تقي زاده

تقي زاده

La médiatisation du rôle du général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, dans la bataille d’Abou Kamal a réfuté les allégations de Washington, qui prétend s’être accordé avec la Russie pour limiter le rôle de l’Iran en Syrie, et a renforcé la coalition du front de la Résistance dans sa volonté de libérer l’est de la Syrie.

« Sans l’ombre d’un doute, la bataille d’Abou Kamal n’était pas une bataille ordinaire, elle était, comme l’a considérée la chambre d’opérations des alliés de la Syrie, la mère de toutes les batailles. En effet, elle n’était pas une lutte contre Daech, mais plutôt contre les États-Unis, qui avaient mobilisé tous leurs moyens pour mettre fin à la souveraineté du gouvernement syrien sur cette importante région frontalière », est-il écrit dans un article du quotidien libanais Al-Binaa intitulé « Les raisons de la divulgation du rôle du général Soleimani lors de la bataille d’Abou Kamal ».

Et le journal d’ajouter : « L’importance stratégique de cette ville réside dans les tentatives des États-Unis de fixer des lignes rouges, en tentant par exemple d’interdire tout contact direct entre la Syrie et l’Irak. Mais la libération d’Abou Kamal est le fruit des efforts coordonnés déployés par la Russie, l’Iran et la Syrie. Les bombardiers stratégiques syriens bombardaient systématiquement les positions de Daech à Abou Kamal et dans ses alentours en vue de faire tomber à l’eau les tentatives US de perturber les missions des avions de combat syriens et russes et les contacts entre les unités militaires qui progressaient vers la Syrie. »

En divulguant le nom du général Soleimani, la Russie, la Syrie et l’Iran ont aussi donné une réponse aux allégations fallacieuses des États-Unis, qui prétendent avoir conclu un accord avec la Russie pour interdire toute présence de l’Iran en Syrie.

Le troisième message de cette médiatisation est que la coalition des pays alliés de la Syrie sera présente dans la lutte contre le terrorisme et dans les futurs affrontements, surtout lors des confrontations pour reprendre l’est de la Syrie, où se trouvent les forces américaines.

Téhéran a condamné fermement l’attaque terroriste survenue aujourd’hui dans une mosquée égyptienne et ayant fait 235 morts.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi vient de condamner l’attaque terroriste la plus meurtrière qu’ait connue l’Égypte dans toute son histoire. 

Des hommes armés ont ouvert le feu aujourd’hui vendredi sur des fidèles d’une mosquée à Bir al-Abd, un village du nord de la péninsule du Sinaï. Le bilan provisoire de cette attaque, qui n’a pour le moment pas été revendiquée, est de 235 morts et de 109 blessés.

« Les terroristes takfiristes, qui accumulent en ce moment de terribles défaites dans la région, n’hésitent pas à redoubler leurs efforts impitoyables pour redonner un souffle à leur idéologie et cela alourdit la charge des dirigeants régionaux qui doivent redoubler d’efforts et de vigilance pour intercepter les terroristes et faire bloc pour se battre contre eux. »  

Selon la chaîne libanaise Al-Manar, le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah vient également de condamner cette attaque perpétrée dans l’enceinte de la mosquée al-Rawda, située à environ 40 kilomètres d’al-Arish, la capitale de la province du Nord-Sinaï.

Le gouvernement égyptien a décrété un deuil national de 3 jours. 

Parmi les autres pays et organisations musulmanes qui ont condamné l’attaque, il y a la Russie, la Syrie, les Émirats arabes unis, le Liban, la Ligue arabe, le Parlement arabe et l’Organisation de la coopération islamique.

Au moins 235 personnes ont été tuées lors d’une attaque contre une mosquée située dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Suite à l’explosion d’une bombe et à des tirs d’individus armés dans une mosquée située à l’ouest d’al-Arish, dans la péninsule du Sinaï, au moins 235 personnes ont été tuées, selon la télévision d’État égyptienne. Au moins 75 personnes ont été blessées et les hôpitaux situés dans le nord de la péninsule du Sinaï sont en état d’alerte, selon le site d’information Youm 7.

