تقي زاده

تقي زاده

En allusion à de nouvelles manœuvres militaires entre les États-Unis et la Corée du Sud à partir de demain, 21 août 2017, un quotidien nord-coréen a averti que de telles provocations attiseraient le feu de la tension sur la péninsule coréenne.

Le journal d’État nord-coréen Rodong Sinmun a écrit que l’adoption des pires sanctions possible par Washington à l’encontre de la Corée du Nord et ses actes provocateurs ne ferait que monter la tension sur la péninsule coréenne.

L’éditorialiste a poursuivi que les manœuvres conjointes USA/Corée du Sud qui commenceraient le lundi 21 août et qui dureraient jusqu’au 31 août constituerait l’exemple le plus manifeste de l’hostilité américaine envers Pyongyang, sans manquer de rappeler que rien ne garantissait que cet exercice militaire ne se transforme en une guerre.

Base aérienne américaine sur l'île de Guam. ©Reuters

 

Dans ce droit fil, les États-Unis envisagent de renforcer leur capacité militaire sur l’île de Guam pour faire face à des éventuelles menaces de la part de la Corée du Nord.

La marine américaine a fait part de son projet d’améliorer les infrastructures existantes et à préparer de nouvelles facilités sur l’île de Guam qui possède une base navale et une base militaire américaine.

Le général David Berger, haut commandant de la marine américaine, a déclaré que cette décision qui impliquerait l’intégration de la base navale de Guam et de la base aérienne d’Anderson serait un grand pas dans le sens du renforcement du pouvoir américain sur l’île de Guam dans le Pacifique.

Il a également qualifié d’importante l’augmentation de 164.900.000 de dollars de budget consacré à ce projet destiné à renforcer les capacités des marines US en Asie-Pacifique.

L’Afghanistan commémore le 98e anniversaire de son indépendance alors que le spectre de la présence des forces étrangères plane encore sur le pays.

L’Afghanistan a fêté, ce samedi 19 août, le 98e anniversaire de son indépendance.

Le président afghan Ashraf Ghani et les membres du gouvernement se sont réunis dans les locaux du ministère de la Défense et ont déposé une couronne de fleurs au pied de la « tour de liberté ».  

Le drapeaux afghan avaient été dressés partout dans les rues de la capitale, Kaboul.

La fête, une première depuis ces dernières années, a été organisée à Kaboul alors que des heurts ont eu lieu dans quelques autres provinces du pays entre les membres des talibans et les policiers,  coûtant la vie à quelques agents de police afghane.

Le traité de Rawalpindi a été signé le 8 août 1919 et amendé le 22 novembre 1921 entre Kaboul et Londres, libérant ainsi l’Afghanistan du joug britannique.

Les Afghans ont commémoré le troisième échec des forces britanniques, le pays ne semble pas toutefois être sauvé du joug des forces étrangères. 16 ans après les attentats du 11 septembre à New York menant à l’invasion américaine contre le territoire afghan, le pays supporte encore la présence des forces britanniques, mais, cette fois dans le cadre de la mission de l’OTAN.

Certains hommes politiques afghans estiment que la présence des forces étrangères a mis en cause l’indépendance de l’Afghanistan, car les lois du pays et les droits des Afghans ne sont pas respectés d’autant plus qu’aucune instance n’a présenté une quelconque raison claire justifiant cette présence étrangère.

Source des photos: National

Une porte-parole de la police israélienne a annoncée que les forces sionistes avaient tué un adolescent palestinien qui voulait agresser un garde-frontière israélien.
 
Ce Palestinien âgé de 17 ans s'est approché d'un groupe de gardes-frontières. Armé d'un couteau qu'il a sorti d'un sac, il a tenté d'agresser un des gardes-frontières. Un autre garde-frontières a alors ouvert le feu dans sa direction, a indiqué la porte-parole.

Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien tué comme Kotaiba Youssef Zahran, originaire de la région de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie.

Plus de 294 Palestiniens et 47 Israéliens ont été tués depuis octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.
dimanche, 20 août 2017 12:50

Irak: début de la bataille de Tal Afar

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche le début de la bataille pour reprendre au groupe Daech la ville de Tal Afar, son dernier bastion dans la province septentrionale de Ninive.
Dans une allocution télévisée, M. Abadi, qui avait revêtu un uniforme militaire, a annoncé le "début de l'opération de libération de Tal Afar". "Je dis aux (hommes de) Daech qu'ils n'ont pas d'autre choix que de se rendre ou d'être tués", a-t-il poursuivi, devant une carte et un drapeau irakiens.

