L’armée turque a imaginé une stratégie militaire en forme de poupée russe. Les opérations qui viennent de débuter ont officiellement pour fonction de lutter contre les jihadistes. En réalité, elles sont dirigées contre la création de nouveaux États, le Rojava et le Kurdistan. Elles masquent la possible réalisation du serment national de 1920 avec la conquête du Nord-Est de la Grèce, de toute l’île de Chypre, du Nord de la Syrie et du Nord de l’Iraq ; l’irrédentisme publiquement revendiqué du président Recep Tayyip Erdoğan.

تقي زاده
La coalition américaine n’apportera aucune aide aux Hachd al-Chaabi
Le porte-parole de la coalition américaine, le colonel Ryan Dillon, a déclaré que cette alliance était seulement en contact avec l’armée irakienne et qu’elle ne fournirait aucune aide aux Hachd al-Chaabi.
Le colonel Ryan Dillon a ajouté que la coalition ne participerait pas non plus à la formation de ce groupe, a rapporté Fars News.

« Nous n’apportons notre soutien qu’à l’armée irakienne et pas aux combattants des Hachd al-Chaabi. Nous n’envisageons pas de former ou d’armer les Hachd et il n’existe aucune coopération entre nous. Malgré leur participation à certaines batailles contre Daech, les interactions se font par l’intermédiaire de l’armée irakienne », a indiqué le colonel Dillon à la chaîne kurde Rudaw.
« Nous ne pouvons pas apporter notre aide aux forces soutenues par l’Iran », a-t-il souligné.
L’Iran et la Russie vont mener un exercice militaire conjoint d’une journée
Le commandant en chef de la marine iranienne, l’amiral Habibollah Sayyari a déclaré hier, vendredi 13 octobre, que la flotte iranienne composée du destroyer Damavand et du navire de guerre lance-roquettes Peykan, allait se diriger le jour même en direction du port de Makhatchkala en Russie et qu’elle mettrait 48 heures pour y arriver à destination.
Sayyari a ajouté : « Les principaux objectifs de cette expédition sont de transmettre un message de paix et d’amitié de la part de la République islamique d’Iran ainsi que le développement des coopérations bilatérales destinées à assurer la sécurité en mer Caspienne. »
L’amiral Sayyari a indiqué également que cette expédition durerait 3 jours et qu’une journée serait consacrée à la tenue d’un exercice militaire conjoint qui sera l’occasion de mesurer les capacités des deux marines et de partager leurs expériences.
En réponse à la question d’un journaliste qui demandait s’il existe un lien entre cette expédition et les derniers agissements américains dans la région, l’amiral Sayyari a répondu : « Ce voyage n’a aucun lien avec cela et la marine iranienne ne fait que suivre les programmes figurant sur son planning. »
« Notre doctrine est défensive et dissuasive. Et nous avons tellement d’accroître nos capacités défensives et dissuasives que quiconque voudrait nous porter un coup comprendrait très vite, en faisant un calcul enfantin, que les risques sont bien plus élevés que les profits qu’il pourrait tirer de son action », a expliqué le commandant en chef de la marine iranienne.
Enfin, l’amiral Sayyari a déclaré : « Ces relations maritimes montrent que la République islamique d’Iran, en tant que grande puissance régionale et maritime, joue un rôle majeur dans l’instauration de la sécurité. »
« Trump ne peut ramener l’Iran à la table de négociations » (Philip Gilardi)
« Le président américain Donald Trump n’essaie pas de provoquer une guerre avec l’Iran, mais il se trompe sérieusement en croyant pouvoir faire pression sur Téhéran pour renégocier l’accord nucléaire de 2015. » C’est ce qu’a déclaré à Sputnik l’ancien responsable de la CIA Philip Giraldi.
« Trump croit clairement qu’exercer une pression accrue sur l’Iran le forcera à faire de nouvelles concessions sur ses missiles balistiques et son influence dans la région, ce qui n’a rien à voir avec les armes nucléaires », prétend l’ancien agent de la CIA Philip Giraldi.
« Cependant, Trump n’a pas apprécié les convictions inébranlables des dirigeants de Téhéran et du peuple iranien sur la question », a-t-il affirmé.
