تقي زاده

تقي زاده

Correspondant au 30ème de Safar (deuxième mois du calendrier islamique de l'Hégire lunaire) de l'année 203 de l'Hégire lunaire, le huitième Imam des chiites est tombé martyr à l'âge de 55 ans après avoir été empoisonné par ordre du calife abbasside Al-Mamoun.

Les commémorations et processions en hommage à cet imam, connu comme Le Sage de la famille du Prophète de l'Islam, Hazrat Mohamad (PSLF), a une nuance différente pour les Iraniens, puisque son mausolée est dans la ville de Machhad, au nord-est du le territoire pèse.

Dans les processions en l'honneur de l'Imam Reza (P), qui se déroulent dans tout le pays persan, des adultes, des jeunes et même des enfants y participent. Vêtus de noir et au rythme des tambours, les fidèles battaient leurs seins pour montrer leur douleur.

Imam Reza (P) est né en l'an 148 du hijra du calendrier lunaire dans la ville de Médine (Péninsule arabique) et, à l'âge de 35 ans, était chargé de guider la communauté islamique après le martyre de son père, Imam Musa al-Kazim (P).

Son leadership de deux décennies, a été caractérisé par la célébration de réunions avec des scientifiques et des chercheurs, dans lequel, l'Imam Reza (P) a répondu aux diverses questions posées.

Sous le commandement direct du calife Al-Mamoun, l'Imam Reza (P) a été contraint de déménager à Marv (Iran), siège du gouvernement abbasside. Les autorités de l'époque contrôlaient directement leurs activités sociales et leurs liens avec le peuple.

vendredi, 17 novembre 2017 20:32

Iran: la France fait marche arrière

Tout en prétendant que son pays était impartial dans l’affaire de Hariri, le président français a demandé à l’Iran d’adoucir ses politiques prétendument offensives dans la région et d’être plus clair en ce qui concerne son programme balistique.

En indiquant que l’Iran avait mal interprété ses déclarations, Emmanuel Macron, président français, a déclaré que la France était impartiale dans l’affaire de la démission de Hariri.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri à Beyrouth, en octobre 2017. © Reuters

« J’accueille favorablement à Paris Saad Hariri en tant que Premier ministre libanais. Dans les jours et semaines à venir, il se rendra au Liban », a-t-il ajouté.

« Je demande à l’Iran d’adoucir ses politiques agressives dans la région et d’être clair en ce qui concerne son programme balistique », a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général du mouvement de résistance al-Nujaba vient de réagir au projet de sanctions américaines rédigé contre son mouvement.

Selon le réseau de communication d’al-Nujaba, le secrétaire général du mouvement de la Résistance islamique al-Nujaba a déclaré en réaction à la décision du Congrès américain de sanctionner le mouvement : « C’est l’une des plus grandes bénédictions d’Allah le Très-Haut en notre faveur que les ennemis nous aient placés sur la liste des nobles ! »

Al-Kaabi a aussi affirmé que ce boycott de la part de Washington confortait un peu plus le mouvement dans l’idée qu’il fallait poursuivre la résistance face à l’ennemi et a ajouté : « Nous n’avons aucune peur de la mort, qu’elle vienne à nous ou que nous allions vers elle ! »

Récemment, un élu américain du camp des républicains, Ted Poe, a soumis au Congrès un plan destiné à imposer des sanctions à Asaïb Ahl al-Haqq, un mouvement militaire et politique chiite d’Irak, et au mouvement al-Nujaba (Hezbollah irakien), tous les deux faisant partie des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire). 

Ce projet de sanctions doit d’abord être approuvé par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants avant d’être voté par celle-ci en séance plénière.

Al-Kaabi a félicité aujourd’hui le gouvernement et le peuple irakien, dont les familles des martyrs, pour la libération de Rawa, qui marque la fin de l’emprise des terroristes takfiristes sur l’Irak. 

Le chef d’état-major des armées américaines reconnaît que le Pentagone est en train de perdre ses avantages militaires face à ses concurrents.

Lors d’un discours tenu à l’université de Tufts, le chef d’état-major des armées des États-Unis a indiqué : « Ces 10 ou 15 dernières années, la supériorité militaire des USA s’est érodée face à ses principaux concurrents que sont la Russie et la Chine. L’Amérique devrait donc prendre des mesures efficaces afin de renforcer sa capacité de dissuasion. »

Selon le général Joseph Dunford, cité par Sputnik, la Russie et la Chine ont examiné les stratégies de guerre des USA et ont procédé à des investissements considérables visant à contrer la suprématie des États-Unis dans certains pays.

