تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 14 septembre 2017 11:28

Les Brigades anarchistes de l’Otan

Présenté en Occident comme la réalisation d’une sympathique utopie, le tout nouveau « Rojava » est en réalité un État colonial, voulu et organisé dans le sang par Washington. Il s’agit cette fois de chasser les populations du Nord de la Syrie et de les remplacer par des gens qui n’y sont pas nés. Pour réaliser ce nettoyage ethnique, le Pentagone et la CIA ont mobilisé des combattants dans les cercles d’extrême-gauche européens. Thierry Meyssan révèle ce projet insensé en cours depuis un an et demi.

« La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force ». 
George Orwell, 1984.

Dans les années 1980-90, la société kurde était extrêmement féodale et patriarcale. Elle était maintenue dans un fort sous-développement, ce qui poussa des kurdes à se soulever contre les dictatures militaires qui se succédèrent à Ankara [1].

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) était une organisation marxisme-léniniste, soutenue par l’Union soviétique, luttant contre les dictatures de généraux kémalistes, membres de l’Otan. Il libéra les femmes et rejoignit les combats progressistes. Avec l’aide d’Hafez el-Assad, il installa un camp de formation militaire dans la plaine libanaise de Bekaa, sous la protection de la Force de paix syrienne, jouxtant celui du FPLP palestinien.

Durant cette période, le PKK n’avait pas de mots assez durs contre « l’impérialisme américain ».

Lors de la dissolution de l’URSS, le PKK disposait de plus de 10 000 soldats à plein temps et de plus de 75 000 réservistes. Cette guerre de libération détruisit plus de 3 000 villages et fit plus de 2 millions de déplacés. Malgré cet immense sacrifice, elle échoua.

Arrêté au Kenya, en 1999, lors d’une opération conjointe des services secrets turc, états-unien et israélien, le leader historique de la révolte, Abdullah Öcalan, fut emprisonné sur l’île d’İmralı, dans la mer de Marmara. Le PKK s’effondra, divisé entre son chef prisonnier, favorable à une négociation de paix, et ses lieutenants pour qui la guerre était devenue un mode de vie. Quelques attentats eurent encore lieu sans que l’on sache vraiment lesquels étaient le fait de combattants refusant de désarmer ou d’une fraction de la gendarmerie, le JITEM, qui refusait elle aussi le cessez-le-feu.

Au début du « printemps arabe », Abdullah Öcalan reconstruisit le PKK depuis sa cellule autour d’une nouvelle idéologie. À la suite de négociations secrètes avec l’Otan à la prison d’İmralı, il abandonna le marxisme-lénisme pour le « municipalisme libertaire ». Lui qui avait toujours lutté contre la Turquie pour édifier son propre État, le Kurdistan, considérait désormais que tout État est en soi un outil d’oppression [2].

Les militants du PKK qui avaient été contraints de fuir la Turquie durant la guerre civile, avaient trouvé refuge au nord de la Syrie [3]. Au nom des siens, Öcalan s’était engagé par écrit à ne jamais revendiquer de territoire syrien. En 2011, au début de la guerre occidentale contre la Syrie, les kurdes constituèrent des milices pour défendre le pays qui les avait accueillis et qui les avait naturalisés.

Cependant, le 31 octobre 2014, l’un des deux co-présidents du YPG, la branche syrienne du PKK, Salih Muslim, participa à une réunion secrète au palais de l’Élysée avec le président français François Hollande et son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan. Il se vit promettre de devenir chef d’État, s’il acceptait de s’engager à recréer le Kurdistan… en Syrie.

Immédiatement, la Coalition internationale, que les États-Unis venaient de créer prétendument contre Daesh, soutint le YPG, lui fournissant de l’argent, de la formation, des armes et un encadrement. Oubliées donc les imprécations contre Washington, désormais devenu un si bon allié. L’organisation kurde commença à expulser les habitants des régions sur lesquelles elle avait jeté son dévolu.