Des policiers ont affirmé que des hommes armés avaient attaqué la mosquée al-Rawdah dans la ville de Bir al-Abd, à 40 kilomètres du chef-lieu de la capitale provinciale du Nord-Sinaï, al-Arish, au cours de la prière du vendredi. Les victimes sont pour la plupart des fidèles qui s’étaient rassemblés pour la prière.

Aucun groupe n'a jusqu'ici revendiqué l’attaque, qui porte la signature du groupe terroriste Wilayat Sinaï, affilié à Daech.

Le président Abdel Fattah al-Sissi a convoqué une réunion de sécurité d'urgence peu après l'attaque et annoncé trois jours de deuil national.

L’état d’urgence a été établi en octobre 2014, après qu'une attaque terroriste meurtrière eut provoqué la mort de 33 soldats égyptiens.

Ces dernières années, des militants ont mené des activités antigouvernementales et des attentats meurtriers, profitant de la tourmente qui a éclaté en Égypte après que le premier président démocratiquement élu du pays, Mohamed Morsi, eut été renversé par un coup militaire en juillet 2013.

Wilayat Sinaï a revendiqué la plupart des agressions. Le groupe a ensuite élargi ses attaques pour cibler les membres de la communauté chrétienne copte égyptienne ainsi que les étrangers qui visitent le pays. Cela a incité le gouvernement à imposer l'état d'urgence et à élargir une répression controversée qui, selon les critiques, a surtout visé les dissidents.

L’Iran est prêt à expédier ses navires de guerre dans le golfe du Mexique, a déclaré le commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi.

Le nouveau commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi, dans sa première conférence de presse du mercredi 22 novembre, a promis que l’armée maritime iranienne serait très prochainement en océan Atlantique pour hisser le drapeau iranien dans le golfe du Mexique.

« Des navires de guerre iraniens seront bientôt déployés dans le golfe du Mexique en Océan Atlantique », a déclaré le nouveau commandant de la marine iranienne. Il a confié aux correspondants des médias iraniens et étrangers: "Les navires iraniens accosteront dans divers pays sud-américains avant de hisser le drapeau de l'Iran dans le golfe du Mexique."

« Bien que le commandant de la marine iranienne n’ait fait aucune allusion aux États-Unis dans son point de presse, les côtes américaines constituent la destination principale des navires de guerre iraniens », prétendent certaines sources médiatiques occidentales.

Dans une autre partie de son entretien, le contre-amiral Khanzadi a souligné que le destroyer Sabalan, accompagné du navire logistique Bandar Abbas, stationnés dans le golfe du Bengale, partiraient au Bangladesh pour prendre part à la grande manœuvre de sauvetage des armées maritimes des pays riverains de l’océan Indien.

En allusion à la présence dynamique de la marine iranienne dans le symposium maritime des pays riverains de l’océan Indien, il a précisé: « La RII avait proposé la création d’un groupe militaire, chargé de protéger la sécurité des eaux de l’océan Indien en partenariat avec les pays de la région. La proposition à laquelle s'opposaient au début certains pays, a fini par être acceptée. »

En ce qui concerne le maintien de la sécurité des convois commerciaux de la RII, il a indiqué qu'une cinquantaine de flottes iraniennes étaient déjà déployées dans les eaux libres et internationales et que leur passage dans le canal de Suez, la mer Méditerranée, l’océan Atlantique et le golfe d'Aden avait même suscité la réaction des autorités américaines.

« La marine iranienne est la seule marine au monde capable d’être présente avec tous ses équipements et armements dans un port étranger », a-t-il poursuivi.

Source des photos: Mizan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas exclu, jeudi 23 novembre, un contact avec son homologue syrien Bachar al-Assad au sujet des Kurdes.

Devant un parterre de journalistes, Recep Tayyip Erdogan a été interrogé sur un possible contact avec Bachar al-Assad.

« Tout dépend de la situation. On ne peut pas rejeter la possibilité d’un contact car les portes de la politique sont toujours ouvertes jusqu'au dernier moment », a-t-il souligné.

Quant au dialogue national en Syrie, Erdogan a déclaré que tous les groupes et toutes les fractions y seraient invités, indiquant que la position d’Ankara vis-à-vis des « organisations terroristes telles que les YPG et PYD » restait claire:« Poutine partage notre inquiétude au sujet des YPG et PYD et le président Bachar al-Assad s’oppose également à une telle entité. »

Le président turc a ensuite ajouté que « ce ne sont pas les Kurdes qui préoccupent Ankara mais les organisations terroristes ».