Dunford a pris l’exemple de la Russie et a dit : « Tout en étant consciente du fait que le lien transatlantique est essentiel pour Washington et que celui-ci se doit de respecter ses engagements envers l’OTAN, elle élabore ses propres stratégies de sorte à minimiser autant que faire se peut les avantages de Washington. »

« Par conséquent, dans le but de nous empêcher de projeter nos forces dans le Pacifique ou en Europe et de protéger leurs alliés, la Russie et la Chine ont notamment concentré leurs investissements dans les domaines de la cyber-guerre, de la cyber-technologie et des missiles balistiques », a ajouté Dunford.

Le général américain a poursuivi en disant : « Nos concurrents recourent à des moyens qui pourraient nous entraîner dans une guerre. Je pense que nous avons une force de dissuasion efficace dans la lutte conventionnelle qui nous oppose à la Russie. Concernant la Chine, nous voyons clairement la façon dont elle traite des problèmes tels que la mer de Chine méridionale ainsi que les missiles à longue portée [THAAD] installés en Corée du Sud. »

Faisant allusion à la complexité des situations sécuritaire et militaire qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, Dunford a conclu : « Les menaces sont interdépendantes, aucune ne doit donc être traitée séparément. À titre d’exemple, les actions terroristes menées en Afrique de l’Est ont des impacts sur les opérations au Moyen-Orient et en Asie. Ou bien les réseaux de trafic de drogue en Amérique du Sud et en Amérique centrale pourraient être utilisés par les terroristes qui tentent d’expédier des individus et des armes aux USA. »

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a rencontré à Moscou son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a annoncé lors de cette rencontre que Moscou défendait la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban et qu’il considérait que la crise actuelle ne pourrait être résolue que par le biais de discussions prenant en compte les intérêts de tous les partis politiques et débarrassées des ingérences extérieures.

Le ministre libanais a quant à lui annoncé dans une interview donnée à RT après son entretien avec Lavrov que la démission du Premier ministre libanais Saad al-Hariri faisait partie des actions engagées par certains pour répandre le chaos dans la région.

Le président turc a déclaré que les États-Unis s’étaient fait construire jusque-là 14 bases militaires sur le sol syrien.

Selon la chaîne de télévision al-Jazeera, Erdogan a déclaré dans un discours depuis Ankara :

« Barack Obama a manqué à maintes reprises aux promesses qu’il nous avait faites concernant le Parti de l’union démocratique. L’administration américaine suivante a elle aussi dit qu’elle ne coopérait pas avec ce parti, mais elle travaille en fait avec les Forces démocratiques syriennes, qui ne sont rien d’autre que ce même parti sous une autre appellation. Et cette administration a envoyé 3 500 camions contenant des aides miliaires au nord de la Syrie via l’Irak.

Ceux-là mêmes qui ont créé le groupe terroriste Daech ont également mis en place le groupe terroriste PYD, le Parti de l’union démocratique… Les puissances qui prétendent lutter contre Daech sont celles qui ont créé ce groupe et qui lui ont fourni des armes et d’autres aides. Nous devons nettoyer la ville d’Afrin, située dans le nord de la Syrie, de la présence des terroristes du PYD.

Le non-respect par l’Amérique de ses engagements concernant le PYD nous a déçus. De ce fait, un fossé a été créé entre nous et nous n’avons ainsi pas pu résoudre un grand nombre de problèmes que nous aurions pu résoudre avec la coalition internationale. »

« Nous nous posons toujours la question de savoir pourquoi les États-Unis, qui se trouvent à des milliers de kilomètres de la Syrie, veulent se mêler des affaires de ce pays et pourquoi ils offrent leur aide aux groupes terroristes. Nous ne retomberons pas dans le piège du passé à Afrin. Washington a 14 bases militaires en Syrie, dont la dernière a été installée à Raqqa. L’Amérique n’honore pas ses promesses en Syrie… Sur les questions syriennes et plus particulièrement sur Raqqa, Manbij et Deir ez-Zor, ce pays ne collabore pas avec nous. Le sujet de la ville d’Idlib sera au centre des discussions de Sotchi et nous nous battrons pour la consolidation des zones de désescalade », a ajouté le chef d’État turc. 

Une perquisition était en cours mardi au siège parisien de Lafarge, soupçonné d'avoir indirectement financé des groupes terroristes en Syrie, dont l'organisation Daech, tandis que la holding du milliardaire belge Albert Frère, actionnaire du cimentier, a aussi été visée en Belgique.
"Les enquêteurs français sont toujours en train de perquisitionner nos locaux", a indiqué à l'AFP en fin de journée une porte-parole de Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim.

Parallèlement, une perquisition a eu lieu au siège de Groupe Bruxelles Lambert (GBL), la holding du milliardaire belge Albert Frère qui détient 9,4% du capital de LafargeHolcim. GBL a confirmé dans un communiqué avoir fait l'objet d'investigations, soulignant "coopérer pleinement" avec la justice dans cette affaire.

