تقي زاده

تقي زاده

Les discussions tenues entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar al-Assad ont eu un impact positif sur le processus des pourparlers du sommet tripartite de Sotchi, a estimé le porte-parole du président russe, ajoutant cependant qu’il reste encore beaucoup à faire.

Les trois présidents de l’Iran, de la Russie et de la Turquie s’étaient réunis la semaine dernière dans la ville balnéaire russe afin d’œuvrer au règlement à long terme du conflit syrien, une rencontre tripartite organisée à l’initiative du président russe suite à la visite surprise du président syrien Bachar al-Assad en Russie.

« Le président Poutine a commencé un marathon diplomatique [à propos de la Syrie], sans doute, ce processus se poursuivra d’une façon ou d’un autre. Il n’empêche qu’il reste encore beaucoup à faire », a dit ce dimanche 26 novembre le porte-parole du Kremlin lors d’un entretien télévisé sur la chaîne télévisée Russia-1.

Le porte-parole a estimé que la rencontre surprise de la semaine dernière entre le président syrien Bachar al-Assad et son homologue russe Vladimir Poutine en Russie avait eu un impact considérable sur le processus des discussions tripartites.

La ville balnéaire russe de Sotchi accueillera bientôt une conférence baptisée « le Congrès du dialogue national syrien » dans un triple objectif : réunir tous les protagonistes ethniques et confessionnels autour de la table des négociations, réécrire la Constitution et enfin préparer le terrain pour des élections en Syrie.

Selon Yediot Aharonot, le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, multiplie les efforts pour augmenter le budget de l’armée de 3,8 milliards de dollars, initiative approuvée par la Knesset.

Lieberman estime qu’« Israël a besoin d’ogives plus puissantes et davantage de missiles pour pouvoir faire face à l’influence grandissante de l’axe Iran-Russie-Syrie et à la situation inextricable du Moyen-Orient ».

« La demande de Lieberman n’est que la pointe de l’iceberg, rendue visible par les médias. Le reste de l’iceberg est immergé, il est en perpétuels changement et dérive, de la pire façon qui soit. Israël est menacé et si une guerre éclatait aux frontières du Nord, la situation serait extrêmement compliquée. La menace vient aussi bien du Liban que de la Syrie. En cas d’attaques au missile de l’Iran, les pertes civiles seraient considérables. Cette initiative de Lieberman est la première en son genre depuis qu’il est en charge du ministère des Affaires militaires en mai 2016 », écrit le journal. Et d’ajouter :

« Le chef d’état-major des Forces armées israéliennes n’est pas contre une augmentation du budget, mais il évite de se prononcer publiquement. Les autorités militaires et du ministère des Affaires étrangères s’accordent pour dire que l’axe de l’Iran représente potentiellement une menace. En premier lieu, les renseignements militaires et le Bureau de la programmation budgétaire s’occuperont des premières prévisions. Cependant, l’armée estime détenir tous les moyens pour défier la pire menace possible au nord.

Ce qui motive l’augmentation de 3,8 milliards de dollars du budget de la Défense israélienne, c’est les évolutions régionales des deux dernières années qui ont eu des impacts négatifs sur la sécurité en Israël : 1. L’axe iranien se dirige vers la formation d’un important arsenal ; 2. Les forces syriennes sont de plus en plus présentes sur le front nord d’Israël ; 3. Les forces russes sont encore plus opérationnelles en Syrie. Cette situation amenuise la capacité de l’armée israélienne à déjouer les attaques au missile en provenance de la Syrie et du Liban. Les radars russes et les systèmes de défense antimissile sont installés en Syrie. »

La chaîne de télévision israélienne Channel 10 prévoit un réchauffement entre Tel-Aviv et Le Caire, sur fond du récent attentat terroriste au Sinaï, en Égypte.

Channel 10 a diffusé, le dimanche 26 novembre, un reportage sur le récent attentat terroriste visant le Sinaï, en Égypte.

La chaîne israélienne s’est réjouie d’un éventuel réchauffement entre Tel-Aviv et Le Caire, sur fond de cet attentat terroriste.

« L’Égypte demandera très probablement à Israël d’acheminer un plus grand nombre de militaires au Sinaï pour participer aux opérations militaires conjointes. Il semble que l’attentat du Sinaï aboutira au renforcement des relations sécuritaires entre Israël et l’Égypte », indique Channel 10.

L’attentat terroriste duquel les Israéliens se réjouissent a fait plus de 305 morts chez les Égyptiens alors que les analystes y voient la trace des Israéliens.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a fait part de la participation de la Syrie à la conférence consacrée au dialogue national en Syrie qui aura lieu à Sotchi, en Russie.

La Turquie, la Russie et l’Iran ont convenu, lors du sommet tripartite de Sotchi, le 22 novembre, de tenir un Congrès du dialogue national syrien. 