Selon Giraldi, le président américain a une idée fallacieuse du gouvernement et du peuple iraniens : « Il s’imagine qu’ils sont susceptibles d’abandonner ce qu’ils considèrent comme des intérêts vitaux pour la sécurité nationale. »
« Bien que Trump ne veuille pas une guerre, il ne se rend pas compte que sa position intransigeante contre Téhéran est un instrument entre les mains des ennemis de l’Iran — Israël et l’Arabie saoudite — dans la région et de leurs alliés politiques aux États-Unis — les faucons du Congrès —, qui voulaient attirer les États-Unis dans une guerre de grande ampleur avec l’Iran », avertit Giraldi.
« J’imagine que la Maison-Blanche augmentera progressivement la pression sur les Iraniens si le gouvernement iranien ne cède pas dans les deux prochains mois à cause des sanctions et des patrouilles agressives dans le détroit d’Hormuz », prétend l’ancien-officier de la CIA.
« Toute décision de Trump d’approuver une présence plus durable des forces armées américaines au large des eaux iraniennes conduirait presque inévitablement à un incident réel ou simulé qui pourrait rapidement dégénérer en une crise sérieuse ou une guerre à grande échelle », prédit-il.
« Cependant, rien n’indique que Trump ait réfléchi aux conséquences d’une guerre ou d’une confrontation durable avec l’Iran ni à la façon de gagner un conflit à grande échelle avec Téhéran », a indiqué M. Giraldi.
« Quant à ce qui se passerait au lendemain d’une guerre éventuelle, je ne pense pas que le président américain comprenne ce que gagner ou perdre signifierait en réalité », a-t-il dit.
« Trump n’a pas donné de signe indiquant qu’il ait pensé à l’incapacité de l’armée américaine de mener à bien les conflits en cours en Afghanistan et en Irak malgré les nombreuses années d’engagement dans ces deux conflits », a rappelé M. Giraldi.
La Russie remplace l’Occident par les pays du Maghreb
Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a achevé sa visite de quatre jours en Afrique du Nord, dans des pays du Maghreb comme l’Algérie et le Maroc, mercredi 11 octobre. Cette tournée a visé de relancer les relations bilatérales avec deux pays de l’Afrique du Nord, deux alliés importants au regard des Russes.
La Russie tente de renforcer ses rapports avec Rabat et Alger étant déjà deux principaux partenaires du pays en Afrique du Nord.
Le média russe qualifie de fructueux le voyage du Premier ministre. En Algérie comme au Maroc, Medvedev a essayé de relancer les échanges commerciaux jugés jusqu’à présent comme étant insuffisants par Moscou. La Russie tient à exporter désormais ses équipements industriels, voire nucléaires à l’Algérie qui était jusqu’ici l’un des principaux clients de défense russe.
Par ailleurs, la Russie tient à importer les produits agricoles marocains et aussi à remplacer les États-Unis pour équiper l’armée marocaine.
Dans le secteur énergétique, la Russie s’intéresse à investir dans le domaine de la construction des centrales électriques à gaz au Maroc. Par ailleurs, la pêche, l’industrie et le tourisme sont d’autres domaines appropriés à investir au Maroc que convoite aujourd’hui la partie russe. Les deux pays ont également négocié la création d’une zone de libre échange d’ici un an.
En réalité, les sanctions anti-russes de l’Occident sont allées dans l’intérêt de Moscou. Alors que l’occident a imposé ses sanctions notamment agroalimentaires à la Russie, celle-ci est arrivée à une autosuffisance dans ce domaine. Au niveau du blé, quelques pays non-occidentaux ont profité de la bonne occasion pour renforcer leurs positions sur le grand marché russe. Par conséquent, les produits agroalimentaires de l’UE auront les plus grandes difficultés à revenir sur ce marché, « si jamais ils y parviennent un jour ».
Les Etats-Unis soutiennent pleinement le régime sioniste
D’autant que l’UNESCO vient d’adopter une résolution qui nie tout lien entre l’esplanade des Mosquées et le peuple juif et a affirmé l’appartenance du site de la mosquée al-Aqsa, son esplanade ainsi que le mur des Lamentations au lieu saint des musulmans.
