
تقي زاده
Bagdad s’oppose aux accords conclus entre deux vice-présidents et Barzani
Le Premier ministre irakien s’est déclaré hostile à ce qui est considéré comme les résultats de la rencontre de ses deux vice-présidents Oussama al‑Nujayfi et Iyad Alaoui avec le président du Kurdistan irakien et a fait savoir que ces accords n’étaient pas contraignants.
Cette information a été diffusée par la chaîne d’information kurde Rudaw
Hier, samedi 7 octobre, dans la soirée, les médias ont fait part d’un accord entre le président séparatiste du Kurdistan irakien et les deux adjoints du président irakien, accord selon lequel les sanctions contre cette région devaient être levées.
Nouri al-Maliki, président de l’Alliance nationale irakienne (ANI) et vice-président de ce pays, ne fait pas partie des vice-présidents irakiens qui sont en faveur des accords précités.
« Le gouvernement irakien n’assume pas la responsabilité des accords conclus entre Barzani et Oussama al-Nujayfi et Iyad Alaoui, deux vice-présidents irakiens, et ces accords ne sont pas contraignants », a annoncé ce dimanche le porte-parole du gouvernement irakien, Saad al-Hadithi.
« Le gouvernement irakien ne reconnaît pas les actions entreprises en violation de la Constitution et restera ferme sur sa prise de position envers le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien », a précisé Saad al-Hadithi.
Barzani et les deux vice-présidents irakiens susmentionnés s’étaient entretenus de la situation qui prévaut en Irak et des modalités du règlement des problèmes politiques. Ils ont trouvé un accord en 4 points.
Cet accord stipule la suspension immédiate de toutes les sanctions contre le Kurdistan irakien et l’instauration d’un dialogue entre les principaux partis politiques irakiens pour trouver les moyens censés apaiser la tension entre Bagdad et Erbil dans le cadre d’un ordre de jour précis et d’un calendrier ouvert.
L'Iran soutient l'indépendance des pays africains (Larijani)
Le président de l'Assemblée nationale du Mali affirme que de nombreux pays africains sont prêts à élargir leurs relations avec Téhéran et que son pays ne coopérera jamais avec les ennemis de l'Iran.
Issaka Sidibe a souligné ce point, à Téhéran samedi le 7 octobre lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Ali Larijani, qui a salué l'«amitié» entre la République islamique et les États africains.
"L'Iran affiche une grande amitié envers les pays africains et porte une attention toute particulière aux problèmes que traverse l'Afrique. l'Iran a, toujours, soutenu l'indépendance des pays africains", a déclaré Larijani.
Le Mali, a précisé Larijani, pourrait servir d'un modèle spécial, ce pays africain avec lequel l'Iran a, toujours, entretenu, des relations amicales et productives.
Le président du parlement iranien, tout en se disant satisfait du niveau des relations interparlementaires entre l'Iran et le Mali, a plaidé pour la promotion de la coopération Téhéran-Bamako dans tous les domaines.
Pour sa part le Président de l’Assemblée nationale du Mali a déclaré que de nombreux pays africains sont pour l’élargissement de leurs relations avec l'Iran et souhaitent se familiariser avec la culture et le peuple iraniens.
"Il existe une grande amitié entre les deux pays et nous espérons créer un nouveau cadre pour élargir notre coopération bilatérale", a-t-il précisé.
Bamako fait, tout ce qui est dans son pouvoir, a promis Sidibe, pour promouvoir le niveau des échanges commerciaux bilatéraux.
"Nous serons toujours amis avec l'Iran et ne coopérerons jamais avec ses ennemis", a-t-il conclu.
Syrie : Israël sans solution face à l’Iran
L’un des hauts officiers israéliens vient de le reconnaître : « En Syrie, Israël n’est pas à même de faire face à l’Iran. »
Le site Al-Ahed reprend les récents propos du général israélien Yair Golan, qui s’exprimait le 14 juillet devant le Washington Institute for Near East Policy, think tank proche du lobby juif AIPAC :
« Quand l’armée syrienne et ses alliés sont arrivés à l’aéroport militaire de Deir ez-Zor, quitte à briser les 14 mois de siège de Daech, le général Golan s’est exprimé devant les stratèges américains dans le cadre d’une conférence intitulée “La politique au Moyen-Orient”. Au cours de son allocution, le haut gradé israélien a évoqué la montée en puissance de l’Iran en Syrie, non loin des frontières d’Israël, tout en appelant à ce que “l’Iran soit au plus vite contré dans ses ambitions”.