Les victoires successives de l’armée syrienne et de ses alliés ont favorisé le terrain aux pourparlers syro-syriens. Par ailleurs, la République arabe syrienne a annoncé la tenue de cette conférence à Sotchi avec la participation de tous les courants sociaux du pays.

Le gouvernement de Damas a favorablement accueilli la création d’un comité pour l’examen de la Constitution actuelle et la tenue d’élections parlementaires conformément à la charte des Nations unies qui privilégie la souveraineté nationale des pays et le droit des peuples à l’autodétermination.  

Le Congrès du dialogue national syrien devrait se dérouler les 2 et 3 décembre prochains. Moscou a appelé les représentants de 33 groupes, partis et mouvements à prendre part à l’événement qui vise à trouver une sortie à la crise syrienne.

La Russie a dévoilé une initiative qui permettra aux membres des BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) de mettre sur pied un système d’échanges commerciaux unique au monde, fondé sur l’or au lieu du dollar. Cette initiative est déjà considérée comme faisant partie d’une campagne menée par la Russie et la Chine dans le but de marginaliser le dollar dans le commerce international au profit de l’or.

Selon le premier vice-président de la Banque centrale de Russie Sergueï Shvetsov, « cette initiative entrera en vigueur à la fois au sein des BRICS et au niveau des contacts bilatéraux entre les membres de ce bloc ».

Interviewé par l’agence de presse russe Sputnik, Sergueï Shvetsov a déclaré que l’idée, faisant toujours l’objet d’études par le bloc, avait été conçue en raison du manque de pertinence dans le système commercial traditionnel, dont le siège est à Londres.

« Le système commercial traditionnel basé à Londres et celui dont le siège est en Suisse perdent au fur et à mesure leur pertinence, si bien que de nouveaux pôles commerciaux ont émergé, tout d’abord en Inde et en Chine, puis en Afrique du Sud », a déclaré le premier vice-président de la Banque centrale de Russie.

Il a ajouté que ce système unifié permettrait la création de nouveaux critères de référence dans l’avenir.

Sergueï Shvetsov a également fait part d’un plan de Moscou visant à augmenter la quantité d’or qui existe dans les réserves russes.

La Russie a commencé à accélérer ses achats d’or dans le cadre d’une campagne visant à mettre en place un système commercial fondé sur l’or qui repose peu, voire pas du tout dans sa phase finale, sur le dollar américain.

Les rapports montrent que la Russie a acheté six millions d’onces (presque 187 tonnes) d’or depuis le début de l’année 2017.

La Chine, elle aussi, a commencé à acheter des lingots pour ainsi réduire sa dépendance au dollar.

La Chine et la Russie ont déjà mis en place un mécanisme permettant aux parties avec qui elles entretiennent des échanges commerciaux d’utiliser l’or afin de marginaliser le dollar dans les transactions commerciales.

Poursuivant leur opération de ratissage à travers tout le territoire irakien, les combattants de Harakat Hezbollah al-Nujaba sont parvenus, ce dimanche 26 novembre, à débusquer les rares éléments résiduels de Daech qui s’étaient réfugiés en plein cœur du désert de la Jazirah.

Les combattants du mouvement de la Résistance islamique al-Nujaba continuent à déloger les éléments terroristes de Daech à travers le territoire irakien et ont tendu une embuscade aux takfiristes en plein cœur du désert de la Jazirah, situé entre Mossoul et al-Anbar, dans la province de Ninive.

Au cours de la même offensive, les forces d’al-Nujaba ont pu libérer des mains des daechistes les installations pétrolières de Salaheddine, dans le nord de la province du même nom, au sud de Mossoul.

Rappelons que les installations pétrolières de Salaheddine faisaient 

Dans une interview exclusive avec Tasnim News, le 26 novembre, Abdul-Qader Azouz, conseiller du Premier ministre syrien, s’est penché sur la Syrie à l’ère post-Daech. « La coalition Iran-Syrie est stratégique et fondée sur le respect mutuel », a-t-il souligné.

Le 19 novembre dernier, la ville d’Abou Kamal, dernier bastion de Daech à la frontière entre la Syrie et l’Irak, a été libérée par l’armée syrienne. Depuis deux ans, la lutte antiterrorisme a pris des dimensions titanesques. Des milliers de kilomètres de territoires occupés par Daech ont été reconquis.

La Syrie à l’ère post-Daech  

Désormais, l’axe de la Résistance est entré dans l’ère post-Daech. Les ballets diplomatiques de Damas se sont intensifiés. Le récent voyage de Bachar al-Assad en Russie et sa rencontre avec Vladimir Poutine s’inscrivent dans ce cadre, a-t-il indiqué.

Une coalition Iran-Syrie stratégique

Évoquant le rôle conducteur de l’Iran dans les opérations de l’armée syrienne, M. Azouz a affirmé que la coalition Syrie-Iran était stratégique et basée sur le respect de la souveraineté nationale de chacun et la non-ingérence. Elle s’est fixé pour objectif de lutter contre le terrorisme qui a dépassé les frontières des pays. La mission des experts et des conseillers militaires iraniens déployés en Syrie est d’y restaurer la sécurité.