La résolution de l’UNESCO, soulignant le droit historique et légitime des musulmans sur les lieux de culte, a accusé Israël de s’opposer sans cesse aux résolutions internationales, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité, et de continuer de construire des colonies.
Abou Youssef a fini l’interview en demandant aux organisations internationales de contrer les actes de malveillance d’Israël et de condamner le soutien évident de Washington, qui l’encourage à violer les résolutions du Conseil de sécurité par rapport aux lieux de culte musulmans.
L’Iran répond à Trump et sa politique : Pacte nucléaire, immuable
Dans un communiqué, le ministère de l’extérieur de la République islamique d’Iran a réagi vendredi aux déclarations du Président des Etats-Unis, Donald Trump, qui le même jour a refusé de certifier l’accord nucléaire entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (US (, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus d’Allemagne) et officiellement connu comme le Plan global d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais).
« Le JCPOA est un international valide et un exploit incroyable dans la diplomatie contemporaine qui n’est ni échangeable, ni renégociable. Le JCPOA n’est pas un accord bilatéral qui est invalidé lorsqu’une partie du Pacte », lit le texte en se souvenant que cette Convention a été ratifiée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU).
Par conséquent, il ajoute, autres parties devraient permettre pas le Président américain à ridiculiser l’accord. « La République islamique d’Iran ne sera pas le premier à quitter le JCPOA, mais si les droits et les intérêts de l’Iran ne sont pas respectés dans la JCPOA, laissera tous ses engagements et continuera ses activités nucléaires pacifiques, sans limitation, » il dit.
Selon le texte, l’Iran a respecté ses engagements stipulés dans le JCPOA, cependant, USA a violé l’esprit de l’accord et l’appui de ses allégations de non-conformité de Téhéran les engagements n’a aucune validation internationale déjà que l’Agence internationale de L’Agence atomique de l’énergie (AIEA) a vérifié la question, ce qui montre que Washington est « pas fiable ».
En outre, précise que USA toujours tenté de créer des obstacles au développement du pays persan prenant agressifs comme les sanctions mesures tant sous prétexte d’avoir des armes nucléaires, cependant, ajoute, l’Iran a à plusieurs reprises réaffirmé les fins pacifiques de son programme nucléaire et a exprimé son opposition aux armes de destruction massive.
En revanche, dirigés vers le programme de missiles de l’Iran, qui a fait l’objet d’accusations infondées de Trump et a noté que la stratégie « défensive et dissuasive, » donc souligné, Téhéran poursuit ses programmes de défense, quelque chose qui « ne sera jamais négociable ».
De même, il a regretté l’agression des Etats-Unis contre le corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI),une force qui est un pionnier dans la lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak. « Les erreurs stratégiques et le gouvernement ou Congrès américain contre cette (...) » vous aurez une réaction mutuelle et cohérente », il souligne ainsi que l’ajout que l’occupant de la maison blanche sera responsable de cette « mesure dangereuse ».
La note rend aussi clair que « ingérence illégale » des Etats-Unis au Moyen-Orient ont causé des conflits en Afghanistan, Syrie, Irak, Yémen et Bahreïn. Au contraire, détient, l’Iran s’efforce toujours de cesser de mettre fin aux crises régionales et se poursuit avec cette politique étrangère, « basée sur ne pas interférer dans les affaires intérieures d’autrui ».
Dans le même temps, il indique que depuis la révolution islamique d’Iran (1979) jusqu'à présent, les USA a toujours manifesté son hostilité sans fin avec l’Iran, mais le peuple iranien suit sa voie basée sur les capacités nationales et de la direction du chef de la révolution Islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei.
La stratégie militaire de la nouvelle Turquie
L’opération du 8 octobre 2017
Suite à un accord conclu entre la Russie et la Turquie lors des dernières négociations d’Astana, l’armée turque est entrée dans le gouvernorat d’Idleb, en violation de la souveraineté syrienne, afin d’y combattre les jihadistes.
L’armée turque établit une distinction entre : les Syriens turkmènes, qu’elle a regroupés sous le drapeau de l’ancienne Armée syrienne libre (ASL) et qu’elle entend utiliser comme appui dans la région.
les jihadistes qui acceptent de poursuivre leur combat en Asie du Sud-Est et qui devraient y être transférés par les services secrets turcs (MIT).
tous les autres, qui devraient être éliminés.