Cet appel témoigne ni plus ni moins de l’incapacité d’Israël à affronter l’Iran seul, sans l’aide des Américains. Golan a d’ailleurs très clairement affirmé qu’Israël n’avait aucune chance de gagner sa guerre face à l’Iran et qu’il fallait que les États-Unis entrent en guerre contre les Iraniens. Golan a souligné : “Nous vivons dans un monde où on ne peut agir seul. Et ce n’est pas parce que nous ne disposons pas des forces militaires nécessaires ; des soldats, nous en avons pour envoyer combattre en Syrie, le Hezbollah ou les ‘miliciens’ qui s’en réclament. Mais l’Iran, nous ne pouvons pas le combattre. Certes, nous pourrions la guerre contre lui, mais cela nous épuiserait. Pour gagner quelque chose, il faut voir de tous les côtés. Nous devrions reconnaître que notre puissance est limitée.” »
Israël, les limites de sa puissance
Dans la suite de l’article, Al-Ahed écrit :
« Cet aveu israélien intervient alors que l’armée syrienne a accéléré sa progression dans le désert de Syrie sur fond d’évacuation des chefs terroristes de Daech hors de cette région par les hélicoptères US. Ce fut d’ailleurs dans la foulée de cette évacuation que Daech a lancé de violentes offensives contre l’armée syrienne et ses alliés dans le désert de Syrie, signe que les Américains ont largement apporté leur appui logistique et informationnel aux terroristes, sans quoi Daech n’aurait jamais pu lancer de telles attaques. »
Les objectifs US/Israël dans l’Est syrien
« Mais que cherchent les États-Unis dans l’est de la Syrie ? Ce qu’ils cherchent dans l’Est syrien, et qu’Israël soutient largement, peut être résumé en deux points :
1. Prendre le contrôle des frontières syro-irakiennes et contrer la présence iranienne dans cette région, ce qui reviendrait à empêcher l’émergence de ce que Tel-Aviv qualifie de “corridor reliant l’Iran au Liban”.
2. Prendre le contrôle de grands champs pétrogaziers de l’Est syrien, quitte à empêcher l’État syrien d’en reprendre le contrôle et d’en utiliser les ressources pour se restructurer.
Ces deux objectifs ont poussé le Pentagone à déployer ses forces de façon quelque peu précipitée dans l’est de la Syrie. Les propos du général Golan à Washington le laissent penser : Israël ne veut pas du tout que Trump retire ses troupes de Syrie. Une présence militaire US sur la rive orientale de l’Euphrate garantit les intérêts d’Israël et c’est dans cette direction que Tel-Aviv tente de pousser Washington. »
Et la Russie ?
Selon les sources françaises interrogées par Al-Ahed, une présence militaire US « symbolique » en Syrie arrangerait bien la Russie, car elle pousserait Washington à « coordonner toutes ses démarches avec Moscou ».
« D’ailleurs depuis son engagement militaire en Syrie, la Russie n’a cessé de vouloir contraindre Washington à passer par elle pour le moindre de ses agissements. Les sources françaises, qui suivent d’ailleurs de près la question “kurde”, affirment que Massoud Barzani se préparerait d’ores et déjà à la “présidentielle” et “aux législatives”. Le coup du référendum sur l’indépendance lui permettra de devenir pour la troisième fois président, ce que lui interdisait la Constitution irakienne. Or, parachuté de la sorte à la tête du soi-disant “État kurde”, Barzani ne perdra pas un seul instant pour exhorter “les Kurdes syriens” à suivre son exemple. D’ici là, les Américains auront réuni toutes les conditions pour que les Kurdes syriens obtiennent d’abord une autonomie puis une annexion au Kurdistan d’Irak : le pétrole de Deir ez-Zor, une armée (FDS)... Cette perspective fait évidemment peur à la Turquie, pays qui n’a cessé d’aller de concession en concession face aux Russes et qui n’a vraiment pas besoin d’une nouvelle bataille qui la mettrait face aux Américains. »
Mais quelles sont les chances de succès des États-Unis ?
Les sources françaises croient avoir la réponse :
« Il semblerait que l’administration US ne veuille d’un face à face ni avec l’Iran ni avec la Russie, et ce, dans une conjecture où les batailles militaires sont gagnées les unes après les autres par Assad et ses alliés. Certes, Daech lance quelque action par-ci par-là qui retardent la victoire finale, mais il est incapable de vaincre l’armée syrienne. Or, en Syrie, le talon d’Achille des Américains est qu’ils ne peuvent compter que sur les Kurdes. Cette absence d’un allié de poids a fait que les Américains naviguent à vue sans réellement savoir ce qu’ils ont à faire en Syrie. À vrai dire, la stratégie du Pentagone consiste à vouloir rester en Syrie, à faire avancer progressivement ses pions et à “conquérir” sans avoir à faire à l’Iran et à la Russie. Cette stratégie a du plomb dans l’aile. Dans le camp d’en face, la situation est complètement inverse : Nasrallah l’a très bien dit, le Hezbollah et ses alliés savent ce qu’ils veulent et leur stratégique leur fournit de multiples cartes qu’ils n’ont pas encore jouées. »
Moscou poursuivra sa coopération économique avec Erbil (Bogdanov)
Le ministère russe des Affaires étrangères a commenté ses plans pour développer ses relations avec le Kurdistan irakien à la suite d’un référendum sur l’indépendance.
