تقي زاده

تقي زاده

Des rapports Daily Dot  et  de Bloomberg News ont fait état d’une coopération de Google et Face Book pour la diffusion de vidéos anti islamiques au cours des élections présidentielles aux États-Unis en 2016, et de leur soutien aux groupes extrémistes anti islamiques, en échange de millions de dollars. 
Dans ces vidéos, les politiciens démocrates ont été accusés de soutien au terrorisme. 
Ces deux grands réseaux n’ont pas encore réagi à ces accusations et lundi dernier, Jeremy Bernard Corbyn, élu en septembre 2015 à la tête du Parti travailliste anglais, a accusé les réseaux sociaux, en particulier Twitter et Face Book, de faire de la propagande anti islamique et a demandé aux responsables de ces réseaux, de mettre un terme à cette situation.

Les forces de l’ordre ont réprimé les marches de l’opposition togolaise lors desquelles quatre personnes ont été tuées, mercredi 18 octobre, à Lomé et Sokodé. Les manifestants exigent une réforme de la Constitution pour limiter le mandat présidentiel.

À Sokodé (nord), deuxième ville du pays où des violences meurtrières avaient déjà éclaté la veille, trois personnes ont été tuées par balle, a déclaré le ministre de la Sécurité, le colonel Yark Damehame.

Dans la capitale Lomé, le gouvernement dénombrait en fin de journée un mort et plusieurs blessés par balle, ainsi qu’une soixantaine de personnes interpellées.

Mardi déjà, Sokodé, fief du Parti national panafricain (PNP, opposition) s’était embrasé après l’arrestation d’un imam proche du PNP. Les violences avaient fait quatre morts.

La coalition de l’opposition, qui avait appelé les Togolais à manifester, a dénombré deux morts, dont un enfant de 11 ans, et au moins 20 blessés graves dans la seule ville de Lomé.

Selon plusieurs témoignages, la situation restait très tendue mercredi soir dans les deux villes, quadrillées par un impressionnant dispositif de sécurité.

Des manifestants avaient dressé des barricades faites de briques, de pneus brûlés, de troncs d’arbre ou de carcasses de voitures et les boutiques sont restées fermées dans plusieurs quartiers de la capitale.

La police a notamment tiré à de nombreuses reprises avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène à Bé, secteur historique de l’opposition, d’où devaient partir les marches scandant la démission du président Faure Gnassingbé.

Mais pourquoi les gens manifestent-ils au Togo ? Luc Michel, géopoliticien, nous répond.

L’armée américaine compte modifier sa stratégie antiterroriste en Afrique.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, ce vendredi 20 octobre, devant des législateurs du Congrès, que l’armée US entendait modifier sa stratégie antiterroriste en Afrique et qu’elle allait étendre ses opérations militaires sur le continent.

Mattis a confié, à deux hauts responsables du Comité des forces armées du Sénat des États-Unis, que le Pentagone allait recourir à la force meurtrière contre des terroristes présumés en Afrique et qu’il allait placer l’autorité décisionnelle entre les mains des commandants américains sur place.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis arrive au Capitole pour rencontrer les sénateurs John McCain et Lindsey Graham, le 20 octobre 2017 à Washington. ©AFP

Dans la foulée, le sénateur Lindsey Graham, l’un des hauts membres dudit Comité, a déclaré, aux journalistes, que le chef du Pentagone lui avait brossé un tableau des nouvelles règles d’engagement des États-Unis en Afrique.

« La guerre change de nature en Afrique », a affirmé Lindsey Graham.

Et d’ajouter : « Vous allez voir plus d’actions en Afrique, pas moins. Vous allez voir plus d’agression de la part des États-Unis envers nos ennemis, pas moins. Vous allez voir des décisions, prises non à la Maison Blanche mais directement sur le terrain. »

Parmi d’autres changements que va apporter l’armée américaine à sa stratégie en Afrique, le sénateur Graham a mentionné le recours à la force meurtrière contre un membre présumé d’un groupe terroriste, même si cette personne ne constitue pas une menace immédiate.

