la péninsule coréenne", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué qui qualifie également Trump de "démon nucléaire" et de "perturbateur de la paix mondiale".

Le communiqué avertit que si la péninsule coréenne et le monde s'engageaient dans une guerre nucléaire à cause de la folie de Trump et son administration, les États-Unis devraient en assumer la pleine responsabilité.

La déclaration a été parue après que l'agence de presse Yonhap a rapporté que six avions de chasse furtifs (Raptors) américains sont arrivés en Corée du Sud samedi 2 décembre pour un exercice aérien conjoint prévu du 4 au 8 décembre. Les F-22 ont fait escale en Corée du Sud. Selon Yonhap, les alliés envisagent de lancer des attaques simulées contre des cibles nord-coréennes.