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Publicité états-unienne

Comme il n’y avait eu jusque-là aucune bataille du YPG contre Daesh, les États-Unis mirent en scène un terrible affrontement à Aïn al-Arab, rebaptisé pour l’occasion du nom kurmandji de Kobané. La presse internationale fut invitée à couvrir l’événement sans se mettre en danger. Cette ville est située sur la frontière syro-turque et les journalistes purent suivre les combats à la jumelle depuis la Turquie. On ignore ce qui s’est vraiment passé à Aïn al-Arab puisque la presse ne fut pas autorisée à y entrer. Pourtant on dispose d’images filmées au téléobjectif et semblant confirmer de loin les communiqués relatant la sauvagerie des combats. Quoiqu’il en soit, « l’Occident » unanime conclut que les kurdes étaient les alliés dont il avait besoin contre Daesh et la Syrie.

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« Ni Dieu, ni État ! », venez défendre l’État du « Rojava » et lutter « contre toutes les forces de la réaction », aux côtés de l’Empire américain.

La presse occidentale assure que la moitié des soldats kurdes sont des femmes, comme statutairement la moitié des instances dirigeantes du PKK/YPG. Pourtant, sur le terrain, leur présence est rarissime. Les journalistes affirment également qu’elles terrorisent les jihadistes pour qui, mourir tué par une femme serait une malédiction interdisant l’accès au paradis. Curieusement, la même presse ignore que l’Armée arabe syrienne comprend aussi des bataillons féminins que les jihadistes attaquent avec la même rage que leurs homologues masculins.

Malgré les apparences, le YPG n’est pas aussi nombreux qu’il le prétend. Beaucoup de kurdes syriens considèrent les États-Unis comme une puissance ennemie et la Syrie comme leur nouvelle patrie. Ils refusent de suivre les fantasmes de Salih Muslim. Aussi le Pentagone a-t-il adjoint à « ses » kurdes, non seulement quelques mercenaires arabes et assyriens, mais aussi des militants de l’extrême-gauche européenne.

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De même que la CIA a embrigadé des dizaines de milliers de jeunes musulmans occidentaux pour en faire des islamistes, de même, elle commence à recruter des anarchistes européens pour constituer des Brigades internationales, sur le modèle de celles qui se battirent en 1936 à Barcelone contre les fascistes. On trouve ainsi comme troupes supplétives du YPG/Otan le Bataillon antifasciste internationaliste (Europe centrale), la Brigade Bob Crow (Anglais et Irlandais), la Brigade Henri Krasucki (Français), les Forces internationales et révolutionnaires de guérilla du peuple (Amériques), l’Union révolutionnaire pour la solidarité internationale (Grecs), l’Unité du Parti marxiste-léniniste (Espagnols), et tous les groupuscules turcs pro-US (DK, DKP, MLSPB-DC, PDKÖ, SI, TDP, TKEP/L, TKPML) pour ne citer que les plus voyants [4].

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Venez lutter contre le Capital, avec les Forces spéciales US, au « Rojava » !

La bataille d’Aïn al-Arab, censée opposer de jeunes Syriens favorables au Califat à de jeunes kurdes, a surtout coûté la vie, de part et d’autre, à de jeunes Européens en quête d’un monde meilleur. Les pays européens s’inquiètent du retour possible de jeunes jihadistes chez eux, mais pas de celui de jeunes anarchistes, pourtant aussi dangereux. C’est probablement parce qu’il est beaucoup plus facile de manipuler ces derniers et de les recycler dans les prochaines aventures impérialistes.

En juin 2015, le Parti démocratique des peuples (HDP), nouvelle expression politique du PKK, reçut un abondant soutien financier et un encadrement de la CIA, contre l’AKP de Recep Tayyip Erdoğan. Soudainement, il perça le plancher des 10 % de voix nécessaires pour entrer à la Grande Assemblée nationale et gagna 80 députés.

Le 17 mars 2016, le YPG proclama l’autonomie du « Rojava », c’est-à-dire du couloir reliant la région du Kurdistan irakien à la Méditerranée, le long de la frontière syro-turque, mais uniquement du côté syrien. Le « Rojava » inclurait donc partiellement la zone d’Idleb actuellement occupée par Al-Qaïda.