Ces changements interviennent au moment où l’administration Trump se sent sous pression, de la part des législateurs, pour qu’elle fasse toute la lumière sur l’embuscade qui a coûté la vie à quatre soldats des forces spéciales américaines au Niger, le 4 octobre dernier.

Les soldats américains étaient en patrouille pour rendre visite à des chefs tribaux quand ils ont été tués.

 

John McCain, en tête de la commission des Forces armées du Sénat, a plusieurs fois demandé des explications supplémentaires au Pentagone à propos de la mort de ces soldats.

Dans la conjoncture où la Maison Blanche reste en crise sur fond de cette affaire, la crainte persiste, dans les milieux politiques, au sujet de l’extension des opérations militaires meurtrières des forces américaines en Afrique, notamment au Niger, un pays aux immenses ressources d’uranium, sous prétexte de la mort de quatre soldats américains, en patrouille.

Le ministre nigérien de l’Intérieur a annoncé que ce samedi 21 octobre au matin, 12 gendarmes avaient perdu la vie dans le village d’Ayorou, dans le nord-ouest du pays.

En effet, des combats ont opposé ce matin des assaillants venus du Mali aux gendarmes nigériens en poste dans cette localité située à la frontière malienne.

Les blessés auraient été conduits dans un centre hospitalier de Tillabéry, le chef-lieu de la région.

Le ministre nigérien de l’Intérieur, cité par l’AFP, a annoncé que des opérations de traque avaient été lancées.

Début octobre, il y avait eu une attaque du même acabit contre une patrouille de l’armée dans la même région, et 4 soldats nigériens et 4 conseillers militaires avaient été tués.

Depuis le début de l’année, il y a eu 46 attaques armées sur les frontières du Niger avec le Mali.

Lors de sa visite à Washington, la ministre française des Armées, Florence Party, a affirmé que les États-Unis devaient renforcer leur soutien aux forces françaises en Afrique de l’Ouest face à Daech.

« Davantage d’actions doivent être menées. Nous avons besoin de l’aide des États-Unis pour combattre Daech en Afrique de l’Ouest », a précisé Florence Party à l’issue de ses rencontres du vendredi 20 octobre avec James Mattis, son homologue américain, et H .R. McMaster, actuel conseiller à la sécurité nationale américaine.

L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014 dans la région du Sahel. Sa force militaire compte aujourd’hui quelque 4 000 militaires. ©Reuters

Cette demande a été formulée à la suite de l’attentat au Niger, qui a tué 4 soldats de l’armée américaine.

« Nous ne pouvons ni ne voulons assurer constamment la sécurité des pays africains. Ils doivent eux-mêmes combattre le terrorisme. Certes, sans l’aide et le soutien des États-Unis, cette mission est vouée à l’échec. »

La force du G5 Sahel envisage avec le soutien de la France de renforcer les dispositifs de sécurité en Afrique de l’Ouest. Cette organisation regroupe la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Ces pays étaient tous des colonies de la France en Afrique.

Les États-Unis ont envoyé un millier de soldats au Niger pour y assurer la sécurité et la formation des forces de sécurité de ce pays.

Après, le renversement en 2011 du gouvernement libyen, les milices en Afrique de l’Ouest sont montés en puissance.

À la suite du renversement du gouvernement libyen, la Libye est devenue la scène de troubles et de tensions. Les armes de l’armée libyenne sont tombées entre les mains de Daech ainsi que d’autres groupes terroristes.

En 2012, pour chasser les milices soutenues par Daech, la France a lancé des opérations au Mali. Les 4 000 soldats français de l’opération Barkhane sont toujours aux côtés des 10 000 forces de maintien de la paix des Nations unies.

Au cours de sa visite aux États-Unis, Florence Party, a également rencontré le sénateur John McCain, président de la commission des forces armées du Sénat américain.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné dans deux lettres distinctes à l’adresse du président du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l’ONU les agressions dont Israël s’est rendu coupable dans la province syrienne de Quneitra.