Dans la foulée, les médias turcs ont fait part d’un possible contact téléphonique entre Erdogan et al-Assad pour examiner le dossier des Kurdes syriens.

Une équipe de bombardiers chinois a effectué une série de patrouilles sur la mer de Chine dans le cadre d'un exercice de l’armée de l'air chinoise.

L'armée de l'air a indiqué jeudi 24 novembre que des bombardiers H-6K avaient survolé le canal de Bashi entre Taïwan et les Philippines, et le détroit de Miyako près de l'île japonaise d'Okinawa, dans le cadre d'exercices d'entraînement.

Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air chinoise, a déclaré à la China Central Television (CCTV) que la patrouille aérienne avait pour objectif de montrer les performances de l’armée de l’air chinoise.

L'expert maritime basé à Pékin, Li Jie, a indiqué que l'exercice montrait la capacité de l’Armée populaire de libération (APL) d'exploiter différentes équipes d'aviation venant de différentes zones militaires. "La patrouille aérienne visait également à montrer que l'armée de l'air de l'APL est prête à se joindre à la marine en haute mer pour toutes sortes de missions", a-t-il précisé.

Les trois porte-avions américains, l'USS Ronald Reagan, l'USS Mimitz et l'USS Theodore Roosevelt sont actuellement présents dans la région et ont récemment effectué des exercices avec la marine japonaise au nord de la mer de Chine, à la suite des récents essais de missiles nord-coréens.

"Le JCPOA (acronyme anglais du Plan d'Action Conjoint, vu que l'accord nucléaire est connu est un accord international important et nous n'accepterons pas qu'un gouvernement tente de le violer", a prévenu le président russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Hasan Rohani, à Sotchi, une ville russe située au bord de la mer Noir

Le président russe a une fois de plus plaidé pour que tous les Etats signataires se conforment pleinement à l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus Allemagne).

Le chef du gouvernement iranien, à son tour, a déclaré que «personne ne bénéficierait d'une violation du JCPOA» et a averti que la République islamique d'Iran ne serait jamais la première à tuer l'accord nucléaire mais ne resterait pas silencieux face à une éventuelle violation de la loi même.

Les deux dirigeants ont ainsi consolidé leur soutien à l'accord nucléaire face aux menaces du président américain Donald Trump, d'abandonner le pacte si leurs «défauts» ne sont pas corrigés par une négociation internationale ou une loi du Congrès de leur pays.

Les autorités iraniennes, ainsi que les autres signataires du JCPOA, ont rejeté une renégociation du pacte, faisant valoir que l'accord fonctionne de la meilleure manière dans la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde.

Poutine et Rohani, après avoir participé à un sommet tripartite avec leur homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en vue de résoudre le conflit syrien, se sont engagés à renforcer les relations bilatérales et la coopération dans différents domaines.

"Le développement des relations entre l'Iran et la Russie favorise les intérêts des deux pays et n'est jamais dirigé contre les pays tiers", a souligné M. Rohani.

Poutine a déclaré qu'il existe de nombreuses opportunités de coopération entre Moscou et Téhéran dans tous les domaines et a demandé de l'augmenter pour contribuer à la solution politique de la crise en Syrie.

À la fin du sommet à Sotchi, Téhéran, Moscou et Ankara, ils ont convenu, entre autres, de poursuivre activement la coopération trilatérale afin d'établir la paix et la stabilité en Syrie sur la base de la résolution 2254 du Conseil de sécurité Nations Unies (CSNU).

vendredi, 24 novembre 2017 22:01

Poutine cherche une solution "à long terme"

Vladimir Poutine a assuré mardi Donald Trump qu'il œuvrait en faveur d'un "règlement politique à long terme" en Syrie après avoir reçu Bachar al-Assad et à la veille d'un sommet avec l'Iran et la Turquie. 
 
