
تقي زاده
Au bord des manouvres Russie/Biélorussie, la Pologne ferme son espace aérien
Les manœuvres militaires conjoints de la Russie et de son voisin, la Biélorussie sont dans le viseur des médias polonais ces jours-ci. Dans ce cadre, la Pologne entend fermer son ciel le long de ses frontières orientales le 15 septembre 2017. Marek Toczek, vice-amiral polonais en retraite, donne son propre commentaire de l'affaire.
"La décision du gouvernement polonais de fermer son espace aérien à certains vols russes en septembre est un prétexte pour utiliser de nouveaux moyens d'impact à l'égard de cet État". C'est ce qu'indique au journaliste de Sputnik l'officier en retraite.
À l'en croire, «il s'agit d'une excuse visant à utiliser de nouveaux instruments à effet psychologique en réponse à une menace présumée émanant de la Russie».
Mais, "ce que les Russes et leur alliés font sur leur territoire est leur droit souverain et leur décision", explique Toczek.
Les manœuvres conjoints nommés "Zapad 2017" des armées russes et biélorusses s'effectueront du 14 au 20 septembre 2017 sur les territoires des deux pays. Le ministère russe de la Défense avait précédemment annoncé qu'étaient présents dans les futurs manœuvres quelque 12.700 militaires, dont 5.500 russes, 70 avions et hélicoptères, jusqu'à 680 véhicules de combat, y compris 250 chars, environ 200 pièces d'artillerie, de mortiers et de lance-roquettes multiples, ainsi qu'une dizaine de navires.
Avec Sputnik
Appelle à lever les blocus israélien face à la crise humanitaire
Liban: Américains et Européens divisés
Présente au Liban depuis 1978, la Finul compte actuellement quelque 10.500 Casques bleus.
Un paragraphe dans le texte adopté prévoit de demander au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, "d'étudier les moyens de renforcer les efforts de la Finul, notamment pour sa visibilité sur le terrain, via des patrouilles et des inspections, dans son mandat et ses capacités actuels".
Ce passage "ne modifie pas le mandat de la Finul", a fait valoir l'ambassadeur italien à l'ONU, Sebastiano Cardi. Dans la résolution, le rôle des forces libanaises est inchangé et la Finul devra toujours œuvrer en assistance du Liban pour notamment les inspections sur les armes, a-t-on aussi relevé du côté français.
Les Etats-Unis voulaient beaucoup plus, mais ce n'était pas acceptable car cela modifiait en profondeur le mandat, selon Paris qui s'est targué de l'appui sur ce sujet d'une majorité des membres du Conseil de sécurité.
Pour les Européens, il n'est pas possible de demander aux Casques bleus de pénétrer dans des habitations privées pour y saisir des armes. En vertu de leur mandat, ils n'ont la possibilité de le faire qu'en cas de menace précise et imminente.
Deux millions de musulmans entament le hajj
Les fidèles se rendront ensuite à Mina, à cinq kilomètres à l'est de La Mecque, où s'amassent des centaines de milliers de pèlerins avant d'entamer jeudi à l'aube l'ascension du mont Arafat, le moment fort du pèlerinage.
Mobilisation des forces de sécurité
Sur l'esplanade de la Grande mosquée, appelée en arabe Masjid al-Haram (la mosquée sacrée), des brumisateurs rendent la chaleur plus supportable. Assis à l'ombre d'arbres ou de ponts en béton armé, des fidèles attendent patiemment l'appel de la prochaine prière. D'autres, plus téméraires, poursuivent leur marche, protégés par un tapis de prière ou un petit parapluie fixé sur la tête par un bandeau élastique.
Plusieurs fois dans la journée, des équipes bien rodées d'employés, majoritairement asiatiques, nettoient l'esplanade, à coups de jets d'eau.
Cette année, le pèlerinage est marqué par le retour des fidèles iraniens, absents l'an dernier.
La bousculade meurtrière de 2015 avait fait 464 victimes iraniennes et, quelques mois plus tard, Ryad et Téhéran avaient rompu leurs relations après l'exécution d'un dignitaire chiite en Arabie.
"Assurer la sécurité des pèlerins est notre priorité", a insisté mardi le général Mansour Al-Turki, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Selon lui, plus de 100.000 membres des forces de sécurité ont été déployés sur les différents sites du pèlerinage.
