تقي زاده

تقي زاده

La coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis a confirmé, vendredi 29 septembre, que 50 civils supplémentaires avaient péri en Irak et en Syrie au cours de ses frappes aériennes. Ainsi le nombre de morts de ces raids aériens atteint maintenant les 735 civils.

Les secouristes fouillent les décombres de la mosquée d'al-Jineh, dans la province d'Alep, détruite par une frappe aérienne US, le 16 mars 2017. ©AFP (Photo d’archives)

Dans un rapport mensuel publié, vendredi 29 septembre, le secteur opérationnel anti-Daech de l’armée américaine a confirmé que 735 civils avaient été tués en Irak et en Syrie depuis le début de l’opération dans les frappes aériennes des forces de la coalition conduite par les États-Unis.

Une famille quitte son domicile bombardé par l’aviation US à Mossoul, en Irak. ©Reuters (Photo d’archives)
 

Le rapport indique que le bilan sur la mort de 350 autres civils tués dans la région était en train d’être examiné et que ses résultats seraient publiés à la fin du mois en cours.

Dans son évaluation portant sur les rapports liés à la mort de 185 civils dans la région, la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis avait rejeté ce chiffre et n’approuve que 14 cas.

Le récent rapport prétendu que seulement 0,33 % des frappes aériennes de la coalition soi-disant anti-Daech conduite par les États-Unis ont entraîné des pertes civiles.

En août, la soi-disant coalition anti-Daech a confirmé que 624 civils avaient perdu la vie lors des attaques aériennes depuis le début de la campagne militaire de 2014 en Irak et en Syrie.

 

 

Depuis mars 2011 la Syrie mène des affrontements armés contre les terroristes. La coalition dirigée par les États-Unis a lancé en 2014 une opération soi-disant contre les terroristes de Daech en Irak et en Syrie. Cette coalition mène une campagne militaire en Syrie sans l’aval du gouvernement syrien.

Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé des frappes aériennes contre les positions des terroristes en Syrie en coordination avec le gouvernement de Damas. Appuyée par ses alliés, l’armée syrienne est parvenue a récupérer d’importants territoires des mains des terroristes et à passer à l’offensive sur des axes clés.

samedi, 30 septembre 2017 11:26

Syrie: colère de Tel-Aviv contre Moscou

The Jerusalem post s’est attardé dans un article sur le renforcement des relations irano-turques et croit y voir le signe de l'inexorable montée en puissance de l'axe Iran-Russie. 

Selon cet article, malgré les divergences sur divers sujets comme la question de la Syrie, l’Iran et la Turquie renforcent leurs relations et augmentent leurs coopérations dans divers domaines.

Cet article fait référence aux dernières évolutions de la région, dont le succès de l’Iran et de la Russie à maintenir le gouvernement syrien, l’alliance des États-Unis et les forces kurdes dans la guerre contre Daech, les inquiétudes concernant les conséquences du référendum d’indépendance du Kurdistan irakien, ainsi que l’envoi de forces turques en Syrie pour faire face aux agissements post-référendum. Pour l’auteur de cet article, toutes ces évolutions ont renforcé les liens entre l’Iran, la Russie et la Turquie.

L'article souligne que l’essor des relations irano-turques n’est en aucun cas dans les intérêts d’Israël. Il existe également d'autres différends entre Israël et la Turquie :  la question du Hamas, les dernières déclarations pro-palestiniennes de la Turquie et les relations mitigées entre la Turquie et l’Égypte et enfin le soutien d’Ankara au Qatar.

L’article paru dans The Jerusalem Post rappelle que la rencontre des autorités iraniennes et turques, les coopérations entre l’Iran, la Turquie et la Russie dans les négociations d’Astana et leur accord sur les « zones de désescalade », ainsi que le soutien de l’Iran et de la Turquie à Doha prouvent le rapprochement des politiques des deux pays.

L’auteur conclut son article, en soulignant que les victoires de l’Iran et de la Russie dans le maintien du gouvernement syrien ainsi que le renforcement des Kurdes en Syrie sont, les principales raisons du retournement de veste de la Turquie et sa décision de se rapprocher de l’axe victorieux irano-russe. 

Les missiles Raad 307 dont dispose le Hezbollah libanais représentent un cauchemar pour les Israéliens.

Selon la chaîne de télévision libanaise Al-Manar :

« la technologie qui permet au Hezbollah libanais de se procurer des missiles Raad 307 a fait peur aux responsables militaires israéliens. C’est grâce à cette technologie que le Hezbollah est capable d’optimiser ses missiles traditionnels pour les transformer en missiles téléguidés. Les missiles du type Raad 307 s’ajoutent au cauchemar d’Israël. Ces missiles, dont dispose le Hezbollah, représentent une menace sans précédent pour le régime israélien, tous les principaux centres de commandement et toutes les installations militaires stratégiques de ce régime. »

Les préoccupations des responsables militaires israéliens à ce propos ont toujours été reflétées par les médias israéliens selon lesquels cette technologie de pointe a été transférée par l’Iran au Hezbollah.