Cet État étant proclamé par des gens qui n’y sont pas nés au détriment des autochtones, il s’agit d’un projet colonial, comparable à celui d’Israël, auto-proclamé en Palestine par des juifs qui y avaient acheté des terres. La dénomination « Rojava » a été choisie pour distinguer ce territoire du « Kurdistan » qui, lui, se trouve en Turquie où il fut proclamé en 1920 par la conférence de Sèvres [5].

Au moment où l’émirat d’Al-Qaïda d’Idleb et le califat de Daesh à Rakka se rétrécissent comme peau de chagrin, l’Otan poursuit son plan de dislocation de la République arabe syrienne et ambitionne de créer le « Rojava » de Kameshli.

La presse occidentale observe éblouie ce « Rojava » paré de toutes les vertus à la mode : pacifiste, égalitaire, féministe, écologiste, favorable à la construction du genre, etc. [6]. Peu importe que le YPG soit une armée. Peu importe qu’il lutte contre les habitants historiques du Nord de la Syrie, les arabes et les assyriens, puisque sur le papier il a formé avec eux les Forces démocratiques.

 
En Syrie, les Brigades anarchistes européennes combattent sous commandement états-unien.

Les programmes du YPG syrien et du HDP turc correspondent à la stratégie militaire US. Depuis 2001, le Pentagone prévoit à moyenne échéance « le remodelage du Moyen-Orient élargi », c’est-à-dire la division des grands États en de petits États homogènes, incapables de lui résister. À plus long terme, il prévoit de les opposer les uns aux autres jusqu’à faire régresser la région au chaos.

Le « Rojava » n’a pas été proclamé en État indépendant car, selon le nouvel Öcalan, tout État-nation serait un mal en soi. Selon l’Otan, c’est juste un État autonome qui devra se confédérer avec d’autres États autonomes comme ceux qui succèderont à l’État-nation syrien, une fois qu’il aura été renversé. Selon le théoricien de référence du « municipalisme », l’États-unien Murray Bookchin, pour fonctionner de manière démocratique, les communautés libertaires doivent être homogènes. C’est pourquoi le « pacifiste » YPG procède actuellement au nettoyage ethnique du « Rojava ».

CQFD.

[1Blood and belief : the PKK and the Kurdish fight for independence, Aliza Marcus, New York University Press, 2007.

[2The Political Thought of Abdullah Öcalan : Kurdistan, Women’s Revolution and Democratic Confederalism, Abdullah Öcalan, Pluto Press, 2017.

[3] Par défaut, on peut lire The Kurds in Syria : the forgotten people, Kerim Yildiz, Pluto Press, 2005.

[4] “LGBT Brigades In Syria ? Western Anarcho-Leftists Cutting Their Teeth With Western-Backed Kurdish YPG”, Brandon Turbeville, Activist Post, July 27, 2017. “Le Rojava, un califat d’extrême gauche ? Réseaux "antifascistes" et terrorisme : le laboratoire kurde”, Observatoire des extrêmes de gauche, 16 août 2017.

[5] « Les projets de Kurdistan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 septembre 2016.

[6The PKK : Coming Down From the Mountains, Paul White, Zed Books, 2015. Revolution in Rojava : Democratic Autonomy and Women’s Liberation in the Middle East, Michael Knapp & Ercan Ayboga & Anja Flach, Pluto Press, 2016.

Amnesty international vient de rendre public un rapport accusateur sur une violation par le trio Washington-Paris-Londres du Traité sur le commerce d'armes (TCA). Le texte les accuse à ce titre de vendre des armes illégales aux pays instables qui ont causé la mort de milliers de personnes.

Le rapport publié lundi à Genève cite les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France comme auteurs principaux des crimes de guerre à travers le monde.

"Quelque cinq cent mille personnes perdent la vie chaque année lors des accrochages où les parties en lice se servent des armes fabriquées par ces trois puissances occidentales", révèle le texte.  

Les nouvelles révélations d'Amnesty international interviennent alors que la convention internationale signée en décembre 2014 par 130 pays du monde contraint les producteurs d'armes à respecter les normes internationales avant de vendre leurs armes aux pays demandeurs.