Le hajj intervient aussi dans un contexte de crise diplomatique entre l'Arabie saoudite et ses alliés d'un côté, et le Qatar de l'autre. Les premiers reprochent au petit émirat gazier son soutien à des groupes extrémistes et son rapprochement avec l'Iran.
Le boycott imposé au Qatar depuis le 5 juin, qui comprend notamment la fermeture des liaisons maritimes et aériennes, a empêché de nombreux Qataris de venir au hajj cette année, même si Ryad a assoupli les conditions d'entrée par la voie terrestre à deux semaines du pèlerinage.
L’Iran déclare ses inquiétudes quant à la situation des musulmans en Birmanie
Ce responsable iranien a demandé à l’Etat de la Birmanie de mettre en œuvre une politique réaliste afin d’instaurer la paix et la coexistence pacifique dans cette région et d’empêcher la poursuite de la violation des droits des musulmans et l’institutionnalisation de ces conditions inhumaines et violentes.
Ensanglantée depuis 2012 par la persécution de la minorité musulmane des Rohingyas par les bouddhistes majoritaires, la Birmanie connaît un regain de violences.
Le Quai d’Orsay envisage des pourparlers pour « compléter » l’accord nucléaire
La France envisagerait des négociations avec les 5+1, « pour compléter » le Plan global d’action conjoint (PGAC), accord signé en 2015 sur le nucléaire iranien.
Le site web du ministère français des Affaires étrangères a publié ce mercredi 30 août les questions-réponses échangées lors d’un point de presse auquel a participé la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne.

Entre autres, les journalistes ont abordé les questions liées au Plan global d’action conjoint ; voici les questions posées à la porte-parole à ce sujet.
« Est-ce que la France souhaite compléter l’accord nucléaire iranien par un travail pour l’après 2025 qui porterait sur un travail sur l’utilisation de missiles balistiques ? Est-ce que cette idée est réaliste dans le contexte actuel ? »
Agnès Romatet-Espagne a répondu en disant que l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien pouvait être complété par « un travail indispensable sur l’utilisation de missiles balistiques ».
« Ce travail pourra faire l’objet de futures consultations avec nos partenaires », a-t-elle ajouté.
Cette déclaration intervient alors que le président français Emmanuel Macron a réitéré le mardi 29 août l’attachement de la France à l’accord nucléaire, ajoutant qu’il n’existait aucune alternative.
La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a cependant reconnu que l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien est un accord essentiel pour la sécurité régionale et internationale et pour le régime de non-prolifération, reprenant les mots utilisés par Emmanuel Macron, disant qu’il n’y a « aucune alternative crédible » à cet accord.
Les 7 rapports publiés par l’Agence internationale de l’énergie atomique depuis la mise en vigueur du Plan global d’action conjoint confirment que l’Iran est resté fidèle à ses engagements dans le cadre de cet accord, mais les atermoiements de Washington ont empêché que l’Iran puisse jouir des avantages économiques qui devaient en résulter.
Citant des sources diplomatiques occidentales, l’agence Reuters précise que les déclarations des autorités françaises illustrent leur inquiétude liée aux menaces proférées par le président américain, Donald Trump, sur un éventuel retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint.
Assad salue les efforts déployés par l’Iran dans la lutte contre le terrorisme
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le monde arabe et l’Afrique, Hossein Jaberi Ansari, a rencontré avec la délégation l’accompagnant le président syrien, Bachar al-Assad, selon l’agence officielle syrienne SANA.
Le président syrien a affirmé que les terroristes ont été vaincus en Syrie, a rapporté Fars News.
Lors de cette rencontre, Assad a souligné les efforts réalisés par l’Iran ainsi que par les autres pays amis et leur soutien au peuple syrien face au terrorisme.
« Le projet du terrorisme en Syrie a échoué. Nous ne reculerons plus jamais afin d’assurer que la sécurité et la paix seront établies sur le territoire syrien », a ajouté Assad.
Le président syrien a fait allusion à la volte-face des pays du monde à l’égard de la Syrie, qui a eu lieu suite aux succès enregistrés par l’armée syrienne et ses alliés.
Assad et Jaberi Ansari ont mis l’accent sur l’importance de la poursuite des coordinations entre les responsables de leurs deux pays.
Le diplomate iranien a donné un compte-rendu du processus des efforts diplomatiques de la RII avec les différentes parties régionales et internationales sur la Syrie. Il a souligné l’importance des consultations permanentes entre les deux pays et le rôle que cela a joué dans la rapidité des évolutions.