Ladite technologie permet au Hezbollah de modifier les ogives des missiles traditionnels de manière à les transformer en des missiles téléguidés à haute précision. De tels missiles rendent le Hezbollah capable de prendre pour cible des localités en Palestine occupée, avec une précision remarquable.

Le ministère irakien de la Défense a annoncé que l’armée, en coopération avec l’Iran et la Turquie, s’implantera, à partir de samedi 30 septembre, sur les passages frontaliers avec le Kurdistan irakien.

Le poste-frontière d'Ibrahim al-Khalil entre la Turquie et le Kurdistan irakien. ©Wikipédia

Dans un communiqué, le ministère irakien de la Défense a annoncé que les forces militaires prendraient dès samedi le contrôle des passages frontaliers dans la région du Kurdistan irakien en coordination avec Téhéran et Ankara.

« Dans ce cadre, l’armée irakienne expédiera trois unités militaires dans la région », selon le communiqué, appelant par ailleurs les citoyens kurdes à rejoindre les forces de l’armée en signe de soutien à cette opération de l’armée.

« Le passage d'Ibrahim al-Khalil, se trouve à la frontière avec la Turquie d’où sera entrée, via le sol turc, l’une des trois unités militaires de l’armée irakienne », explique une source proche de l’armée sur l’antenne d’Al-Mayadeen.

Chef d'état-major de l'armée irakienne le général Othman al-Ghanimi. (Photo d'archives)

Deux autres postes-frontière, Haji Omeran et Bashmaq séparent l’Iran et le Kurdistan irakien, qu’a visités, jeudi 28 septembre, le chef d’état-major de l’armée irakienne, le général Othman al-Ghanimi, accompagné d’une délégation iranienne.

Les Unités de mobilisation populaire d’Irak ont jugé « illégal » le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.

Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) a déclaré, vendredi 29 septembre, que Massoud Barzani dirigeait le Kurdistan d’une manière illégale et contraire à la Constitution.

Interviewé par la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Ahmed al-Assadi a déclaré que le référendum et le groupe terroriste Daech avaient le même objectif, qui est le démembrement d’Irak.

« Les séparatistes ont procédé à un acte illégal qui pourra avoir des graves conséquences, comme le déclenchement de conflits militaires. Il faut se battre pour maintenir l’unité et l’intégrité de l’Irak. Le gouvernement irakien a déjà pris des mesures pour freiner les séparatistes voulant manipuler les sentiments des citoyens kurdes. On ne permettra pas aux séparatistes de creuser un écart entre les citoyens kurdes de leurs frères irakiens », a expliqué Ahmed al-Assadi.

Selon al-Assadi, la manière dictatoriale dont Barzani dirige le Kurdistan irakien a crée une crise dans cette zone et a augmenté le nombre de ses opposants.

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi, Ahmed al-Assadi. (Photo d'archives)

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi a ensuite mis en cause le déroulement du référendum dont tous les préparatifs ont été lancés par les miliciens de Barzani.

« Israël était le seul sponsor et observateur de ce référendum alors que ce régime reste le dernier à défendre les droits de l’Homme. Le seul objectif d’Israël, en soutenant ce référendum, est de déstabiliser l’Irak ».

Dans une autre partie de son interview, Ahmed al-Assadi s’est attardé sur la lutte contre Daech, affirmant que l’Irak se trouvait dans la dernière phase de cette guerre.

« Nous prévoyons la libération de l’Irak d’ici la fin de l’année en cours, car il ne reste que quelques petites régions à libérer, près de la frontière syrienne », a-t-il ajouté.

À Kirkouk en Irak, les Peshmergas ont reculé de certaines zones.

Selon le journaliste de l’agence de presse iranienne IRNA à Kirkouk en Irak, « les forces des Peshmergas ont reculé de la ville de Touzkhormatou, dans le nord de la province de Salaheddine, ainsi que des zones situées entre Zargah et Touzkhormatou. Et actuellement, ce sont les Hachd al-Chaabbi, les Unités de mobilisation populaire irakiennes, qui ont pris le contrôle de la région ».

La raison du recul des Peshmergas, affiliés au gouvernement régional du Kurdistan irakien, ne serait pas encore connue.

samedi, 30 septembre 2017 11:21

Le plan énergétique des USA contre l'Iran

Selon Farsnews, le ministre américain de l’Intérieur, Ryan Zinke, a menacé l’Iran, ce vendredi 29 septembre, avec le plan énergétique du gouvernement américain de Trump qui vise à réduire les recettes pétrolières de Téhéran et d’ainsi limiter ses activités balistiques.