Une clause de la convention à titre d'exemple interdit aux producteurs de vendre leurs armes aux pays où il y a un risque de crimes de guerre et de violation flagrante des droits de l'homme.  

Le texte dénonce également une vingtaine de pays, la Suisse parmi d'autres, qui ont exporté des armes à l'Arabie saoudite.

La chambre des Communes a approuvé la loi d’abrogation du droit européen à 326 voix contre 290, après avoir rejeté un amendement travailliste de blocage du texte.

La mise en œuvre du Brexit a franchi une première étape législative au Parlement britannique dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 septembre, avec l’adoption du projet de loi gouvernemental destiné à mettre fin à la suprématie du droit européen au Royaume-Uni.

A l’issue de plus de huit heures de débats lundi, les députés de la chambre des Communes ont adopté ce texte crucial à 326 voix contre 290 en seconde lecture, après avoir rejeté un amendement travailliste de blocage du texte.

Baptisé « Loi de (retrait de) l’Union européenne », le texte vise à abroger l’« European Communities Act » de 1972 qui avait marqué l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE et introduit la primauté du droit communautaire sur le droit britannique.

Une décision qualifiée d'"historique" par la Première ministre, la conservatrice Theresa May accusée par ses opposants de confiscation sans précédent du pouvoir.

Il doit transposer telles quelles ou amendées une grande partie des lois européennes dans le droit britannique, un travail titanesque au regard des quelque 12.000 règlements européens qui s’appliquent actuellement dans le pays.

Sources: AFP et Reuters

Le président des États-Unis examine une stratégie plus agressive contre les forces iraniennes et les soutiens chiites de l’Iran dans des pays comme l’Irak et la Syrie, selon Reuters.

Donald Trump a reçu un plan de stratégie plus agressive contre l’Iran, écrit Reuters qui citent cinq actuelles et anciennes autorités américaines. 

Selon ces sources, ce plan a été mis au point vendredi dernier par James Mattis, Secrétaire à la Défense, Rex Tillerson, secrétaire d’État et Herbert McMaster, conseiller à la sécurité nationale.

« Si ce plan est approuvé, il sera éventuellement rendu public d’ici fin septembre », indique la source.

Il vise à faire pression sur l’Iran en raison de son programme balistique, son soutien aux miliciens chiites ainsi qu'à entraver ses activités cybernétiques et ses programmes potentiels en matière de prolifération nucléaire.

L’un des objectifs de ce plan est de localiser les bateaux transportant des armes iraniennes qui sont transportées à destination des Houthis au Yémen, du Hamas dans la bande de Gaza et du désert du Sinaï.

Des actions plus agressives se préparent aussi à Bahreïn où, selon Reuters, une minorité sunnite réprime la majorité chiite. Par ailleurs, une réaction plus renforcée de la Martine américaine contre la menace que représenteraient les bateaux rapides du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI) et les forces soutenues par l’Iran est en cours d'examen. 

Des médias israéliens auraient constaté des signes avant-coureurs pour prétendre que Tel-Aviv pourrait désormais demander ouvertement aux États-Unis de se préparer à une intervention israélienne dans le conflit en Syrie.

Selon le site d’information Al-Masdar News, cela signifierait une confrontation directe avec les alliés de Damas, à savoir, l’Iran et la Russie. Le site d’information se réfère au numéro du 5 septembre du journal israélien Jerusalem Post. Dans un article ayant pour titre « Pourquoi Israël a-t-il besoin de préparer les États-Unis à une guerre à venir en Syrie ? », le journal demande au gouvernement et au peuple américain de collaborer avec « toute attaque des forces défensives israéliennes contre la Russie, l’Iran et la Syrie ».

Cet article fait référence, en réalité, aux milieux pro-israéliens au sein du Pentagone et aux partisans de la ligne dure au sein du département d’État américain. Ces groupes ont pour responsabilité de faire adhérer le peuple et le gouvernement US aux plans de guerre au service de l’expansionnisme hégémonique d’Israël.