Tal Afar est située à 70 km à l'ouest de Mossoul, la deuxième ville d'Irak d'où les forces gouvernementales ont chassé les insurgés début juillet après une offensive de plusieurs mois.

Daech s'était emparé en juin 2014 de cette enclave chiite dans la province majoritairement sunnite de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu. Elle est aujourd'hui l'un des derniers fiefs de Daech dans le nord de l'Irak, frontalier de la Syrie.

M. Abadi a précisé qu'outre les différentes unités de l'armée, de la police, fédérale et locale, et des unités du contre-terrorisme, le Hachd al-Chaabi participerait également aux opérations militaires à Tal Afar. Ces "unités de mobilisation populaire", une organisation paramilitaire composée des chiites et des sunnites, ont déjà participé à plusieurs autres batailles pour reprendre des villes irakiennes.
 
Il n’a pas de doute que marcher sur les lieux de passage du Prophète Mohammed (صلی الله علیه و آله و سلم)  , le sceau des Prophètes(p), laisse des traces indélébiles dans le cœur des croyants, générations après générations, soulève les émotions et renforce à la fois la certitude en son Message divin et la détermination à l’appliquer. Alors pourquoi s’acharner à vouloir les faire disparaître?
Et de nos jours, le danger est grand de voir disparaître les derniers vestiges que l’on peut encore entrevoir ou imaginer sous le prétexte de travaux d’extension du sanctuaire sacré.
La maison de naissance du Prophète(s)
Le Prophète Mohammed(s) vit le jour à La Mecque, un lieu sacré situé dans la région montagneuse du Hedjaz, à l’ouest de l’Arabie, en l’an 570 apJC. On peut encore trouver l’emplacement de sa naissance non loin de la Ka‘bah. Mais, son lieu de naissance a été depuis transformé en une bibliothèque islamique.
Selon des témoignages, la maison où naquit le Messager de Dieu(s) était d’abord connue sous le nom de « Dâr Ibn Youssef », puis sous le nom de ‘l’endroit de la naissance du Prophète(s)’.
Selon Ibn Is’hâq al-Mekki, dans son livre « Akhbâr Mekka » : « Beaucoup de Musulmans, pèlerins ou résidents de La Mecque, se rendaient dans cette maison dès le premier siècle de l’hégire pour obtenir des Bénédictions du Prophète(s).
En l’an 578, un certain Ibn Jubayr se rendit à La Mecque et déclara qu’il vit le lieu de naissance du Prophète(s). Les Musulmans veillaient à le(s) visiter le lundi du 12 du mois de rabî‘ I, qui était toujours célébré à La Mecque.
Selon le témoignage de D. Mohammed al-Arnâ’ût : « Cette maison était bien entretenue jusqu’à la fin de la dynastie Hashimite dans la péninsule arabique et la prise du pouvoir par Al-é Sa‘oud en 1926, qui se mit à détruire tout vestige à La Mecque. La maison fut dans un premier temps abandonnée, délaissée par ses visiteurs. Puis elle fut transformée en une bibliothèque religieuse en l’an 1932.. Jusqu’à maintenant, des pèlerins saisissent l’occasion de visiter la bibliothèque pour retrouver l’esprit du Prophète Mohammed(s) dans ce lieu où il vint en ce monde.

A l’heure actuelle, même cette bibliothèque risque d’être détruite et recouverte de plaques de marbre, sous le prétexte de travaux d’élargissement de La Mecque bénie. 