Après avoir aidé Bachar al-Assad à reprendre l'avantage sur le terrain face aux rebelles et aux insurgés extrémistes, le maître du Kremlin, principal soutien de la Syrie, estime que la phase militaire "touche à sa fin" et cherche à relancer le processus de règlement politique. Il multiplie les contacts à quelques jours de pourparlers sous l'égide de l'ONU à Genève le 28 novembre, censés contribuer à mettre fin à une guerre ayant fait au moins 330.000 morts en six ans et des millions de déplacés.
 
Après avoir reçu lundi le président syrien, il s'est entretenu par téléphone avec le président américain malgré les relations calamiteuses entre Moscou et Washington.

Selon le Kremlin, il a assuré "être prêt à œuvrer activement en faveur d'un règlement à long terme du conflit" sur la base des résolutions de l'ONU, tout en soulignant la nécessité de "maintenir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie".
Des responsables palestiniens ont annoncé mardi le gel des rencontres avec les officiels américains à la suite d'une querelle avec l'administration Trump sur l'avenir de la représentation palestinienne à Washington. 
 
Au même moment, les principaux groupes palestiniens se sont réunis au Caire pour prolonger la dynamique de leur projet de réconciliation malgré la persistance de différends fondamentaux, sans qu'apparaisse clairement l'impact que pourrait avoir la dispute avec Washington sur cette entreprise de rapprochement.
 
La réalité du gel des contacts avec les officiels américains reste par ailleurs à confirmer.

"Nous continuons d'être en contact avec les responsables palestiniens sur le statut du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington ainsi que sur nos efforts plus larges pour promouvoir une paix globale et durable", a déclaré un responsable américain sous couvert d'anonymat. "Ces discussions sont en cours".

A l'instant même où ce gel était annoncé par le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, le président Mahmoud Abbas évoquait en Espagne sur un ton plus conciliant les "efforts américains continus" en faveur de la paix et affirmait sa volonté de parvenir à un accord avec Israël "sous les auspices du président Donald Trump".

L'administration américaine, intermédiaire historique, a fait connaître à l'Autorité palestinienne son intention de fermer le bureau de représentation de l'OLP à Washington, sorte d'ambassade de l'organisation reconnue par l'ONU comme la représentante du peuple palestinien.

- Efforts de paix enlisés -

Selon un porte-parole de l'OLP, Achraf Khatib, corroborant des propos attribués à Azzam al-Ahmed, un haut responsable palestinien présent à la réunion du Caire, M. Abbas a donné pour instruction de "couper les lignes de communication avec les Américains".

L'administration américaine a invoqué une loi adoptée par le Congrès, tout en soulignant que M. Trump pouvait encore passer outre sous 90 jours.

Laissant libre cours à son dépit, le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, a estimé ouvertement que Washington se "disqualifiait du rôle de médiateur".

L'entreprise de paix est enlisée depuis plus de trois ans. M. Trump est arrivé à la Maison Blanche en proclamant haut son rêve de présider à l'accord "ultime" entre Israéliens et Palestiniens. Depuis janvier, il laisse quelques émissaires très proches, dont son gendre Jared Kushner, opérer dans le plus grand secret, sans qu'on sache quand un plan pourrait être présenté.
Au moins 24 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée à Touz Khormatou, ville multi-ethnique au nord de Bagdad, ont indiqué à l'AFP des responsables locaux. 
 
La camionnette, conduite par un kamikaze, a explosé au milieu d'un marché de fruits et légumes dans un quartier du centre-ville majoritairement habité par des Turkmènes chiites. L'attaque a eu lieu à une heure d'affluence sur ce marché particulièrement fréquenté le mardi.

Au total, selon un dernier bilan, 24 personnes ont été tuées, a indiqué le maire Adel Chakour al-Bayati. Et plus de 80 personnes ont été blessées, dont une vingtaine légèrement, d'après le docteur Mohammed Kamal, de l'hôpital général de Touz Khormatou.

Le député turkmène Niazi Maamar Oglu a estimé qu'un attentat de cette ampleur n'avait pas été vu dans la ville "depuis des années".

Aussitôt, un couvre-feu a été décrété, a indiqué à l'AFP Mehdi Taqi, qui est chargé de la sécurité au sein du Conseil provincial de Salaheddine.

Sur place, la panique régnait parmi la foule cherchant des proches parmi les vendeurs et leurs clients, a constaté un correspondant de l'AFP.