Bouthaina Shaaban, la conseillère d’Assad, Fayçal Meqdad, le ministre syrien des Affaires étrangères, et Adnan Mahmoud, ambassadeur de Syrie à Téhéran, ont participé à cette rencontre.
Mattis juge possible de résoudre par la voie diplomatique la crise nord-coréenne
En contredisant les propos du président américain, le secrétaire américain à la Défense a déclaré qu’il était encore temps de résoudre diplomatiquement le conflit avec la Corée du Nord.
Ce mercredi 30 août, James Mattis, le secrétaire américain à la Défense a affirmé que le règlement du conflit avec Pyongyang était toujours possible.
« Nous ne sommes pas à court de solutions diplomatiques », a répondu Mattis alors qu’on lui demandait si la voie diplomatique avait montré ses limites.
Mattis a affirmé poursuivre ses coopérations avec les voisins de la Corée du Nord pour trouver une solution et protéger la nation américaine.
Et ce, alors que quelques heures auparavant Trump avait écrit sur sa page Twitter : « Depuis 25 ans, nous dialoguons avec la Corée du Nord et elle nous arrache des concessions. Le dialogue n’est pas la solution ».
Les déclarations de Trump sont intervenues après que la Corée du Nord a procédé à des tirs de missiles de moyenne portée en réaction aux manœuvres militaires américaines à proximité de la péninsule coréenne.
Cette semaine, Mattis a suspendu par une circulaire le décret de Trump, qui interdit aux transgenres de servir dans l’armée et a affirmé qu’ils pouvaient continuer leur service jusqu’à la divulgation des résultats de l’enquête à ce propos.
Les Hachd al-Chaabi ont annoncé la libération complète d’al-Ayadiya
En Irak, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont annoncé que la localité d’al-Ayadia, située dans le nord de la province de Tal Afar, avait été complètement libérée des terroristes de Daech.
Selon Al-Sumaria News, l’information a été donnée dans un communiqué émis par les Hachd al-Chaabi cet après-midi.
Ce sont les unités de l’armée soutenues par les Hachd al-Chaabi et la police fédérale qui ont réussi cette opération.
La localité d’al-Ayadiya est l’une des dernières de la province de Tal Afar à avoir été nettoyées de la présence des terroristes de Daech.
2 millions de Britanniques prêts à descendre dans la rue si Trump vient chez eux
Selon un nouveau sondage ICM réalisé pour le quotidien The Guardian, près de 2 millions de britanniques se sont dit prêts à participer à des manifestations monstres dans les rues de Londres si jamais le président américain se décidait à venir en visite oficielle dans leur pays.
Il s'agit en fait de 4 % des personnes interrogées pour cette enquête réalisée du 25 août au 28 août 2017 sur un échantillon représentatif de la population composé de 1 972 personnes de plus de 18 ans.
Si 27 % ont dit qu’ils étaient indifférents à la question, 31 % des Britanniques voient eux apparemment d'un très mauvais oeil que le président américain vienne dans leur pays.
Une semaine après la cérémonie d’investiture du nouveau président américain, la Première ministre britannique, Theresa May, est allée lui rendre visite en l’invitant à son tour au Royaume-Uni.
Alors que Trump était attendu au mois de juin, son voyage a été reporté au mois d’octobre avant que des sources gouvernementales au Royaume-Uni n’annoncent qu’il ne se fera finalement qu’en 2018.
Récemment, de grandes manifestations ont été organisées dans les rues de Londres contre la venue de Donald Trump. 1 858 000 personnes ont même signé une pétition appelant à l’annulation pure et simple de cette visite.
Quelques personnalités politiques ont exprimé publiquement leur opposition à cette venue du président américain. Cela a été le cas par exemple du maire de Londres, Sadiq Khan.
Le sondage ICM a été réalisé du 25 au 28 août sur un échantillon représentatif de la population composé de 1 972 personnes de plus de 18 ans.
Donald Trump a récemment annoncé devant des journalistes que sa visite à Londres était toujours à l’ordre du jour. Il a néanmoins dit à Theresa May qu’il ne se rendrait à Londres que le jour où il serait assuré de la meilleure réception possible, eu égard aux multiples reports faits jusque-là, pour cause de protestations publiques.