La maison où vécut le Prophète(s)
La maison où vécut le Prophète(s) était celle de Khadija fille de Khuwaylid qu’il avait épousée en l’an 595 apJC, est-il dit. Les fondements de cette maison ont été mis à jour lors des travaux d’extension de La Mecque en 1989.
Quand l’ingénieur, docteur Sâmî al-‘Anqâwî découvrit les vestiges de la maison du Messager(s) à La Mecque, près de l’enceinte sacrée de la Ka‘bah, il en fit la description suivante : « La maison était composée d’une entrée et de trois pièces, une pour le Messager de Dieu(s) et sayyidah Khadija, une pour les enfants et une où naquit sayyida Fâtimah az-Zahrâ’(p). »
Ces fondements remonteraient à plus de mille quatre cents ans avec des ajouts à l’époque abbasside.
Malheureusement, les vestiges ont été recouverts depuis et des toilettes publiques ont été construites dessus.
Le Messager de Dieu(s) à La Mecque ?(1)
La Mecque a commencé à être habitée au temps du Prophète Ibrahim(p), quand il(p) s’y rendit avec sa femme Hâjar et son fils Ismâ‘îl pour les y laisser. Cela remonterait au 19e siècle avJC. La région était alors désertique comme en témoigne le verset coranique : ((Notre Seigneur, j’ai établi de ma descendance dans une vallée non cultivée, auprès de Ta Maison sacrée.))(37/14 Ibrahim) [On peut noter, au passage, le fait que la « Maison de Dieu » était établie avant l’arrivée du Prophète Ibrahim(p) et qu’elle serait apparue à l’homme au moment de la descente du Prophète Adam(p) après sa sortie du Paradis terrestre.Quand il(p) y retourna des années plus tard, la région était devenue verdoyante grâce à la fameuse eau (l’eau ZamZam qui jaillit miraculeusement) et était habitée.
Au moment de la naissance du Prophète Mohammed(s), La Mecque était devenue un ville florissante, commerçante, accueillant les caravanes qui traversaient le désert pour se rendre vers les pays du Proche-Orient, en même temps qu’un centre religieux où se côtoyaient l’adoration de Dieu Unique (monothéistes, juifs, chrétiens) et celle des statues. Habitée par des tribus arabes, c’était ‘Abd al-Muttaleb (le grand-père du Prophète Mohammed(s)qui assurait alors la direction de la ville et qui avait recreusé le puits de ZamZam, devenu inutilisable. Située à la lisière des empires byzantin, perse et abyssin, la ville avait pu sauvegarder son indépendance. Ce qui n’était pas sans attirer la jalousie et les convoitises des empires voisins. Dieu lui attribua les attributs desécurité, de paix et de pureté.
C’est ainsi que, l’année de la naissance du Prophète Mohammed(s), Abrahat al-Ashram, le roi abyssin qui avait étendu sa mainmise sur la partie occidentale du Yémen, dressa une armée avec des éléphants, avec l’intention de détruire la Ka‘bah qui octroyait à cette ville ce statut particulier. C’est alors que Dieu, pour défendre Sa Maison, envoya Ses Anges qui lancèrent des pierres sur l’armée d’éléphants d’Abrahat. Le noble Coran relate cet évènement : ((N’as-tu pas vu comment ton Seigneur agit avec les gens de l’éléphant ? N’a-t-il pas rendu leur ruse dans l’égarement et Il a envoyé contre eux des oiseaux par volées qui leur lancèrent des pierres d’argile ? Il les a rendus semblables à une paille mâchée.))/105 L’Éléphant)  La date retenue pour la naissance du Prophète Mohammed selon le calendrier solaire, chrétien est 570 apJC. Son père mourut deux mois avant sa naissance et sa mère alors qu’il avait six ans.
Il fut pris en charge par son grand-père qui mourut deux ans plus tard, puis élevé par son oncle Abû Tâleb, le père de ‘Alî. A l’âge de douze ans, le prophète Mohammed(s) accompagna son oncle en Syrie où il rencontra un moine qui reconnut en lui les signes distinctifs d’un Prophète. Connu pour ses qualités de confiance dans le commerce, il effectua une affaire fructueuse pour une riche femme de La Mecque, Khadija fille de Khuwaylid. Cette dernière lui proposa de l’épouser bien qu’étant quinze ans son aînée selon la plupart des propos rapportés, en l’an 595 apJC, est-il dit. Il fut ainsi à l’abri des soucis matériels et se vit reconnu socialement à La Mecque.
  Sayyidah Khadija fut la première femme à avoir cru en lui(s)en sa Mission divine, en sa Prophétie et à se soumettre à la Religion de Dieu. Et elle donna naissance à sayyidah Fâtimah az-Zahrâ'(p).

Le ministre russe de la Défense vient de déclarer qu’en raison de la présence des talibans et de Daech en Asie centrale, Moscou renforçait sa position et sa présence militaire dans la région.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou vient de déclarer dans une conférence de presse : « En raison de la poursuite de la guerre par les talibans et par Daech en Afghanistan, l’Asie centrale se trouve aussi en danger ! »

Le ministre russe a ajouté que ces événements avaient poussé la Russie à renforcer sa position dans la région et que « Moscou portera une plus grande attention aux pays de l’Asie centrale à l’avenir ». « C’est d’ailleurs ce qui a poussé les Russes à organiser des manœuvres miliaires communes avec ces pays », a-t-il expliqué.

Choïgou a ajouté : « Dans les manoeuvres militaires organisées dans la province tadjike de Badakhchan, ce sont des missiles Iskander et Ouragan qui ont été utilisés ».