L’armée turque occupe déjà par ailleurs Al-Bab, également en violation de la souveraineté syrienne.
La présence turque à Idleb coupe l’accès du Rojava à la mer Méditerranée. Sa présence à Al-Bab lui offre la possibilité de couper rapidement le Rojava en deux et d’écraser ce pseudo-État.
L’opération conjointe du 12 octobre 2017
La Turquie, l’Iran et l’Iraq sont convenus d’étouffer les velléités d’indépendance du pseudo-Kurdistan. La famille Barzani et Israël ont progressivement grignoté des territoires à la faveur des conflits locaux et de la guerre. En quinze ans, le territoire administré par les Barzani et Israël sous le nom de « Kurdistan iraquien » a multiplié sa superficie par cinq au détriment des populations autochtones, arabes et chrétiennes. Le 25 septembre 2017, la famille Barzani et Israël ont organisé un référendum d’indépendance. À la suite d’un scrutin largement truqué, notamment dans les zones chrétiennes, le oui l’a emporté à 92 %. Lors d’une fête populaire, la famille Barzani, brandissant des drapeaux kurdes et israéliens, a annoncé que le processus d’indépendance était irréversible. La revue Kurds-Israel a révélé qu’un accord avait été conclu entre Tel-Aviv et Erbil prévoyant le transfert de 200 000 citoyens israéliens au « Kurdistan », dès l’indépendance proclamée. L’armée israélienne entend y installer rapidement des missiles pour menacer à la fois la Syrie et l’Iran.
Le pipe-line reliant le pseudo-Kurdistan au port de Ceyhan (Turquie) sera fermé par l’opérateur public turc qui en est propriétaire, BOTAŞ , coupant ainsi les revenus pétroliers des Barzani. Actuellement le pétrole kurde est principalement exploité par le Français Total. Il est vendu dans l’Union européenne, en Ukraine et en Israël dont il représente la quasi-totalité de la consommation intérieure.
L’espace aérien turc et iranien sera fermé avec le pseudo-Kurdistan. Compte tenu de la guerre, l’espace aérien syrien n’est pas praticable pour des vols civils. Les vols depuis et vers Erbil devront obligatoirement passer par Bagdad.
Les postes-frontières entre la Turquie et l’Iran d’un côté, le pseudo-Kurdistan de l’autre seront tous fermés, coupant ainsi les revenus douaniers du possible nouvel-État. De manière à maintenir les échanges commerciaux turco-iraquiens, une nouvelle route sera ouverte le long de la frontière syro-iraquienne permettant de relier Ankara à Bagdad. L’armée iraquienne déploiera 13 000 hommes pour en garantir la sécurité, tandis que les travaux de construction d’un nouveau pipe-line sur cette route débuteront immédiatement.
Cette route coupera les communications entre le pseudo-Kurdistan et le Rojava.
L’armée turque occupe déjà Bachiqa (psudo-Kurdistan) depuis 2015, en violation de la souveraineté iraquienne.
Un ultimatum sera adressé à la famille Barzani lui enjoignant de renoncer à l’indépendance, le 1er novembre au plus tard. En cas de refus, l’armée turque se prépare à entrer en guerre contre le pseudo-Kurdistan. Elle prendrait Erbil en tenaille, d’une part depuis la frontière turque, d’autre part depuis la nouvelle route sécurisée par l’armée iraquienne.
- En 1920, le fondateur de la République turque, Mustafa Kemal Atatürk, rédige le serment national par lequel il s’oppose aux vainqueurs de la Première Guerre mondiale et revendique l’annexion de nouveaux territoires à population majoritairement ou minoritairement musulmane.