Damas veut réhabiliter sa souveraineté territoriale

Concernant la reprise du contrôle des régions assiégées comme Raqqa, Abdul-Qader Azouz a rappelé : « La ville de Raqqa fait partie intégrante de la Syrie. Par conséquent, les groupes kurdes sécessionnistes ne pourront pas s’y maintenir. La situation y est provisoire. Ils résistent grâce aux soutiens logistique et financier des États-Unis. De Raqqa, ils n’ont acquis que de la terre et des pierres, car toutes les infrastructures ont été détruites par les avions de la coalition internationale… Mais j’insiste sur le fait que le gouvernement de Damas et ses alliés œuvrent pour la réappropriation de toutes les régions syriennes. »  

Les Rohingyas actuellement réfugiés au Bangladesh qui vont retourner en Birmanie suite à l'accord conclu entre les deux pays devront d'abord vivre dans des abris temporaires ou des camps, a annoncé Dacca samedi. 
 
"Au départ, ils seront installés dans des abris temporaires ou des installations prévues pour un temps limité", a déclaré aux journalistes le ministre bangladais des Affaires étrangères A.H. Mahmood Ali.
 
"La plupart des villages ont brûlé. Où pourraient-ils donc retourner? Il n'y a plus de maisons. Où pourraient-ils vivre?", a-t-il expliqué, soulignant qu'il était "physiquement impossible" pour les réfugiés de regagner leurs habitations.

Vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé que les conditions n'étaient actuellement pas réunies pour assurer un retour "sécurisé et durable" des membres de cette minorité musulmane en Birmanie.
Plus de 30 migrants ont trouvé la mort et 200 autres ont été secourus samedi après le naufrage de deux embarcations au large des côtes libyennes, selon la marine libyenne. 
 
Les gardes-côtés libyens ont mené deux opérations de sauvetage au large de Garaboulli (60 km à l'est de Tripoli), a indiqué à l'AFP le colonel Abou Ajila Abdelbarri, un responsable des gardes-côtes à Tripoli.

"Arrivés sur place, nous avons découvert un premier canot pneumatique coulé où plusieurs personnes étaient agrippées à une partie de l'embarcation", a-t-il précisé.

"Nous avons pu sauver 60 personnes et récupéré 31 corps de l'eau", a-t-il dit.

Autour du deuxième canot, il y avait "140 survivants", a-t-il ajouté, sans préciser si des passagers étaient portés disparus.

"Les conditions climatiques de ces jours-ci semblent propices à l'envoi de migrants vers les côtes européennes à bord d'embarcations souvent vétustes" qui peinent à arriver à destination, a expliqué le responsable.

Selon le commandant Nasser al-Gammoudi, commandant de la vedette "Sabratha" des gardes-côtes de Tripoli, "75% du (premier) canot était immergé".

"Pendant plus de cinq heures (...), nous avons recherché d'autres survivants (...) Puis, attirés par des cris, nous avons pu secourir une femme", a-t-il indiqué.

Les rescapés ont été ramenés à la base navale de Tripoli où les autorités libyennes leur ont fourni de l'eau et de la nourriture, ainsi que des soins.

Les migrants interceptés ou sauvés par les gardes-côtes libyens sont généralement détenus dans de
Le Pakistan s'est réveillé dimanche en pleine incertitude après la dispersion ratée la veille d'un sit-in aux portes de la capitale, tandis que l'armée semble hésitante à intervenir dans la crise. 
 
"Hors de contrôle", "Chaos dans la capitale". La presse pakistanaise ne mâchait pas ses mots au lendemain de l'échec des forces de l’ordre à déloger quelques centaines de manifestants retranchés depuis trois semaines sur un pont autoroutier, paralysant la principale voie d'accès à la capitale.

Au moins six personnes ont été tuées et 230 blessées dans les affrontements qui ont opposé samedi les forces de l'ordre et des manifestants bien organisés.

"Mal préparée", l'opération n'a fait que renforcer la détermination des manifestants, et la vague de protestation a gagné d'autres grandes villes comme Karachi et Lahore, accuse le quotidien Dawn.

Appelée samedi soir en renfort par le gouvernement pour aider les autorités à "maintenir l'ordre sur le territoire d'Islamabad", la puissante armée pakistanaise ne s'est pas exprimée publiquement, ne laissant rien filtrer de ses intentions.

Aucun militaire n'était visible dimanche matin sur les lieux de la contestation, où police et manifestants étaient toujours face-à-face. Un journaliste de l'AFP a aperçu tôt dimanche une voiture et plusieurs motos apparemment incendiées par les manifestants à proximité du lieu du sit-in.

La manifestation est pilotée par un groupe religieux peu connu, Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP), qui exige la démission du ministre de la Justice, à la suite d'une polémique au sujet d'un amendement, finalement abandonné, qu'il lie à la très controversée loi sur le blasphème.