Selon Al-Masdar News, l’auteur de l’article, Eric Mandel, se livre à des mensonges afin de créer la panique auprès de ses interlocuteurs américains et d’obtenir l’appui nécessaire à d’éventuelles mesures militaires israéliennes contre tout effort pouvant conduire à la paix en Syrie. Et cet article a été publié au moment exact où les violences ont été réduites en Syrie, depuis la création des zones de désescalade par les Russes et Iraniens, ajoute Al-Masdar News.

L’article de Jerusalem Post rappelle l’axe du mal inventé par l’ancien président des États-Unis, George W. Bush. Après les attentats du 11 septembre, Bush a classé l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord dans un prétendu axe du mal. Ce mensonge a motivé les hommes politiques américains tandis que les médias occidentaux l’ont retransmis avec une telle ampleur que la guerre américaine contre l’Irak paraissait à terme justifiable, ajoute Al-Masdar News.

Dans un communiqué émis à l’adresse du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, AIEA, le directeur général de cette instance internationale, Yukia Amano a précisé que l’Iran était en train de mettre en œuvre ses engagements nucléaires en vertu du Plan global d’action commun, signé à Vienne.

Yukia Amano, directeur général de l'AIEA. ©AFP

Le patron de l’AIEA s’est attardé sur son rapport adressé aux membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA pour dire :

« Mon rapport englobe la mise à l’épreuve de l’entrée en vigueur par la République islamique d’Iran de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et la surveillance effectuée ces derniers mois par cette instance internationale».

L’Agence, a-t-il poursuivi, est en train de surveiller et de mettre à l’épreuve des engagements pris par l’Iran envers le Plan global d’action commun depuis son entrée en vigueur en janvier 2016.

« Nous remplissons ce devoir d’une façon impartiale et en vertu des modalités expliquées par le Plan global d’action commun et également des approches liées au régime de sauvegarde du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Les engagements portant sur le nucléaire iranien sont en train d’être mis en œuvre conformément au Plan global d’action commun », a-t-il fait savoir.

L’Agence, a-t-il rassuré, continuera de mettre à l’épreuve le non-détournement des produits nucléaires promis par l’Iran conformément au TNP. Les examens et les évaluations sur l'absence de matières nucléaires et les activités non- déclarées en Iran sont toujours en cours.

« Nous continuerons à mettre en œuvre le Protocole additionnel en Iran, qui comprend l'accès complémentaire aux sites et à d'autres endroits», a-t-il argué.

Des médias israéliens et africains ont annoncé l’annulation du sommet israélo-africain prévu pour fin octobre 2017 à Lomé au Togo.

Selon l’agence de presse palestinienne Sama, cette réunion consacrée au renforcement des relations entre Israël et le continent africain, a été annulée sous les pressions exercées par l’Autorité autonome et quelques pays arabes et non-arabes.

Le président togolais, Faure Gnassingbé dont les opposants demandent farouchement son départ ces derniers jours, aurait lui-même informé Netanyahu de l’annulation du sommet.

Les autorités sud-africaines avaient il y a peu appelé au boycott de cette rencontre en la qualifiant d’outil de « normalisation des relations avec l’occupant israélien. »

La conférence est censée se dérouler les 23 et 24 octobre 2017 à Lomé, la capitale togolaise.

 
 
 

Le peuple iranien qui s’est tenue ce vendredi, correspondant à la 7 Safar 1434, l’anniversaire de la naissance du septième Imam des musulmans chiites, hazrat Musa al - Kazim (que la paix de Dieu soit sur lui), des événements religieux et le discours sur la vie de cet Imam connu pour sa patience et sa persévérance contre l’adversité. Activités religieuses en commémoration de la naissance de cet Imam chiite, y compris les veillées et les célébrations dans les mosquées et d’autres centres religieux.

L’Imam Musa al-Kazim (P) est né le 7 Safar de l’an 128 Hégire lunaire dans al-Abwa, un village situé entre la Mecque et Médine (à l’ouest de la péninsule arabique). Il renforce les fondements de la véritable de l’Islam par le biais de la compilation des enseignements de son père le sixième Imam, Jafar al-Sadiq. L’imamat de hazrat Musa al-Kazim a duré 35 ans et s’est terminée par son martyre, après avoir été empoisonné en prison sur 25 Rajab de l’année 183 Hégire lunaire par ordre du calife abbasside Haroun al-Rashid.