Il a par ailleurs indiqué que des équipements militaires nouveaux arriveront prochainement au centre militaire des Russes, dont la base 201 instaurée au Tadjikistan fait partie. 

« Avec ces équipements, les forces armées russes seront dotées d’une grande capacité pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région », a-t-il expliqué.

Ces derniers mois, le Kremlin a organisé plusieurs marches miliaires dans la région avec les forces tadjikes, les forces kirghizes et l’armée ouzbèke.

Sous le sceau de l’anonymat, une haute autorité indienne a déclaré que le département d’État américain avait fait part au gouvernement indien de l’accord de Washington pour la vente de 22 drones MQ-9B Guardian.

Le prix de ces drones s’élève au total à entre 2 et 3 milliards de dollars.

L’année dernière, la marine indienne avait proposé aux États-Unis de lui vendre des drones de renseignement, de reconnaissance et de surveillance.

Citant une autorité américaine, l’agence de presse indienne PTI a déclaré ce samedi 19 août qu’avec la vente de 22 drones de combat, non seulement les États-Unis développent leurs relations avec l’Inde, mais en plus ils créent 2 000 emplois pour les Américains.

Ces drones ont une autonomie de 40 h de vol, a précisé le directeur de la compagnie américaine General Atomics.

« La vente de ces drones n’a rien à voir avec la vente à l’Inde des drones israéliens Heron », a précisé le directeur de cette compagnie  

Cet été, l’Inde a acheté 10 drones Heron au régime d’Israël pour une valeur de 400 millions de dollars.

« L’utilisation de drones maritimes par la marine indienne renforcera sa capacité défensive et assurera la sécurité maritime de ce pays. En utilisant ces drones, l’Inde pourra faire face à des défis sécuritaires comme la piraterie, le terrorisme, le trafic de drogue et la destruction de l’environnement », a dit le directeur de General Atomics.

L’année dernière, l’ancien président américain, Barack Obama, avait présenté l’Inde comme un grand partenaire des États-Unis dans le domaine de la défense.

Un des principaux clients des États-Unis dans l’industrie de l’armement, l’Inde désire se doter des technologies les plus avancées pour renforcer son contrôle sur ses côtes longues de 7 500 km.

Le site Internet de la chaîne Al-Jazeera a écrit hier, vendredi 18 août 2017, que Le Caire avait empêché l’entrée à Gaza d’un convoi algérien d’aides médicales, il y a deux jours.

Le convoi, qui comprenait 14 camions, n’a pas été autorisé à traverser le point de passage de Rafah, fermé pour l’occasion des deux côtés par les autorités égyptiennes.

Ce convoi envoyé par l’Association des oulémas musulmans algériens transportait des médicaments, du matériel médical et des générateurs électriques pour les hôpitaux de Gaza. Il était parti d’Alger il y a un mois et était passé par un port espagnol avant d’accoster à Port-Saïd, en Égypte, d’où il s’était dirigé vers le point de passage de Rafah.

Le convoi a dû rebrousser chemin et retourner en Algérie.

Avec TSA

Un glissement de terrain, provoqué par une pluie torrentielle a fait au moins 200 morts, en Iturie, dans le nord-est de la RDC.

Le tissu montagneux de la région a rendu compliqué le travail des sauveteurs, annonce le vice-gouverneur de l’Ituri, Pacifique Ketha.

 

Les habitants, secouristes volontaires, ont abandonné les travaux de fouille des décombres, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’espoir de retrouver des survivants. Ils se disent incapables de dégager avec des moyens rudimentaires les grosses pierres qui ont enseveli les victimes, poursuit-il.

La RDC a connu dans le passé d’autres fléaux naturels de grandes ampleurs. En mai 2010 par exemple, une coulée de boue, ayant traversé le village de Kibiriga, situé dans l’est du pays, avait laissé 19 morts et 27 disparus.

L'armée libanaise a annoncé samedi matin le début de son offensive pour chasser le groupe Daech de l'est du pays, près de la frontière syrienne, où il avait pris pied depuis plusieurs années.
"Au nom du Liban, au nom des soldats libanais kidnappés, au nom des martyrs de l'armée, j'annonce que l'opération 'l'aube du Jouroud' a commencé" a annoncé le chef de l'armée, le général Joseph Aoun.

Lundi, les derniers rebelles syriens présents dans cette région montagneuse avaient été évacués vers la Syrie, à la suite d'un accord avec leurs adversaires du mouvement de la résistance libanaise Hezbollah.

Il reste encore des insurgés de Daech contre lesquels l'armée a lancé l'offensive.