Dans deux lettres distinctes adressées à présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies et au secrétaire général de cette organisation, le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné les agressions perpétrées par le régime d’Israël, a rapporté Fars News.

« Damas met en garde une nouvelle fois contre les répercussions de ces agressions, agressions qui n’ont d’autre but que de soutenir le terrorisme », est-il écrit dans cette lettre citée par SANA.  

« Les agressions perpétrées par Israël montrent que la coopération de ce régime avec les groupes terroristes a repris, et ce afin de soutenir ces derniers », lit-on dans cette lettre.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a vivement protesté contre la non-condamnation d’Israël par le Conseil de sécurité.

Jeudi dernier, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que les militaires israéliens avaient tiré des obus de mortier sur les positions de l’armée syrienne dans le village de Harafa, dans le Rif de la province de Quneitra.

Le régulateur des banques turques a infirmé les rumeurs selon lesquels des sanctions américaines auraient été imposées aux banques turques pour avoir procédé à des échanges avec des banques iraniennes.

La rumeur avait été propagée ce matin même dans le journal Habertürk, qui avait annoncé que six banques turques pourraient faire face à de lourdes amendes de la part des États-Unis, en raison d’une violation « alléguée » des sanctions imposées à Téhéran.

« Il a été porté à l’attention du public que ces histoires, qui sont des rumeurs lancées dans la nature au sujet de nos banques, ne sont fondées sur aucun document ou fait et qu’elles ne devraient pas être prises en considération », est-il dit dans le communiqué de l’organisme de régulation des banques de la Turquie.

Cet incident intervient dans un contexte de ternissement des relations entre Washington et Ankara, qui a amené les deux pays à poser des restrictions à l’octroi de leurs visas respectifs.

Il est néanmoins utile de rappeler que ces dernières années, les États-Unis ont déjà frappé des banques internationales de lourdes sanctions se montant à des milliards de dollars pour avoir supposément violé leurs sanctions imposées à l’Iran ou à d’autres pays.

Le mois dernier, la justice américaine a accusé l’ancien ministre turc de l’Économie d’un complot visant à déplacer illégalement des centaines de millions de dollars pour le compte de l’Iran. Le président Recep Tayyip Erdogan a démenti aussitôt ces accusations en les déclarant « motivées politiquement » et « équivalant à une attaque contre la Turquie ».

Selon un expert iranien des questions internationales, le manque de courage des Européens refait surface avec les nouvelles évolutions du dossier nucléaire.

Hassan Hanizadeh, expert des questions internationales, a déclaré dans un entretien avec Defae Press : « La position des membres de l’Union européenne face au PGAC est totalement hypocrite. D’une part, ils annoncent leur fidélité pleine et entière au PGAC et de l’autre, ils parlent d’une même voix que Donald Trump pour restreindre l’influence spirituelle et politique de l’Iran, et ses missiles balistiques. Ce qui montre qu’il existe chez les Européens, une sorte de partialité et d’hypocrisie. »

Hanizadeh a ajouté que les dirigeants européens n’avaient fait jusque-là que de belles annonces et qu’ils n’avaient pas fait de réels efforts pour une reprise des coopérations commerciales avec l’Iran, et tout cela parce qu’ils n’arrivaient pas à se détacher des Américains et de leurs volontés.

« On dirait que les Européens sont surtout inquiets du développement balistique de l’Iran et de son influence politique et spirituelle dans la région. Il se pourrait même qu’ils nous ramènent à la table des négociations pour nous imposer un nouvel accord nucléaire. »

Hanizadeh a aussi expliqué que les dirigeants européens poursuivaient « nous concernant trois objectifs précis : restreindre notre capacité balistique, visiter nos installations militaires et réduire l’influence politique et spirituelle de l’Iran dans la région » et qu’« il est clair que l’Union européenne agit de concert avec Washington sur ces trois points ». 