« Je suis inquiet en ce qui concerne la capacité nucléaire de l’Iran ainsi que les activités balistiques intercontinentales de ce pays » a-t-il affirmé lors de son discours à Heritage Foundation. 

Il a ensuite réitéré que l’Iran est une menace sérieuse et que les États-Unis devraient se doter des options économiques et aussi militaires pour faire face à ces menaces.

« Avec un plan d’influence économique, nous pourrons remplacer toutes les ressources pétrolières brutes produites par l’Iran », a-t-il dit.

Le ministre américain de l’Intérieur, Ryan Zinke.

Selon le quotidien Washington Examiner, les USA sont devenus les plus grands producteurs de gaz naturel et de pétrole brut et dépendent, de moins en moins, du Moyen-Orient.

Ce média américain prétend que les USA n’ont plus besoin de l’Iran et pourront aussi devenir un fournisseur de pétrole.

Le ministre américain de l’Intérieur, Ryan Zinke, a également affirmé qu’en se servant du revenu du pétrole américain, ils n’auraient plus le besoin d’envoyer les jeunes du pays faire la guerre dans d’autres pays.

 
 
 

La chaîne 2 de la télévision israélienne a diffusé un programme dans lequel étaient clairement relatées les pressions exercées dans les années 60 par le Mossad sur les juifs du Maroc, de Tunisie et d’Algérie pour les conduire à émigrer en masse en Palestine occupée.

Et selon le site d’information Rai Tunisia, lors des premières années de son occupation, le régime israélien a mis en place des groupes armés et des centres de renseignement dans les pays du nord de l’Afrique, groupes et centres auxquels des armes et des équipements militaires ont été livrés. Et l’historien juif Yigal Bin-Nun a écrit dans une étude qu’au début des années 1960, le Mossad a envoyé un groupe pour procéder à des attentats terroristes contre les juifs habitants au Maghreb tout en faisant passer ces attentats pour des crimes commis par des autochtones. Il cherchait ainsi à faire croire aux juifs que leurs pays n’étaient plus un lieu sûr pour vivre. 

Bin-Nun affirme également que le Mossad cherchait à ce que le mouvement sioniste s’étende aussi parmi les juifs de l’Afrique du Nord pour les inciter à émigrer en Palestine occupée.

L’historien juif aurait indiqué aussi que le Mossad ne lésinait sur aucun moyen pour débaucher les juifs et qu’il faisait tout pour leur insuffler l’idée qu’après 2 millénaires, le temps était venu pour eux de retourner en Palestine.

La chaîne 2 de la télévision israélienne a elle-même annoncé que le service d’espionnage du régime israélien était très puissant dans les années 1960 en Afrique du Nord et que les dirigeants du Mossad ne cessaient de faire des allées et venues secrètes dans cette région, le tout évidemment dans le but de ramener avec eux le plus de juifs possible.

Alors que le Gouvernement espagnol réitère son rejet du référendum sur l'indépendance en Catalogne, les autorités de la Generalitat soulignent qu'elles n'arrêteront pas la consultation.

L'Iran plaide à nouveau pour l'intégrité territoriale de l'Irak et prétend qu'il ne reconnaît pas la séparation de la région semi-autonome du Kurdistan.

Les musulmans chiites du monde participent aux cérémonies de deuil pour l'anniversaire du martyre d'Imam Hussein (P).

vendredi, 29 septembre 2017 10:43

Qui est l’Imam al-Hussein?

Qui est l’Imam al-Hussein?

«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».

L'écho de ce cri de refus et de défi qu'a lancé l'Imam al-Hussein, à la face de la puissance déviationniste omayyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf, comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédées depuis son assassinat.
Il n'a cessé d'agiter toutes les phases de l'histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes, en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l'esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l'excès leur arrogance.

Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l'on a toutes les possibilités de l'éviter.

Aujourd'hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalâ' (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l'attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu'il a su donner à son combat pour préserver l'Islam d'une déviation imminente.

Au fil des siècles des écoles littéraires spécifiques se sont créées pour dépeindre les tableaux épiques du martyre d'al-Hussein, et des milliers de littérateurs et des poètes ont consacré leurs plumes et leurs talents à l'évocation et à la description de sa tragédie, de son héroïsme et des moindres détails de sa noble vie.

Aujourd'hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d'al-Hussein, l'exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.

Quel est donc ce personnage qui a tant marqué l'histoire et les coeurs des musulmans, en général, et des adeptes des "Ahl-ul-Bayt" en particulier?
Pourquoi, des Musulmans légitimistes qui se disent avant tout attachés au Coran et à la Sunna du Prophète prennent-ils pour symbole de cet attachement, la personnalité et l'action de cette figure de proue de la légitimité en Islam, al-Hussein, petit-fils du Prophète?