« La Russie continuera ses interactions économiques avec le Kurdistan irakien en coordination avec les autorités de Bagdad », a déclaré le samedi 7 octobre le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

« Nous avons fait cela, nous le faisons et continuerons de le faire, mais, bien sûr, en coordination avec le gouvernement irakien », a déclaré Bogdanov, commentant les relations futures de Moscou avec Erbil.
Au cours du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien qui a eu lieu le 25 septembre, les Kurdes irakiens ont voté majoritairement en faveur de l’indépendance.
Les autorités de Bagdad l’ont qualifié d’illégal, affirmant qu’elles n’entameraient aucun dialogue avec les responsables du Kurdistan irakien sur ce référendum.
En outre, le gouvernement irakien a pris des mesures punitives à l’encontre du Kurdistan irakien. Le Parlement irakien avait également demandé à Bagdad de déployer des forces militaires dans la région pétrolifère de Kirkouk, bien qu’aucun militaire n’y soit encore déployé.
PGAC : la divergence fait rage au sein du gouvernement américain
« Si le respect par l’Iran de l’accord nucléaire n’est pas confirmé et si Téhéran refuse toutes nouvelles négociations et reprend son programme nucléaire au point où il en était avant la signature du Plan global d’action conjoint (PGAC), les États-Unis pourraient détruire les infrastructures nucléaires iraniennes », a prétendu le sénateur américain Tom Cotton.
Le sénateur républicain Tom Cotton, qui avait fait signer à 46 sénateurs en 2015 une pétition qui mettait en garde l’Iran quant à un éventuel retrait du PGAC par le futur président américain, s’est exprimé encore une fois à l’approche de la décision du gouvernement de Donald Trump.

Ses déclarations interviennent alors que selon les médias américains, Donald Trump doit prononcer un discours, le jeudi 12 octobre, lors duquel il annoncera la nouvelle stratégie de Washington envers l’Iran.

Bien que les ennemis de l’accord nucléaire aient une présence active au sein de l’administration de Trump, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le chef d’état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford, s’opposent au retrait des États-Unis du PGAC.
D’autre part, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a de grandes divergences de vues avec Donald Trump sur le sujet, à tel point que lors d’une dispute entre les deux hommes, la semaine dernière, Tillerson avait qualifié Trump d’idiot.
Tout porte à croire que les élus et les autorités US, critiques envers le comportement de Trump, ne peuvent cacher l’inquiétude que leur cause la décision finale du président américain et qu’ils cherchent en quelque sorte à se lancer dans une fuite en avant.
Crash d’un hélicoptère US dans la province de Parvan en Afghanistan
Selon les médias afghans, un hélicoptère américain s’est écrasé dans la province de Parvan en Afghanistan.
Selon les premières informations, une avarie technique serait à l’origine de ce crash.
Des informations contradictoires ont été diffusées à ce propos, alors que le porte-parole de la province de Parvan a fait état d’une défaillance technique comme étant à l’origine de ce crash. Selon lui, aucune victime ne serait à déplorer.
Mais d’après les talibans, cet hélicoptère servait pour le transport et plusieurs militaires ont été tués dans cet incident.
Le porte-parole des talibans a affirmé qu’il avait été abattu par une mitrailleuse DshK.
Il est à noter que la province de Parvan est lieu très fréquenté par les hélicoptères américains en raison de la présence d’une base américaine dans la ville de Bagram.
Pyongyang va tester un missile pouvant attendre la côte ouest des USA
Un parlementaire russe, rentré il y a quelques heures d’une visite en Corée du Nord, a déclaré que ce pays se préparait à tester un missile à longue portée pouvant atteindre la côte ouest des États-Unis.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, ce député se nommant Morozov a affirmé expressément : « Ils [les Nord-Coréens] se préparent à tester un nouveau missile à longue portée. Ils nous ont même transmis les données mathématiques qui leur permettent de croire que ce missile pourrait atteindre la côte ouest des États-Unis. »
Ce parlementaire russe a ajouté qu’une rapide intervention de tous les États liés à la question de près ou de loin était désormais impérative pour éviter que des crises à plus grande échelle n’éclatent dans un avenir proche.