Hanizadeh est d’avis que « l’UE devance même Trump sur ces trois points précis » et que l’Europe n’arrive plus à dissimuler ses projets même si elle tente d’adopter un discours plus doux et plus rationnel que le président américain.

Hanizadeh rappelle néanmoins que les responsables iraniens ne sont pas dupes face à ce double jeu de l’Europe et que l’on ne pourra pas les tromper.

Concernant la visite du chef d’état-major de l’armée iranienne, le général Baqeri, en Syrie, Hanizadeh a expliqué qu’elle s’imposait compte tenu des nouveaux plans ourdis par Tel-Aviv et Washington pour la Syrie, dont l’un consisterait à se créer, avec l’aide des groupes terroristes, une ligne sécurisée allant du Golan occupé jusqu’à Deraa.

Enfin, pour Hassan Hanizadeh, Baqeri va remonter le moral des combattants de la Résistance au cours des visites qu’il va effectuer sur le terrain.

Le quotidien Asia Times a indiqué que les temps ont changé et que les autres pays savent très bien que les États-Unis ne cherchent qu’à assurer leurs propres intérêts. 

Ce quotidien d’Asie de l’Est s’est penché sur l’approche erronée de Donald Trump, président américain, concernant le Plan global d’action conjoint (PGAC).

« Trump doit savoir que la Chine et la Russie ainsi que les pays européens entretiennent actuellement des relations économiques étendues avec l’Iran. Ces pays ne permettront pas que Washington perturbe cette situation par ses sanctions.

Il n’est plus important de savoir quels objectifs poursuivent les États-Unis. De toute façon, cette fois-ci, ils resteront seuls avec leurs sanctions, car tout le monde sait et a confirmé que l’Iran a toujours respecté ses engagements pris dans le cadre du PGAC. Une question également confirmée par James Mattis, secrétaire américain à la Défense.

Les termes qu’utilise Trump, par exemple “l’Iran n’est pas attaché à l’esprit du PGAC”, n’ont pas de fondement légal et sont dépourvus de toute légitimité ; ils sont insensés.

L’Iran a ses propres inquiétudes sécuritaires et a entrepris de manière légitime des actions que l’on ne pouvait pas invalider, ni imposer sous ce prétexte des sanctions contre Téhéran.

Si les États-Unis continuent d’insistent sur l’annulation du PGAC, ils ont en effet pavé la voie vers leur échec et aucun des arguments fournis ne pourra affecter en quoi que ce soit l’accord nucléaire.

Les mesures entreprises par Trump sont même dangereuses pour la politique étrangère de son propre pays. Actuellement, des signes de la défaite stratégique de Trump sont déjà visibles, ce qui a remis en cause la crédibilité stratégique de sa politique étrangère. »

Un commandant du Hachd al-Chaabi a demandé à Bagdad d’œuvrer pour l’extradition de 400 terroristes qui avaient fui Diyala vers le Kurdistan irakien.

Jabbar al-Maamouri, un des dirigeants des Hachd al-Chaabi, a appelé ce samedi 21 octobre Erbil à remettre à Bagdad les 400 personnes accusées de terrorisme, a rapporté Fars News.

« Erbil est devenu un grand refuge pour les terroristes », a affirmé Jabbar al-Maamouri.

« Selon certaines informations, plus de 400 habitants de Diyala, qui sont poursuivis pour terrorisme, sont actuellement à Erbil. Tous les efforts déployés pour convaincre les autorités sécuritaires d’Erbil d’arrêter et de remettre ces personnes à Bagdad ont été vains, car Massoud Barani, président du Kurdistan irakien, avait ordonné que nul ne touche à ces personnes », a confié Jabbar al-Maamouri à Al-Sumaria News.

Et al-Maamouri de poursuivre : « Erbil est devenu un grand refuge pour les terroristes. Le gouvernement régional doit remettre ces personnes aux responsables concernés à Bagdad, car elles représentent une menace pour la sécurité et la stabilité nationales. »

Les autorités locales de Diyala avaient auparavant fait part à plusieurs reprises de la présence au Kurdistan irakien des personnes recherchées.