"Les enquêteurs cherchent à savoir si Groupe Bruxelles Lambert aurait pu être au courant des agissements du cimentier en Syrie", d'après la source proche de l'enquête.

Malmené à la Bourse de Paris à la suite de ces informations, le titre LafargeHolcim a clôturé en baisse de 1,95%.

Les investigations, menées en France depuis juin par trois juges d'instruction, s'attachent à déterminer si Lafarge a transmis de l'argent à certains groupes, notamment Daech, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, la cimenterie de Jalabiya (nord du pays).

Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables du groupe en France avaient eu connaissance de tels accords et du danger qu'ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place.

"LafargeHolcim rappelle qu'il a condamné avec la plus grande fermeté les erreurs commises en Syrie et qu'il met tout en place pour qu'une telle situation ne puisse plus se reproduire. Le dossier a été traité avec le plus grand sérieux au sein de la société qui a chargé dès 2016 un cabinet d'avocats de procéder à une enquête indépendante", a réagi le groupe dans une déclaration transmise mardi soir à l'AFP.

- "20.000 dollars par mois à Daech" -

Le scandale avait été révélé en juin 2016 par une enquête du journal Le Monde, qui avait mis en lumière de "troubles arrangements" entre Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, et l'organisation Daech alors que le groupe terroriste gagnait du terrain et devenait incontournable dans la région.

Deux mois plus tard, le ministère de l'Économie avait déposé plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, confiée au Service national de douane judiciaire (SNDJ).

Dans son rapport, dont l'AFP a eu connaissance, le SNDJ conclut que LCS a "effectué des paiements aux groupes terroroistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner.

Cela représentait pour Daech "de l'ordre de 20.000 dollars" par mois, a relaté Bruno Pescheux, directeur de la cimenterie de 2008 à 2014, devant les enquêteurs du SNDJ, d'après une source proche du dossier.

Selon le SNDJ, la direction française du groupe "a validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".

Les enquêteurs soupçonnent aussi LCS de s'être, sous couvert de faux contrats de consultants, approvisionné en pétrole auprès de Daech qui avait pris, à partir de juin 2013, le contrôle de la majorité des réserves stratégiques en Syrie.

"Pour moi, les choses étaient sous contrôle. Si rien ne me remontait, c'est que rien de matériel ne se produisait", a assuré l'ex-PDG du groupe, Bruno Lafont devant le SNDJ.

D'anciens responsables du cimentier ont affirmé que cette volonté de rester coûte que coûte dans le pays en guerre avait reçu l'aval des autorités françaises et l'association anticorruption Sherpa, qui a également déposé plainte au nom de onze ex-salariés syriens de la cimenterie, a demandé que l'ancien ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius soit entendu.

A ce jour, les magistrats instructeurs ont auditionné plusieurs ex-employés syriens de l'usine.
 

Le département du Trésor américain a bloqué les dons collectés en ligne par des expatriés iraniens pour les survivants d'un puissant séisme qui a causé d'importants dégâts dans l'ouest de l'Iran.  Il prétend que cette démarche va à l'encontre des sanctions anti-iraniennes de l'administration américaine.  

Tohid Najafi, un médecin iranien à Détroit, la principale ville de l'État du Michigan, a déclaré à Al-Jazeera que le Trésor a bloqué la page Facebook qu'il avait créée lundi dernier dans le but de collecter des fonds pour les familles des victimes et les survivants du séisme de magnitude 7,3, qui a secoué l'ouest de l'Iran un jour plus tôt.

Le médecin iranien avait réussi à collecter aux États-Unis plus de 200 mille dollars pour ses compatriotes sinistrés en Iran. 

Le premier jour de son action, Najafi reçoit un message sur Facebook, l'informant que les fonds "ne seront pas libérés", tant qu'il ne publierait pas sur le réseau social l'autorisation requise du Trésor américain.

Selon les derniers chiffres officiels, quelque 433 personnes ont perdu la vie et environ 9 388 autres ont été blessées dans le tremblement de terre dans la province de Kermanshah. Quelque 12 000 maisons ont été totalement détruites.

Le principal fabricant russe de chars de combat, Uralvagonzavod, a commencé à livrer des chars de combat avancés T-90 à l'armée irakienne en vertu d'un accord majeur conclu entre Moscou et Bagdad plus tôt cette année.

"Le contrat est mis en œuvre conformément au calendrier approuvé par les parties", a annoncé jeudi le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS) dans un communiqué.

Vladimir Kozhin, assistant du président russe à la coopération militaro-technique, a déclaré au journal Izvestia, le 20 juillet, qu'un "contrat important pour un gros lot" de chars T-90 avait été signé entre le gouvernement irakien et le constructeur russe Uralvagonzavod.