Une délégation de parlementaires russe était en visite officielle dans la capitale nord-coréenne du 2 au 6 octobre, a déclaré l’ambassade de Russie en Corée du Nord. Les députés ont discuté de la coopération entre les deux pays.
Il est utile de rappeler qu’il y a une semaine, des bombardiers américains de type B1-B ont survolé une zone proche de la côte est de la Corée du Nord, opération qualifiée aussitôt par le ministre nord-coréen des Affaires étrangères de « mission suicide ». Ce dernier a également déclaré devant l’ONU, où il faisait un discours, que les dernières déclarations et actions américaines « rendent inéluctables la visite de nos missiles sur le sol américain. »
Qatar/USA : contrat d’armement de 173 millions de dollars
Le Pentagone a fait part d’un contrat d’armement de 173 millions de dollars entre le Qatar et les États-Unis.
Le département américain de la Défense a annoncé, le mercredi 4 octobre, dans un communiqué de presse, d’un contrat d’armement de 173 millions de dollars entre le Qatar et l’entreprise américaine Raytheon, spécialisée dans les domaines des systèmes de défense et d’électronique et dans l’aérospatiale.
« Raytheon Missile Systems a décroché un contrat de 173 millions de dollars pour fournir au Qatar 200 missiles air-sol AGM-154 Joint Standoff Weapon (JSOW) ainsi que des pièces détachées et un soutien technique et d’ingénierie », a annoncé le Pentagone.
« Raytheon Missile Systems, dont le siège se trouve à Tucson, en Arizona, reçoit un contrat de 172 874 170 $ pour fournir 200 armes collectives AGM-154C Block III, 212 conteneurs, diverses pièces et équipements de soutien pour les pièces de rechange, et un appui technique au gouvernement du Qatar », a déclaré le communiqué.
Le JSOW fournit aux forces navales la possibilité de frapper des navires en mouvement ainsi que des cibles terrestres fixes, selon les informations publiées sur le site web de Raytheon. Il utilise un système de navigation équipé d’un système de guidage GPS et d’un détecteur infrarouge d’imagerie thermique pour atteindre sa cible.
Les travaux de production liés à ce contrat militaire seront effectués dans les États américains de l’Arizona, du Texas, du Vermont, du Minnesota, du Massachusetts, de l’Oklahoma, du Missouri, de la Californie, de la Pennsylvanie, de l’Arkansas, de New York, de la Floride et du Colorado, a ajouté le communiqué. Le reste aura lieu au Royaume-Uni. Ces travaux devraient être achevés d’ici juin 2020.
Zarif ne tient pas le peuple kurde pour responsable des erreurs de ses politiciens
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré en marge des funérailles de Jalal Talabani que Téhéran resterait toujours l’ami des Kurdes irakiens.
En marge de la cérémonie de funérailles de l’ex-président irakien Jalal Talabani, Mohammad Javad Zarif a déclaré : « La République islamique d’Iran restera toujours l’amie du peuple irakien, dont les Kurdes. Par ailleurs, nous ne mettons pas sur le dos des Kurdes de l’Irak les erreurs stratégiques qui sont commises par certaines personnalités [politiques, NDLR]. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a également redit l’attachement de l’Iran à la préservation de l’unité nationale et territoriale de l’Irak.
Il a invité en outre tous les Kurdes d’Irak à poursuivre la voie de Jalal Talabani, symbole de l’unité de ce pays. Le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que Talabani, qui était un ami de l’Iran, s’était battu avec persévérance contre le régime dictatorial de Saddam Hussein et qu’il avait toujours défendu l’unité et la souveraineté de l’Irak.
Myanmar : l’aide humanitaire est quasiment inaccessible dans l’État de Rakhine
Selon Mark Loukuk, président du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, le non-accès à l’aide humanitaire dans l’État de Rakhine au Myanmar est inadmissible.
Auparavant, la petite mission onusienne qui s’était rendue au Myanmar avait qualifié d’inimaginable la situation dans laquelle vivent les musulmans dans certaines régions de ce pays.

« Une équipe de hauts responsables de cette organisation se rendront dans les jours à venir dans l’État de Rakhine », a ajouté Mark Loukuk.
Il a également indiqué que les Nations unies avaient demandé au gouvernement du Myanmar d’assurer un accès sans entrave de l’aide humanitaire.
De même, Amnesty International a annoncé le 4 octobre que la communauté internationale devrait contribuer à ce qu'aucun réfugié rohingya ne soit renvoyé de force au Myanmar, tant que ces réfugiés risquent d'y subir de graves violations des droits humains en raison de la campagne de nettoyage ethnique menée par l'armée.