Les objectifs de la Nouvelle Turquie
Trois mois après la tentative d’assassinat et le coup d’État avorté de juillet 2016, le président Recep Tayyip Erdoğan prononçait le discours inaugural de l’université qui porte son nom (RTEÜ). Il dressait alors un aperçu des ambitions de la République turque depuis sa création et de celles de son nouveau régime. Faisant explicitement référence au « Serment national » (Misak-ı Millî), adopté par le Parlement ottoman le 12 février 1920, il justifiait son irrédentisme. Ce serment, qui fonde le passage de l’Empire ottoman à la République turque, revendique les territoire du Nord-Est de la Grèce (la Thrace Occidentale et le Dodécanèse), de tout Chypre, du Nord de la Syrie (y compris Idleb, Alep et Hassakeh), et du Nord de l’Iraq (y compris Mossoul).
Seul le Hatay (Syrie) fut accordé par la France à la Turquie, en 1939. Paris souhaitait ainsi qu’Ankara le débarrasse des chrétiens orthodoxes dont le patriarcat siège à Antioche.
Après avoir énuméré un à un tous ces territoires, le président Recep Tayyip Erdoğan les revendiqua à son tour [1].
Le président Recep Tayyip Erdoğan est le seul chef d’État d’un pays développé a remettre en cause l’ordre international et revendiquer publiquement, au besoin par la force, de nouveaux territoires.
Rohani trouve le discours de Trump offensant et délirant
Dans un discours télévisé diffusé en direct ce vendredi 13 octobre 2017 au soir, le président iranien Hassan Rohani a réagi au discours haineux de Donald Trump dans lequel il a prétendu qu’il ne certifiait pas l’accord nucléaire.
Rohani a aussi reproché au président US son manque de connaissance sur des sujets importants tels que le droit international, l’histoire et la géographie, Trump ayant refusé dans son discours d’utiliser le nom exact du golfe Persique tel qu’il est.
Il a également affirmé que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) avait toujours soutenu le peuple iranien et les nations opprimées de la région, allusion au discours de Trump réclamant des sanctions renforcées contre le CGRI.
Par ailleurs, Trump a fait allusion à l’attitude des États-Unis, pour dire judicieusement que ce pays a été à l’origine des conflits au Moyen-Orient.
Rohani a cependant réitéré la fidélité de l’Iran envers le PGAC, tant que cet accord assurera les intérêts du pays.
Il a conseillé aux Américains d’abandonner leur hostilité anti-iranienne. « Abandonnez cette attitude si vous avez des problèmes avec les slogans du peuple iranien », a-t-il souligné. Hassan Rohani a également recommandé à Washington de ne pas chercher en vain à désolidariser le peuple iranien du leadership de la Révolution islamique.
Plus tôt, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, le président iranien Hassan Rohani a affirmé ce vendredi que l’Iran et l’Union européenne doivent travailler ensemble pour écarter toute action destructrice contre le Plan global d’action conjoint, l’accord nucléaire iranien signé en 2015 entre Téhéran et les 5+1.
Le début de la première conférence internationale de la ''Mise en place de la diplomatie de l'unité islamique''
Avec la coopération et la coordination des élites et des penseurs, la diplomatie de l'unité peut être mise en place. Cette conférence vise à transformer le dialogue de l'unité en comportement social dans le monde musulman, a-t-il ajouté.
Le dialogue d'unité dans le monde entier est le résultat des activistes du rapprochement islamique
La discord est le grand challenge qui menace aujourd'hui la société islamique. Dans cette conférence, nous visons à franchir une étape plus élevée que celle des conférences des unités islamiques des années précédentes, a-t-il indiqué.
L'objectif de cette conférence consiste à formuler une stratégie pratique pour créer une coopération étroite entre les activistes du rapprochement islamique. Dans tous les coins du monde musulman, il y des personnalités, des organisations et des institutions dont leurs préoccupations sont l'unité islamique, a-t-il suivi.
Si les activités de ces personnalité n'existaient pas, nous étions témoignes des guerres dans tout le monde musulman. Si le dialogue du monde est celui du rapprochement et de l'unité, cela est le résultat des efforces des personnalités, des assemblés, des organisations et des institutions du rapprochement (islamique), a-t-il insisté.
Lors de cette conférence, nous essayons premièrement de mettre en place une relation opérationnelle entre les assemblées, les institutions et les organisations du rapprochent islamiques. Deuxièmement, nous demandons aux personnalités islamiques de préparer des plans pour la création des institutions de l'unité islamique dans leur pays, a-t-il ajouté.