Kozhin n'a divulgué aucune information sur le montant du contrat, mais a déclaré que "le nombre [de chars] est important."

Uralvagonzavod avait annoncé à la mi-juillet qu'il allait livrer 73 chars T-90S et T-90SK à l'armée irakienne cette année. Le T-90 est un char de combat russe de troisième génération construit sur le modèle soviétique T-72. C'est l'un des chars les plus vendus au monde, connu pour sa puissance de feu, sa protection renforcée et sa mobilité.

Le T-90 « Vladimir » est un char de combat russe puissant, mais léger produit en 1994. Il pèse environ 46,5 tonnes. En utilisant le schnorkel, il peut se déplacer à cinq mètres de profondeur sous l'eau.

Selon l’agence de presse Sputnik, le premier atout de ce système d'arme mobile russe est sa portée: grâce aux particularités de son tube, le canon 125 mm D-81 TM (2A46) équipant le char est extrêmement efficace pour détruire des cibles situées à longues distances. Un autre avantage du char T-90 est la puissance de perforation de ses missiles Refleks (9K119 M) à guidage laser. Ces projectiles sont capables de percer un blindage de plus de 700 mm à une distance de 5 km.

Des armées indiennes, algériennes et azerbaïdjanaises ont acheté des centaines de chars de combat T-90 ces dernières années. Le Koweït, le Vietnam et l'Égypte ont également exprimé un vif intérêt pour l'engin.

L'armée irakienne prévoit de renforcer sa flotte de chars de combat M1A1 Abrams avec des T-90. Un grand nombre de chars américains M1A1 Abrams ont été endommagés dans la lutte contre les terroristes de Daech.

vendredi, 17 novembre 2017 13:27

Israël en colère contre Moscou

La Russie de Poutine a apposé une fin de non-recevoir à Israël qui veut s'allier à Riyad pour contrer la Résistance. L'erreur fatale ?

Israël est loin, bien loin d'avoir gain de cause. Selon le journal algérien Echorouk, Israël qui exigeait des Russes de tenir le Hezbollah à une distance de 50 à 60 kilomètres de ses frontières, s'est heurté à un retentissant niet russe. La Russie aurait affirmé à Tel-Aviv qu'elle ne pourrait à aucun prix revenir sur ses engagements pris à l'égard de l'Iran et de ses alliés dans le sud de la Syrie.

"A l'annonce de l'accord tripartite dimanche entre Russie/USA/Jordanie sur une trêve au sud syrien, ce fut le silence radio à Tel-Aviv ! Le texte rendu public au Vietnam appelle certes toutes les forces étrangères y compris celles des alliés de l'Iran à se retirer de la Syrie, sans toutefois fixer un quelconque calendrier pour un tel retrait. Même les dessous de l'accord n'engagent nullement l'Iran et le Hezbollah largement présents à Quneitra et au Golan de se distancer des frontières israéliennes. Pas étonnant donc de voir Tel-Aviv avaler des couleuvres et de feindre l'indifférence après l'annonce de la trêve russo-jordano-israélienne", rapporte le journal.

Le journal ajoute: "A vrai dire, les Israéliens sont inquiets à double titre: aussi bien sur le plan politique que sécuritaire. Puisque la victoire d'Assad et ses alliés iraniens, irakiens et libanais est loin d'avoir une simple dimension militaire. C'est une victoire contre le terrorisme qui leur a assuré un crédit et un prestige inégalé non seulement auprès des peuples de la région, mais encore, au-delà des frontières du Moyen-Orient.

D'où les agissements diplomatiques excessifs de Tel-Aviv qui ne cessent de menacer de faire respecter "ses lignes rouges" dans ses réunions avec Américains et Européens. Mais les avertissements israéliens n'impressionnent plus. Les signataires de la trêve évoquent en coulisse une annexe à cet accord qui engagerait les Iraniens et le Hezbollah à se positionner au moins à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne. Mais tout reste au stade de supputations."

Au cours de son premier entretien jeudi avec Elaf, un journal en ligne indépendant arabe, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot, a accusé la Russie de "ne penser qu'à ses propres intérêts en Syrie".

Il s'est dit prêt à procéder à un échange d'informations et de renseignements avec "les pays arabes" et ce, dans l'objectif de "contrer l'Iran".

Le processus de normalisation des relations israélo-saoudiennes devrait aboutir sous Ben Salmane qui s'apprête à succéder au roi Salmane dans les jours à venir. Les analystes croient toutefois qu'Israël parie là sur un cheval perdant dans la mesure où Riyad cumule les défaites stratégiques là où il s'engage, de la Syrie au Yémen en passant par le Liban et l'Irak.