Des violences ont éclaté dimanche soir près d'une mosquée dans la ville de Taungdwingyi, au centre du Myanmar, provoquant l'intervention des forces de l'ordre, rapporte lundi l'agence MNA.
 
Un groupe d'une cinquantaine de personnes, chantant l'hymne national, a jeté des pierres sur des commerces et des habitants le long d'une route de cette ville de la province de Magway, avant de se rassembler vers 20h devant une mosquée, gardée par la police.

Une demi-heure plus tard, poursuit MNA, un autre groupe d'environ 70 personnes, armées de frondes et de pierres, s'est posté lui aussi près de la mosquée. Devant le refus des manifestants de se disperser, les forces de sécurité les ont repoussés à l'aide de leurs boucliers anti-émeute.

Un lanceur de pierre a été interpellé et la recherche d'autres suspects se poursuit. L'armée a prêté main forte aux policiers et personnels anti-émeute pour rétablir le calme, exhortant les manifestants à ne plus troubler l'ordre public et à respecter la loi.

Plus de 1000 musulmans Rohingyas ont été tué dans les opérations de l'armée birmane dans l'Etat de Rahkine.
Le premier Sommet pour la science et la technologie de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a été inauguré ce dimanche 10 septembre à Astana, capitale kazakhe.
Le sommet réunit les chefs d’État et de gouvernement des 57 pays membres de l’OCI, les ministres de la Science et de la Technologie, ainsi que 80 représentants des pays observateurs.

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a prononcé le discours d’ouverture du sommet et d’autres chefs d’État, dont le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani, ont ensuite pris la parole.

À la tribune du premier Sommet pour la science et la technologie de l’OCI, Hassan Rohani a déclaré que l’essor du partenariat des pays membres en matière de science et de technologie contribuerait au développement de divers secteurs de l’économie.

« La croissance du secteur économique d’un pays donnera naissance à une ambiance d’espoir et de construction et aboutira à la création d’emplois, ce qui sera en mesure de déraciner l’extrémisme et le terrorisme », a expliqué Hassan Rohani.

Le président iranien s’est ensuite attardé sur les crimes commis par les Israéliens contre le peuple palestinien, le massacre des musulmans rohingyas au Myanmar, les catastrophes humaines causées par les extrémistes en Syrie et en Irak et la guerre contre la population yéménite, disant que toutes ces tragédies prouvaient bel et bien la nécessité d’une unité plus solide que jamais entre les nations musulmanes :

« Le progrès et la stabilité du monde musulman, en tant que communauté importante et influente dans le monde, favoriseront et accéléreront le progrès et la stabilité du monde. D’autre part, un monde musulman affaibli, arriéré et incohérent pourrait barrer la route à l’établissement d’une paix durable et la réalisation d’un développement exponentiel. »

Par ailleurs, lors d’une réunion extraordinaire tenue dans le cadre du sommet d’Astana, les participants ont discuté de la situation catastrophique des musulmans rohingyas et des conditions terribles dans lesquelles vivaient les réfugiés rohingyas.

Cette réunion s’est terminée par l’adoption d’une déclaration commune qui réclame la fin des violences contre les musulmans rohingyas, l’envoi d’aides humanitaires à destination de cette communauté persécutée et l’amélioration des conditions de vie des réfugiés rohingyas.

En marge du premier Sommet pour la science et la technologie de l’OCI, le président de la République islamique d’Iran a rencontré ses homologues turc, vénézuélien, azerbaïdjanais, kazakh et ouzbek, auxquels il a demandé de prêter une attention toute particulière au sort des musulmans rohingyas, qui sont soumis aux pires atrocités.

Pour rappel, le sommet d’Astana a pour objectif d’élargir la coopération entre les pays membres de l’OCI sur les plans scientifique, technique et de modernisation et il portera sur les défis majeurs, dont la pauvreté, le chômage et la famine.